Chapitre 3 - Poudlard Express


Hello tout le monde ! Je poste très en retard, j'ai quelques petites infos à vous donner que je mettrai dans la note de fin. En attendant je vous laisse avec le chapitre
( j'espère qu'il n'y aura pas trop de fautes, j'ai fais du mieux que j'ai pu mais j'ai eu pas mal de soucis)

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- Arrête Chloé ! Rigola Salomé, essoufflée, en s’allongeant par terre, dans l'herbe.

- Attention ! J’arrive ! Lui répondit son amie en se jetant sur elle, un tas de feuilles dans les mains.

- Mais t'es sérieuse ! Je suis toute sale maintenant !

- Bah t'avais qu'à courir plus vite, lui lança t'elle, un sourire moqueur aux lèvres.

- Désolé de pas avoir autant d'endurance que toi, je ne fais pas du foot tous les week-ends moi !

Salomé se releva et monta dans l'arbre à côté d'elle pour rejoindre Eryn, restée assise pendant leur course poursuite. Depuis longtemps, Noah et Salomé avaient sympathisé avec les autres jeunes du hameau et s’étaient créés un petit groupe de cinq de la même tranche d’âge.

Ils avaient établi leur QG en haut d'un vieux chêne courbé aux branches larges, qui se trouvait au bord de l'eau. Avec l'aide de leurs parents ils avaient construit une sorte de cabane sans toit en hauteur, et ils se retrouvaient là très régulièrement.

- Ça va mémé ? Lui demanda Eryn, avec sa douceur habituelle.

- Oui oui, t’inquiète.

- Du coup vous allez pas dans le collège de quartier Noah et toi ? L’apostropha Chloé

- Nop, on va tous les deux dans un pensionnat mais différent. Moi je vais dans un en Ecosse et lui il va dans le même que celui de Matt.

- On va se retrouver seules Eryn, fit semblant de sangloter Chloé en essuyant ses yeux brun, tellement foncés qu’ils semblaient noir.

- Ça ne changera pas trop de l’année dernière pour toi tu sais, tu as un an de plus, on ne sera pas dans la même classe dans tous les cas.

- Pourquoi tu me soutiens pas ? Faut les garder ici ! Au moins mémé, sinon elle sera toute seule là-bas, dans le froid glacial de l’écosse, déclama la plus âgée d’un air théâtral.

- C’est pas de l'hiver normalement ? Interrompit l’intéressée, un sourcil amusé relevé.

- Si tu ne coopère pas j’abandonne !

Et La jeune fille fit semblant de rejeter ses cheveux bruns, malheureusement beaucoup trop court et bouclés pour que ça fasse un quelconque effet et renifla dédaigneusement. Eryn rigola doucement, contrairement à Salomé qui s’étouffa de rire en avalant de travers l'eau qu'elle buvait. Chloé s’esclaffa à son tour et du s'assoir pour se calmer, les joues rouges.

- Les garçons ne viennent pas ? Interrogea Eryn.

- Si normalement, Noah devait passer chercher Matt, mais ils devraient être là depuis vingt minutes au moins.

- Vraiment ton frère mémé c’est un cassos des fois, lança la brune.

- Eh ! Ça se trouve c'est la faute de Matt !

- Tiens quand on parle du loup, indiqua Eryn, en pointant du doigt le chemin du parc.

- Les filles ! Cria Noah en levant un sac. On vous a ramené des bonbons !

- T’as des chips aussi ? Lui hurla sa sœur en retour.

Les deux garçons attendirent d’être montés à leur tour sur la plate-forme pour lui répondre. Leur bras étaient chargés de petits gâteaux et bonbons dans des sacs. Les filles regardaient déjà les sucreries avec envie, les yeux brillants.

- Y’en avait pas chez Matt, du coup on a juste liquidé les réserves, expliqua Noah en rigolant.

- Je suis sûr que ma mère va me tuer, elle a fait les courses y'a deux jours, mais bon. On est parti en courant de la maison pour pas qu'elle nous voit.

Matt suivit son meilleur ami dans son fou rire. Chloé eu un sourire mesquin, preuve qu'elle préparait quelque chose, elle reprit la parole une fois que les garçons se furent calmé et assis sur les roues de voiture transformées en fauteuils.

- Ah, c’est pour ça que vous étiez en retard ? Je pensais que vous faisiez des choses tout les deux, je sais pas moi, comme vous embrasser ?

- Hein ?!

- Quoi ?!

Matt rougi jusqu’à la racine, et secoua ses cheveux blonds en pétard pour se cacher. Noah, lui, la regarda comme si elle avait perdu la tête, les yeux ronds.

- Mais t'es pas bien ma parole ?! D’où tu sors ça ?!

- C’est tout à fait normal, tu sais à notre époque. Nous on vous accepterait complètement.

Salomé suivit Chloé dans sa blague en hochant la tête d'un air sage.

- Je te soutiendrai toujours Noah sache le, tu n'est pas mon jumeau pour rien !

- Mais quoi ? Je comprends plus rien… Noah les regarda, perdu. Fin on est meilleurs pote, je… Hein ?

- T’es complétement paumé, j’en peux plus, mon dieu !

Salomé se tenait le ventre et des larmes perlaient à ses yeux devant les yeux de merlan fris de son jumeau.

- Mais t’a pas dis que ça te dérangerai ! S’exclama Chloé en le pointant du doigt, un air triomphant.

- Hein ? non, mais…

Matt repris la parole après avoir retrouvé une couleur à peu près normale.

- C'est bon elle nous charrie Noah, je sais très bien qu'aucun de nous deux est gay, et elle le sais aussi.

- On peut manger maintenant ? Demanda Eryn, amusée de la situation, tandis que Salomé tentait avec peine de reprendre sa respiration après son fou rire.

- Oh seigneur, ça faisait longtemps j’avais pas rigolé comme ça, la tête de Noah était épique, il était si perdu, refais ça quand tu veux Chloé !

- Oui bah c’est bon hein, je m’y attendais juste pas, grommela son jumeau, un sourire amusé malgré tout.

Il rigola à son tour et commença la distribution de biscuits.

***

« - Toc toc, je peux entrer ? »

La voix de sa mère retentit dans la chambre de Salomé. Depuis une heure, la jeune fille préparait sa valise. Ses parents lui avait pris une énorme malle marron foncé, avec des lanières de cuir noir. Pour le coup, elle avait toute la place possible pour emmener ses affaires. Le départ était le lendemain à onze heures tapantes à King’s Cross. Elle ne savait pas si elle était excitée ou complètement terrifiée. Certes elle avait toujours été curieuse mais jamais elle n’était partie loin de ses parents si longtemps, ni de son frère. Elle prenait conscience de cette séparation et elle avait peur de s’éloigner d'eux.
Cependant, cette nouvelle perspective et ces nouvelles connaissances l’attirait comme un aimant et elle avait envie de tout découvrir de ce nouveau monde. Elle fit signe à sa mère de rentrer.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Ton père et moi avons quelque chose pour toi en bas, tu descends ? Tu finiras ta valise après.

- D'acc, j'arrive.

Elle se releva du sol où elle s’était agenouillée pour plier ses habits, et suivit sa mère, intriguée. Son père les attendait en bas des escaliers, faisant barrage avec son corps pour empêcher le passage au salon. Ses yeux pétillaient et il peinait à dissimuler un sourire.

- Tu es prête louloute ? Lui lança t'il.

- Euh… oui ?

Il se décala sur le côté et Salomé vit, sur la table du salon, une magnifique chouette hulotte marron tachetée de blanc qui se trouvait dans une cage. La jeune fille n’en crû pas ses yeux, elle avait été persuadée qu'elle n'aurait pas d’animal. Les yeux intelligents de l’oiseau la regardaient, il semblait comprendre le flot d’émotions qu'elle ressentait. Salomé se retourna et se jeta dans les bras de ses parents.

- Vous êtes les meilleurs parents du monde ! Cria t'elle presque.

- On sait, on sait, répondit son père faussement modeste.

- Au moins on sait que ça te fait plaisir, rigola sa mère.

- Et comme ça tu pourras nous écrire, ne nous oublie pas trop vite si possible. Enfin, je doute que ce soit possible de m'oublier. Après tout je suis le meilleur père du monde.

Son père lui fit un clin d’œil.

- C’était celle que tu avais vu à la boutique non ? Interrogea sa mère. Tu la regardais quand tu m'as demandé. Je l'ai décrit à ton père ce matin avant qu'il ne parte à son travail. Il est parti la chercher tout à l’heure.

- Alors tu sais comment tu vas l’appeler ?

- Je vais y réfléchir ! Je vous adore, merci encore elle est trop belle ! Je peux la prendre avec moi ?

- Non chérie elle reste en bas ce soir.

- Okay… je monte !

Salomé parti en courant dans les escaliers, surexcitée. Elle arriva devant la chambre de son frère et l’ouvrit sans toquer.

- Eh ! T'a demandé ?

Son frère se trouvait torse nu avec seulement son bas de pyjama. Salomé l'ignora et lui lança en entrant dans la pièce :
- J'ai eu un hibou !

- Je sais, papa et maman sont pas discret. Moi, ils m'ont dit qu’ils me donneraient mon cadeau juste avant que je monte dans le train. Maintenant dégage, je me change !

- Roh c’est bon je t'ai déjà vu dix mille fois torse nu, même à la plateforme.
Son jumeau lui lança un regard noir, et Salomé traversa la pièce pour atteindre la porte communicante entre leurs deux chambres. Leurs parents l'avaient fait installer lorsqu’ils avaient estimé qu'il était temps qu'ils aient chacun leur endroit pour dormir. Pour que les jumeaux acceptent de ne plus partager la même pièce, il avait fallu qu'ils rajoutent ce passage. Elle restait la plupart du temps ouverte, sauf lorsqu'ils se changeaient.

- Au fait, t'aurais pas une idée de comment je pourrais l’appeler ? Lança t'elle en se retournant.

- Euh je sais pas, chaton ?

- Mais… Elle fronça les sourcils et le regarda en secouant la tête avec incompréhension. T'es au courant que c’est un hibou ?

Son frère haussa les épaules nonchalamment.

- Bah justement, c’est le concept. C’est un hibou, donc tu l’appelle chaton.

- Woah, tu vas loin quand même ! Oh attends ! Je sais !

Elle revint dans la chambre de son frère.

- Vas-y ?

- Croqu'hiboux !

- Nan, je sais, croqu'chouette c’est mieux !

- En plus je pourrais la surnommer croquis !

- Appelle là dessin tant que tu y es, pouffa Noah en s'essayant sur son lit.

- T'es bête !

Elle lui mit une chiquette et rigola à son tour en s’allongeant à ses côtés.

***

« - Allez, on se dépêche, on va être en retard ! Hurla Will Langston du rez de chaussée de la maison.

- J'arrive, j'arrive ! Cria à son tour Salomé du haut des escaliers tirant sa valise derrière elle. Viens m'aider à descendre ma valise plutôt que de danser comme un imbécile Noah !

- Je danse pas, j’essaye de mettre ma chaussette !

Will souffla, au moins quand ces deux-là seraient en internat, il pourrait se reposer un peu. Ils avaient décidé sa femme et lui d’envoyer aussi Noah dans un pensionnat pour éviter que les voisins ne se posent trop de questions. De plus, leur fils y rejoignait son meilleur ami, il n'avait donc pas du tout été réticent à cette idée. Will se doutait aussi que l’idée de ne plus avoir ses parents sur le dos devait être attirante.
Il attrapa la valise que Salomé avait enfin descendue - sans l'aide de son jumeau, toujours en train d’enfiler ses chaussettes - et alla la ranger à l’arrière du véhicule.

- Bon tout le monde monte dans la voiture, Noah tu mettra tes chaussures à l’intérieur, et oui, on a déjà mis ta valise dans le coffre.

***

Une heure plus tard, la famille était enfin arrivée à King’s Cross et avait rejoint un agent du gouvernement, devant les faire passer la barrière entre les voies 9 et 10. Marjorie regardait celle-ci d'un air méfiant.

- Donc là, on est en train de me dire que je suis censée passer à travers ça ? Lança t'elle en pointant du doigt le passage.

- Bon Marjo, maintenant je pense que tu peux arrêter ta crise. Ça va faire trois semaines que tu boudes et que tu râles, je pense qu'on a été assez indulgent. Si tu ne veux pas dire au revoir à ta sœur, et accepter que ce soit une sorcière, tu peux retourner à la voiture mais tu ne la verras pas avant Noël, tout comme Noah puisqu’il part juste après. Maintenant si tu agis avec maturité, tu pourrais t’excuser auprès d'elle et lui souhaiter un bon voyage, tu ne crois pas ?

Sa mère finit son discours, la regardant avec sévérité et ce même regard bleu remettant en question n'importe qui. Salomé tordait ses mains mal à l'aise, elle avait abandonné toute tentative de communication avec sa sœur et elle s’était mise à l’ignorer à son tour, à la fois par fierté et colère. À ses côtés Noah ne mouftait pas.

Finalement, au bout d'une minute, Marjorie marmonna un vague « désolé », et se tourna vers la jeune femme adossé à la barrière, un air d’ennui profond peint sur le visage.

- Bon bah, j'y vais la première hein.

L’agente lui attrapa l’épaule, et s’appuya a la barrière, lui chuchotant quelque chose à l’oreille. Mais au lieu de rester le dos collé au mur, elles s’enfoncèrent à l’intérieur.

Les jumeaux ouvrirent grand leurs yeux.

- Ouah ! À mon tour ! S’écria Noah
Salomé, elle restait bouche bée, les yeux brillants. Le différend avec sa sœur déjà oublié après cette démonstration de magie.

- Non Noah, je vais d'abord y aller pour m'assurer qu'il n'y a aucun soucis, et après seulement tu pourras y aller, décida son père. D'ailleurs je pense que Lomé devrait y aller d’abord, tu ne crois pas ?

- Non ensemble ! Interrompit l’intéressée. Elle ne voulait pas que son frère se sente exclu ou à part. Elle voulait tout partager avec lui.

M. Langston sourit, décidément ces deux-là était comme les doigts de la main. Il acquiesça et une fois la jeune femme revenue, il s’enfonça à son tour à travers la barrière.
Les jumeaux s’émerveillèrent une nouvelle fois, puis l’agente réapparu et avisa les deux enfants surexcités devant elle.

- Je suppose que je n’ai pas besoin de vous dire de vous détendre pour passer à travers marmonna t’elle en leur attrapant une épaule chacun.

- Prête mémé ? Demanda Noah.

- Prête. Et toi Nono ?

- Au poil !

- Alors…

- C’est parti ! S'exclamèrent les jumeaux en cœur, sous l’œil amusé de leur mère.

IIs passèrent au travers de la barrière sans difficulté et arrivèrent sur le quai 9¾. Une locomotive rouge entourée de fumée se tenait devant eux, des élèves penchés aux fenêtres saluant les familles restées sur le quai. D'autres enfants embrassaient leurs parents, chargeaient leur valise dans le train, saluaient leurs amis ou connaissance.
Leur passeuse disparu de nouveau et une main les tira sur le côté. Marjorie les tenait par leur veste.

- Vous bouchez le passage les cocos, faut vous décaler.

Sa voix tremblait même si elle semblait tenter de l'en empêcher. Will Langston posa une main sur Salomé et une sur Marjorie, un grand sourire aux lèvres.

- Alors, prête louloute ?

Malgré son admiration pour ce monde et, actuellement, cette locomotive, elle sentit sa gorge se serrer. Elle hocha la tête avec difficulté, les yeux pleins de larmes, qu'elle tentait de cacher aux autres.
- Oh bichette… dit doucement sa sœur

- Je veux pas partir en fait… Vous allez trop me manquer...

Ses larmes se mirent à couler librement, et sa sœur, son frère et son père l’entourèrent de leurs bras.

- Moi aussi je pars de toute manière tu sais ! S'exclama son frère. En plus on pourra s'envoyer des lettres et tout, t’inquiète.

- Mais toi tu t'en fiche tu seras avec Matt, moi je serais toute seule !

- Comme si t’étais timide...

- J’te signale que moi je connais rien à ce nouveau monde, imbécile.

- Peuh, moi je vais devoir me retenir de faire de blagues sinon papa et maman me ramèneront illico presto à la maison.

Même si son frère l’avait rassuré, elle réalisait qu’elle ne savait pas comment elle allait fonctionner sans lui. Ils se racontaient tout constamment, passaient les trois quarts de leur temps ensemble, avec les même centre d’intérêts et les mêmes amis.  En réalité, ils n’avaient jamais passé plus d’une journée sans se voir.

- Les enfants ! Je vous avais perdu dans la foule ! Appela Mme. Langston. Il va falloir y aller bichette, le train va partir…

- Mmm,mmm.

Salomé hésitait encore, et jetait des coups d’œil au train. Finalement Marjorie repris la parole.

- Bon si tu ne veux pas le faire toi-même, je vais charger ta valise et ta chouette !

- Bah Marjo ? Lança Noah, perdu.

Mme. Langston mis une tape derrière la tête à son fils.

- Tu ne sais pas réfléchir deux secondes ? Lui chuchota-t-elle.

- Bah quoi ?

- Laisse tomber, souffla Salomé, en regardant sa sœur tirer ses affaires plus loin.

Finalement, après une multitude d’embrassade, et de larmes, notamment de la part de Will Langston qui ne s’en cachait pas, allant jusqu’à se moucher bruyamment dans un mouchoir, puis éternuer – simple effet secondaire. Et même si elle ne l’admettait pas devant les autres, Marjorie avait autant de mal que son père a garder un visage neutre. Salomé se dirigea enfin vers la locomotive et monta à l’intérieur.

- Gros bisous ! Je vous aime fort fort fort ! Prenez soin de vous ! Et évite de te faire renvoyer Nono !

Ce dernier lui tira la langue et rigola en lui faisant de signes de la main.
La jeune sorcière souffla un coup en observant l’allé centrale du train. « Allez mémé, on se motive… mission trouver un compartiment libre ! » Elle avança regardant à travers chaque vitre pour en trouver un disponible.
Le train siffla, signe du départ. La jeune fille sentit son cœur se serrer mais repartit d'un bon pas, en y faisant abstraction.
Finalement elle vit le garçon qu'elle avait croisé à plusieurs reprises au chemin de traverse, assis dans un compartiment en compagnie d'un autre sorcier. Ce dernier avait le teint mat, des yeux chocolat et des cheveux bruns, bouclés. Un grand sourire se peignait sur son visage, et il parlait avec animation avec son compagnon.
La jeune fille toussota pour attirer l’attention et demanda :
- Euh excusez-moi ? En fait, je crois que je suis montée un peu tard dans le train, du coup quasiment tout est pris… Est-ce-que…

Elle fut coupée par celui qu'elle n'avait jamais vu.

- Oui bien sûr ! Viens y'a plein de place !

- On s'est déjà vu non ? Enchaina le deuxième.

- Euh oui je crois ! Sourit la nouvelle venue. Je m’appelle Salomé ! Et vous ?

- James ! Et lui c'est Fred, mon cousin. T'es en première année du coup non ?

- Yep, vous aussi ?

- Ouais ! On est tous les deux de 2004 ! Mais j'ai déjà l’impression de connaître tout Poudlard, mon père m'a tout raconté dessus, s'excita le dénommé Fred. Tu sais dans quelle maison tu vas aller ?

- Euh pas vraiment. Le monsieur qui est venu nous voir pour me dire que j’étais une sorcière a voulu me laisser la surprise des caractéristiques de chaque maison. Et de la répartition.

- C’est méchant ça, il aurait dû te dire qu'un crapaud allait te lécher les pieds, pour dire à quelle maison t’appartient… lâcha James, l'air de rien, en contenant un sourire.

- Ah non ! Je me rappelle maintenant, s’exclama la jeune fille. Il m'a dit ce que c’était, d’ailleurs il m'a aussi dit que ça avait changé cette année, pour la première fois depuis super longtemps !

- Quoi ! C'est vrai ?!

- Hum hum. Je crois que c’est quelque chose beaucoup plus porté sur les connaissances. Ah c'est bête, hein ?

- C'est nul, notre blague marche même pas… souffla James à Fred, déçu.

- Vous devriez voir vos têtes ! S'esclaffa Salomé. Mais c’est pas vrai, il m'a rien dit ! Par contre, vous, vous venez de vous cramer !

Les deux garçons restèrent sans voix. Ils n’avaient pas l’habitude de se faire moucher comme ça. Finalement un sourire naquit sur les lèvres des deux cousins.

- Je viens d’avoir une idée Freddy.

- À mon avis j'ai eu la même Jamie…

- On va t’expliquer, mais faut que tu nous promettes d’être muette comme une carpe.

- Croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer !

Les deux garçons se regardèrent un peu perdu.

- C’est une expression pour dire qu'on ment pas, expliqua Salomé.

- D'acc, on te fait confiance…

- Donc…

- Nous on veut aller à Gryffondor.

- La meilleure maison si tu veux notre avis.

- Mais voilà, si on veut y aller c’est aussi pour suivre les traces de nos maîtres en la matière de blague.

- Les maraudeurs et les jumeaux Weasley.

James hocha la tête d'un air savant. Son cousin repris la parole un peu plus bas.

- On a besoin d'un génie en matière de stratégie, bien sûr on est très bon tout seul, mais il y a des profs parés à Poudlard. Il nous faut donc constituer une équipe.

- Dans le magasin d'oncle Georges…

- Qui est mon père au passage.

- Tu semblais à la recherche de blagues je crois non ?

- Euh oui…

- Donc l’idée serait que tu participes à nos blagues !

- Hum… j’accepte ! Mais a une condition.

Elle leva un doigt pour réclamer l’attention.

- Un,

- T'as dit une condition, pas dix.

- Chut ! Je reprends. Un je préfère préparer les blagues et trouver les stratégies que y participer directement. C’est comment on fonctionnait avec mon frère.

- D’accord, accepta James.

- T’as un frère ? Demanda Fred.

- Mais laissez-moi finir ! Deux, s’il y en a où je veux participer, vous me laissez faire. Trois on évite les dommages collatéraux ! Je veux pas que y’ai des personnes qui se retrouvent prise dans le truc si c’était pas prévu. Et pour finir, je ne suis pas responsable si vous vous faites choper, et inversement. On balance pas les autres !

- Tout pareil ! S'exclama James. J'approuve ta mentalité. C’est d'accord ? Demanda t'il en tendant la main.

- Nickel chrome ! On va faire des merveilles !

La jeune fille sera sa main et se tourna vers Fred, un air interrogateur.

- J’approuve !

- Yes !

Les trois enfants continuèrent de discuter avec animation pendant deux bonnes heures. Ainsi Salomé pris connaissance de l’énorme famille des Weasley- Potter. Il y avait donc déjà à Poudlard, dans l'ordre Teddy en septième année, pas de la famille par le sang, mais James le considérait comme son grand frère. Puis Victoire, Molly II et Dominique.
Fred, lui, avait une petite sœur, Roxanne, de 6 ans de moins, elle avait été une heureuse surprise. James était aussi l’aîné, mais d'une fratrie de trois, il avait un jeune frère, Albus de huit ans et une petite sœur Lily de six ans. La famille ne s’arrêtait pas là mais la jeune fille avait déjà oublié la moitié.
Les deux garçons, eux s’étaient vu raconter les frasques des jumeaux, ce qui les avaient confortés dans leur idée de l’inclure à leur groupe.
Finalement leurs ventres commencèrent à se faire entendre et chacun sortit son repas.

- Vous avez quoi ? Demanda James, affamé.

- Scones au fromage, tomates, et sandwich au concombre. Et du chocolat, répondit Salomé.

- Comme d’hab, sandwich au roastbeef, chips, bâtonnets de concombre. Et ils m’ont donné de l’argent pour le chariot.

- Hein ? Laissa échapper Salomé.

- Y'a un chariot de nourriture qui passe normalement, il devrait arriver dans pas longtemps je pense. Ah bah justement, le voilà.

En effet, un chariot poussé par une vieille dame avenante, arrivait devant leur compartiment.

- Bonjour les enfants ! Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ? Demanda t'elle gentiment, d'une voix un peu chevrotante.

- Des chocogrenouilles s'il vous plaît, s'exclama James. Et des dragées Bertie Crochue !

- Moi des fondants au chaudron s'il vous plaît ! Demanda Fred. Oh et des patacitrouilles, pour que Salomé goûte.

- Dans ce cas-là, Salomé, prends des Ballongommes et des baguettes magiques à la réglisse, comme ça tu goûteras tout ! Ajouta James, très excité.

- Euh d’accord… bah du coup je vais vous prendre ce qu'ils ont dit s'il vous plaît !

Les trois enfants réglèrent leurs achats et se rassirent sur les banquettes.

- Donc, commença Fred. Les dragées surprises de Bertie Crochue c'est des bonbons avec des goûts surprises, comme tu t'en doutes.

- Après t’as les fondants au chaudron, des fondants au chocolat quoi, et toujours dans le chocolat t'as les chocogrenouilles !  Enchaina James.

- Ce qui est vraiment intéressant dans les chocogrenouilles c’est la carte ! Oncle Ron fait toujours la collection. D’ailleurs il a sa propre carte maintenant !

- Hein ? J'ai pas trop compris….

Salomé se gratta la tête, un peu perdue.

- Chaque sorcier célèbre à sa carte ! Expliqua Fred. Donc oncle Ron aussi !

- C’est bon Freddy enchaine… marmonna son cousin.

Salomé le regarda d'un air interrogateur, visiblement, il ne souhaitait pas s’étendre sur le sujet.

- Oui bon, hum… Ah oui, les patacitrouilles ! Si tu veux mon avis celles de mamie Molly sont les meilleures mais bon…

Après que les garçons eurent finit la présentation des différents bonbons et gâteaux, ils se jetèrent dessus pour commencer à déguster.
Salomé commença par les patacitrouilles qui lui faisaient de l’œil, tandis que les deux cousins prenaient chacun des chocogrenouilles.

- Mmmh ! C’est trop bon ! S’exclama la jeune sorcière.

Elle se lécha les doigts peu gracieusement et en attrapa une deuxième.

- Eh laisses en ! S’exclama James

- C’est bon y'en a pleins ! Toi laisses les chocogrenouilles plutôt !

- Vous voulez pas qu'on ouvre les dragées ? demanda Fred.

- D'acc, je goûte juste un fondant au chaudron d'abord, approuva Salomé.

- Moi je prends une patacitrouille avant que Salomé ne les mange toutes et je suis prêt !

La jeune fille lui tira la langue, et mordit dans son gâteau.

- Mmm… ça aussi c’est trop bon !

- T'es pas prête pour les dragées ! Rigola Fred.

À ce moment, la porte du compartiment s’ouvrit. Une jeune fille blonde aux yeux d'un noir profond, grande, et que l'on pouvait aisément qualifier de belle se tenait dans l’encadrement. Elle avait un visage et cœur et des pomettes hautes. Ses cheveux étaient longs et ondulés. Elle dégagait un certain charisme.

- Bonjour !

Les trois enfants se regardèrent un peu perdus.

- Euh bonjour ? Avança Fred.

- Théoxane Fawley, enchantée. Je peux m’incruster ? Je viens de fuir un compartiments où les « filles », parce que selon c’était plus des furies, ne faisaient que critiquer le monde et baver devant les garçons de septièmes années. Finalement en y repensant c’était peut-être plus des crapauds du coup…

La dénommée Calypso avait débité toutes ces paroles d'un air assuré et condescendant. Elle rentra dans le compartiment et s'assit à côté de Fred.

- Comment vous vous appelez, vous ?
Son voisin fut le premier à reprendre la parole.

- Euh, Fred Weasley, là mon cousin James, et ici Salomé.

Les deux hochèrent la tête méfiante de cette intrusion.

- Oh, attendez… Fred Weasley comme Ron Weasley et Hermione Granger- Weasley ? Du coup toi t'es James Potter ?

- Tu sais pas te taire hein Freddy ? Lança son cousin, contrarié.

- Hum, quelqu'un peut m’expliquer ? Hésita la brune.

- Non, argua James.

- Mais James…

- C’est toujours mon père, ma mère, ma famille ! Pour une fois que quelqu’un n'est pas au courant j’aimerai que ça le reste.

- Tu sais qu'elle finira par le savoir à un moment ou un autre de toute manière ! S’exclama Fred. Déjà c’était assez incroyable qu'elle ne soit toujours pas au courant !

- « Elle » elle est à côté de vous je vous signale ! Rappela Salomé, agacée de la dispute qui tenait lieu devant ses yeux.

La grande blonde eu un sourire et reprit la parole.

- Bon je vais mettre tout le monde d’accord ! Pour faire simple la brune, puisque tu sembles pas le savoir, James est le fils d’un sorcier et d’une sorcière très connus, et les Weasley sont connu au même titre que les Potter.

Salomé ne répondit rien, ne sachant pas si elle avait apprécié ou non l’intervention de la blonde. James jeta un regard noir à Théoxane, tandis que Fred regardait la brune d'un air penaud.

- On se connaît pas la blonde, mais tu pars mal si balance ma vie comme ça, cracha James.

- De toute manière ça change quoi ? interrompit Salomé en haussant les épaules. On avait déjà commencé à se parler avant et j’ai toujours pas capté qu’est ce que tes parents ont fait donc bon.

James haussa les épaules, décidé a ne rien répondre.

- Bon ! Calypso tapa des mains.

- Tu ne m'as pas dit comment tu t’appelais ! S’exclama t'elle en s’adressant à Salomé, mettant fin à la dispute.

- Salomé Langston, répondit la jeune fille. Fred te l'avait dit.

- Ah. Pardon Fred.

- C’est rien. Du coup t'es qui ? Genre plus précisément que ton prénom.

- Alors, je rentre en première année et…

- Quelle maison ? Demanda son interlocuteur.

- J'en sais rien. On est tous de maison différentes chez moi. Noble, mais bizarre sur les bords. Mon frère, Oxance, est à Poufsouffle en troisième année. Mon père à Serdaigle, ma mère à Serpentard. Donc pour moi c’est la roulette russe.

- Vous avez tous des noms bizarres dans votre famille. Remarqua Salomé.

- C’est le propre des familles Noble de sans pur souvent, marmonna James, silencieux depuis le début. Je me trompe ?

- Non… mon petit frère et ma petit sœur sont lotit à la même enseigne. Cadixte et Cyriel.

- Ah oui d'accord… Oxance, Théoxane, Cadixte et Cyriel.

- Bah faut se plaindre à mes parents. Et vous ?

Les trois nouveaux amis expliquèrent à Théoxane ce qu'ils avaient dit précédemment, se complétant.

- Et du coup ? Vous voulez aller dans quelle maison ?

- Gryffondor, je vais faire des merveilles là-bas ! S’exclama James

- Moi aussi, je pense ! Ajouta son cousin.

- Et toi Salomé, demanda Théoxane.

- Bah je sais pas trop, moi je connais p
as les maisons…

- On lui laisse la surprise du coup, expliqua Fred

- Oh ! Bah je te dis rien alors.

- J’aurais cru pourtant… marmonna James si bas, que seul Fred l’entendit.

Leur discussion continua jusqu’à la gare de pré-au-lard, animée par les tests de bonbons Bertie Crochue, les blagues des garçons, et les questions incessantes de Salomé sur le monde des Sorciers. Théoxane, malgré une première impression un peu mauvaise, se révéla être très gentille et sarcastique dans ses blagues. Le masque hautain qu'elle avait eu au début s’était fissuré avec les blagues des autres.
Une heure avant d'arriver à destination, James avait prétendu vouloir aller aux toilettes, demandant à Salomé de l’accompagner.

- Je suis désolé, lâcha le brun du bout des lèvres.

- Hein ?

- C’est juste que si je dis aux gens que je suis le fils de Harry Potter, ils m’identifient à lui et veulent être mon ami juste pour ça. C’est pour ça que je suis très proche de mon cousin. C’est la seule personne de mon âge où j’étais sûr qu'elle était là pour ce que j’étais. Et toi. Parce que t’étais pas au courant.

- Je peux pas dire que je comprends vu que je le vit pas, mais même expliqué je ne comprends toujours pas. Je sais pas qui est Harry Potter. Cool il est connu. Mais je sais même pas pourquoi. Donc je t'avoue je m'en tape un peu. J’étais juste vexée parce que je pensais qu’après cinq heures de trajet ensemble tu pouvais me voir autrement que comme une possible groupie.

- Ouais… j’avais juste peur on va dire. Bref je voulais juste repartir sur de bonnes bases.

Il tendit sa main vers Salomé.

- Tu m'excuse ?

- Bah ouais !

Et elle sera la main de son nouvel ami.

- Revenez dans le compartiment ! On arrive dans moins d'une heure, faut se changer ! Cria Fred.


***

Les yeux de Salomé brillaient, et son ventre se serrait d’excitation. Des frissons parcouraient tout son corps. Elle voyait enfin ce château, Poudlard, depuis sa barque qu'elle partageait avec Théoxane. Il était énorme, et se découpait par ses lumières dans l'ombre de la nuit. Elle n'arrivait pas y croire, elle serait tellement fort les rebords de l’embarcation en se penchant en avant que ses jointures devenaient blanches.
Enfin la barque du géant qui les avait accueilli atteignait la rive, et les autres suivirent. Salomé hésita un instant avant de descendre, elle n’arrivait toujours pas à y croire. Théoxane derrière elle la poussa doucement.

- Aller les premières années ! On se dépêche, on se dépêche !

Celui qui s’était présenté comme Rubeus Hagrid, gardien des clefs à Poudlard, leur fit de grands gestes pour qu'ils s'approchent.
Salomé ne savait pas quoi penser de lui, il avait à la fois l’air d'un gros nounours, mais il en imposait par sa taille et son allure. Il avait des cheveux grisonnant, long et emmêlés, mesurait dans les trois mètres et était cinq fois plus large que la moyenne. Mais malgré cela, il avait un regard doux qui rassurait la jeune sorcière. Elle décida finalement qu'elle l’aimait bien. De plus, James et Fred semblaient le connaitre et l’apprécier.

***

Les premières années attendaient en troupeau devant une grande porte que le professeur Londubat revienne. Les discussions, à la fois angoissées et excitées animaient le groupe d'enfants. Salomé avait rejoint les deux garçons avec Théoxane. Elle ne disait pas grand-chose et écoutait à peine ce qu'ils racontaient. Elle était occupée à observer tout autour d'elle, s'imprégnant de chaque odeur, détail, tableau. Elle toucha délicatement la rambarde en bois des escaliers. Le matériau était poli et lisse sous ses doigts. La jeune fille voulait graver chaque chose dans son esprit.
Soudain, la grande porte s'ouvrit sur un réfectoire énorme. Quatre longues tables, chacune avec des blasons aux couleur des maisons pendant au-dessus. De gauche à droite, les blasons affichaient un blaireau, un serpent, un aigle, un lion. Des élèves étaient attablés et regardaient avec attention les nouveaux arrivant dans la grande salle. Fred se pencha vers Salomé.

- Je crois qu'ils ont réarrangé les tables. Mon père m'avait pas dit cet ordre.
Mais elle l'ignora. Neville Londubat s’apprêtait à parler.

- Chers élèves de premières années ! J’apprécierai vous faire un discours de bienvenue mais je pense que cela revient à notre directrice. Lorsque nous rentrerons dans la grande salle, je vous prierais de rester rangé et de ne pas courir. Vous allez chacun alors être appelé par ordre alphabétique pour passer sous le choixpeau qui définira dans quelle maison vous serez envoyé, ne vous inquiétez pas, le choixpeau a été créé par les fondateurs, et fait très bien son travail depuis des centaines d’années. Les maisons sont au nombre de quatre, Poufsouffle, Serpentard, Serdaigle, et Gryffondor. Vous rejoindrez la table de votre maison, puis une fois tout le monde réparti, le buffet commencera.

Salomé était ébahie. D’un, elle avait des centaines d’élèves, sorciers comme elle, devant ses yeux, de deux, la grande salle était incroyable, et de trois, un choixpeau allez l’envoyer dans une maison ! Un choixpeau ! C’était l’idée la plus géniale qu'elle avait vu depuis son arrivée, un choixpeau… elle attrapa James, le plus proche d'elle, et le secoua comme un prunier, incapable de se retenir.

- Un choixpeau tu te rends compte ! Chuchota-t-elle du mieux qu’elle put, tâche compliquée vu son excitation.

- Oui, merci, j’avais entendu, tenta de calmer James. C'est pas incroyable hein.

Salomé le regarda éberluée.

- Pas incroyable ?! Mais tu te moque de moi, c'est la meilleure invention du monde !

- Ce qui est bien avec toi, c’est que t'es jamais dans l’excès.

Il secoua la tête à moitié amusé, a moitié désespéré. Salomé se retourna vers Fred, les yeux implorants.

- T'es d’accord avec moi toi hein ?

- Mmmh… je dois avouer que c’est une prouesse magique incroyable. Réussir à doter d'une capacité de réfléchir un objet, même la possibilité de parler, voire comment est la personne au fond… c’est vraiment dingue !

En disant tout ça, le garçon été devenu excité.

- Tu comprends pas James ? S’exclama t'il. Si on arrive à comprendre comment ils ont fait, le nombre de choses qu'on pourrait créer à notre tour ! Les gens ne l'ont jamais vu sous cet angle, mais c’est une véritable prouesse magique.

Alors une lumière dans les yeux de James s’alluma, en pensant aux innombrables farces possibles.

- Faudrait qu'on arrive à le subtiliser.

- Vous savez où il est rangé déjà ? Fit remarquer Salomé.

- On va trouver. On va établir un plan demain. Faut qu'on soit tous à Gryffondor.

Salomé était toujours autant perdue à propos des caractéristiques de chaque maison, mais elle trouvait l’idée pas mal.

- Vous parlez de quoi depuis tout à l'heure ? Demanda Théoxane, se frayant un chemin parmi la masse d’élèves qui avançait enfin dans l’allée.

James la regarda, méfiant. Il la tolérait un peu plus depuis la suite du trajet en train mais restait froid.

- Pourquoi ? Tu voudras aller le répéter ça aussi ?

- Sérieusement ? Je te signale qu'elle l’aurait appris un moment ou un autre ! Tu t'es pas dis deux secondes que le plus tôt elle l’apprenais mieux c’était ?

- Pardon ?!

- Ok, imagine toi deux secondes, que ça fait un mois, parce que ça aurait pas duré plus longtemps, que vous êtes amis. Et là, quelqu'un débarque et dit « alors comme ça tu es l'amie de James Potter ! Le fils du survivant ! » Forcément elle comprend pas, donc elle demande des explications, et, oh ! Elle apprend la vérité. Tu penses qu'il se serait passer quoi ? « oh James, je comprends tout à fait que tu me cache une partie qui, même si tu le veux pas, fait partie de toi » ? Bah non. Regarde au bout de quelques heures de discussion elle était déjà énervée que tu lui ai pas dit.

James avait perdu tout moyen de répondre. Finalement, Fred qui s’était tu toute la discussion, demanda doucement.

- Hum… Théox ? T'as quel âge exactement pour parler comme ça ? J'ai l’impression d’être face à maman…

- J’ai une grande famille, répondit elle comme si ça expliquait tout.

Alors James explosa de rire, faisant se retourner pas mal de tête et s’attirent les regards noirs de certains professeurs. La troupe venait de s’arrêter devant l'estrade.

- Théox, notre nouvelle maman à tous ! S'exclama-t-il, le plus bas possible.

Salomé n’avait rien entendu de la discussion, elle s’était éloignée pour regarder autour d'elle. La Grande Salle était merveilleuse. Elle brillait, pleine de couleurs qui réchauffaient l’atmosphère. On voyait les étoiles à travers le plafond, et la jeune sorcière aurait voulu dormir à cet endroit pour les observer. Ça lui faisait penser au plafond de sa chambre. Des bougies flottaient un peu partout dans les airs pour illuminer la salle. Elle voyait à peine les élèves tel qu’ils étaient, trop concentrée sur leur tenues, les tables, les blasons. Elle regardait partout, retenant chaque détail, pour ne pas oublier, au cas où ça aurait été un rêve.
Elle butta sur quelqu'un accidentellement. Le groupe s’était arrêté.

- Oups ! Désolé...

Elle se gratta la tête, gênée. Elle devait apprendre à regarder ou elle allait, ça lui arrivait un peu trop régulièrement, ses bleus en témoignaient. Elle était rentrée dans une fille encore plus petite qu'elle, exploit dur à réaliser. Elle avait une peau très pale, des yeux bruns, presque noir, et des boucles châtain désordonnée, qui ne descendait pas sous les épaules.

- Aucun problème ! S'exclama la jeune fille, un énorme sourire aux lèvres. Maggie.

Elle baissa la voix.

- En réalité c’est Margaret, mais je déteste, donc tu le dis à personne, d'acc ! Sinon je mettrai mes chaussette sales dans ta chambre, je te jure que c’est une intoxication.

- Salomé Langston ! C’est le délire de tous les sorciers de menacer les gens pour pas qu’ils disent leurs secrets ?

- Hein ?

- Rien, laisse tomber. T'as…

Salomé fut coupé par une voix qui entonna une chanson. Elle venait du vieux chapeau, posé sur la chaise. Elle le regarda les yeux rond, stupéfaite.

“Je n'suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin qu'moi.
Les hauts-d'forme, les chapeaux splendides,
Font pâl'figure auprès de moi
Car à Poudlard, quand je décide,
Chacun se soumet à mon choix.

Rien ne m'échapp' rien ne m'arrête
Le Choixpeau a toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaitre votre maison.

Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux,
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.

Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.

Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.

Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.

Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant !”

Le choixpeau se tue et toutes la grande salle applaudit, certains sifflant avec leur doigts. Londubat le va une main pour demander le silence et repris la parole

- Bien, je vais commencer l'appel, après cette prouesse vocale.

Quelques rires retentirent, et le professeur eu un sourire amusé. Enfin il commença.

- Bletchey Nael.

Un jeune garçon brun, les cheveux bouclés et la peau mat s'approcha timidement. Être appelé en premier n’était pas forcément rassurant. Assis face au élèves, Salomé se rendit compte que ses yeux bleu clair tranchait étonnamment avec le reste de son visage, fin, le nez droit, avec une légère bosse. Au bout de 2 minutes dans le silence le plus complet le choixpeau annonça.

- Serpentard !

La table en question applaudit à tout rompre. À bien y regarder, Salomé avait l’impression qu’il y avait moins d’élèves. Percevant son interrogation, Maggie se pencha vers elle.

- Ce n’est pas parce que peu de gens on les qualités recherchées, c’est surtout que depuis la bataille de Poudlard, y'a dix-sept ans, les élèves ont peur d'y aller pour être mal vu. Donc ils demandent au choixpeau de dire autre chose. Heureusement ça se règle petit à petit de ce que j’ai compris.

Salomé hocha la tête. Elle ne comprenait toujours pas ce qu’était cette bataille mais ça devait être important.
Les élèves continuaient de passer. Elle se remis à écouter.

- Everest Conner.

- Poufsouffle  !

- Fawley Théoxane.

Salomé sursauta et se tourna vers la jeune fille. Celle-ci avançait avec calme, mais la brune voyait bien sa hâte. Le choixpeau resta une trentaine de secondes sur sa tête puis finalement le choix retenti.

- Gryffondor !

La table applaudit avec enthousiasme, et James et Fred semblaient très heureux. La liste continua.

- Green Tiphany.

La jeune fille appelé s’avança. Cette fois, un « Serpentard » retenti, provocant les applaudissements de la maison choisie. Enfin, après le passage de quelques autres élèves, le professeur sembla hésiter, puis finalement il ouvrit la bouche.

- Kav… Kvan…

- Kvasnytsya Maggie ! S’écria la petite brune en se faufilant entre les personnes et courant presque jusqu'au tabouret, en passant devant le professeur ahuri.

Londubat se repris rapidement, et posa le choixpeau. A peine il avait effleuré la tête de la jeune fille qu'il cria «Serdaigle ! ». Salomé applaudit avec les autres. Mais son nom retentit la seconde d’après.

- Langston Salomé.

Maggie lui lança un sourire d’encouragement et les deux garçons lui firent un signe de la main. La jeune fille s’avança et s’assit sur le tabouret.
« Hum, ça m'a l'air assez clair tout ça. »
Salomé sursauta. Elle ne s’attendait pas à entendre une voix dans sa tête. Elle ne savait pas si elle avait besoin de lui répondre et elle paniqua, commençant à chercher ses amis du regard.
« Ne t’inquiète pas je ne vais pas te manger. En même temps je suis un chapeau. » il émit un bruit devant être un rire. « Bon, je disais. Que dirait tu de Serdaigle ? Ça m'a l'air de bien te convenir. »

- C’est pas possible Gryffondor ? J’aimerais être avec mes amis.

« Tu es honnête, c’est bien. Vois-tu, je suis censé t'envoyer là ou tu te révélera de la meilleure des façon. Crois-tu que Gryffondor te réussisse réellement ? Certes tu as tes amis, mais tu es curieuse, en perpétuelle quête de savoir, découvrir, apprendre, rêver. Tu es aussi une jeune fille créative  très ouverte et originale. Je crains que Gryffondor ne te permette pas de développer toutes ces capacité qui se trouve en toi. Tu pourra même devenir un pilier pour tes amis en étant à Serdaigle, ou vont les sages. Réfléchis y »
- Maintenant que vous le dites… je crois que c’est tout réfléchi en fait… répondit Salomé les yeux brillants.
« Dans ce cas là… »

- Serdaigle !

Salomé senti une force la pousser vers sa table, presque en courant. Elle était vraiment à Poudlard ! Elle ne risquait plus de repartir !

Elle jeta malgré tout un coup d’œil à ses amis. Ceux-ci semblaient perdu. Ils s'attendaient certainement à ce qu'elle aille à Griffondor.
Elle rejoignit Maggie qui lui faisait des grands signes de mains, si bien qu'avec un peu de vent, Salomé était persuadée qu'elle aurait pu s'envoler.

- On est toutes les deux à Serdaigle, s'écria la plus petite.

- Oui ! Je suis pas seule, je suis trop contente !

- Qu'est ce qu'il te racontait le choixpeau ?

- Bah je voulais aller à Gryffondor pour mes amis de base, mais il m'a expliqué pourquoi Serdaigle c’était mieux et il m'a convaincu !

- C’est qui tes amis ?

- Bah attends, je te les montrerai quand ils passeront.

- Ils sont pas répartis encore ?

- Une mais pas les deux autres.
- Bah comment tu sais alors ?
- Je sais pas. Ils semblaient juste ultra sûr d'eux.
- On verra bien !
Salomé allait répondre mais elle fut coupée.
- Potter James.
- C'est lui ! Chuchota Salomé à Maggie.
Celle-ci eut des yeux ronds et avala de travers.
L’intéressé semblait surexcité. Il avança calmement vers le tabouret mais ses jambes semblaient vouloir courir. A peine fut-il assis, et le choixpeau posé sur la tête que la voix retenti. « Gryffondor  ! »

- Ah bah il avait raison ton ami finalement, hoqueta Maggie, en se tapant sur la poitrine pour faire passer sa toux.

- Tu veux de l'aide ?

- Non, ça va passer t’inquiètes, j'ai juste avalé de travers.

La répartition continuait sans que les deux filles y prêtent attention, discutant dans leur coin en regardant autour d'elles.
Une autre fille venait d’être envoyé à Serdaigle.

- T'as écouté son nom ? Demanda Salomé.

- Euuh, Nalia ? Non, un truc comme ça. Mais son nom de famille c’est Stanford.

- Oui ?

La jeune fille en question se trouvait à côté.

- Oh, euh…

- Tu pourrais nous redonner ton prénom ? Demanda Maggie, joyeusement.

- Naya. Enchantée !

La nouvelle venu tendit sa main. Elle avait une voix douce, des cheveux brun, avec de belles boucles souple, des yeux vert d’eau en amande, et un visage fin. Elle était plus grande que les deux autres, mais ce n’était pas très compliqué. En réalité, elle avait juste une taille moyenne.

- Et vous ?

Salomé se rendit compte que ça devait être la quatrième fois qu'elle se présentait en une journée. Son nom serait certainement le mot qu'elle aurait le plus prononcé durant cette rentrée. Elle s'apprêta à répondre mais Naya la coupa.

- Attendez, je me rappelle. Maggie et Salomé c’est ça ?

- Oui ! S’exclama Maggie, visiblement soulagée elle aussi.

- Ça commençait à devenir fatiguant de devoir se présenter à chaque fois, souffla Salomé, contente de ne pas avoir eu à le faire.

- Tu m’étonnes, s'amusa la nouvelle venue.

Elle se retourna vers l'estrade, se concentrant sur la répartition.
Le professeur Londubat était enfin arrivé au « W »

- Ça va être le tour de mon autre ami ! S’exclama Salomé, excitée.

- Weasley Fred.

- Ah bah voilà.

Fred, bien que impatient, semblait un peu plus inquiet que son cousin. En montant sur l'estrade, il regarda d'abord en direction de James, puis vers Salomé. Celle-ci lui fit un signe de la main, l’encourageant. Cette fois le choixpeau sembla prendre son temps, et Fred paressait de plus en plus perdu. Au bout de cinq minute de silence complet dans la Salle, la voix retenti. « Gryffondor ! »

Salomé regarda vers la table en question. James qui avait l'air d'avoir mangé quelque chose d'amer un peu plus tôt, semblait enfin respirer et applaudissait à tout rompre. Théoxane, à côté de lui, paraissait aussi très contente. Elle fit un signe de la main amical à Salomé, ayant croisé son regard.
La répartition finie, Londubat retourna s'asseoir derrière la table des professeurs. Une vieille femme, les cheveux tirés en chignon sur le haut de son crâne, un port de tête altier et une robe de sorcière vert satin, brodée, se leva un sourire aux lèvres. Elle tapota avec une cuillère son verre, attirant l’attention des élèves.

- Bonsoir et bienvenu à tous, chers élèves. C'est toujours un plaisir pour moi de me tenir là, chaque nouvelle année, des nouvelles têtes arrivant, d'autre ayant grandit pendant les vacances. Comme d’habitude, quelques annonces. Les cinquièmes années, on annoncera vos correspondants en octobre. Vos directeurs de maison vous expliqueront lors de vos premiers cours ce que vous devrez faire à Halloween. Comme vous le savez certainement, vous avez des salles d’études pour vous retrouver entre maisons pour jouer discuter et autres. Inutile de rappeler bien sûr, que les élèves des autres maisons sont interdit d’entrer dans vos dortoirs et salle commune. Les repas se feront par maison seulement le soir, autrement vous pourrez vous asseoir ou vous le souhaitez. Pour finir, les capitaines des équipes de Quidditch vous transmettront les dates des essais, et les premiers années n'ont pas le droit d'y participer. A présent, je pense pouvoir vous souhaiter à tous un bon banquet ! En espérant que cela vous donne assez d’énergie pour le reste de votre année scolaire.

Elle tapa deux fois dans ses mains, et le repas apparu sur les tables.

En se jetant sur les plats, Salomé réalisa que sa scolarité venait enfin de commencer, et d'une manière bien différente de ce qu'elle aurait pu penser deux mois plus tôt.

________________________

Voila !! J'espere qu'il vous à plu, y'a des passages que j'aime moins que d'autres mais j'aime bien ce chapitre dans l'ensemble :)
Donc, normalement je poste le jeudi, sauf que je n'avais plus de téléphone, puis pendant la correction du chapitre sur l'ordinateur, la page a buguer, je vous passe les details, donc c'etait compliquer de corriger les fautes, bref ! Voila pour mon retard.
Ensuite je vais changer de jour de publication, donc ça va être le samedi, quand dans la journée, je ne sais pas, mais le samedi !
Il reste un chapitre et on passe en 6ème année, celui là était assez long mais je ne voyais pas où le couper donc j'ai préféré tout laisser, j'espère la longueur allait quand même (ça va pas du tout mes chapitres sont de plus en plus longs 😭)

Bonne soirée, nuit, journée, je sais pas, mais à samedi prochain ! Prenez soin de vous :)

Riri-

(Je m'arrête la pour ce soir mais j'espere finir les aes pour samedi prochain !)

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