Chapitre 1 - L'annonce

Hello ! Voilà le premier chapitre de cette histoire, qui ne se passe donc pas du tout a l'époque du prologue mais bien plus tard, de nos jours ! Je vous laisse avec n'hésitez pas a me faire des retour ! Au cas où, je me base sur le livre donc si des détails vous semblent bizarre par rapport au film, c'est normal :)

Bonne lecture !

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2015 - Robin Hood's Bay

Des étoiles blanches phosphorescentes parcouraient le plafond bleu nuit. Leurs positions retraçaient la carte du ciel. Le soleil était encore haut en cette fin de soirée de juillet. Une douce lumière baignait la chambre de Salomé. La jeune fille était allongée sur le dos, les yeux fixés sur ce ciel artificiel, mais en réalité ils étaient perdus bien loin d'ici, dans ses pensées. La chambre était calme, et semblait pouvoir apaiser quiconque y entrait. Elle apaisait surtout Salomé. La jeune fille était certes une pile électrique, mais rentrer ici équivalait à pénétrer dans une bulle. Dans sa bulle. Pourtant, elle la partageait à moitié avec son jumeau, mais une fois la porte communicante de leurs deux chambres refermée, la jeune fille partait dans son monde – cela dit, elle était aussi souvent dans la lune à l'extérieur. Un lit double – cadeau de sa tante, oubliant totalement que ce n'était pas d'une utilité première pour la jeune fille – trônait près de la fenêtre, la tête de lit contre le mur. Des photos de ses amis et de sa famille tout autour, ainsi que des guirlandes lumineuses, faisaient de cette chambre une sorte de cocon. Et malgré la bibliothèque déjà bien remplie, en face du lit, des livres trainaient par terre, constituant des sortes de piles qui risquaient de tomber à chaque instant. Un bureau, sur le mur à coté, croulait sous les cahiers, les feuilles de dessins, les pots de peintures et les bombes de couleurs. La jeune fille les avait utilisés pour dessiner et écrire sur ses murs, et avait collé des dessins de sa main un peu partout. Des stickers et des affiches de films ou de groupe de musique se trouvaient à droite et à gauche, comblant les trous gênants. Puis son skate, au pied de son lit, sur lequel sa mère manquait à chaque fois de glisser en passant là. Non vraiment, la jeune fille se sentait bien dans cette chambre. Cétait loin dêtre la plus ordonnée – même tout le contraire – , épurée, ou calme, mais cétait elle, sa chambre était son reflet matériel, et son « chez elle ».

« Salomé !»

Salomé sortit de ses pensées en sursaut, sa mère tambourinait à sa porte. Elle avait laissé son imaginaire partir à la dérive imaginant une alternative à la fin du roman « Les Misérables ». Sa mère le lui avait passé un mois plus tôt, connaissant son amour pour la lecture, en lui expliquant que c'était un classique de son pays, la France.

La jeune fille se releva et alla ouvrir.

« - Oui ?

-Eh bien, je me demande ce qui te passionnait pour ne pas entendre mes appels ! Descends ma chérie. Quelqu'un est là pour toi. Un certain Neville Londubat.

-Euh... Je suis censée le connaitre ?

-Je viens d'avoir une discussion, hum... étonnante avec lui. C'est important, dépêche-toi.

Mme. Langston, pour une raison qui échappait à la jeune fille, la regardait, l'air perturbé.

-D'accord ? J'arrive tout de suite.

-Parfait, et tu essuieras cette trace que tu as sur ta joue. J'espère que ta sieste a été agréable, dit-elle avec un sourire en coin, qui restait hésitant.

-J'ai pas dormi, marmonna Salomé, des plaques rouges apparaissant sur son cou »

À chaque fois que la jeune fille était un minimum gênée, son cerveau décidait de transformer ses oreilles et son cou en radis, si on se fiait à la couleur. Elle se frotta la joue en refermant la porte et se tourna vers son miroir accroché derrière. En effet, il y avait bien la trace de son oreiller sur son visage. Elle frotta un peu plus fort, et avisa ses long cheveux bruns ébouriffés. Elle y passa un coup de brosse rapidement et eut un petit rire. Noah se serait moqué delle s'il avait été là... Elle aimait dire que ses cheveux étaient noirs, mais son frère la contredisait à chaque fois, faisant de cette discussion presque une routine. Ils avaient tous deux hérité des cheveux bruns de leur mère, et des yeux verts de leur père. Mais contrairement à elle, son frère était plutôt grand alors que la jeune fille, bien qu'elle n'ait que 11 ans pour le moment avait toujours eu une corpulence mince et petite, due à un retard de croissance qui inquiétait les médecins.

Salomé ouvrit la porte de sa chambre et descendit les escaliers pour rejoindre le salon. Un homme assez grand, blond, l'air un peu perdu se trouvait assis dans le canapé en cuir marron, une citronnade à la main, sous le regard bleu de sa mère. A force des années et des bêtises, la jeune fille savait qu’être fixée par ces yeux était très culpabilisant, même si l'on n'avait rien fait. La tenue du nouveau venu était assez singulière. Il portait une chemise blanche avec un veston, un pantalon de costard, mais le plus étrange était sa cape. La voyant arriver, il se leva.

« - Bonjour ! Dit-il d'une voix claire et douce. Tu dois être Salomé ?

-Oui, c’est ça, répondit-elle méfiante.

-Je me présente, Neville Londubat. Je suppose que tu ne dois pas trop savoir comment je te connais, ni ce que je fais ici, sourit-il.

-Euh, oui...

-J'ai déjà eu un certain temps pour discuter avec ta mère, je dois avouer que j'aurais apprécié que M. Langston soit lui aussi présent, mais ces visites sont difficiles à organiser au vu du nombre d'enfants.

Mme Langston continuait de serrer les lèvres, si bien que Salomé commença réellement à s'inquiéter. Sa mère avait un aplomb remarquable et ne perdait jamais contenance quelque soit la situation. Pourtant Dieu sait qu'elle en avait vu de toutes les couleurs avec ses deux cadets, en particulier Noah, les rendez-vous chez le directeur ne se comptant plus.

L'homme but une gorgée de sa boisson et se rassit.

« - Bien, avant toutes choses, même si cela doit te paraître inconcevable Salomé, il existe sur cette terre des sorciers et des sorcières. »

Salomé regarda sa mère puis Londubat en fronçant les sourcils, tentant de déterminer si l'homme était complètement perché ou si sa mère lui faisait une blague.

« - Pour que vous soyez un peu plus convaincues je vais faire de la magie. »

Sur ces mots il sortit de l'intérieur de sa cape un bâton d'une trentaine de centimètres, sculpté. Salomé était de plus en plus perplexe. L'homme, en pointant l'objet sur le bouquet de fleurs, sur la table à manger, deux mètres derrière énonça :

« - Wingardium Leviosa »

Le vase s'éleva dans l'air, selon le mouvement du bâton que tenait l'homme. Salomé sauta en arrière et sentit sa mâchoire tomber. C’était tout bonnement impossible ! Elle regarda sa mère qui prit son front dans sa main, autant, sinon plus, dépassée que sa fille.

« - Je... Vous pouvez arrêter de faire ça ? Je ne m'y fais vraiment pas.

-Attends maman- Tu savais ?!

-M. Londubat vient de passer une heure et demie à me l'expliquer, donc oui j'ai intégré. Dans la mesure du possible. Vous pouvez me réexpliquer... Tout ça.

Lorraine Langston agita sa main, désignant quelque chose d'invisible, puis la passa dans ses cheveux.

-C'est de la magie, tout simplement, alors que ça ait l'air compliquer à concevoir, je veux bien le croire.

-Mais ça n'existe pas ! S’écria Salomé en se levant.

-Et bien si, jeune fille. Et si je suis là c'est parce que toi aussi, tu es une sorcière. Dit-il calmement. »

Salomé retomba tout net sur son fauteuil, puis eut un fou rire nerveux, n'y croyant pas. L'homme demanda :

« - Pourrais-je reprendre de la citronnade madame Langston ?

-Allez-y, répondit-elle en agitant la main, se remettant de la nouvelle.

-Accio citronnade ! »

La carafe se retrouva dans la main du sorcier, puisque visiblement c'en était un. Salomé et sa mère n'eurent aucune réaction, la première calmait encore son fou rire tentant d'assimiler la chose, tandis que la deuxième semblait complétement vidée de toute énergie.

Londubat attendit patiemment que ses deux hôtes se remettent de leurs émotions. Finalement au bout d'une dizaine de minutes, Lorraine Langston reprit la parole, se remettant droite sur son fauteuil.

-Donc... Salomé est une sorcière.

-Cest ça, acquiesça Londubat avec un sourire compréhensif.

-Pourquoi ? Jusqu'à présent je ne me suis pas découvert de pouvoir, et à moins que j'ignore quelque chose, mon mari non plus.

-C'est la raison de ma venue. Votre fille est ce qu'on appelle, dans notre communauté, une née-moldue. Les moldus sont pour nous ceux qui n'ont aucune magie en eux. Personnellement, je suis, ce qu'on appelait il y a une quinzaine d'années, un « sang-pur » autrement dit, quelqu'un n'ayant aucun ancêtre moldu, ou non magique si vous préférez. Mais ce terme n'est plus vraiment utilisé après certains événements qui ont eu lieu. Je ne sais pas si vous étiez au courant des incidents survenus en Angleterre en 1996 et 97 ?

-Oui, j'étais arrivée à Londres deux ans plus tôt.

-Eh bien tout cela était lié à une guerre due à un mage noir. Une période sombre mais maintenant résolue. Je dois d'ailleurs vous donner un exemplaire de l'histoire de la magie. De toutes manières, votre fille pourra vous raconter ces événements puisqu'elle les étudiera à lécole.

-Pardon ? Dit Salomé sortant enfin de sa torpeur.

-J'y viens, sourit Londubat.

Elle lui jeta un regard suspicieux puis hocha la tête doucement. Ce rendez-vous prenait une tournure vraiment étrange.

-Je vais maintenant m'adresser à toi Salomé. Tu as sûrement vécu des moments où des choses étranges arrivaient ?

-C'est possible mais comme tout le monde non ?

-Tu as des exemples ?

-Euh c'est dur de sortir un exemple comme ça... Oh si ! Vous connaissez le jeu de l'araignée ? C'est des cordes où on grimpe. Bref, on fait des courses d'araignée avec mes amis. Et, euh... Il est possible que j'aie sauté quelques cordes pour gagner. »

La jeune fille jeta un coup d'œil à sa mère, sentant une réprimande venir sur le danger des courses en hauteur.

-Promis, j'avais fait attention ! J'avais encore mes protections de skate, mon casque et tout.

-Vu que ce que tu expliques, je ne pense pas que tu serais tombée dans tous les cas.

Il fit un clin dil à Salomé. Celle-ci sourit, se mordant l'intérieur de la lèvre, gênée.

-Oh, et maintenant que j'y pense, ça ma fait la même chose au skatepark, une fois j'ai failli tomber et je me suis envolée trop bizarrement et je suis atterrie sans me faire mal.

Londubat acquiesça, puis regarda la mère de Salomé en reprenant :

« - Vous pouvez donc convenir que cela n'arrive pas au premier venu. Je dois malheureusement en venir aux formalités et écourter ces explications sur le monde des sorciers. Si nous avons le temps, je les reprendrai plus tard. Comme je disais un peu plus tôt, Salomé est inscrite dans notre école depuis sa naissance de par sa nature de sorcière. Il est important qu'elle y aille car si pour le moment aucun incident n'est arrivé, un sorcier ne peut pas contenir sa magie éternellement et doit pour cela apprendre à la contrôler. De plus elle apprendra dans cette école des sorts particulièrement utiles au quotidien, en sixième année, elle peut passer son examen de transplanage, notre manière de se déplacer en plus des portoloins et des cheminées. Elle pourra aussi faire un métier dans le monde des sorciers puisque c'est sa nature et pratiquer notre sport, le Quidditch. Cela peut vous paraître soudain mais c'est, croyez-le bien, le mieux pour elle.

-Attendez, ça fait beaucoup d'informations à intégrer. Et en quoi ne peut-elle pas rester ici ?

-Comme je vous l'ai dit, un sorcier ne peut pas renier sa vraie nature. Ce sera juste plus dur pour elle de se contenir au fur et à mesure des années. Attention, on ne vous l'enlève pas ! Seulement c'est important pour son bien-être et pour le secret magique qu'elle soit dans un lieu qui lui permette de se révéler. Elle sera avec vous à toutes les vacances sauf si elle souhaite rester à l'école, et si événements importants, comme un enterrement ou un mariage, elle pourra avoir une autorisation de sortie. Qu'en dis-tu Salomé ? C'est de toi qu'on parle après tout.

-J'avoue que là je suis perdue... Mais je crois que si tout ce que vous avez dit est vrai alors ça me plairait bien de voir ce monde, elle fit un grand sourire.

Mme Langston pinça les lèvres, et murmura « j'en parlerai à Will. »

-Son père cest ça ?

-Oui.

-Attendez ! Sécria Salomé. Noah, cest un sorcier aussi ?

-Hum, non... ton frère ?

-Oui, on est jumeaux pourquoi est-ce qu'il ne le serait pas ?

-C'est vraiment propre à chacun. Désolé, dit-il avec un sourire peiné.

-Mais je peux lui dire ? Et à Marjorie aussi ? Marjorie c'est ma sœur.

-Bien sûr mais ça doit s'arrêter là. Les grands-parents doivent être dans l'ignorance si possible, comme les oncles et tantes. Pour le secret magique toujours. On peut passer à la suite ? Désolé de presser les choses mais je préfère aller à l'essentiel et m'attarder sur les détails plus tard.

-Oui, oui, allez-y.

-Bien, donc j'ai ici votre lettre pour votre rentrée à l'école, et votre liste de fournitures. Je vous laisserai l'étudier plus en détail plus tard. Commençons par l'école, Poudlard.

Leur invité se rassit dans le canapé.

-Bien. Le directeur actuel est une directrice, Minerva McGonagall. Tu la verras à la rentrée au banquet.

Mme Langston serra les lèvres, à l'évocation de la rentrée.

-Les élèves de Poudlard sont répartis dans quatre maisons, Gryffondor, Serdaigle, Poufsouffle et Serpentard, du nom des quatre fondateurs. Chaque élève va dans la maison qui lui correspond le plus, tu les découvriras à la rentrée. Je te laisse aussi la surprise de la répartition, lui dit-il avec un clin dil. Jusque-là vous me suivez ?

-Oui oui, affirma Salomé.

-Parfait. Chaque maison à sa salle commune et ses dortoirs. Ainsi vous pouvez vous retrouver entre vous le soir. Lors des repas, excepté le dîner, vous pouvez vous mélanger avec d'autres maisons pour manger. Avant ce n’était pas le cas mais après la fin de la guerre, la directrice actuelle, pour apaiser les tensions entre certaines maisons a crée quelques nouvelles règles et traditions, ou plutôt en a cassé. Elle a aussi mis en place des salles de repos où vous pouvez vous réunir pour faire des jeux de société ou discuter, c'est plutôt convivial tu verras, sourit-il.
Lors des cours, les maisons sont mélangées, ce sera inscrit dans ton emploi du temps. Les matières enseignées sont les potions, la métamorphose, les sortilèges, la botanique dont je suis le professeur, la défense contre les forces du mal, l'histoire de la magie, l’astronomie et le vol sur balais.

Lorsque M. Londubat évoqua cette pratique les yeux de Salomé silluminèrent. Elle rêvait de pouvoir voler, comme beaucoup de personnes finalement, mais elle ne l'aurait jamais cru possible en dehors du saut en parachute ou du parapente – pratique que ses parents ne pouvaient se permettre de lui payer. Leur invité reprit :

-En parlant de vol, notre sport national est le Quidditch, si tu veux je t’expliquerai en détail tout à l'heure, mais ça se joue dans les airs ! Chaque maison a son équipe.

Salomé était émerveillée, si en plus elle pouvait faire du sport en volant alors elle ne voyait pas le défaut de ce nouveau monde.

-Je reprends, pour se rendre à l'école, il vous faudra aller sur le quai 9¾ à Kings cross. Je vous explique, continua-t-il amusé voyant l'incompréhension chez Mme Langston.
Pour se rendre sur ce quai, il faut aller entre les voies neuf et dix et passer à travers la barrière. Bien sur les moldus ne peuvent pas passer en temps normal, il y aura donc un agent de l'école qui sera présent pour vous faire traverser. Malheureusement je ne peux pas vous y emmener moi-même, répondit-il d'un air désolé. Il en sera de même à partir du moment où vous souhaiterez passer coté sorcier cette année. Les suivantes, je pense que Salomé pourra le faire elle-même. Cest bon jusque-là ?

Salomé écoutait avec avidité chaque information pour les retransmettre à son jumeau dans la soirée. Sa mémoire était assez pratique pour ça, elle écoutait pour deux en cours – quand le sujet suscitait son attention ¬– aidant ensuite son frère qui ne suivait rien du tout excepté lhistoire et la technologie. Soit les deux seules matières où les profs ne le qualifiaient pas comme élève turbulant et perturbateur car trop bavard et excité. Sa mère fit un signe de tête au professeur qui continua.

-L'argent moldu n'est pas le même que celui sorcier. Vous pourrez le changer sur le chemin de traverse. Le chemin de traverse est une rue commerçante sorcière où vous pourrez faire tous les achats nécessaires pour votre fille, il y a aussi des restaurants, bars, et, très important, la banque Gringotts tenue par des gobelins. C'est là-bas que vous pourrez faire la conversion de votre argent. Bien sûr, un agent du gouvernement vous fera de nouveau traverser pour votre entrée sur le chemin de traverse et vous aurez un plan indiquant chaque lieu.
Chez nous un galion c'est dix-sept mornilles et une mornilles c'est vingt-neuf noises. Pour vous donner une idée, un galion équivaut à peu près à cinq livres douze, une mornille à trente pennys et une noise à zéro un penny. Beaucoup de chiffres non ? Rigola leur invité.

-C'est plutôt simple à comprendre, répondit Salomé en souriant.

Cétait simplement une nouvelle monnaie, comme l'euro ou les dollars et jusque-là, elle avait compris le fonctionnement de la chose. Cétait des maths finalement. Ce qui n'était clairement pas sa matière préférée, mais elle se débrouillait un minimum. Vraiment un minimum. Juste assez pour ne pas devoir refaire chaque devoir.

-Autre chose, pendant que j'y pense, reprit le professeur. L'électricité et la magie ne font pas bon ménage. Les quinze dernières années, on a de plus en plus intégré des appareils moldus comme la télé à des maisons sorcières contenant beaucoup de magie dans leurs fondations mais cela ne s'est pas appliqué à Poudlard. D'ailleurs, même si la directrice est assez moderne, je ne crois pas que ce soit dans ses projets. Donc les portables ne sont pas autorisés à l'école. Pour communiquer vous pourriez vous envoyer des lettres par hiboux.

La mère de Salomé eut une moue septique, faisant sourire M. Londubat. Décidément, elle aurait beaucoup de mal à se faire à cet univers.

La discussion continua ainsi deux bonnes heures. Le sorcier leur expliquait les modalités, les coutumes, les moyens de communication et comment se rendre dans les lieux sorciers. Finalement vers dix-huit heures, il se leva et dit :

-« Madame et Miss Langston, un plaisir de vous avoir rencontré. Je ne peux malheureusement pas rester vous expliquer plus longtemps

-J'ai une requête à vous faire avant, targua Mme. Langston. Je pense avoir le droit de visiter cette école avant que Salomé n'y entre. Je compte faire de même avec son frère pour l'internat où il ira.

-Hum Je peux transmettre votre demande à la directrice mais je ne promets rien.

-C'est ma condition pour qu'elle y aille.

-Je comprends, mais ce sera compliqué, discutez-en avec votre mari et en attendant je passe votre requête.

-Bien... Je vous raccompagne à la porte, merci pour votre temps.

-Merci à vous. »

Il sorti de la maison et transplana sous les yeux de Salomé, de sa mère, et accidentellement, sous ceux de son père et Noah qui revenaient chez eux.

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Voilà ! Une petite intro au personnage. Bien sur Salomé n'aura pas 11 ans toutes l'histoire, il y aura 3/4 chapitres (en fonction de comment je les coupe), puis je changerai d'époque avec une ellipse en 6eme année :)

J'ai eu un peu de mal à écrire en me mettant à la place d'une enfant de 11 ans, mais j'espère avoir bien réussi l'exercice !

Comme on n'a pas beaucoup d'infos sur l'entrée des nés-moldus dans le monde des sorciers, je voulais le traiter, j'ai fais a mon idée mais aussi avec des information et théorie récupérées sur YouTube. Ne vous inquiétez pas, le début de l'intrigue arrive dans pas longtemps (le prologue donne un petit indice hehe), et les aes aussi (surtout que j'ai réglé mon petit souci)

Pour les publications je vais essayer de sortir le nouveau chap chaque jeudi

A la semaine prochaine ! (ou avant si je finis les aes ;) )

riri

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