02 ╻ SAVE THE BOY
Point de vue Brie Sawyer
« Non ... »
Je tournais dans tous les sens en serrant mes draps, des gémissement transpercèrent mes lèvres ainsi que des marmonnement, la chaleur était présente et je transpirais de partout. Je voyais encore mon double aux yeux rouges, mais cette fois-ci tout était trouble, tout ce que je voyais, c'est qu'elle était tachée de sang. Tout d'un coup, j'ouvris mes yeux en respirant fortement avant de réaliser que j'étais dans ma chambre. Ma tête pivota en direction de la fenêtre et je pouvais apercevoir quelques rayons de soleil transperçaient mes rideaux blancs.
« Il n'est que six heures, super », soupirais-je en regardant l'heure sur mon portable
C'était le week-end et il a fallu que mes cauchemars refassent surface à cette période de repos alors que j'aurais pu faire une grâce matinée. Je lâche un grognement avant de me lever et ouvrir mon rideau en grands ainsi que la fenêtre. L'odeur du renfermer était assez désagréable donc je décide de changer mon drap et mes couvertures pour en remplacer par des propres avec le moins de bruit possible pour ne pas réveiller mes parents qui devaient encore dormir.
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Une fois mon petit ménage fini, je décide d'aller faire du footing pendant une heure pour pouvoir me défouler de toute cette pression dans ma tête. J'enfile donc un simple débardeur accompagné d'un leggings et des basket de sport avant de sortir de ma chambre. Alors que je m'apprête à sortir, la lumière du salon s'alluma ce qui me fit sursauter. Je vis ma mère assise sur le fauteuil en peignoir.
« Maman ? » , je retire mes écouteurs « Tu ne dormais pas ? »
« Si, mais tu m'as réveillé », elle se mit débout à ma hauteur
« Désoler, je ne suis pas discrète », je me gratte la nuque
« Ce n'es rien », ma mère se dirige vers la cuisine suivis de moi « Tu va où à cette heure-là ? Tu n'as pas déjeuné »
« Courir un peu »
Elle acquiesce en se servant un verre de jus d'orange. Je l'observe ensuite entrain de préparer le petit dejeuner pour elle et mon père je suppose.
« Tu ne travailles pas aujourd'hui ? » , demandais-je curieuse
« Dans une heure », elle sourit « Dit moi Brie ... », elle hésite à continuer « Tu dors bien ces temps-ci ? »
Je déglutis lorsqu'elle me posa cette question, elle doit sûrement m'entendre en train de parler dans mon sommeil. Je n'aimais pas mentir à mes parents, mais cette fois-ci, je n'avais pas le choix, je ne voulais pas encore plus l'inquiéter.
« Oui bien sure », mentais-je « Pourquoi cette question ? »
« Quand je rentre tard du travail je passe te voir dans ta chambre », commence-t'elle « Et je te vois entrain de bouger et marmonner dans ton sommeil »
« Des cauchemars rien d'alarmant », la rassurais-je « Bon, j'ai un footing à faire », je me dirige vers la porte « A plus tard ! »
« Attends ! » , m'interpelle ma mère
Elle se précipita vers moi avant de me serrer fort dans ses bras tout en me déposant un long baiser sur mon crâne.
« Tu sais que je serais toujours là pour toi Brianna, tu es ma fille et ... » , elle me caresse la joue « Si tu as des soucis parle en moi »
« Je sais maman », je lui pris sa main en souriant
« Allez va courir mon cœur », j'ouvre la porte « Et fait attention à toi ! Il peut y avoir des psychopathes à cette heure-là »
« Je suis un loup-garou maman », rigolais-je en sortant mes griffes « Ne l'oublie jamais »
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à l'écoute OMG - Camila Cabello (feat Quavo)
Cela faisait plus d'une demi-heure que j'étais en train de courir dans les rues de Beacon Hills et j'étais à peine essoufflé. Ce qui était bien quand on était un loup-garou, c'est qu'on avait une force surhumaine et des capacités incroyable et j'adorais ça. Me rendant dans le parc pour aller faire un peu de musculation, je repensais à ma mère et au fait qu'elle avait l'air de s'habituer à ma nouvelle vie. Je me souviens que j'avais mis plus de trois mois pour pouvoir lui dire la vérité à elle et mon père, car ils m'avaient vu hors de contrôle lors d'une pleine lune dans ma cave. J'étais avec Scott et Liam ce soir-là, je pensais que mes parents étaient partis en déplacement à cause de leurs boulots, mais ce n'était pas le cas et ils m'ont vu totalement transformer. Leurs regards m'avaient fait beaucoup de mal, ils me voyaient comme un monstre et ne m'avait pas adresser la parole pendant longtemps. Il a fallu que j'avoue tout, la raison pourquoi Scott m'avait transformer, il m'avait sauvé la vie et mes parents lui en étaient très reconnaissant. Mais maintenant, ils ont l'air de bien le prendre et m'ont enfin accepter comme j'étais.
Sortant de mes pensées, je regardais autour de moi pour voir qu'il n'y avait personne avant de sauter pour agripper une barre et y faire une cinquantaine de tractions sans m'arrêter.
Mon entraînement s'interrompait lorsque j'entendis un bruit bizarre venant de plus loin, mais je ne fis pas attention pensant que c'était la musique, mais je sentis une odeur de souffrance venant de quelqu'un suivit d'autre bruit qui était des gémissement de douleur. Je descendis de la barre et tentai de pister d'où cela venait, puis en marchant, je vis au loin un terrain de basket ou cinq garçons était rassembler autour de quelques choses. Mais en m'approchant plus, je vis l'un d'entre eux en train de frapper quelqu'un au sol.
Je ne cherchai pas à comprendre et me précipitai vers la bande pour arrêter cette horreur.
« Hey ! Hey vous ! » , les interpellais-je en courant
Les concernés se retournèrent tous vers moi, puis je déglutis lorsque je vis qu'ils faisaient tous une taille de plus que moi.
« T'es qui toi ? » , me demande l'adolescent en arrêtant de frapper l'inconnu
« Qu'est-ce que vous foutez ? » , les questionnais-je assez en colère
« Rien qui ne puisse t'intéresser, gamine », ils ricanèrent tous
Celui qui devait être à la " tête " du groupe retourna à ses occupations et commença à mettre de violent coup de pied dans l'abdomen du jeune homme souffrant au sol. Je grognai et entrai dans le cercle avant de pousser violemment l'agresseur qui lui tomba au sol sous le rire de ses coéquipiers.
« Putain de quoi tu te mêles ? »
« Laisse-le tranquille ! » , l'avertis-je en serrant mes poings
J'entendis des " ouuuuuh " provenant de la bouche de ses amis ce qui avait le don de le mettre encore plus en colère vu le regard qu'il me lançait.
« Elle a du cran la petite », entendais-je
« Ouais, grave », lance un autre « Puis elle est pas mal non plus », je sentis qu'il était en train de m'approcher « Eh la gamine ! » , je me retourne vers lui « Ça te dirait de bouger un peu ? J'aime ton caractère et puis surtout ... », il me caresse la joue de son index tout en se mordant la lèvre inférieure « J'aime quand c'est violent si tu vois ce que je veux dire »
Non mais pour qui se prenait-t'il ? Clairement, je ne pouvais pas supporter ces gars qui se permettaient de touchait et dire des choses écœurante aux femmes pensant les draguer alors que ça nous faisait fuir. Mais moi, je n'étais pas comme les autres.
« Qu'est-ce que tu viens de faire ? » , demandais-je avec un sourire hypocrite
« Comment ça ? » , il était confus avant de sourire « Allez vi... »
Je ne le laissais pas le temps de finir que j'avais déjà attrapé son poignet le tordant ce qui provoqua un cri de douleur de sa part.
« La garce, elle m'a cassé le poignet », il me lance un regard de haine « Tu va me le pa... »
Je le coupai une deuxième fois et lui envoya à la place un coup-de-poing dans le nez provoquant un craquement de celui-ci.
« Ne t'avise plus ... » , je le fis tomber au sol en un croche pied « Jamais ... » , un deuxième coup-de-poing « De me toucher ! » , un troisième le faisant saigner
Une fois que j'en avais fini avec lui, je me retournai vers les autres qui étaient tétaniser en me reluquant de la tête aux pieds.
« A qui le tour ? », je leurs lance un regard noir avec un sourire narquois
« Venez on se casse d'ici, elle est complètement malade », ordonne le " chef " en prenant son sac au sol avant de s'en aller suivis de ses amis
J'esquisse un sourire vainqueur en resserrant ma queue-de-cheval et en m'essuyant mon front en sueur. Mon regard se reposa sur le mystérieux inconnu qui se mis assis difficilement et je ne perdis pas de temps pour venir a son chevet.
« Tu vas bien ? », demandais-je inquiète
Il m'ignora complètement et essuya son nez plein de sang a l'aide de sa manche. Lorsque je lui reposai la question, il soupira et posa son regard sur ma personne. Le jeune homme -qui devait avoir âge- avait de beaux yeux verts, ses cheveux châtain clair étaient complètement décoiffé, je grimaçai en voyant son beau visage en mauvais état.
« Quoi ? » , lâche-t'il de sa voix grave
« Hum ... » , je détourne le regard « Ils ne sont pas aller de main morte », il hausse un sourcil
« D'accord ? », il tente de se relever
Alors qu'il allait presque tomber, j'attrapai de justesse son bras pour l'aider à se mettre debout correctement. De son tee-shirt blanc tâché, on pouvait voir qu'il était assez musclé, ainsi que ses bras et pour moi il avait toutes ses chances de pouvoir mettre la raclé à ces enflures.
« Tu aurais pu te défendre », m'exclamais-je
« Comment ça ? »
« Eh bien, tu as l'air assez bien bâti », je pointe son bras musclé « Tu aurais pu te déf... »
« Il était cinq », me coupe-t'il « Même quelqu'un de plus fort n'aurait pas pu les battre », il se dirige vers sa voiture
« Pourtant, je l'ai fait », rajoutais-je
Il s'arrête net et se retourna vers moi pour m'observer de la tête au pied. Cela me gêner, car il ne lâcha pas son regard et vu ses yeux cela me déstabiliser beaucoup. Je croisai mes bras et détournai le regard pour faire genre que j'analysais le parc.
« Je vois », marmonne-t'il
« Tu as dit quelque chose ? »
« Merci de m'avoir aidé », sourie-t'il avant d'ouvrir la portière de sa voiture
« Je peux savoir ou tu vas ? » , demandais-je curieuse en m'avançant vers lui
« Chez moi », me dit-t'il
« Mais tu es blessé ! »
« Ce n'est rien »
« Laisse-moi au moins te soigner », proposais-je
« T'inquiètes pas pour moi », il ferme sa porte, mais je la retenais avant avec ma force
« S'il te plaît », insistais-je
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à l'écoute Attention - Charlie Puth
Le trajet en voiture se fit silencieux, heureusement, je n'habitais pas loin du parc. Je lui indiquai ma maison donc il s'arrêta et nous sortîmes du véhicule pour nous engouffrés dans ma maison. Je vérifiai avant que mes parents étaient bien partis et donna le feu vert à cet inconnu dont j'ignorais encore le nom qui lui était entrain de regardais un peu partout.
« Nous sommes seuls ne t'inquiète pas », je monte les escaliers
« Je ne m'inquiète pas », place-t'il « C'est juste que tu as une belle maison »
Je lui souris et continuai mon chemin jusqu'à ma chambre suivi du jeune homme.
« Assis toi sur le lit », il s'exécute pendant que je me rends dans la salle de bain « Alors, comment tu t'es retrouvé dans cette situation ? » , demandais-je en revenant avec une boite à pharmacie
Je sortis le matériel nécessaire tel que de l'alcool pour désinfecter, des pansements et des cotons en attendant sa réponse.
« J'ai ... » , il détourne le regard « Voler ... » , je fronce les sourcils d'incompréhension « Emprunter, on va dire, leur déjeuner »
« Et ils t'ont surpris », je mis de l'alcool sur un morceau de coton « Donc tu as volé »
« Non ! » , je sursaute « Enfin ... C'était pour la bonne cause, j'avais juste faim »
J'examinai sa petite plaie sur son front avant de placer le bout de coton dessus tout en tapotant tout doucement. Je sentis son regard lourd sur moi et c'était encore une fois très déstabilisant vu la proximité qu'il y avait entre nous. Je me forçais d'éviter de plonger mon regard dans ses beaux yeux qui eux étaient en train de me dévisager. En enlevant le coton, j'émis un petit sursaut de surprise en remarquant que la blessure avait miraculeusement disparu. Ce jeune homme était-t'il comme moi ? Non. Je l'aurais senti depuis ma première rencontre avec lui.
« Tout va bien ? » , me questionne-t'il avec une pointe d'inquiétude
« O...oui », mentis-je en lui mettant rapidement un pansement « Ça ne fait pas beau, mais tu pourras l'enlever d'ici demain », le rassurais-je
« Merci », il me lance un sourire gêner
« Sinon tu viens d'ici ? » , il fallait bien qu'on fasse connaissance
« Ouais, j'ai grandi ici puis je suis revenu il y a quelques mois », me confie-t'il
« Et qu'est-ce qu'il t'a poussé à voler ces brutes ? » , je m'interroge toujours aussi curieuse
« C'est compliqué »
« Je t'ai sauvé, tu me dois bien ça »
Il lâcha un petit rire mignon suivi de moi. Je savais qu'il était gêné d'avoir fait ça, mais ce n'était qu'un vol, il n'avait tué personne et s'était fait tabasser comme une vieille chose.
« J'avais juste faim, car c'est la fin du mois et je n'ai rien pour manger tout simplement », m'avoue-t'il en baissant le regard
« Oh », lâchais-je assez mal à l'aise « Je suis désoler »
Un gros blanc s'installe entre nous et c'était vraiment désagréable et extrêmement gênant. Je m'en voulais d'avoir insisté afin qu'il me réponde, mais encore une fois, cela faisait parti de mon caractère. À force d'avoir était dans l'incompréhension pendant mon ancienne vie de loup-garou, j'avais toujours l'impression d'être à l'écart et avais envie de tout savoir.
Mais il fallait que je la ferme de temps en temps. D'un bon, je me levai sur le regard interrogateur du garçon.
« Eh bien ... » , je ne connaissais toujours pas son prénom « Comment tu ... »
« Theo », répond-t'il comme s'il avait lu dans mes pensées
« Theo », répetais-je « Brie », me présentais-je à mon tour « Je vais te faire de bon gros sandwichs, puis te donner quelques provisions pour plus que tu meurs de faim »
« Tu n'es pas obligé, je peux me débrouiller »
« J'insiste »
Il m'envoya un sourire et acquiesa avec un signe de la tête. Je pris alors congé pour me rendre immédiatement dans la cuisine pour sortir de quoi lui faire à manger. Je me demandais pourquoi il n'avait pas les moyens, enfin, vu son jeune âge, il devrait habiter avec ses parents où sa mère lui ferait de bon plats pour la journée. Du premier abord, Theo est mystérieux et semblait cacher des choses au fond de lui, mais ce qui m'inquiétais le plus c'était sa cicatrice qui avait disparu comme moi lorsque je me blessais. Mais si c'était un être surnaturel, pourquoi ne c'était-t'il pas défendu contre ses ordures ?
Je secouai ma tête en chassant toutes ses idées avant de prendre une assiette où je plaça quatre sandwichs et montai dans ma chambre prête a lui porter mon aide. A ma plus grande surprise, la chambre était vide, il n'y avait plus de Theo.
« Theo ? », je cherche dans tout les coins « Il s'est envolé ou quoi ? » , je pose l'assiette sur ma commode
En fouillant dans la maison sans vin, je décide de retourner dans ma chambre a coucher et quelques choses attira mon attention. Il y avait un post-it avec marquer " merci ", mais sur lit se trouver aussi une photo qui était censée être collé sur mon mur.
Une photo de moi et de la meute au complet.
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Voilà pour ce deuxième chapitre avec l'arrivée du charmant Theo. J'attend vos avis avec impatience :).
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