Anaïs : Mère je ne veux partir, je ne veux vous quitter, que ferons nous à Paris, nous n'y connaissons rien, comment chercher un amant dans une ville dont nous ne connaissons que le nom ?

Mère : Tu te débrouilleras, nous ne pouvons faire autrement. Tachez de vous procurer des maris de haut rang ! (essaye de se retenir de pleurer)

Lilly : Nous nous marions à des gens de haut rang, mère...  Ils seront, sûrement magnifiques et ornés de bijoux, mais... 

Anaïs : Les ''gens de haut rang'' sont toujours insupportables et font tant de manières, Paris en est empli et que ferons-nous avec de tels hommes qui ne nous correspondront absolument pas ?

Mère : J'aimerais vous marier avec qui vous le voulez mais je ne le peux... Je vais devoir vous laisser, adieux...

Lilly : Adieu mère, nous reverrons bientôt... (pleure)

Anaïs : (en larmes) Mère adieu... Adieu, quel triste mot, quel horrible mot tranchant comme une lame, blessant comme une lance, et transperçant comme une flèche ! Que blesse une jeune fille plus que de se séparer de sa mère ?

Lilly : Un chagrin d'amour croit moi est un couteau d'autant plus affuté...

Anaïs : Je n'ai jamais ressenti de douleur telle... Mais ! Qu'en ai-je à faire ? Maintenant adieu mère, adieu, même si je souhaiterais de tout mon cœur que ce ne soit qu'un au revoir...

Lilly : Au revoir mère et à très bientôt, du moins je l'espère...

Mère : Au revoir mes filles, au revoir et à très bientôt je l'espère aussi...

 Anaïs et Lilly partent (vers les écuries) les larmes coulant le long de leurs joues