III-III
Ma tête me faisait tellement mal que j'en criait. C'était comme-ci elle était compressée par deux montagnes et qu'on tapait dessus avec une cuillère en argent. Je les entendait m'appeler mais je pouvais pas répondre la douleur était trop intense.
- De-... ç-... va ? Pu-... i-... l'a... fra-... -rop... for-...
Mon ventre aussi me faisait souffrir, j'avais l'impression que mon ventre se tordait comme un torchon et qu'il remontait. La bile brûlait ma gorge et ma vue était flou. Je ne pu me retenir de vomir ce que je venais d'avaler.
- Bwarrr...
- ...-ogique... on ...-appe pas ...-elqu'un qui...
Soudain, je me mis à entendre une voix, une voix que je ne souhaiterai entendre pour rien au monde, une voix tellement douce et à la fois démoniaque qui ferait peur à tout le monde. La voix de ma très chère mère. C'était comme un souvenir, elle me demandait si j'avais pris mes médicaments et je répondais avec un mon sourire enfantin un grand "oui".
- Deku-kun ?!
- Putain ! J'sens plus mes pieds ! Où sont mes orteils ?!!
Elle continuait de me parler et je ne pouvais m'empêcher de me serrer le crâne.
- Ta gueule ! Meurt !! Laisse-moi !! J'veux pas savoir !
- Oi Deku tu te sens bien à me couper dans ma phrase ?! Donc je disais que moi et Eijirou on défoncera le premier qui viendra s'interposer entre...
Elle me disaient de partir loin et de courir avant qu'il ne m'attrape. Et je me mis à crier ramenant toute l'attention sur moi.
- Midoriya.
- Laissez moi j'veux pas retourner au village.
- Hein ? Midoriya va à l'infirmerie.
- Pour faire quoi ? Les vielles biques ne m'intéressent pas. Elle risque de faire une attaque au lit sinon...
- Deku-kun l'infirmière est là pour te soigner....
- Me soigner ? Me soigner de quoi ? Je suis un pleine santé. Si l'infirmière aurait été belle ouais mais là franchement sa frise le ridicule.
- Midoriya dépêche-toi. Tu ne fais qu'aggraver ton cas.
- Qui me dit que j'vais pas mourir là-bas ? Un malheur peut arrivé à n'importe quel moment.
- Si tu meurs cela veut dire que tu devais mourir aujourd'hui, on appelle cela le destin.
- Effectivement. Mais...
Iida et Ochaco m'attrapèrent les bras et m'emmenèrent à l'infirmerie. Leurs regard rempli de peine me fendit un peu le cœur. Je me sentais faible face à eux alors que je pouvais faire tellement mieux.Une fois arriver Aizawa-sensei nous ouvrit la porte et retourna dans la salle des professeurs vaquer à ses occupations.
- Maintenant que j'y pense... On peut se couper avec n'importe quoi... Pas forcément un couteau... Tout dépend de la force que l'on transmet à l'objet. Même un vulgaire bout de papier peut couper la tête de quelqu'un si il est bien utilisé...
- Nous revoilà Izuku. Tu ne veux toujours pas aller voir Mme Dargent ?
- Bien sûr. J'aurai besoin qu'on me ramène mon sac... J'ai des choses à récupérer...
Et encore un fois cette voix résonna dans ma tête, me rappelant encore une fois de fuir avant que mes ennemies m'attrapent.
Elle m'appelait avec ses bras grands ouvert, j'avais beau reculer c'est elle qui venait à moi. Jusqu'à m'enlacer ses mains plein de sang.
- Barre-toi j'veux pas te...ah...lâche-moi !
- Je pense que ce serait mieux que ce soit elle qui vienne...
Recovery Girl se leva et pris son téléphone et appela la fameuse Mademoiselle Dargent. Environ dix minutes plus tard, une jeune femme d'environ vingt-huit ans entra dans la salle. Elle était vêtu d'un tailleur pourpre et une chemise à col style victorien avec un nœud noir. Ses cuissardes noir avec des lacets doré lui donner un air de noble et les boutons étaient dorés et ses gants en cuir étaient noir. Ses cheveux étaient bruns et ses yeux rouges créant une harmonie avec sa tenue.
- Enchanté Izuku-kun ! Je m'appelle Isabel Dargent.
Lorsqu'elle ouvrit sa bouche couverte de rouge à lèvre rouge j'ai eu un mouvement de recule, je guettais la moindre occasion pour m'en aller de cet endroit avant que quelques chose de grave ne se passe.
- Bonjour.
- Vous pouvez partir si vous le souhaitez Recovery Girl.
- Très bien, faites attention il est... Comment dire... Plus agité que d'habitude mais dans le mauvais sens.
- Je vois. Mais ce n'est pas un problème passez une bonne journée.
L'infirmière du lycée s'en alla nous laissant tout les deux dans le silence. Elle tira un chaise et s'assit devant moi, croisant ses jambes. Elle passa une main dans ses cheveux avant de me regarder droit dans les yeux.
- D'après Recovery Girl tu as déjà vu un psychologue n'est ce pas ? Peux-tu m'expliquer pourquoi ?
- Oui et Non.
- Est-ce que tu peux me dire son nom ?
- Ny-sensei.
- Ny-sensei ? Je n'ai jamais entendu parler de ce psychologue mais son nom me dit quelques chose.
- Nyama-sensei pour les étranger.
- Oh mais c'était mon apprenti ! Mais dans mes souvenirs ils voulait s'occuper seulement des enfants spéciaux.
- J'étais et je resterai un enfant spéciaux. Depuis mes 4 ans j'le vois.
- Je vois. Quand sera ton prochain rendez-vous avec lui ?
- Samedi prochain 22h.
- Pourquoi aussi tard ?
- On a tous d'autre chose à faire le samedi.
- Peux-tu me dire ce que t'as mère a fait pour que tu l'as hait ainsi ?
Sa question me déstabilisa un instant, comme savait-elle que j'étais en mauvais terme avec ma génitrice ?
- J'aimerais que tu répondes à une de mes questions. Celle-ci de préférence. Qu'est ce qu'il y a dans ton sac qui pourrait te soulager ?
- Des couteaux, des photos, des manga.
- Que fais-tu avec ces couteaux ?
- Quelques chose qui ne vous regarde pas.
- Je suppose que ça suffira pour aujourd'hui. As-tu quelques chose à rajouter ?
- Arrêtez de lire dans mes pensées s'il vous plaît.
Je sortis de la pièce un peu énervé et blasé, j'avais faim et j'était encore sale, je me dirigeai vers les toilettes quand je vis deux choses que je ne souhaiterai voir pour rien au monde. Kacchan et Eijirou entrain de s'embrasser avec la langue sans retenu et Ochaco qui prenait des photos le nez plein de sang.
- Sagase Sagase Happy End...
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LE COMMENCEMENT ARRIVE-T'IL BIENTÔT ??
Prochain chapitre: Mercredi 24 Octobre
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