Chapitre quinze

J'écarquille les yeux : Quoi? Tu pouvais pas me le dire avant que je m'engage à le faire?

Clochette : Ne t'inquiète pas, tu as tout ton temps devant toi...Sauf si...

Moi : Sauf si quoi?

Clochette : Sauf si tu tombes dans le piège d'Ursula.

Moi : Quel genre de piège?

Clochette : Tu verras par toi même.

Moi : Pourquoi tu ne me le dit pas? Tu me déteste à ce point?

Clochette me fait un clin d'oeil et se retourne.

Enfin arrivé vers le fond du couloir, un mur.

Oui, un mur, rien de plus.

Je montre une porte du doigt : C'est plus fréquent de passer par une porte.

La fée lève la main pour me dire de me taire, ce que je fis de sitôt, puis elle caressa le mur du bout de ses minuscules doigts.

Le mur se mit à disparaître aussitôt. Une magnifique grotte s'affiche alors.

Bouche bée, je m'avances, les suivants de prés. Les parois de la grotte étaient décoré de multiple corail, de toutes les couleurs possibles.

Cependant, je ne voyais pas ou nous pouvions bien aller, étant donné qu'il n'y avait aucune trace d'eau.

Peter se met à mes côtés, et je dis à la fée : On est censé creusé pour aller dans l'océan?

Peter : Mais t'es un boulet toi.

Moi : On t'as demander ton avis?

Peter lève les yeux au ciel : Blablabla!

Je lève les yeux au ciel à mon tour : Gniagniagnia!

Peter souffle bruyamment : Beuhbeuhbeuh!

Je souffle à mon tour : Hinhinhin!

Peter fronce les sourcils et me tire la langue : Gaga...

Clochette devient toute rouge et s'énerve : Arrêtez!

Nous nous taisons de suite, puis la fée s'approche du sol, et y dépose sa main.

Soudain, le sol se mit à trembler, je m'agrippe à Peter, ce dernier se dégage de mon étreinte et je m'éclate au sol.

Lorsque les tremblements s'arrêtèrent, je cries sur lui : T'es sérieux ! Vas-y me parle plus.

Peter explose de rire, je m'apprête à crier de nouveau quand il me montre du regard, quelque chose derrière moi.

Et lorsque je me retourne, un immense lac transparent, tout aussi brillant que les parois se présente.

Je peux apercevoir des poissons à la surfaces, de toutes les couleurs possibles. Je peux apercevoir le sable bleu turquoise, ainsi que des algues multicolores.

La fée : Approchez...

Peter me tend sa main que je décide d'ignorer, et me relève seule, puis nous nous approchons de l'eau.

La fée : C'est le seul endroit par ou vous pouvez accéder à la grotte d'Ursula.

Moi : Mais il y'a aussi la plage.

La fée : La plage va à l'opposé, nous voulons éviter que le peuple se rendent dans l'océan interdit.

Moi : L'océan interdit, carrément.

Je ricane silencieusement, la fée me lance un regard étonné, et dit à Clochette : Mais ou est-ce que tu l'as pêcher elle?

J'explose de rire, me retenant de me rouler au sol, et c'est les larmes aux yeux que je dis : Pêcher, parce que t'es une fée sirène...Ariel...Poisson...

J'ai assez fait le rapprochement, mais personne ne rigole, alors je décide de faire comme si de rien était. Je me racle la gorge et ajuste ma robe.

Heureusement pour moi, personne n'a placer de commentaire, pas même Peter !

La fée me montre l'eau : Dés lors que tu plongeras, tu auras 24 heures pour trouver l'Owéya, une seconde de plus, et tu seras une sirène à tout jamais.

Je me retourne vers Peter, et d'une voix autoritaire dit : T'as compris? Pas une seconde de plus !

Peter hausse les épaules : Moi je suis de ce monde, ça n'a aucune influence sur moi. Mais toi, t'es pas d'ici.

Mon visage se décompose, je m'approche de Clochette et de la fée et dit à voix basse : C'est un piège, imaginez qu'il me retient sous l'eau pendant 24 heures et 1 secondes ! Lui ça lui fait rien ! Mais moi je vais devenir un poisson !

Clochette secoue la tête : Tu dis n'importe quoi.

Au bord de l'eau, Peter s'approche de moi, et la fée nous dis : Allez-y.

Je me retourne vers Clochette : Si je reviens pas humaine...Enfin si je reviens vivante c'est déjà bien...tu diras à...à...à Peter d'aller se faire foutre.

Peter me fixe : Tu sais je suis à côté.

Moi : Oh, bah tu pourras te le dire seul.

Peter secoue la tête, et sentant que je l'ai vexer, je me rattrape : Je rigole rooh !

Peter sort sa lèvre du bas, comme pour bouder.

Moi : Arrête !

La fée nous interromps : Il faut y aller, le temps presse !

Je fixe Peter, paniqué, il me souris et me prend la main, puis me fait un clin d'oeil.

Clochette : A très vite...

Je pris ma respiration, puis Peter et moi sautons dans l'eau.

Elle est tiède, à bonne température. Soudain, ma robe disparut, pour laisser place à ma queue de sirène grise argenté. Quand à Peter, la même que la dernière fois, une marron.

Gêné, je lâche sa main, et relève les yeux vers la fée.

La fée : On vous attend !

Tandis que Peter plonge, j'ajoute : Encore heureux.

Puis à mon tour, je plonge sous l'océan.

J'ouvre les yeux, le fond marin était encore plus beau, me rendant compte comme la dernière fois que je respire sous l'eau, je reprends mon souffle petit à petit.

Des coraux de diverses couleurs étaient tout en bas, et des centaines et des centaines de poissons brillant était ici, par là.

C'était époustouflant. Peter nager devant, moi, je m'amusais à faire des tours sur moi même, puis très vite, rattrape l'espace entre nous.

Bouche bée, je fixe autour de moi, un groupe de tortues jaunes nous coupent la route.

Moi : C'est trop beau !

Peter hoche la tête et me souris.

J'étais vraiment excité ! On aurait dit une gamine devant un large rayon de bonbons !

Souriante, je dis à Peter : Alors? On commence par ou?

Peter : Le village des sirènes.

Moi : Trop cool !

Peter hausse les sourcils, mais ne dit rien.

Tandis que je fixe un banquet de poisson vert, je m'exclame : Au faîte ! Le parie!

Je surprends Peter à accélérer, je le rattrape et dit : Tu as perdus !

Je me mis à chanter sur l'air d'Hakuna Matata : Ce mot signifiiiiiiiie ! Que t'as perdu l'parie ! Sans aucun souciiiiiie ! Oui, plus de fiiiillle ! Hakuna Matata !

Peter me souris : T'as pas gagner.

Moi : Si, je te l'ai montrer au bal, tu ne te rappelles pas?

Peter secoue la tête : Non.

Moi : Ne fait pas l'ignorant.

Peter soupire : Bon bon..

Je lève les bras en l'air, et me remet à chanter, mais cette fois-ci sur l'air de vive le vent : J'ai gagné, j'ai gagné, j'ai gagné le jeu ! T'as la rage, ne rage pas, t'es vraiment un rageur ! Hey !

Peter : C'est bon, tais toi.

Moi : Non mais c'est rien Peter, la prochaine fois tu sauras qu'il ne faut pas parier avec Lord Vol d'Ana.

Peter : T'as gagner mais ça te permet pas de faire des blagues de merde.

Je m'apprête à rétorquer par une blague encore plus nul lorsqu'il s'arrête. Je m'arrête à mon tour et lève les yeux vers l'entrée du village des sirènes.

Des maisons en forme de coquillage, immense, spacieuse, étaient alignée parfaitement, laissant un large passage bordé par des buissons d'algues brillantes au milieu.

Moi : C'est le village?

Peter hoche la tête, avance et me dit : Viens.

Entré dans le village, je remarque que toutes les maisons, enfin les coquillages sont identiques. Nous pénétrons dans un espèce de centre-ville, il y'avait plein de monde, autour de la place, d'immense building de verre, des magasins, des sirènes riaient par là, sac de magasins en main.

Moi : Je vais demander le chemin.

Au loin, je repère un groupe de sirène, sac en mains, assise sur un banc, riant ensemble.

Moi : Attend moi ici.

Peter tente de me dire quelque chose mais je suis déjà partie, me dirigeant vers les sirènes.

Arriver à leurs hauteurs, je me racle la gorge, elles s'arrêtèrent toutes de rire et me fixèrent de la tête au pied, chacune leurs tours, d'un air hautain.

A vue d'oeil, c'était des bourgeoises. Maquillage léger, chignon parfaitement fixer, je crue rêver lorsque je vis des diamants et des pierres précieuses sur le magnifique queue de sirènes brillantes.

L'une d'entre elles s'adressent aux autres : C'est quoi ça?

Une autre s'exclame : Elle n'est pas d'ici.

Celle toute à droite, méprisante : Çà se voit !

La première ajoute : Ça se sent aussi..

Elles explosent de rire et me regarde de haut. J'hausse les sourcils.

Moi : Vous pourriez m'indiquer le chemin pour les falaises aux anguilles?

Une gloussa : Elle parle en plus !

L'autre pouffa : Regardez moi cette queue, aucun style.

Elle me pousse à bout ! Je m'exclame : Répondez moi putain !

Elles froncèrent chacune les sourcils, l'une d'entre elles dit : Et pourquoi on te répondrais?

Je me tus quelque seconde, et soudain, une idée me vient.

D'une voix menaçante, je déclare : Je suis la sorcière de...La mer maléfique ! Répondez moi tout de suite ! Ou je vous...transforme en sardine !

Les sirènes choquées, ne dirent rien. Quelques secondes après, l'une d'entre elle pointe son index en direction d'un chemin étroit et me dit, tremblante : C'est...c'est par là...

J'hoche la tête et dit amicalement : Merci.

Je me retourne et pris en flagrant délit, Peter affichant un sourire dragueur vers les sirènes, ces dernières gloussaient ensemble, je me retourne vers elles et chuchote : C'est mon crapaud, je l'ai transformé en humain pour quelques temps, mais c'est un crapaud.

Les sirènes firent une mine de dégoût, puis je m'éloigne d'elle et m'approche de Peter.

Peter : Tu leurs a dit quoi?

Moi : Pas de fille !

Peter lève les yeux au ciel et soupire, nous nous dirigeons vers le chemin étroit que les sirènes avaient montrer quelques secondes auparavant.

Quelques minutes après, nous arrivons à la limite du village.

Moi : Il est petit ce village !

Peter hoche la tête : Oui, et il n'y a que des riches.

Moi : J'avais remarquer.

Très vite, les maisons coquillages disparurent, l'eau se rafraîchit, jusqu'à me faire claquer des dents et frotter mes bras nus avec mes mains. L'eau noircis étrangement, comme si de la brume s'installait, et tout en bas, je vis que le sable qui était bleu turquoise, devenait marron foncé. Des piranhas nageaient quelques mètres aux dessus de nos têtes.

J'ai froid, et maintenant je tremble de peur, Peter me fixe et me dit : Tu as froid?

J'hoche la tête lentement, il s'approche de moi, passe son bras sur mes épaules et me rapproche de lui.

Tout à coup, j'eue chaud, mais pas chaud parce qu'il était collé à moi, plutôt chaud, comme si un radiateur était collé à moi.

Moi : J'ai chaud là.

Peter sourie perversement : Parce que je te fais de l'effet.

Je me libère de son étreinte, il éclate de rire et me remet dans la même position : Non je rigole, c'est parce que je viens de la forêt, et mon corps est systématiquement réchauffé.

Bouche bée, je déclare : Comme Jacob dans Twilight !

Peter : Comme qui?

Moi : Personne !

Il ne dit plus rien, jusqu'à ce qu'on arrive devant d'immenses falaises. Entre elle, un passage étroit, qui nous laissera à peine passé, l'un à côté de l'autre. Je relève le menton lentement et déclare : C'est énorme !

Peter sors des algues de sa poche et me dit : Fait comme la fée a dit, frotte bien.

J'en récupère quelque une et me met à les frotter sur ma queue argentée, mon ventre, ma poitrine, mes bras, mon visage, et lorsque je relève les yeux, Peter me dit : C'est sexy comment tu le fais.

Je jette les algues derrière moi, et déclare tout en avançant vers les falaises : T'as oublier notre parie ou tu veux que je te le rappelles?

Il sourit puis tout deux, nous nous aventurons dans ce chemin étroit, lorsque je baisse les yeux, c'est à peine si je ne voyais le fond, c'était noir.

Peter se retourne vers moi, anxieux, lorsque des anguilles géantes apparaissent au dessus de nos têtes. Peter attrape ma main et m'oblige à accélerer.

Je crie : Elles nous on sentis?

Peter : Non, mais il faut se dépêcher, elle vont bientôt nous sentir !

Je me dépêche alors, et très vite, nous voyons la fin des falaises, mais très vite également, des anguilles faisant apparaître leurs puissances électriques étaient à nos trousses.

Peter semblait paniqué, mais moi, je riais, oui, toujours quand il ne faut pas, je ris.

Morte de rire, tenant tout de même Peter, nageant également, je dis : Oulala Peter ! Il y'a anguille sous roche !

J'explose de rire, mais Peter me ressers la main : C'est pas le moment de rire, dépêche toi !

Les anguilles s'approchaient à une vitesse ahurissante, mais très vite, nous arrivons de nouveau dans l'océan...L'océan vide.

Les anguilles s'arrêtèrent, et firent demi-tour.

L'eau était de nouveau transparente, et le sable, bleu turquoise, je repris mon souffle et rigole légèrement.

Peter : On a faillit mourir et toi tu rigoles !

Cherchant à m'excuser, je lui réponds : J'ai eu une poussée d'adrénaline.

Peter me regarde de travers puis m'entraîne, me tenant toujours par la main.

Moi : Peter? Tu me fais la tête?

Peter : Non.

Moi : Ah d'accord.

L'océan était vraiment vide ! Pas un seul bruit, pas un seul poisson, pas un seul coquillage, c'était vide de chez vide.

Moi : Peter?

Peter : Quoi?

Moi : Feur.

Peter lève les sourcils : Hein?

Moi : Deux.

Peter souris : T'es chou.

J'explose de rire, c'était parfait ! Parfait pour dire : FLEUUUUR !

Peter : Ana?

Moi : Stasya !

Peter : Lol.

Moi : Qu'est-ce qui est rouge et noir et qui va dans tout les sens?

Peter relève les yeux et fronce les sourcils, puis me montre d'un signe de tête : Lui...?

Je relève les yeux, et c'est un poisson rouge avec des rayures blanches qui s'approche de nous, avec un chapeau de costard et une chaîne bling-bling au cou, il s'arrête et écarquille les yeux.


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