Chapitre quarante six

Vlados se mit à trembler pareil à une feuille tombante, et s'écroula au sol. Apeurée, je me relève en vitesse du canapé pour lui venir en aide, mais à peine ai-je tendis ma main que ses hurlement reprirent de leurs entrains.

«Allez vous-en! Je vous en supplie! Je n'aurai plus mal quand vous partirez! Sortez d'ici, démon!» S'époumone-t'il au sol, évitant soigneusement mon regard.

Je fis quelques pas en arrière, et sentit quelqu'un me tirer les cheveux, je me retourne, et c'est Clochette qui s'envole vers le couloir.

«Viens, dépêche toi!» Me crie-t'elle.

A bout de souffle je rejoignis Clochette en courant, et très vite, nous claquons la porte de la maison sombre et glauque de Vlados, après avoir fait quelques pas en direction de la forêt seulement, je me permet de respirer soigneusement à nouveau.

«Mais qu'est-ce qu'ils ont tous ici? M'énervai-je.

- On a toujours pas de solution! Je vais finir par croire que c'est de ta faute! Répond simplement Clochette.

- Ah bah merci, dis que je suis un boulet pendant que tu y es. Boudai-je.

- Tu es un boulet.» Me rassure Clochette.

Après dix minutes de marche, je commence à en avoir marre. C'est vrai quoi! On est là depuis ce matin, et on a même pas trouver un sorcier convenable! La première était schizophrène, le second était hypocondriaque. Je doute qu'on trouvera une solution avant le tournoi finale qui aura lieu ce soir!

«La dernière maison, après on arrête.» Décide Clochette.

Je relève les yeux et aperçoit une petite maison très charmante. Du même style que celle de Poucet! Une maison normale quoi. Aux côtés de Clochette je m'en approche, et toque à la porte qui est d'un beau marron vernis.

«C'est étrange. Remarquai-je.

- Quoi? Me demande Clochette.

- C'est normal.» Affirmai-je.

Quelques secondes après, des talons se font entendre à travers la porte, et une vieille dame d'environ la cinquantaine d'années nous ouvres. Son visage lumineux nous accueille d'un charmant sourire apaisant.

«Bonjour, entrez.» Nous dit la vieille femme, d'une voix pareil à celles des grands-mères.

Sans hésiter, contrairement aux deux premières visites, je pénètre dans la maison aux côtés de Clochette, et très vite, nous nous retrouvons dans un petit salon.
Cette maison est très chaleureuse, et si je n'en saurais rien, je ne pourrais assurer qu'une sorcière y vit! La décoration est un peu semblable à celle de chez Ginette et Luka. Un vase décoré d'un magnifique bouquet de fleur trône sur une vieille cheminée éteinte.

«Installez-vous, je me nomme Lucie. Dit alors la vieille dame.

- Moi c'est Anastasya, et elle, c'est Clochette.» Ajoutai-je, en toute confiance, tandis que je me pose sur le petit sofa en face d'elle et d'une petite table basse très classe.

C'est clair qu'elle ne ressemble ni à Edna ni à Vlados, et pour je ne sais quelle raison, cette différence me fait avoir confiance en elle. C'est une vieille femme comme on en voit partout, mais au vu du nombre incalculable de spécimen que j'ai rencontré à Neverland, elle est différente des autres.

J'observe attentivement Lucie, un sourire admirative aux lèvres. Ses cheveux roux foncé brossé en arrière me rappelle Erma, l'une des jurys des tournois. Ses longs cils font ressortir ses petits yeux marron en amande, et son léger nez retroussé est décoré de multitude de tâche rousseurs.
Sa petite tenue simple et chic, décoré d'un collier fantaisie à bibelot bruyant donne un aspect cool et décontracté à la vieille dame.

«Que me vaut l'honneur de vôtre visite? Questionne Lucie.

- Nous avons un problème assez grave. Je vous explique, un ami s'est endormis sans avoir même brisé un parie, ce qui n'est pas logique me diriez-vous. Pas même les médecins ne peuvent régler ce problème, alors nous en sommes venus aux sorciers. Avant vous, nous avons rencontrer deux sorcier, Edna et Vlados, mais ils n'ont su porter aide à nôtre requête. Vous êtes nôtre seul espoir, étant donné que les 4 membres du jurys se sont absenté. Et c'est très pressant étant donné que mon ami n'est d'autre qu'un des deux joueurs au tournoi finale qui aura lieu ce soir...» Explique longuement Clochette qui a l'air plus en aise avec Lucie.

Lucie fixe Clochette, et durant quelques secondes reste silencieuse. Je m'aperçois alors que son silence persiste étrangement.

«Alors? Me hasardai-je.

- Je n'ai absolument rien écouter, à vrai dire, ça ne m'intéresse pas. Vous connaissez la sortie.» Me répond Lucie, droit dans les yeux, un sourire franche aux lèvres.

Le souffle coupé, je reste à la fixer durant quelques minutes. Je n'en reviens pas! Qu'est-ce qu'elle vient de dire? Elle qui avait l'air si adorable? Même Edna et Vlados avait eu la gentillesse de nous écouter! Enfin bon, mise à part les crises d'Edna, et les souffrances de Vlados...Enfin bref! J'avoue être pas mal étonnée de la situation embarrassante.

«Pardon? Questionne Clochette, rouge comme une pivoine.

- Vous n'avez vraiment pas entendu ou c'est juste l'effet de surprise?» Demande Lucie à son tour.

Bouche bée, je me relève, plus qu'énervée et fis quelques pas vers le couloir avant de faire volt face.

«Vous savez ce que vous êtes Lucie? Non? Eh bien je vais vous le dire moi! Vous êtes...Lucie...Fer! C'est ça! Lucie Fer!» Grondai-je, fière de mon jeu de mot très pertinent.

Clochette se mit à applaudir de ses petites mains.

«C'est ça! Lucie Fer! Bien joué Anastasya, tu m'épates de jours en jours!» Me félicite Clochette.

Sans attendre nôtre reste, nous sortons de cette maudite maison et claquons la porte aussi fort que possible.
«Je n'en reviens pas! Elle a du culot tout de même! M'énervai-je.

- Qu'est-ce qu'on va faire? Me demande Clochette tandis que nous nous arrêtons prés de la rivière, mais assez loin tout de même pour ne pas avoir la maison de Lucie à portée de vue.

- Je refuse de me rendre chez un nouveau sorcier! Ce sont des barjes! M'écriai-je.

- Et Peter? Murmure Clochette.

- Écoute, nous allons trouver une solution, mais elle n'est visiblement pas dans l'une de ces maisons. Lui répondis-je.

- Tu as raison, rentrons, nous verrons ça une fois en lieu sûr.» Me propose-t'elle.

Une bonne trentaine de minutes plus tard, nous arrivons enfin chez Poucet, dégoûtée certes, de n'avoir trouvé aucune solution.

«Alors? Nous questionne Kyle au moment où nous franchissons le seuil du salon.

- Rien.» Tranche Clochette, triste à vue d'oeil.

Je m'assoit alors sur le canapé, et Kyle me lance un petit sourire, pour me réconforter sans doute. Mais même son sourire n'est pas crédible, il abandonne alors et baisse la tête au sol. Je me rends alors compte que Peter n'est plus allongé sur le canapé, mais j'y suis, moi.

«Où est Peter?! M'écriai-je, tentant de masquer ma peur injustifié.

- A l'étage. Me répond l'Âne qui sors du jardin et pénètre dans le salon.

- Vous l'avez soigné? M'inquiétai-je.

- Oui, sa blessure va cicatrisée d'ici quelques jours.» M'explique Kyle.

Au même moment, Poucet fit son apparition. Il referma la porte du jardin d'où il venait, et s'affala sur le canapé à mes côtés.

«Ah les filles, j'attendais vôtre retour. Tout à l'heure, au bureau de presse, un livreur de journaux m'a dit qu'il y a quelques années, un cas de sommeil injustifiés a été déclaré à la presse. Commence Poucet.

- Et qu'ont-ils fait? S'excita Clochette.

- Un sorcier du coin a dit que pour réveiller l'endormis, il fallait brûler une certaine herbe sous son nez. Mais bon, ça n'a pas marcher sur la victime. Continua Poucet.

- Pourquoi ça? M'enquis-je.

- Ils ont découvert quelques jours après la raison de son sommeil, un parie brisé. Donc l'herbe n'a pas pu agir sur le pauvre. Conclu Poucet.

- Tu dis qu'il y'aurai une herbe spécial pour les sommeils injustifiés? Mais les seuls sommeils existants sont ceux lorsque l'on brise un parie! Enfin, je crois, non? Me hasardai-je.

- C'est ça. Je ne crois pas avoir souvenir d'un sommeil d'une cause autre qu'un parie brisé. Je ne dis pas que c'est impossible que le sommeil ait une autre raison, mais c'est du jamais vu... Explique Poucet.

- Donc la raison la plus plausible est que Peter ait rompu un pari? Le questionnai-je.

- C'est ça. Me répond-t'il.

- Je n'y crois pas, allons chercher cette herbe. Elle poussent où? Dans des montagnes de dragon? Ou sous l'océan? Dans les nuages?» Demandai-je à l'assemblé telle une aventurière, proposant des idées tout à fait probable.

En même temps, je suis bien allée chercher une plante sous mer, dans la grotte de la sorcière des mers, j'ai bien l'impression que cette herbe sera difficile à récupérer.

«Euh...Au marché du village... Dit simplement Poucet.

- Oh euh...Eh bien, allons-y Clochette.» Conclu-je.

Sitôt venue, sitôt repartie, Clochette et moi claquons la porte de la maison de Poucet. Suivant Clochette qui connaît parfaitement le trajet, je balaie la foule du regard.

«Pourquoi Poucet n'y est pas allez lui même? Lui demandai-je tout naturellement.

- Tu verras.» Répond Clochette.

Nous arrivons très vite au marché, et je compris tout de suite le sens des paroles de Clochette, et le pourquoi du comment de l'attente de Poucet pour se rendre au marché.

Disons que c'est comme un labyrinthe, et que les murs de ce labyrinthe sont humain. Disons également que les murs humains de ce labyrinthe se resserrent petit à petit sur vous.

Disons simplement que c'est un marché blindé de monde.

Une odeur pimenté vient me picoter les narines, puis cette odeur se changea en douce caresse de pétale de rose. On ne s'entend même pas parler ici, les seuls bruits à peine audible sont les gloussements de poule surement proches. Je me suis faîtes à peu prés piétiner les pieds une dizaine de fois, et les gens ne se gêne pas pour placer des coups de coudes afin de passer devant vous. Il faut se calmer, c'est pas comme si tous les aliments étaient gratuit! Je suis sûre que la moitié de ces gens n'ont pas les sous nécessaire pour se payer ne serais-ce qu'une pomme de ce marché!

Bon, j'avoue être mauvaise, mais c'est de leurs faute! Et...Aïe, mon pied!

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