Chapitre dix-sept
Média - Ariel
Peter : On a mis trop de temps, tu t'es transformé Anastasya. Tu es une véritable sirène...
Tremblante, je baisse de nouveau les yeux vers ma queue de sirène, je flotte au dessus du sol ! Je dirais qu'un espace d'environ 10cm m'en sépare. Je manque de tomber à terre, Peter passe sa main autour de ma taille et dit à Clochette : On l'emmène se reposer.
Je montre l'Owéya : Non, Ariel doit prendre la fleur.
Peter m'emmène le long du couloirs : La fée va la lui donner.
Moi : Je veux voir !
Peter : Tu dois te reposer Stasya...
Je lance un regard froid à Peter : Emmène moi avec elle, je veux voir.
Peter soupire et me fait monter les escaliers, dans ses bras, aux côtés de Clochette et la fée sirène.
Quelques minutes après, nous arrivons enfin dans la salle de bal, la fée sirène nous incite à la suivre, et nous emmène derrière une petite porte. Nous avions traversez un long couloirs, puis nous sommes enfin arrivé à l'intérieur d'une vaste pièce. La chambre d'Ariel je présume.
Une sirène aida Ariel à se relever sur son lit, puis la fée sirène se précipite et lui tend l'Owéya.
Ariel l'approche de ses deux mains, et la respire bruyamment, elle laisse tombé la fleur au sol, et se racle alors la gorge : Ma...Meu...Ma...Meu...Mi...Mo...
Ariel saute de son lit, et s'approche de moi. Peter me dépose au sol, je manque de m'étaler, il pose ses main sur ma taille, me maintenant en équilibre.
Ariel me saute dans les bras et s'écrie : Merci ! Merci ! Je ne sais pas comment je vais pouvoir te remercier Anastasya !
Je souris légèrement tandis qu'elle s'éloigne de moi : De rien mais...Euh, et moi?
Ariel penche la tête, se questionnant surement, j'ajoute : Je fais comment pour ma queue?
Ariel gêné baisse les yeux, et ne dit rien, quand à Clochette, elle devient légèrement rouge : Désolé Anastasya, c'est impossible.
Moi : Quoi?
Clochette hausse les épaules : On ne peut pas te rendre tes jambes...
Moi : On lui a bien rendu sa voix ! Y'a bien un remède !
Je fixe chacune des personnes présente dans la pièce.
La fée sirène dit, d'une voix désolé : On a oublié de te dire, tu ne peux pas sortir du royaume.
Moi : Hein? C'est une blague c'est ça.
Je parti dans un fou rire stressant, puis la fée poursuit : Non Anastasya, tu ne peux pas quitter le royaume si tu as cette queue. C'est à dire que tu ne peux pas partir.
Mo : Mais...Pourquoi?
La fée : Il y'a une malédiction dans ce royaume...
La fée se retourne vers Ariel et dit : On en reparlera plus tard, Ariel doit se reposer.
Peter ajoute : Et toi aussi.
Ne disant rien, Peter m'aide à marcher, ou plutôt survoler le sol, jusque dans la grande salle de bal, nous suivions Clochette. Puis nous empruntons des escaliers, et enfin entrons dans une grande chambre.
Je ne mérite pas tout ce qu'il m'arrive ! Je ne mérite en rien tout ça, c'est tellement injuste ! Pourquoi moi? Pourquoi pas Stacy? Ou une autre fille? A présent, je suis une sirène, je ne peux plus quitter le royaume d'Ariel, et tout ça, c'est sa faute...
Clochette entre dans la chambre, je fronce alors les sourcils, me dégage de Peter, rassemblant toutes mes forces pour tenir debout, je crie : Tout ça c'est TA FAUTE Peter !
Peter écarquille les yeux : Quoi? Ne dis pas n'importe quoi Stasya !
Moi : Si ! Je suis sur que tu as fais exprès de prendre ton temps ! Comme ça, je ne pourrais plus quitter ce foutu royaume!
Peter ne savait plus quoi dire ! Je le savais bien ! Il l'a fait exprès ! Je ne sais pas pourquoi, mais j'en suis sur !
Peter : Non, c'est faux.
Moi : Si ! Et toi aussi Clochette ! Putain, je vous détestes ! Je vous détestes tous !
Clochette devient toute rouge, Peter affiche une mine choqué.
Moi : Cassez-vous ! Ça suffit ! Retournez chez vous ! Laissez moi ici, je ne veux plus vous voir, je vous hais tellement, je n'ai plus aucune chance de rentrer chez moi, A CAUSE DE VOUS !
Clochette, aux bords des larmes : Anastasya, calme toi, je t'en pris, Peter et moi ne voulons que ton bien...
Moi : Ah ouais? Si vous auriez voulu que mon bien, vous auriez du me laisser me faire bouffer par le sol ! Je regrette tellement ! Si tout était à refaire, je ne serais jamais sorti de cette voiture ! Je ne vous aurez jamais connu ! Vous avez ruiné ma vie putain.
Clochette s'approche de moi, mais je la dégage d'un revers de main assez violent : SORTEZ !
Peter paniqué, rattrape Clochette dans ses mains. Il me lance un regard désolé, et sort.
Je claque la porte, et sentis très vite les larmes montés. J'ouvris une grande fenêtre, et sort sur un petit balcon, donnant une vue poignante sur les maisons assombris dans la nuit, et l'océan noir.
Mon père me manque, même si, question sentiment, nous n'étions pas très proche, il me manque, je le voyais rentrer le soir, montant lentement les escaliers, toquant à ma porte, me questionnant sur ma journée, je remarquais bien son air triste, et ces quelques fois ou il s'excusait de ne jamais être là. Mon père n'est pas très fort question sentiment, rare sont les fois ou il m'a dit "je t'aime", rare sont les fois ou il m'a serré dans ses bras. Des fois, je le surprenais, assis dans la cuisine, à fixer le vide, à fixer l'horizon. Ma mère le manquait énormément, mais je le respecte énormément aussi, car entre nous deux, ce n'est pas moi qui ai garder mon calme le jour de sa mort, mais lui. Avant d'arriver ici, j'avais la vie parfaite, des amis, un petit ami, un père, certes, pas toujours présent, j'avais également la richesse, le luxe, les voyages, tout ! Tout le monde m'envié, et maintenant, je ne suis plus que....Plus qu'une sirène parmi tant d'autre. Je voulais aider Ariel, comme une gentille fille que je prétend être, mais tout n'a pas finis comme je l'espérais.
Quand à Keven, si je serais en face de lui, là, maintenant, je m'excuserais, même si je n'ai rien fait. Je m'excuserais d'être sorti de cette voiture, d'avoir disparu, comme ça. Je suis prête à le pardonner, je ne souhaite qu'un signe, un simple signe, que mes proches vont bien, qu'ils s'inquiètent pour moi, je ne voudrais qu'un simple signe, ce n'est pas trop demandé, un signe...
Au même moment, un bruit me sortit de mes rêveries, je me retourne et fus surprise d'apercevoir James en face de moi. Je sèche lentement mes larmes.
Crochet me fixe de la tête au pied, en passant de ma chevelure blonde, plus longue qu'avant, puis finissant par ma queue de sirène rose clair, me faisant flotter au dessus du sol.
Crochet : Alors ma sirène, je t'avais bien dit que mon nom t'allait à merveille.
Les larmes me montèrent aux yeux, une larme coula le long de ma joue, je n'en pouvait plus, j'aurais aimé l'insulter, de tout les noms, mais c'est impossible, je n'y arriverai pas.
Crochet : Qu'est-ce qu'il c'est passé?
Entre deux larmes, je réponds : En quoi ça t'intéresse ?
Crochet : Je t'avais prévenue, que tu n'aurais pas du rester au bal.
Je pleure de plus belle, peut-être qu'il m'a prévenue, mais rien de tout cela ne serait arriver si quelqu'un m'avait prévenue que, si je sortais de la voiture de Keven, je ne retrouverai plus jamais ma petite vie.
Je plaque mes mains contre mon visage, et put entendre la voix de Crochet me dire : Ne pleure pas ma sirène.
Je retire lentement mes mains de devant mes yeux, mais il n'est plus là, il a disparu, une nouvelle fois. Je suis seule.
Je rentre à l'intérieur de la chambre, avançant difficilement et lentement vers le lit propre, je m'y allonge et soupire, l'esprit vide, je ferme les yeux.
Quelqu'un toque, et entre, dos à la porte, et ne souhaitant pas me retourner, j'ouvre lentement les yeux...
Peter : Stasya?
Je les referme aussi vite, puis je le sens s'approcher du lit, et s'y asseoir.
Peter : Stasya, parle moi.
Un soupçon de tristesse se fit entendre dans sa voix. Peter souhaite sans doute s'excuser, mais c'est moi qui devrais le faire, pas lui. Aussitôt, je regrette tout mes gestes, mais qu'est-ce qu'il m'a pris?
Je me retourne lentement vers Peter, les yeux brillant, je l'observe.
Ses yeux noirs étaient emplis d'inquiétude, ses sourcils étaient légèrement froncés, sa mâchoire était serré. Je relève les yeux vers sa chevelure noire brillante, puis plonge mon regard dans le siens.
Moi : Clochette va bien?
Peter : Ne t'en fais pas pour elle.
Je secoue la tête de gauche à droite : Je suis un monstre. Physiquement et mentalement.
Peter me sourit légèrement : Tu es belle pour un monstre alors.
Je souris, puis Peter me dit : Je voulais m'excuser.
Je me relève lentement : T'excuser? Tu rigoles ou quoi? C'est moi qui ai mal agis, j'ai pris mon temps chez Ursula, c'est pas ta faute. C'est moi qui m'excuse, je ne pensais pas tout ce que j'ai dit tout à l'heure, je te jure.
Peter est vexé, je le sens : Jamais je n'aurais fait ça Stasya, tu peux en être sur.
Moi : Je...J'ai dit ça sur le coup de la colère Peter, je t'assure. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit, j'ai une chance incroyable d'être ici, avec toi. Enfin, pas dans la chambre, mais au Pays Imaginaire. Je suis tellement heureuse de vous avoir connu, Clochette et toi, c'est comme si je revivais, oui voilà, un peu comme une nouvelle vie, vous...Vous avez donnez comme un sens à ma vie.
Peter souris légèrement, et me dit, en posant sa main sur sa poitrine: Doute de tout le monde, mais jamais de moi, ça me fait mal.
J'hoche lentement la tête, puis déclare d'une voix faible : C'est vrai?
Peter hoche la tête : Oui, t'as beau me traiter, m'ignorer, me fuir, je te laisserais jamais seule.
Moi : Promis?
Peter me souris : Promis.
Je me relève lentement, m'approche de lui et lui sert la main : Si tu romps ta promesse, n'espère même plus me parler.
Peter me souris, puis je retire ma main.
Peter baisse ses yeux vers ma main et dit : Demain, Clochette et moi irons chercher une solution.
J'hoche la tête : D'accord, et moi, je fais quoi?
Peter : Tu resteras avec Ariel.
Moi : Ah, euh, cool.
Peter sourit : Vous allez bien vous entendre, maintenant repose toi.
Je m'allonge sur le lit, Peter me fait un clin d'oeil et ferme la porte. Je ferme alors les yeux, et m'endors la seconde d'après.
A mon réveil, le soleil éclairait mes écailles, leurs donnant un aspect brillant, je m'assied sur le lit. J'ai fait un rêve très étrange, je ne me rappelle de rien, mais je sais qu'il était étrange. (Voir chapitre BONUS.)
Clochette se tenait debout au dessus de moi, à m'appeler.
Moi : C'est bon, c'est bon, je suis là.
Clochette m'attrape par l'index : Allez, debout !
Clochette : Aujourd'hui est un grand jour ! Tu vas rencontrer officiellement la princesse Ariel !
J'hausse les épaules, en découvrant une nouvelle fois ma queue de sirène, je soupire et déclare : Encore heureux, j'ai sacrifier mon existence pour sa voix.
Clochette : Mais allez Anastasya ! Ne soit pas rabat-joie ! Allez, viens, je t'habilles.
Je me relève, prenant appuie sur l'accoudoir du lit : Pourquoi t'es excité comme ça?
Clochette : C'est la première fois que j'habille une sirène !
Je lève un sourcil, et Clochette agite son index vers moi, et je me retrouve vêtu par une splendide queue de sirène bleu clair, et deux coquillages blanc recouvrant ma poitrine, mes longs cheveux blond descendaient en cascade le long de mes épaules, de ma poitrine.
Clochette sort de la chambre et m'incite à la suivre, je relâche l'accoudoir et manque de m'étaler au sol, lévitation c'est pas mon fort.
Moi : J'arrive pas à tenir !
Clochette : Donne moi la main, tu verras ça avec Ariel.
Nous descendons les escaliers, puis empruntons une grande porte à gauche, et arrivons toutes les deux, dans une grande salle à manger, seul Peter y était assis, à s'empiffrer de tartine et de fruit.
Je m'assois alors, en bout de table. Cette dernière était pleine à craquer, de jus, de fruits, de pain, de confitures de toute sorte. Je vois une broc de jus de lol, je relève immédiatement les yeux vers Peter, ce dernier me regard, sourire aux dents.
N'osant rien toucher, une trompette résonne alors, la porte du fond s'ouvre en grand, et quelques sirènes entrèrent, Ariel entre dans la pièce. Au même moment, un sirène s'approche de moi et hurle dans mon oreille : LA PRINCESSE ARIEL.
Prise de panique, je le gifle, il m'a effrayé, mais sitôt, je plaque mes mains contre ma bouche.
Les larmes du gros monsieur qui venait d'annoncer l'arrivée d'Ariel dans mon oreille lui montèrent aux yeux, et très vite, des larmes coulaient le long de ses joues rose.
Moi : Pardon ! Vous m'avez surprise !
Il plaque ses mains sur son visage et hurle : ASSASSIN !
Il part en courant. Gêné, je me tourne vers Peter et Clochette, qui m'observer bouche bée.
Clochette : Anastasya, tu es un monstre.
Moi : Mais il a hurler dans mes oreilles !
Peter : C'est pas une raison.
Je le fusille du regard : Mange toi, t'occupes pas d'mes affaires !
Ariel se faisait porté par ses sirènes jusqu'à être assise sur la chaise, j'écarquille les yeux, elle c'est pris pour une princesse ou quoi?
Ah mais oui.
Ariel : Bonjour tout le monde, vous allez bien?
J'hoche lentement la tête, Clochette sourie : C'est le luxe ici.
Ariel : Si vous désirez quoi que ce soit, vous n'avez qu'à demander.
Moi : J'aimerais bien que votre sirène bizarre arrête de crier dans mes oreilles.
Au même moment, cette sirène arrive, le visage imbibé de larme, il hurle : J'aimerais bien qu'on arrête de me frapper !
Bouche bée, je me retourne vers Peter, qui exquise un sourire.
Moi : J'ai rien fait !
Ariel s'adresse à l'homme, toujours en pleur, comme si l'ont venait de lui retirer sa propre vie : Alphonse, ce sont des invités, je te prierais de les accueillir dans l'amour et la joie.
Le dénommé Alphonse baisse la tête et sort de la salle.
Ariel lève alors les bras : Très bien, mangez !
Clochette ne se fit pas prier, elle enfourna une pomme dans sa bouche. Quand à Peter, il mangeait depuis bien longtemps.
Clochette avale lentement son morceau de pomme, et dit : Quel est le programme aujourd'hui?
Peter répond : Toi et moi, on va partir chercher un remède au village, Stasya restera avec Ariel.
Ariel affiche une mine perplexe : Je ne suis pas sur que vous trouveriez un remède, mais c'est toujours bon d'essayer.
Peter me jette un regard compatissant, puis Ariel incline légèrement sa tête et dit à haute voix : Ou est mon humain du jour?
Je m'installe au fond de mon siège, paniquée, puis lance un regard à Clochette et chuchote : Faut partir ! Elle va nous manger !
Clochette répond à voix haute : T'es une sirène, elle va rien te faire.
Je lui dis alors : Mais Peter et toi ! Vous allez vous faire manger !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top