Chapitre dix

Média - Fanart de Anastasya

Peter me prend la main, je la sers fort, il m'approche de lui.

- As tu confiance en moi? me demande t'il d'une voix grave.

- Non, dis-je simplement.

- Pourtant ta vie va être entre mes mains.

- Si tu me lâches, je te tues.

- Si je te lâche t'es morte, tu voudras tuer qui?

- Je te hante jusqu'à la fin de tes jours.

- Tu lâches pas ma main.

- Je te déteste déjà.

- Sachant que si tu tombes, ton corps tombera en cendre avant même que tu n'atteignes le fond du lac.

- Arrête de me faire stresser !

Peter éclate de rire.

- Fais moi confiance.

Je respire un coup, puis Clochette intervient.

- C'est bon? Je verse?

- Vas-y ! Et vide le ! dit Peter

Lorsque je lève les yeux au ciels, Clochette était entrain de nous verser de la poudre argentée, de la poudre de fée. Puis en regardant Peter, je me rend compte que nous sommes déjà bien au dessus du sol. Et me mise à bouger les jambes.

- C'est haut....

Peter me sers un peu plus la main.

- J'ai déjà fait ça plein de fois, je te tiens, ai pas peur, me dit-il d'une voix rassurante

Petit à petit, nous avançons, et très vite, nous nous retrouvons au dessus des flammes, je manque de m'évanouir, prise de vertige.

Je n'en crois pas mes yeux. Je suis à plus de 40 mètres au dessus du sol, plutôt des flammes, main dans la main avec Peter Pan, je ne réalise toujours pas.

Peter me fixe en souriant.

- Voilà, penche toi un peu en avant.

Peter me montre l'exemple, et met son corps à l'horizontale au dessus des flammes.

Je me mise à paniquée.

- Je vais basculer ! criais-je

Peter se remet à la verticale, c'est à dire droit, et s'approche de moi, pose sa main libre sur mon dos.

- Je te tiens, allez.

Très lentement, je me met à l'horizontale. Puis Peter retire sa main de mon dos, et se met également à l'horizontale.

Et nous accélérons. Enfin, Peter accélère, car moi, je n'ose à peine bouger.

- Regarde pas en bas ! Regarde le ciel. Et vole !

-Je ne sais pas voler !

- Si ! Pense y ! Pense y de tout ton cœur ! Ne pense plus qu'à ça !

Je referme alors les yeux, incertaine, et fit le vide dans ma tête.

Je veux voler, je dois voler, je suis avec Peter, alors je n'ai pas à avoir peur, je veux voler...

En ré-ouvrant les yeux, je me rends comptes que nous avons pris de la vitesse, je me mise alors à sourire, puis éclate de rire, je n'en crois pas mes yeux, je vole ! Je me mise alors à faire la folle, très heureuse.

J'avais comme une sensation de liberté, sensation que je n'ai pas ressentis depuis des années et des années, j'avais comme une sensation de puissance, d'être au dessus des flammes, de surmonter les flammes.

Nous arrivons très vite à la fin du lac de feu, et très vite, une nouvelle fois, nous nous posons au sol. Je souffle et fixe Peter en souriant. Clochette fait ré-apparaître Billy.

Nous remontons dessus et partons au galop.

Le trajet de fit en silence, et très vite, nous arrivons dans une petite auberge, plus petite que celle d'hier, mais comme la précédente, elle est très chaleureuse, et à sa différence, celle-ci est beaucoup moins bruyante, et certes, beaucoup moins remplis.

Comme hier, l'homme dépose des clefs sur le comptoirs, et Peter une bourse, et comme hier, nous montons dans la chambre, et encore une fois, comme hier, nous débattons pour savoir qui dormira sur le lits, et pour finir, comme hier, nous décidons que Clochette allait dormir sur une couette, et que Peter et moi allions dormir sur le grand lit.

Nous descendons dans la salle et nous posons à une chaise, Clochette fit apparaître des sandwich au poulet. Je me jette dessus et en avale deux en vitesse.

- T'as encore faim? me demande t-elle

- Non !

Clochette se lève.

- Je vais chercher de l'eau.

Elle se dirige vers le comptoir d'un cuisinier, ce dernier lui tend un broc d'eau.

Je surprends alors Peter à fixer une femme, blonde aux yeux bleus, l'air provocateur, je fixe Clochette. Cette dernière soupire.

- Peter ! T'es avec nous? Ouhou!

Peter ne l'a même pas remarquer, il jette des coups d'œil pas le moins du monde discret à cette belle blonde. Il ne nous prête aucune attention.

- Peter !continua Clochette

La blonde s'amuse à se mordre les lèvres, à faire les yeux doux, entortiller sa mèche autour de son index.

Clochette s'apprête à crier, mais je lui dis.

- Attends, j'ai une idée.

Je décale alors ma chaise, de façon à ce qu'elle soit collé à celle de Peter, il ne le remarque même pas. Et lentement, je dépose ma main sur son torse, et la fit glisser sur son ventre. Peter tourne en vitesse la tête vers moi, je lui adresse un sourire hypocrite.

Il retire ma main, je prends alors ma mains dans la sienne.

- Arrête, c'est mon dîner de ce soir.

- C'est ton dîner de rien du tout, tu vas plutôt rester avec nous !

Je retire ma main de celle de Peter et Clochette s'en mêle.

- Escroc.

Peter détourne le regard de la fille, joint ses mains et poses ses coudes sur la table.

- Donc je disais, demain, on va traverser la BDT, faut passer en toute discrétion.

-  T'inquiète pas, discrétion c'est mon deuxième nom,  dis-je fièrement

Peter dit à Clochette.

- Si elle se fait attraper, moi j'men fou je pars on l'a laisse mourir.

- Aucun soucis.

- Quoi? Vous êtes sérieux !dis-je

Peter me rend mon sourire hypocrite.

- Discrétion c'est ton deuxième nom nan?

Je baisse la tête honteuse, il a gagné.

- Bon Clochette, on va dormir? On laisse Peter avec sa proie?

Clochette se lève et regarde mal Peter.

- Pas de soucis ! Bonne soirée monsieur Pan !

Nous nous levons puis montons les escaliers, Clochette et moi. Puis au dernier moment, je me retourne et voit Peter se diriger vers un groupe d'homme.

Nous montons dans les chambres, et assommée de la journée passé, Clochette tomba raide sur sa petite couette. J'eus une sensation de déjà vu, mais hausse les épaules et à mon tour, éteint la lumière et m'allonge.

- Ma sirène ! Ma sirène !

Mon sang se glaça, mon cœur s'arrêta, James Hook est là, juste en bas, il ne partira pas, non, il attendra.

- Descend !

Sa voix est pareil à une mélodie. Je me relève de mon lit, et emprunte les escaliers, Peter n'est pas ici.

J'ouvre en grand la porte de l'auberge, et l'a referme derrière moi.

Pourquoi j'y vais? Je devrais faire demi-tour !

Non ! Je veux le voir!

James exerce quelque chose sur moi...Comment appelle-t'on ça déjà? Ah oui.

Le charme du maléfice.

A seulement quelques mètres de moi, il se tient. En vitesse je m'approche, et plonge mon regard sans le siens.

James s'approche et passe son crochet derrière ma nuque.

- Pourquoi es-tu venue? me demande t'il

Je fronce les sourcils et me ressaisis, pivote à ma gauche.

- Je ne sais pas !

James s'approche de nouveau et me fixe de la tête au pied.

- Tu m'as manqué ma sirène.

Je lui répond, comme un serpent crachant son venin.

- Pas toi !

Il affiche un sourire provocateur et bouge son index de gauche à droite.

- Oh oh ! C'est vilain de mentir.

- Ne m'approche pas !dis-je sauvagement

Puis fis quelques pas en arrière.

- C'est marrant, je t'ai appelé, tu es directement venue. Où est Peter?

-Je ne sais pas.

- Pourquoi tu es avec lui enfaîte?

Je ne réponds pas.

James pose son crochet sur son torse.

- Je suis bien meilleur.

Je ne réponds toujours pas.

- Alors?

-  Non !dis-je d'une voix haineuse

James rit légèrement.

- J'aime les femmes difficiles.

- Qu'est-ce que tu m'veux!

- Toi. Je te veux toi.

James s'approche de moi et pose sa main gelé sur ma nuque, puis colle son front au miens .

- On irait tellement bien ensemble...

Dés lorsque sa peau entra en contact avec la mienne, je perdis tout mes moyens.

- Sur...Sur ton bateau...

James souris.

- Oui, sur le Jolly Roger.

Il attendis quelques secondes, son regard, poser sur mes lèvres, son souffle mêlé au miens.

- Viens avec moi. Laisse ces crétins.

Je referme les yeux, mes jambes étaient paralysées.

- Non...

- Quoi?

Je me recule de sa prise et dit avec un peu plus d'entrain.

- Non !

James fronce les sourcils, sadiquement.

- Soit. Je reviendrais ma sirène, n'en doutes pas un instant.

- Et moi non !

- Tu céderas au charme.

Et tout comme hier soir, en un battement de cils, il disparu.

Sans un mot, pestant contre moi même de ma naïveté, je retourne dans l'auberge, par chance, et comme avant, Peter n'est pas là. Je remonte dans la chambre sans bruit, et m'endors. Me ressassant la mélodie qu'est sa voix, me ressassant le poignard qu'est son regard, me ressassant la légèreté qu'est son souffle.

Le lendemain matin, comme d'habitude, Peter et Clochette me réveille.

Clochette me vêtu d'un simple débardeur noir et d'un pantalon noir, et après avoir pris notre petit déjeuné dans la salle, nous montons sur Billy.

Sans même avoir à le lui demander, Peter me tend sa main et je grimpe sur le cheval, telle une experte. Avec les difficultés et les plaintes en plus bien évidemment.

Alors que le cheval se met au trot, puis au galop, le paysage défile mais mon regard est posé au loin, sur le lieu de ma rencontre avec le petit chat rouquin. Ou du moins, je crois que c'est le lieu de notre rencontre. Je ne sais pas, la forêt déferle sous mes yeux et tout se ressemble.

Dans un soupire las, je repose ma tête contre le dos de Peter et ferme les yeux. Malheureusement, j'ai trop dormis et je ne pense pas réussir à sombrer dans un autre sommeil avant la nuit.

Au moins chez moi, lorsque la route était trop longue, j'avais toujours mon téléphone pour me divertir. Ici il n'y a rien. Mise à part le chant des oiseaux. Et encore, par moment il s'estompe. De plus, Clochette semble dormir sur l'épaule du jeune homme, nous laissant seules : Mes pensées et moi. Oh, et Peter aussi.

Le panorama défile et je pense que les heures se succèdent. Mais toujours aucune trace de fatigue. De plus, Peter ne parle pas. Croit-il que je dors ? Voulant lui faire signe que je suis éveillée afin qu'il engage la conversation, je me racle la gorge et resserre mes bras autour de son abdomen, mais il ne réagit pas.

Au bout d'une éternité, je remarque que Peter ralentis. Jusqu'à ce que nous soyons complètement arrêter. Je le sens se redresser légèrement sur la selle.

-Clochette, réveille toi, déclare t-il, amusé.

Du bout du doigt, il donne un faible coup sur l'épaule de la petite fée, et cette dernière se réveille brutalement.

-Quoi ? Quoi ! Qu'est-ce qu'il se passe ! hurle Clochette, au garde à vous.

-  Dans quelques minutes, on va arriver dans les landes de la BDT. On passe discrètement, dis-crè-te-ment, tu piges?  me dit Peter

- C'est bon, j'ai compris !

Quelques minutes après, nous arrivons devant une vaste lande, sombre, et en plein milieu, mais assez éloigné, des espèces de gros oursons noir, assis à manger je ne sais quoi.

- C'est ça les trolls? C'est des nounours !je demande

-  Ils sont dangereux.

Nous nous mettons alors à passer, le plus éloigné possible des "nounours" sombres, c'était un jeu d'enfant !

Mais à un moment, je trébuche sur un petit caillou, et m'étale au sol.

Soudain, tout les trolls se levèrent et se retournèrent vers nous.

- Discrétion zéro! crie Peter

- Arrête de me crier dessus ! dis-je encore plus fort malgré mes torts.

Peter sort son épée, déterminé, et se jette sur tous les trolls, un par un, les mettant au sol.

Clochette aussi, je fus impressionnée, elle sorti une fine épée de je n'sais ou, et commença à se battre, telle une guerrière.

Et moi, j'étais debout à les regarder. Soudain, un troll se dirige en courant vers moi, tendant devant lui, pas une épée, ni un poignant, mais un bâton de bois, et au bout de celui-ci, une sauterelle morte.

Je me mise à courir dans tout les sens, attirant l'attention de tout le monde sans même le vouloir. Et c'est les larmes aux yeux que j'hurle :

-J'AIME PAS LES INSECTES ! IL VA ME CONTAMINER ! A L'AIDE !

Peter se jette sur le troll et le met à terre, sans vie.

- Mais t'es INUTILE !

- Facile à dire pour toi, ont te menace pas avec une sauterelle morte !

Une rangée de troll armée se dirige alors vers moi, Peter me pousse, et par la même occasion, touche mon sein, et fit face aux trolls.

Les yeux grands ouvert, je lui dis :

- T'es sérieux tu me touches comme ça?

 - J'ai pas fait exprès, court ! tente-il de se justifier

-  Nan nan, attend ! Ça y'est, c'est la fête, on fait la gue-guerre au troll, et tiens, on va toucher Anastasya PAR LA MÊME OCCASION !

-  J'AI PAS FAIT EXPRÈS FERME LA !

- SI T'AS FAIS EXPRÈS ! JE LE VOIS DANS TON REGARD !

- JE TE REGARDE MÊME PAS !

Puis soudain, les trolls s'arrêtèrent et nous écoutèrent.

- Mais attend, mais t'es un malade, d'ouùtu touches mon sein!

Peter fixe Clochette.

- Je vais la buter.

(NDA : PASSAGE TOTALEMENT WTF MDRRR ON ETAIT TROP BETE AVANT, CALCULEZ PAS TROP CE MOMENT)

Un troll s'exclame alors d'une voix très grave, très rauque.

- Elle a raison, t'as pas à toucher son sein.

Je le montre de la main.

- Ah bah voilà ! Merci ! Enfin quelqu'un de raisonnable !

Peter m'attrape alors par le poignet et me tire vers lui.

- Vite, on s'enfuit !

Je me recule en arrière et me libère de son emprise .

- Arrête de me toucher ! Quand je rentrerais chez moi, je dirais à tout le monde que t'es un obsédé !

Peter plaque ses deux mains sur son visage, et se met à articuler chaque syllabes de sa phrase: -

- Dit moi POURQUOI je toucherais ton sein!

- Parce que t'es un pervers ! Aucun respect !

Tout les trolls se mirent à parler.

- Bien dit ! dit le plus gros

- Et c'est pas tout ! Il fait le grand en me touchant, mais la nuit il dort avec un doudou !continuais-je

Tout les trolls éclatèrent de rire. Peter me foudroie du regard.

- Stasya ! arrête ! s'enerve t'il

Peter m'attrape par le poignet et me lance dans une folle course.

- Amène Billy !dit-il à la fée

Il me lâche le poignet et se met à accélérer, je me retourne et vois les trolls courir vers moi, alors à mon tours, je me mise à courir vers Peter.

-  ATTENDS MOI ! PARLE MOI S'IL TE PLAIT !

Peter souris et me tends la main, je l'attrape et soudain, Billy apparaît devant nos yeux. Peter ralentis, me soulève et me met à l'arrière, puis monte à son tour. Clochette vient se réfugier dans mes mains.

Billy galopa, et très vite, nous nous retrouvons loin devant les trolls, jusqu'à les perdre de vue.

A présent, Billy trottait, enfin, à une allure normal.

Peter dit alors, brisant le silence :

- Stasya, t'es vraiment un cas social.

- Quoi ! Je pouvais pas savoir qu'ils étaient méchant.

Peter et Clochette s'exclament en même temps.

- CE SONT DES TROLLS !

-  Ça va, ça va, calmez vous ! N'empêche t'avais qu'à pas me toucher le sein.

- Chut... me dit-il d'une voix douce

-  De quel droit oses-tu d'abord ! Parce que t'as 18 ans ?!

- Stasya...

- Ne me dit pas de me taire !

Peter, toujours assis sur Billy, pose sa main sur ma jambe. Je m'apprête à l'enchaîner d'insulte, quand en face de moi, je le vois, cet immense château bleu, et blanc.

- On y est...Le Royaume d'Ariel

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