Moi
Chapitre 70
Chacun de nous avait son arme brandit en avant. Je dû retenir le sourire qui ne voulait que s'étaler sur mon visage lorsque je vis Nolas brandir son bâton.
J'avais heurté la table, lorsque j'avais reculé mais le plus proche de la porte n'était nul autre que Nathan.
La pièce était sombre et je ne voyais rien de plus que l'entrée.
-Les bruits se sont arrêtés, souffla Nolas.
Je jetai un petit coup d'œil à Alero qui me regardait aussi.
-Vous croyez qu'on doit entrer ? Demanda Nathan le visage serré.
-Je pense que si tu ne veux pas finir comme l'autre stikas tu n'as pas vraiment le choix, lui dit Aria en faisant une petite moue désolée.
Je me mordis la lèvre en me souvenant d'images que j'aurai voulu oublier et regarda la réaction de Nathan. Au lieu d'être en colère comme il aurait sans doute été si j'aurai fait la remarque, il sourit amusé par la petite rébellion de sa sœur.
J'avais envie de crier à tant d'injustice, mais garda les lèvres serrés en une ligne mince. J'avais compris depuis longtemps qu'il ne voulait pas voir au-dessus de nos origines même si par moment son comportement faisait penser le contraire.
Bien tant pis pour lui. Si il ne voulait pas je n'allais pas faire plus d'efforts que je ne le faisais déjà.
-Qui passe devant ? Demanda Alero.
Soudain je sentis comme une poussée d'adrénaline. J'allais montrer que même si j'étais la plus petite du groupe et de surcroit une indigne je pouvais quand même être courageuse et puissante.
-Moi, dis-je en avançant vers la porte.
Avant même qu'ils aient le temps de protester ou d'accepter j'entrai dans la pièce obscure. Je dû plisser les yeux au maximum pour essayer de distinguer quelque chose dans ce noir.
-C'est sympa, commenta la voix de Nolas à côté de moi.
-Ouais j'approuve l'ambiance, souris-je en sachant qu'il faisait exactement la même chose.
-Stikas impulsive, entendis-je derrière moi. La prochaine fois attends au moins qu'ont puissent se concerter avant de partir sur un coup de tête.
Bien sûr cette voix ne pouvait appartenir à nulle autre que ce fameux Nathan. Sans le vouloir j'imaginais ses yeux où le noir aurait pris le dessus sur la petite tâche de orange
-Ftakes trop long pour réagir, rétorquai-je irrité par son comportement.
-Ouhh, gémit une voix à ma droite.
Je voyais vaguement leur silhouette mais au son de la voix j'avais tout de suite deviné que c'était Aria qui avait lâché une exclamation de douleur.
-Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda aussitôt Nathan.
-Je me suis pris quelque chose de dur... Une table peut-être, expliqua-t-elle.
J'essayais de me diriger à ses côtés, même si dans le noir tout était beaucoup plus difficile, grâce aux bruits que produisaient les autres j'arrivais finalement à les rejoindre sans trop de soucis.
-Y a-t-il quelqu'un ? Cria Alero dans la pièce vide.
Sans le vouloir je repensais à mon rêve, quelques jours avant lorsque j'avais entendu mon père. Je me souviens encore de la chaleur étouffante et de la frustration au fait que je n'arrivais pas à le voir mais seulement d'entendre sa voix.
-Pourquoi tu cries comme ça ? S'énerva Nathan.
J'avais l'impression de les revoir lorsque je les avais trouvés suspendu à des branches.
-Pour essayer de nous sortir de là, répondit froidement Alero.
-Calmez-vous, ordonna Aria même si je voyais que la douleur dans sa voix n'avait pas totalement disparut. Se disputer ne nous aidera pas et ne fera qu'empirer la situation.
-Je suis d'accord avec Aria, approuva calmement Lucas.
-Toi ferme là on ne t'a rien demandé, grogna Nathan.
-Ça arrive souvent ? Chuchota une voix près de mon oreille.
Je souris à Nolas même si il ne pouvait pas me voir.
-Les garçons s'il-vous-plait, les pria Aria.
Pour une fois j'étais toute fière de ne pas être celle qui se disputait. Mais la ftakes avait raison, il ne fallait pas qu'ils se disputent tout de suite. Nous étions en pleine épreuve et se diviser maintenant n'était pas la solution.
-Oh, criai-je pour essayer d'attirer leur attention.
Quand je vis que les voix s'étaient arrêtées je pu reprendre plus calmement cette fois-ci.
-Il ne faut pas se diviser pendant une épreuve comme celle-là. Ils n'attendent que ça. Donc si nous voulons sortir d'ici il faut s'entraider et pas s'entretuer.
À peine eus-je fini de parler qu'une lumière nous aveugla tous....................
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