Anaë ne veut pas que son père soit responsable d'elle.

Car il n'est pas responsable.

Et c'est à cause de lui qu'elle se sent vide.

A cause de ses caresse, à cause de ses mains baladeuse, à cause de sa langue, à cause de tout.

C'est à cause de lui.

Lui, lui, lui

Alors Anaë elle va voir le psy.

Et enfin, elle lui raconte sa vie.

Elle parle longtemps, sans s'arrêter.

Puis elle s'enfuit.

Elle court loin, très loin.

Elle part loin, très loin.

Et pour une fois, pour une fois elle se sent bien.

Anaë est libre.

Libre, libre, libre.

« J'avais oublié ce que ça faisait, d'être libre. Je suis...libre »