~Mingyu~

Mingyu serrait son bouquet de fleurs entre ses doigts tremblant, le dos appuyé sur la pierre humide des murs, et le vent faisant danser ses cheveux devant ses yeux clos. Il inspira profondément, son coeur battait si fort qu'il semblait vouloir échapper à sa poitrine, sauter dans les escaliers qu'il s'était essouflé à gravir et fuir jusqu'à la forêt interdite. Il le sentait battre dans tout son corps, ce coeur affolé, son sang pulsait jusqu'au bout de ses doigts.
"À trois j'y vais" se disait-il, mais ça faisait déjà six fois qu'il comptait jusqu'à trois. Ses jambes semblaient s'être changé en glaçon, le figeant à un pas de l'entré du haut de cette tour qu'il s'était motiver à monter.

C'est la première fois qu'il venait ici, il savait que ce serait dur, mais pas autant.
Il se pensait plus courageux que ça, il se pensait assez brave pour franchir une simple porte.
Mais au court des dix dernières minutes d'immobilité, il avait constaté que sa confiance n'était pas aussi solide qu'il ne l'aurait cru.

- Mingyu ?

Il sursauta, n'ayant pas entendu une autre personne gravir les marches jusqu'ici. Il leva les yeux, soulagé de ne plus être seul, encore plus soulagé en constatant que c'était l'un de ses amis qui l'avait rejoint.

- Ça va ? Lui demanda Seungkwan.

Ce dernier hésitait à approcher, gêné, il se demandait sûrement s'il n'aurait pas dû faire demi-tour sans faire savoir sa présence et laisser l'ancien Gryffondor seul.
Mais Mingyu lui offrit un petit sourire, sans être capable de répondre dans un premier temps. Ses jambes parurent néanmoins se dégeler et il pu se diriger vers son ami.

Sans un mot, il passa un rapide regard à travers la porte qu'il n'avait pas été capable de franchir, qu'il n'aurait jamais pu franchir s'il était resté isolé ici. Parmi tout ses amis Seungkwan restait l'un avec qui il était le moins proche, ils n'avaient pas eu souvent d'occasions de se retrouver seul à seul et Mingyu le voyait surtout comme le petit-ami de Hansol.
Pourtant il lui prit la main, conscient qu'il ressemblait soudainement à un grand enfant, et murmura:

- Je crois que je suis pas capable d'entrer tout seul.

Seungkwan hocha la tête, l'air peiné, et emmêla leurs doigts. Sans besoin de mots, c'est ensemble qu'ils entrèrent dans l'immense pièce qui se faisait la tête de la tour.

L'intérieur était éclairé de lanternes magiques qui ne s'éteignaient jamais, répendant leur douce lumière sur la centaine de pétales de fleurs qui égayaient les murs gris. Sur ces mêmes murs étaient gravé de nombreux prénoms, suivit de date de naissance diverses, et d'une année de décès similaire pour tous.
Et au centre, parmi les fleurs, se balançaient des photos de visages souriant, suspendue depuis le plafond.

Lorsque cette vision lui parvient, Mingyu sentit un sanglot soulever sa gorge, sous le regard inquiet de Seungkwan. Son ami essuya une larme qui glissait sur sa joue, ils s'étaient figé dans l'entrée, absorbé par le décors aussi féerique que macabre qui s'offrait à eux.

Le Mémorial de la guerre de Poudlard, construit pour honorer tout les élèves et professeurs qui avaient donné leurs vies pour vaincre Voldemort et ses sbires.

- Je n'étais encore jamais venu ici, avoua Mingyu. Quand je suis revenu à Poudlard il y a un an je ne m'en suis pas senti capable... Et le jours de la commémoration de la guerre non plus. je n'y arrivais pas.

- C'est normal, prend ton temps, ne te brusque pas.

En reniflant, Mingyu alla déposer son bouquet de fleur parmi les autres, puis leva les yeux vers les photos, les sanglots le secouèrent davantage.
Il vit d'abord les professeurs décédé lors de cet événement tragique, ceux qui avait donné leur vie sans hésiter pour protéger leurs élèves. Le visage souriant de Hagrid, celui de Trelawney, puis de Dumbledore qui paraissait toujours aussi majestueux, même en photo. Le professeur Rogue se trouvait également parmi eux, pendant la guerre il avait été prit pour un traître, mais on s'était vite rendu compte qu'il avait infiltré les Mangemort pour le compte de Dumbledore, et qu'il n'avait jamais cessé d'être fidèle à ce viel homme. Même quand il l'avait tué, tout cela faisait partie d'un plan qu'ils n'avaient partagé avec personne d'autre et que le très célèbre Harry Potter avait révélé au grand jour.

Mingyu leur pria à tous de reposer en paix, puis se tourna vers les photos des élèves. Plus nombreuses, il y en avait de tout âge, certains assassiné de sang froid lors du début de l'attaque, d'autre s'étant battu et sacrifié pour leur école.
Il pleura davantage en voyant les visages d'anciens camarades classe, de Maisons, de vieux amis qui s'étaient éteint trop tôt. Puis il aperçu trois visages qui firent exploser ses dernières réserves de larmes.

Jimin, Jungkook et Taehyung. Tout les trois affiché côte à côte, souriant comme s'ils étaient toujours ce beau trio d'amis qu'on ne voyait jamais les uns sans les autres.
Taehyung n'aurait jamais dû se retrouver ici, en tant que Mangemort, en tant que meurtrier de ses amis, son rôle était trop sombre pour avoir le droit d'être affiché avec les martyrs de l'école.

Mais voilà, seul leur groupe de treize connaissait l'implication de ce garçon dans la guerre, et ils avaient fait le choix de taire ce qu'il s'était passé. Ils avaient choisi de ne pas briser l'image que Taehyung avait dans le regard de toute l'école, de laisser aux élèves le soin de pleurer un camarade de classe sympathique plutôt que d'avoir le coeur brisé en se rendant compte de sa traîtrise.
Ils avait fait le choix de tout cacher, malgré tout le mal qu'il avait pu faire.

Mingyu pleura, ses larmes arrosèrent les fleurs flétries que les élèves et les familles des victimes venaient déposer ici. Certains bouquets s'affaissaient, comme s'ils pleuraient aussi.
Et quand il n'y eu plus rien à déverser de ses yeux, qu'il se sentit essoufflé d'avoir relâcher tant de tristesse, épuisé d'être si malheureux, son coeur déchiré sembla pouvoir battre de nouveau.

Il avait retardé ce moment tellement de fois, tout en sachant qu'il devrait venir ici un jour. Qu'il devrait pleurer les morts une bonne fois pour toute, pour enfin admettre qu'il fallait allez de l'avant.

Tout le temps où il pleura Seungkwan resta auprès de lui, accroupi à ses côtés et caressant son dos en silence. Mingyu lui était reconnaissant, jamais il n'aurait eu la force d'approcher le Mémorial seul, il n'avait trouvé le courage que dans la présence d'un ami à ses côtés.

Ils ne quittèrent pas tout de suite la tour, une fois sorti du Mémorial Mingyu se sentait si épuisé qu'il s'asseya sur les marches et Seungkwan l'imita. Ils restèrent silencieux un moment, le regard sur le ciel grisâtre, le coeur chargé de milles émotions.
Au loin les arbres de la forêt interdites se mouvaient lentement avec le vent, et les patrouilles des Aurors passaient à côté sans prendre le risque d'y poser un pied. Quelques élèves se balaidait dans les jardins, emitoufflés dans leurs capes d'hiver ils regardaient le ciel en se demandant sûrement s'il allait pleuvoir.

Mingyu avait l'impression que le temps était comme son humeur, mitigé. Le printemps devrait pointer le bout de son nez d'ici quelques semaines, il espérait que les rayons chauds du soleil pourraient éclairer jusqu'à son cœur.

- C'est la première fois que je venais au Mémorial, jusqu'ici j'ai vécu en essayant d'oublier ce qu'il s'était passé. Je voulais oublier les morts, lacha-t-il.

- Je sais, tu es celui que les évènements de la guerre a le plus marqué. Hansol m'en parle souvent, il est inquiet pour toi.

- J'ai l'impression d'être le seul à ne pas m'en être remit, d'être le seul à ne pas allez de l'avant. Vous tous vous vous en sortez si bien, vous êtes ambitieux et certain du chemin que vous empruntez. Malgré tout ce qu'on a vécu vous avancez.. je vous admire tous tellement.

Une certaine tristesse brilla dans les yeux de Seungkwan, et Mingyu soupira.
Oui, il admirait tellement ses amis. Eux qui faisaient des choses extraordinaires, qui se battaient pour des causes ou pour le métier de leurs rêves, tandis que lui avait tourné le dos à cette vie de sorcier qui avait été celle de toute son adolescence.
Mais il n'aurait pas pu faire autrement, il avait tellement mal quand il repensait à tout les évènements d'il y a presque deux ans. Quand il voyait ce Mémorial, il ne pouvait pas s'empêcher de penser que leurs noms et leurs photos auraient pu figurer au milieu des autres.

Il fit tourner sa bague sur son doigt, ce petit bijou tiède qu'il ne quittait jamais et qui lui donnait toujours la sensation d'être protégé.

- On est pas plus fort que toi, chacun fait de son mieux avec ce qu'il a et ce qu'il est, répondit finalement Seungkwan, en dirigeant son regard vers le ciel. C'est dur pour tout le monde Mingyu, tu n'es pas le seul, alors ne te rabaisse pas en croyant que c'est simple pour nous tous. Le fait que tu ais décidé de t'éloigner de la vie de sorcier ne fait pas de toi quelqu'un de lâche, tu as fait ce choix pour toi, pour ta santé. Et on est tous très fier de toi.

Plus son ami parlait, plus Mingyu avait l'impression que sa bague se réchauffait. C'était sûrement juste un tour de son esprit, une imaginaire métaphore de son coeur qui s'apaisait. La souffrance ne disparaissait pas, le souvenirs macabre continuerait toujours de hanter ses nuits, mais il avait l'impression qu'un nœud s'était défait dans sa poitrine.

- Merci, murmura-t-il.

Ils restèrent encore un petit temps assit, profitant du silence et de l'air frais. Puis une goutte de pluie tomba sur le nez de Mingyu, et ils decidèrent qu'il était temps de rentrer.
Avec un dernier regard pour la porte du mémorial, comme pour dire au-revoir à toute les âmes qu'elle contenait, ils descendirent la tour.

- Junhui et moi on va aider les derniers sorciers à s'installer dans leur nouvelle chambre, tu veux venir ? Proposa Seungkwan.

- Non, je vais allez voir Wonwoo à la bibliothèque.

- Bonne idée, ça lui fera du bien d'avoir de ta visite, il passe tout son temps là-bas. Son livre est un vrai casse tête à déchiffrer.

Mingyu poussa un soupir mis-amusé, mis-depité. Son petit-ami passait ses journée dans la bibliothèque à tenter d'établir le code d'accès de l'unique livre secouru dans les Archives. Junhui et Seungkwan essayaient de l'aider, Jeonghan aussi parfois, mais tous ne cessait d'affirmer qu'ils commençaient à désespérer. Wonwoo était le seul dont la motivation ne diminuait pas, Mingyu était presque obligé de le forcer à sortir de temps à autre.

Encore aujourd'hui il sentait qu'il devrait le pousser à venir manger ou dormir, son esprit était désormais programmé à établir toute les meilleures manière de convaincre Wonwoo à le suivre. Le supplier, pleurnicher, se montrer autoritaire, il ne savait pas encore quelle technique fonctionnait le mieux.
Et alors qu'il s'efforçait à choisir ce qu'il dirait à son petit-ami aujourd'hui, la main de Seungkwan soudainement aggripé à son bras figea ses réflexions.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il, inquiet.

Son ami regardait vers la forêt interdite, que les nuages gris rendaient plus sombre qu'à l'ordinaire.

- La forêt, j'ai cru... J'ai cru voir quelque-chose bouger dedans. Ça doit pas être grand-chose, je suis tendu en ce moment.

- Il y a constamment des trucs dangereux là-dedans, ne restons pas a proximité. Maintenant que les sorciers n'ont plus de pouvoir pour contenir les créatures magique j'ai peur que celles-ci ne cause bientôt des dégâts.

Sur ces mots, Mingyu accéléra le pas en traînant Seungkwan derrière lui. La forêt interdite l'avait toujours effrayé, mais depuis qu'il était revenu à Poudlard il devait bien avouer la trouver encore plus angoissante qu'auparavant.
Sûrement à cause des créatures magiques qui s'y trouvaient, et qu'aucun d'entre eux ne pourraient combattre s'ils décidaient de prendre d'assaut le château.

Il repensa à sa conversation avec Wonwoo, le soir ou Huening Kai avait été attaqué. Il n'avait fait que des suppositions sur la disparition de la magie des sorciers, mais plus il y pensait et plus ses soupçons s'affinaient. Il existait de nombreux êtres doté de magie qui détestait les sorciers, mais qui ne pouvait rien faire car leur puissance était inférieur à la leur.
S'ils pouvaient supprimer ceux qui dominaient le monde magique ils le feraient sans hésiter. Cette occasion était trop belle pour eux, ils pourraient assoir leur domination.

Et le fait qu'ils soient si discret depuis le debut de la crise les rendait, à ses yeux, plus suspect encore. À leur place n'importe qui aurait sauter sur l'occasion pour détrôner les sorciers. Hors on entendait pas parler d'eux, et Mingyu trouvait ça encore plus inquiétant.

Il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'ils devaient préparer quelque-chose d'horrible.

Son coeur battait de peur, lorsqu'il pénétra la bibliothèque. Il n'entendit d'ailleurs plus que cela, les battements de son cœur, en se plongeant dans cette pièce. Aussitôt entré que les bruits du château et de la pluie tombante lui semblèrent lointain, un apaisement érudit absorbait quiconque entrait ici.
Quelques élèves profitaient du silence de cet endroit pour travailler ou feuilleter des livres, et quand ils passaient devant la table où Wonwoo se trouvait ils s'inclinaient respectueusement devant lui.
Il était célèbre pour avoir tué la plus terrifiante Mangemort durant la guerre, ainsi les adolescents le regardaient avec des étoiles dans les yeux, murmurant qu'il était encore plus impressionnant en vrai.

Les voir amusait Mingyu, puisqu'il s'était détaché du monde de la magie il ne s'était jamais vraiment rendu compte de la popularité de Wonwoo. C'est en venant ici qu'il s'était rendu compte que son petit-ami était vu comme un héro. En soit tout leur groupe d'amis se confrontait à une certaine admiration de la part des jeunes sorciers, les histoires de leurs actions pendant la guerre tournaient vite, mais certains d'entre eux se démarquaient. Wonwoo notamment, mais aussi Seungcheol pour avoir affronté directement Voldemort, ou Chan pour être la seule personne au monde à avoir survécu au sort de mort.

- Ça te dit une petite pause ? Chuchota-t-il, en s'asseyant à côté de son petit-ami.

Celui-ci leva les yeux vers lui, armé d'un petit sourire. Une pile de livres remplissait toute la table, certains ouvert entre deux feuilles volantes noircie de notes et essais. Bien entendu le livre indéchiffrable se dressait au milieu de tout, brillant et imposant, paraissant les narguer.
Wonwoo présentait des traits tirés, fatigués, et une fine couche de bué tachait le verre de ses lunettes à force de travailler sans relâche. Si de la fumée se mettait soudainement à sortir de ses oreilles, Mingyu ne serait pas étonné.

- Peut-être après ? On a encore le temps avant d'allez manger non ? Je sens que je me rapproche de la solution.

- Ton cerveau va finir par exploser.

Wonwoo ria de cette plaisanterie, avant de laisser sa tête retomber contre le dossier de son siège. Mingyu l'imita, si proche qu'il n'eu qu'à se tourner un peu pour lui embrasser la tempe.

- J'ai l'impression de revoir le Wonwoo d'il y a deux ans, qui passaient ton temps à lire et relire des livres pour être certain s'accumuler un maximum d'info. T'es impressionnant, moi j'ai mal à la tête au bout de trois lignes.

- J'ai aussi l'impression d'être revenu dans le passé, surtout quand tu viens me voir comme ça. Sauf que maintenant on est plus deux ados qui peinent à s'adresser deux mots, et que tu n'es plus le seul à me rendre visite ici. Par moment j'ai l'impression que les gars se relayent pour venir s'assurer que je ne suis pas mort de fatigue entre deux livre, ou que je n'ai pas tué Junhui et Seungkwan sous la charge de travail.

Wonwoo effleura le livre du doigt, traçant les lettres étranges qui formaient des phrases indéchiffrables.

- Je ne sais même pas exactement pourquoi je m'acharne, c'est juste un bouquin trouvé au hasard dans les Archives, il y a beaucoup de chance pour qu'il ne soit pas lié à la crise. Mais mon instinct me hurle de continuer, je sens qu'il y a un truc, que je dois faire ça. La solution est là-dedans, j'en suis certain.

- Alors continu, fais-toi confiance. Moi j'ai confiance en ton instinct.

Les élèves n'étaient pas les seuls à voir un héro en Wonwoo, Mingyu resterait toujours son plus grand admirateur.

- En fait, j'ai peut-être trouvé quelque-chose. Rien à voir avec le déchiffrage du livre, mais tout de même extrêmement important.

Il regarda son petit ami fouiller parmi les feuilles volantes, puis lui présenter un grimoire qui paraissait si vieux qu'il était étonnant que les pages de s'effritent pas. Les écrits à moitié effacé étaient dans une langue ancienne qu'ils avaient étudié à l'école, et dont Wonwoo était devenu un expert.

- Ce texte parle de la toute première créature magique de ce monde. Bien avant les sorciers, les fées, les vampires et tout les autres, expliqua-t-il.

- La première créature magique ? Il y a une première ? Je croyais que la magie était apparu avec les hommes, et que les sorciers avaient toujours été là, fit remarquer Mingyu.

- Je le croyais aussi, mais il ne faut pas toujours croire ce qu'on apprend en cours. Les sorciers n'aiment pas laisser savoir qu'on a un ancêtre commun avec les autres créatures magiques, on aime se faire passer pour une "espèce supérieur".

Mingyu grimaça. C'est l'une des raisons pour lesquelles il n'aimait plus le monde magique, trop de prétention et de désir d'être le plus puissant, celui qui domine tout le reste.

- Et donc, tu crois que la disparition de la magie est lié à cette créature ? Demanda-t-il.

- J'en sais rien, mais ce qui est vraiment intéressant c'est la description de cette créature. On l'a dit semblable à l'humain de bien des aspects, mais elle était aveugle, doté d'ailes comme les fées, d'oreilles pointu comme les elphes, de cornes similaire à celles des cerfs et d'une peau faire de bois comme les nymphes des forêts. Ça ne te rappelle rien ?

- La statue de la salle secrète.

- Exactement.

La quatorzième objets, que tout les treize supposaient lié à l'un des derniers sorciers sans savoir lequel.
Cela représentait en réalité le tout premier être doté de magie, un être disparu depuis longtemps dont ils descendaient tous.

Et Mingyu ne pu s'empêcher de penser qu'il y avait chez cet être cinq particularités inhumaines, tout comme il y avait cinq derniers sorciers. Et que ce genre de coïncidences devenaient trop nombreuses à son goût.