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~Wonwoo~
- Où n'est-ce qu'on va comme ça ?
Pour seule réponse, Mingyu m'offrit un sourire sur lequel brillait toute son excitation. J'ignorais l'endroit où il me trainait, j'ignorais pourquoi nous avions dû quitter le bal tout juste au commencement, mais la joie que je lisais dans ses yeux m'obligeait à rester docile.
Plus nous nous éloignions de la salle de fête et plus la musique me semblait lointaine. Presque cinq minutes s'étaient écoulé depuis le départ de la première danse, l'ouverture officielle des festivités.
Je m'étais mentalement préparé au moment où je devrais me rendre sur la piste au bras de Mingyu, sous des centaines de regards curieux. Un véritable calvaire, j'imaginais déjà ma respiration devenir erratique, mes doigts trembler, mes jambes s'emmêler, et je n'avais pas arrêté d'essayer de me rassurer en me disant que la présence du Gryffondor m'aiderait à surmonter.
Mais quand les première notes de la musique s'étaient élevé autour de nous, Mingyu m'avait saisit la main. Et, alors que je le croyais prêt à me proposer une danse, il m'avait simplement tiré jusqu'en dehors de la salle.
J'ignore si je devrais me sentir aussi enjoué que lui, ou anxieux d'être embarqué dans un plan dont j'ignorais les desseins. Et les regards complice que Junhui et Minghao avaient posé sur nous, à l'instant où nous avions quitté le bal, me mettaient encore moins ne confiance.
- Voilà ! S'exclama Mingyu.
Une bonne partie de l'école avait été traversé quant il stoppa enfin le pas, dans une partie de l'édifice seulement habité par des salles de classe. Je ne compris pas tout de suite ce qu'on faisait là, jusqu'à ce que mes yeux tombent sur quelque-chose d'inhabituel.
Il y avait, sur le mur, une porte que je n'avais encore jamais vu.
C'est vers celle-ci que Mingyu me tira, le pas tellement sautillant que je craignais de le voir trébucher. Il pénétra cette pièce dont j'ignorais l'existence et, quand mon regard se posa à l'intérieur, je compris de quoi il s'agissait.
- La salle sur demande, murmurais-je.
Mon partenaire hocha vivement la tête, une émotion de fierté si vive lui habillait le visage qu'il brillait presque dans la faible lumière.
Subjugué par ce que j'avais sous les yeux, j'avança dans la pièce et observa la décoration époustouflante. La salle sur demande était un phénomène magique présent seulement à Poudlard, un salle qui apparaissait lorsqu'une personne en avait réellement besoin, remplit des nécessités impliquées. J'en avais plusieurs fois entendu parler sans jamais y être confronté, on raconte que le célèbre Harry Potter lui-même l'aurait utilisé lors de sa cinquième année, alors qu'il entraînait ses camarades à combattre l'armée de Voldemort.
En cette soirée il n'y avait aucune structure d'entraînement qui reposait dans la salle, mais une centaine de bougie qui flottaient dans l'air, des fleurs accrochées aux murs ou décorant le sol, ainsi qu'une douce mélodie qui carressait nos oreilles.
- Je me suis dis que tu n'aimerais pas danser devant la foule, et qu'avec ma maladresse je nous ferais remarquer plus encore. Et alors que je réfléchissais à une solution, la salle sur demande m'est apparu. J'ai décidé de la décorer pour te faire une surprise... Et qu'on puisse venir y danser sans craindre les regards, m'expliqua Mingyu.
Il marchait doucement à côté de moi, me laissait découvrir la beauté des lieux, l'air satisfait et soulagé.
Une boule de chaleur souffla dans ma poitrine, personne ne m'avait jamais préparé une telle surprise, j'ignorais comme réagir autrement que par un regard ébahi sur mon environnement.
La main du Gryffondor n'avait pas quitté la mienne, je la serrais tellement qu'il ne pouvait pas ignorer les émotions que cette situation m'infligeait.
J'étais si reconnaissant. Lorsque mon regard croisa celui-ci Mingyu, mon cœur se mit à battre avec une passion effrénée.
- Donc... Devrions-nous danser ? Murmurais-je.
Il me sourit, puis adopta une position prompt à la valse.
- Cet endroit est fait pour ça.
Nos corps entrèrent en contact plus prononcé, puis se mouvèrent ensemble au rythme de la musique. Nos yeux ne parvenaient pas à se décrocher, alors qu'on tournoyait entre les fleurs et les ombres dansantes que produisaient les bougies. Je guidais nos déplacements, me laissant porter par une gestuelle que je connaissais par coeur, et Mingyu fit l'effort de me suivre avec toute la justesse possible.
Il y avait un manque d'équilibre dans ses pas, beaucoup d'erreur dans l'exécution et quelques grimaces d'inconfort quand il se perdait dans la chorégraphie. Mais rien de tout cela ne fit tâche sur cet instant rempli de magie. Sa maladresse légendaire offrait un aspect touchant à cette danse, je n'arrêtais pas de sourire, de retenir mes rires, et il faisait mine de bouder en me voyant moqueur.
Combien de temps avions-nous passer dans cette ambiance envoûtante ? Jamais je n'aurais pu le dire, les secondes paraissaient d'être figé pour nous observer, le monde semblaient avoir disparu pour nous laisser seulement l'un en face de l'autre.
Nos regards accrochées, aspirées, bercées par les éclats d'affection qui jaillissaient.
Et alors que j'aurais aimé couper court à toute réflexion envahissante pour profiter de cette ambiance somptueuse, une seule et même pensée venait murmurer au fond de mon esprit:
Qu'est-ce que Mingyu attendait pour m'embrasser ?
Après tout ce que nous avions traversé, les infinies conversations, ou tout ces instants où nous nous rapprochions avec le plus grand des naturels. Nous nous pourrions pas nous trouver autrement qu'à une étape de transition d'amitié à couple, simplement manquait-il un tout petit quelque-chose pour validé la relation qui se créait entre nos deux êtres.
J'aimerais moi-même engendrer le baiser, mais j'ignorais la manière dont je devrais my prendre. Lui l'avais déjà fait, même si ça ne s'était pas bien fini, ne pourrait-il pas recommencer ?
Mais, plutôt que de déposer ses lèvres sur les miennes, Mingyu brisa l'ambiance flottante en abordant le dernier sujet que je pensais voir émerger maintenant:
- La fêtes de Noël organisé par ta famille est très réputé, c'est si bien que ça ?
Il me fallut plusieurs secondes pour comprendre le sens de ses mots, quelques clignements d'yeux pour replonger dans la réalité, et une infinité de tournure différente avant déterminer la réponse.
Je me sentais comme une personne ivre qu'on arrachait de son passage à vide pour regagner un monde oublié, ou des événements que je préférais ignoré.
- Seul les sorciers les plus élevés dans la société magique y sont convié, expliquais-je. Souvent il y a beaucoup de haut placé du Ministère, des familles actives en politique ou tout autre domaine glorifiant. Tout le monde n'est là que pour vanter sa réussite ou sa richesse.
- Ça a l'air nul, commenta Mingyu.
- C'est d'un ennui mortel.
Un petit rire commun nous gagna, tandis qu'on manqua le rythme de notre chorégraphie. Mais je n'y faisais de toute façon plus vraiment attention, mes pensées n'étaient désormais concerné que par cette fameuse fête à laquelle j'assistais tout les ans.
Ainsi que par tout les enjeux qui s'y mêlaient, toute les ombres cachées derrière les paillettes.
- Avec la mort de mon père... Je pensais que ma mère n'organiserait rien cette année, avouais-je. Mais elle semble plus motivé que jamais, mes grand-parents, maternel comme paternel, tiennent à ce que la fête soit une extrême réussite. Avec les temps qui cours... ils pensent qu'il est important de rassembler les sorciers les plus puissant et haut placé, afin d'avoir le plus d'alliers à leur côté.
- Par les temps qui cours... Tu veux parler de la monté des mages noirs ?
Je hocha gravement la tête. Parler politique et faits de société ce n'était pas mon sujet préféré, mais je devais bien avouer avoir bien des connaissance dans ce domaine. Je baignais dedans depuis toujours.
- D'après mon grand-père, de plus en plus de famille influente et riches se tournent du côté sombre. Ça fait un moment que le Ministère s'en doute, la confiance est de plus en plus difficile à trouver, n'importe qui pourrait être devenu fidèle à Voldemort.
Je sentis sous mes doigts le frisson de Mingyu, la peur montante à l'évocation du seigneur des Ténèbres en personne. Rares étaient ceux qui osaient le prononcer, mais on m'avait toujours apprit que craindre son nom reviendrait à le craindre plus encore.
Néanmoins, malgré la terreur qu'inspirait cet ennemi et l'obscurité vers laquelle se tournait notre conversation, mon camarade ne fit pas mine de vouloir en rester là. Il me fixait intensément, les yeux brillant dans la demande silencieuse d'en entendre plus.
- Ma famille est très attaché aux valeurs du Ministère et de l'État en place, depuis plusieurs générations maintenant. Ils ont personnellement été missionné par le Ministre de la magie pour rester le plus actif possible contre la magie noire. Alors cette soirée servira à resserrer les liens et garder le plus de personned possible du bon côté. Ils craignent que certain haut placé puisse les trahir, beaucoup sont déjà sur surveillance.
- C'est effrayant de se dire qu'on ne peut plus faire confiance à personne, souffla Mingyu.
- Nous ignorons contre qui on devra se battre... Mon grand-père dit toujours que l'ennemi pourrait prendre n'importe quel visage.
Cette fois le frisson fut commun, l'angoisse à l'idée des êtres cruels et puissant que le futur nous donnera peut-être à affronter. Pour avoir combattu à la dernière guerre, ma famille insistait sur le fait que les Mangemorts étaient dénué de compassion ou d'honneur, ils tuaient et dégradaient tout ce qui se trouvait autour d'eux, ne laissaient que chaos et malheurs sur leurs passages.
Une fois mon père m'avait confié s'être retrouvé face à un collègue de travail avec qui il s'entendait pourtant à merveille, et qu'il n'avait eut d'autre choix que de combattre jusqu'à la mort.
- Cette soirée, est-ce vraiment important que tu y assistent ? Demanda Mingyu.
Je haussa les épaules, un rictus amer au coin de mes lèvre.
- J'y vais au côté de ma famille, je joue au fils ou petit-fils modèle, on vante mes notes et mon parcours devant des dizaine, ou plutôt des centaines, d'inconnus. Chaque année je m'éclipse au bout de deux heures environ.
- Tu restes enfermé dans ta chambre tout le reste de la soirée ?
- Oui, c'est ainsi que se passe tout mes réveillons de Noël.
Mingyu essaya de nous faire tourner, mais le mouvement fut si mal exécuté qu'on se retrouva rapidement penché vers le sol. Je nous rattrapa de justesse, et c'est assit au milieu des fleurs et bougie que notre conversation continua, comme si rien ne s'était passé.
Comme si nous étions tout deux habitué à cette maladresse au point de nous adapter avec un naturel presque amusant.
- Tu n'as jamais connu de repas de famille en faible comité ? Juste avec les plus proches ? Avec un sapin de Noël et des cadeaux ?
- Mes parents n'ont jamais été attaché à ce genre de tradition, avouais-je.
- Tu sais qu'à pied j'habite à trente minutes de chez toi ?
Je l'ignorais, mais hocha la tête pour ne pas le mettre mal à l'aise, sans vraiment comprendre pourquoi il lâchait ça si soudainement.
- C'est pas si loin, trente minutes, continua-t-il.
Cette fois je ne fis aucun mouvement de tête, je commençais à voir où il voulait en venir et mon coeur semblait à deux doigts de perdre pied.
- Est-ce que... Quand les deux heures seront passé et que tu auras fini de faire bonne impression en jouant au fils modèle, est-ce que je pourrais venir te chercher ?
Je n'avais qu'une envie, celle de lui dire oui et d'insister pour qu'il aille au bout de cette proposition, qu'il me sauve d'une atroce soirée pour me faire découvrir un véritable réveillon de Noël. Et pourtant, comme un idiot, les seuls mots qui traversèrent mes lèvres furent:
- Pour allez où ?
- Et bien.. chez moi. Il y aura mes parents.
Il avait ajouté cette dernière information sur un ton empressé, le rouge aux joues, peut-être plus embarrassé que je ne l'étais.
Mais lui au moins trouva la force s'enchaîner sur de belles paroles:
- Quand tu seras à ta fête, si tu t'ennuies et décide de la quitter alors appelle-moi, je viendrais te chercher. Tu n'es pas obligé, seulement... Je trouve ça triste de passer Noël tout seul dans sa chambre, ou coincé entre des personnes qui n'ont à la bouche que leurs exploits ou les malheurs du monde.
Sur ses mots il se pencha vers moi, à un point que mon cœur cessa de battre. Sa main effleura la mienne, ses doigts s'emmélèrent aux miens, et j'essaya, sans succès, de me préparer mentalement à l'idée qu'il allait enfin m'embrasser.
Mais c'est alors que je compris qu'il se redressait seulement en m'entraînant avec lui, puisque la musique avait cessé et que le temps était venu de rejoindre la salle de bal.
Mes joues brûlaient tandis qu'il s'avançait vers la sortie, sans se rendre compte de tout ce qu'il s'était passé dans ma tête, sans remarquer à quel point j'étais perturbé.
Nous étions seul dans un lieu empestant le romantisme, pourquoi n'avait-il pas profiter de ce moment pour m'embrasser ? Décidément, je n'arrivais pas à comprendre Kim Mingyu.
Et au final, j'en avais assez d'attendre qu'il se lance.
Nous nous tenions dans un couloirs, le rythme de la fête nous parvenait de plus en plus fort et seulement quelques mètres nous séparaient de la foule, quand j'eu le courage d'aggriper la manche de Mingyu pour le forcer à s'arrêter. Sûrement mon geste avait été un peu brusque puisqu'il tourna vers moi un regard surpris, je sentis ma poitrine se gonfler alors que nos yeux se heurtaient.
Le vif élan de courage qui m'avait gagné s'essouflait déjà, j'avais envie de baisser la tête et d'agir comme si rien ne se passait. Mais en même temps me venait en boucle cette question: si je ne l'embrassais pas maintenant, est-ce qu'un autre moment opportun se présenterait de sitôt ? Si je ne l'embrassais pas, le ferait-il un jour ?
Le rouge aux joues et les doigts tremblant, je rapprocha mon corps du sien, et réduisit petit à petit la distance entre nos lèvres. Les siennes tremblaient, il avait compris ce que je m'apprêtais à faire et se tenait complément figé, patientant que je me jette à l'eau pour lui. Pour nous.
Sauf que je n'étais pas aussi courageux que je le souhaiterais, puisque je m'immobilisa alors que seulement deux centimètres nous séparaient d'un contact charnelle. J'étais incapable d'avancer, ayant déjà fait plus de la moitié du chemin me voilà figé comme un idiot.
Je sentais le souffle chaud de Mingyu sur ma peau, je sentais son bras frissonnant dans ma main, et je n'arrivais plus à croiser son regard.
Nous étions si proche, positionné de telle sorte qu'on devinait d'un coup d'oeil quel devrait être la finalité de ce moment. Il y avait de l'affection entre nous, de la passion, de l'amour même, plus aucun doute là-dessus. Nos coeur tapaient si fort qu'ils résonnaient presque plus fort que la musique au loin.
Et alors que les forces s'évanouissaient en moi, me laissant apte à abandonner l'idée d'un baiser, la main de Mingyu glissa dans mon dos. D'un simple appui il me colla à lui, puis ses doigts tracèrent lentement les traits de mon visage, avant de se figer sur mes lèvres. J'osa enfin lever la tête et rencontrer ses yeux brillant d'une fascination qui me coupa souffle.
Ce fut à son tour d'être courageux, alors qu'il avançait ses lèvres à effleurer les miennes. Le contact fut hésitant, lent, un contact fébrile, qui créa le plus violent des frissons.
Malheureusement il n'y eu aucun réel baiser, juste ce simple effleurement, cette infime caresse. Puisqu'un cri nous percuta si fort que Mingyu failli perdre l'équilibre et m'entraîner dans sa chute. Si le mur ne s'était pas présenté comme appui alors nous nous serions retrouvé au sol, dans une position très délicate, trop suggestives.
Deux voix s'élevaient dans le couloir vers lequel nous nous dirigions, deux personnes qui se disputaient et qui n'avaient aucune idée de notre présence. Je me colla contre le mur et Mingyu se colla à moi, loin de nous l'envie d'écouter au porte, mais nous avions reconnu les auteurs de cette querelle et le choc nous figeait sur place.
- J'ai toujours été là pour toi, et c'est comme ça que tu me remercie ?!
Cette voix nous étaient parvenu avec tant de force que nos corps sursautèrent, jamais avant je n'avais entendu ce garçon crier.
- Là pour moi ? C'est une blague j'espère ? T'en avais que pour Jungkook, tout le temps tu n'avais que son nom à la bouche !
Je devais bien avouer que c'était cette deuxième personne qui me surprenait le plus, son ton était habituellement si doux qu'on pourrait le penser incapable de hurler.
Mon regard rencontra celui de Mingyu, qui ne pouvait qu'être plus pétrifié que moi de ce à quoi nous assistions.
S'il y avait bien un duo qu'on imaginait mal se disputer, c'était bien celui que formait Park Jimin et Kim Taehyung.
- Excuse-moi d'avoir été fou amoureux de lui ! Cria Taehyung.
- Amoureux ? tu parles, si t'avais vraiment été amoureux tu ne l'aurais pas laisser te quitter ! Rétorqua Jimin.
- Que voulais-tu que j'y fasse ?! Toi ça t'arrangerait bien de toute façon, ça vous arrangeait bien tout les deux ! Alors que je me retrouvais comme un pauvre con !
- Ça ne m'arrangeait pas ! J'ai jamais demandé à Jungkook de m'aimer !
- Tu ne l'as pas repoussé !
- Tu sais très bien pourquoi !
- Tout est de ta faute !
- Arrête ! Tais-toi !
- Ce qui est arrivé à Jungkook, c'est entièrement de ta faute !
Cette phrase donna suite à une gifle, et je dû presser ma main contre la bouche de Mingyu pour l'empêcher d'émettre un hocquet choqué. Je pouvais parfaitement imaginer la main de Jimin qui avait heurté le visage de Taehyung suite à cette reproche choquante, mais je ne parvenais pas à réaliser ce que je venais d'entendre.
Ce qui était arrivé à Jungkook, il ne pouvait parler que de sa mort. Mais en quoi serait-il fautif ? Pourquoi l'accusait-il ainsi ?
- Tu sais quoi Taehyung ? Va te faire foutre.
Ce fut sur un ton à la fois calme et glacial que Jimin lâcha cela, avant de laisser le son de ses pas résonner dans les couloirs. Plusieurs secondes s'écoulèrent où nous restâmes parfaitement immobile, avant d'entendre Taehyung s'en allez à son tour.
Un fois seuls, je laissa doucement ma main tomber des lèvres de Mingyu, et attendit que la stupéfaction s'apaise un peu dans ses yeux avant de murmurer:
- Pourquoi Jimin serait fautif de ce qui est arrivé à Jungkook ?
Mon vis à vis resta un instant silencieux, ne parvenant visiblement pas à remettre ses idées en place, puis lâcha:
- Il ne peut pas être fautif... Il... Jimin et Taehyung sont les dernières personne au monde à pouvoir s'en prendre à lui. Il doit y avoir une explication, ça... Leur dispute ne nous regarde pas.
Sur ces mots, Mingyu passa une main sur son visage puis se remit en route vers la salle de bal.
Il avait oublier de reprendre ma main dans la sienne, et me laissait derrière lui sans un regard.
Je resta quelques secondes supplémentaires appuyé contre le mur, un atroce mauvais pressentiment alourdissant ma poitrine. Les mots de mon grand père se répétaient en boucle, plus je me les ressassais et plus l'appréhension se faisait lourde.
"L'ennemi pourrait prendre n'importe quel visage"
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