13

~Chan~

Je crois que cette rentré scolaire, après seulement deux semaines loin de Poudlard, était la plus perturbante que j'avais pu connaître jusqu'ici.

Une lourde atmosphère étouffait chaque recoin du château, les murs semblaient frémir, comme prêt à se refermer sur nous. Les sourires sonnaient faux, on croyait voir des sueurs froides perler au front de quiconque croisait notre chemin. Les élèves, les professeurs, même les fantômes, tout le monde se détaillaient de bas en haut, subtilement, minutieusement, comme si derrière chaque visage se cachait une ombre prête à nous dévorer.
Nous étions tous affreusement tendu.

Le premier jour toute les âmes habitant Poudlard avait été réuni dans la grande salle du réfectoire, afin de partager un bon repas en écoutant Dumbledore nous souhaiter la bonne année. Le même repas que tout les ans, le même discours, les mêmes élèves qui se racontaient leurs vacances de Noël.
Mais cette année tout avait semblé différent, tout d'abord car personne ne pouvait ignorer le manque conséquent à certaines tables.

Certain jeunes sorciers n'étaient pas revenu à l'école.

C'est un fait auquel nous nous attendions tous. De nombreuses attaques de Mangemort s'étaient produite durant ces deux semaines de "pause". Parfois si violente qu'on déplorait des morts et des blessés. Le Ministère de la magie craignait une guerre plus proche que jamais, d'une minute à l'autre nous pourrions voir notre monde plonger dans les ténèbres et le sang. Alors certain parents avaient tenu à garder leurs enfants chez eux. Comment les blâmer ? À Poudlard nous n'étions pas en sécurité, malgré ce que les professeurs auraient aimé nous faire croire.

Je savais que beaucoup de mes camarades de classe seraient absent à cette rentrée. Je n'en appréciait pas tellement, mais voir les longues tables du réfectoire à moitié rempli me serrait le coeur. Voir les professeurs tenter de faire comme si rien ne se passait, comme si tout allait bien, faisait grandir mon anxiété.

Mais le pire de tout restait une absence en particulier.

Hansol n'était pas revenu à Poudlard.

Je n'avais pas eu de nouvelle de lui se toute les vacances, et en écoutant leurs dires je comprenais que ses meilleurs amis, Junhui, Minghao, Mingyu et Seokmin non plus. Quand nous en avions discuté nos regards s'en étaient allez vers Seungkwan, qui avait haussé les épaules en affirmant qu'il n'avait pas parlé à son petit-ami depuis que nous avions quitté l'école, il y a deux semaines.
J'avais trouvé son comportement trop nonchalant pour un garçon ignoré par celui qu'il aimait, mais je n'avais pas insisté car il semblait étrange depuis que nous nous étions retrouvé. Il était ailleurs, l'esprit envolé et les yeux perdu dans le vide. Quand on l'apostrophait il mettait plusieurs secondes avant de réagir.

Décidément, tout était étrange.

- Hyung, tu sais pourquoi Hansol est absent ? Demandais-je, après avoir tiré sur le bras de Joshua pour me retrouver seul avec lui.

Après l'un des premiers cours de la journée je m'étais empressé de rejoindre le Serdaigle, l'attraper au détour d'un couloir pour discuter loin des oreilles curieuses. C'était la première fois depuis la rentrée que je parvenais à être seul avec lui, et nous étions déjà jeudi.
Je ne l'avais pas vu de toute les vacance, chose rare car auparavant nous passions les fêtes ensemble, entre deux réunions de Mangemort. Mais je m'étais éloigné de tout ça, je souhaitais maintenant rester le plus loin possible, même si pour cela je devenais l'ennemi de mes parents.
Joshua, lui, s'y était rendu. Je devinais à son air fatigué et les cernes qui pensaient à ses yeux que les vacances avaient été éprouvante. J'avais milles et une questions à lui poser, mille et une informations à lui arracher, mais la plus importante restait l'absence de notre ami commun.

- Comment le saurais-je alors que ses meilleurs amis et son petit-ami l'ignorent ? Répondit-il, en haussant les épaules.

- Ils ne lui ont pas parlé de toute les vacances, et moi non plus. Mais toi tu l'as vu n'est-ce pas ? À la fête des Mangemort.

- Il n'était pas là.

Ces mots firent bondir mon cœur, au point que j'avais l'impression qu'il était venu se coincer dans ma gorge.
Hansol ne s'était pas rendu à la fête des Mangemort ? Par réflexe mes doigts aggripèrent l'emplacement de ma marque des ténèbres. Est-ce que lui aussi avait ressentit cette douleur atroce le vingt-quatre au soir ? L'impression atroce que son bras brûle de l'intérieur ? La punition infligé à tout les fidèles qui ne s'étaient pas présenté à Voldemort ?

Bon sang, mais qu'avait donc faire Hansol pendant ces deux dernières semaines ?

Où était-il ?

- Ces parents étaient présent mais pas lui, moi non plus je ne sais pas ce qu'il a fait pendant les vacances, expliqua Joshua, le regard perdu sur le temps maussade qui se présentait derrière la fenêtre.

- Hyung... S'il lui ai arrivé quelque-chose Qu'est-ce qu'on...

- Je ne sais pas Chan, je suis tout aussi perdu que toi là tout de suite. Il faut que j'y aille, Jihoon et Wonwoo doivent m'attendre et...

- Attend !

Mon exclamation s'était envolé plus brusquement que je ne voulais, faisant sursauter mon ami. Je ne pouvais pas empêcher mes mains de trembler, tellement effrayé et inquiet pour Hansol. Tout ce que désirait mon corps à cet instant serait de courir jusqu'à chez lui pour m'assurer qu'il était sain et sauf, pour confirmer que je n'avais aucune raison d'être si apeuré en pensant à son sort.
Mais il y avait une autre urgence à laquelle je devais m'occuper, là, tout de suite. Car j'avais l'intime conviction que ce n'est pas de sitôt que je pourrais me retrouver seul avec Joshua.

J'avais tellement de question à lui poser, tellement de choses qui tournaient dans ma tête. Mais l'une surpassait tout.

- Hyung, montre-moi ta main.

Il haussa un sourcil, puis déposa ses doigts contre les miens.

- L'autre, dis-je, en observant celle qu'il avait subtilement glissé dans son dos.

À cet instant une petite fissure barra les traits figés de son visage, une lueur tremblante dans ses yeux. Si minime, mais que je ne pouvais pas ignorer.
J'allais moi-même chercher sa main, tirant dessus malgré la force qu'il mettait à résister, et ouvrit sa paume pour qu'elle nous soit parfaitement visible à tout les deux.

Là, au centre de sa peau beige, une longue trace noirâtre remplaçait sa ligne de vie.

Exactement la même que la mère de Soonyoung.

- Je me suis partiellement blessé, rien de grave. Le noir c'est dû à un remède que j'ai...

- Ne te fou pas de moi. Je sais très bien que c'est le Tempus Vitae, le coupais-je.

Son visage se décomposa, confirmant que la formule évoqué était bien la cause de cette marque. J'aurais aimé me tromper, mais lorsque Jeonghan m'avait raconté la conversation que lui et plusieurs de nos amis avaient eu avec la mère de Soonyoung, une seule et unique hypothèse s'était offerte à moi.

Quelqu'un avait sauvé Seungcheol avec un sort de magie noir très puissant, et parmi les quatre Mangemort de l'école seul celui qui me faisait face en était capable.

- Tu te rend compte de ce que tu as fait ? Demandais-je, la voix tremblante.

Je le vis déglutir, le sentit essayer de récupérer sa main, mais je ne le laissais pas faire. Je serrais ses doigts entre les miens, peinant à croire que cette marque noire sous mes yeux représentait le temps de vie qu'il avait sacrifié.

- Ça ne te regarde pas Chan, répondit Joshua, sur un ton tout aussi fragile que le mien.

- Bien sur que ça me regarde ! Tu es mon ami, je ne vais pas rester les yeux fermés alors que tu as sacrifié plusieurs années de ta vie !

- C'est pas si grave.

- Pour moi ça l'est ! Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi tu t'es sacrifié pour sauver Seungcheol ?

Il récupéra enfin sa main et recula d'un pas. Je le voyais tenter de reprendre le contrôle de son corps, des expressions de son visage. Un combat vite abandonné, puisque dans un soupir il laissa toute sa vulnérabilité se trahir sur ses traits et lâcha:

- Pourquoi es-tu en colère ? Seungcheol est ton ami non ? Jeonghan aime dire à qui veut bien l'entendre qu'ils sont comme tes grand-frère tout les deux. Qu'est-ce que ça peut faire que j'ai sacrifié des années de ma vie ? Il va bien, c'est le principal. Tu devrais être content et reconnaissant, je ne comprend pas pourquoi tu t'enerve.

- Je veux pas perdre un précieux ami pour en sauver un autre !

Les larmes me montaient aux yeux alors que les mots s'envolaient tout seuls depuis ma gorge. Comment pouvait-il me dire d'être content et reconnaissant ? Depuis toujours Joshua était comme ça, à jouer les durs et les indifférents pour au final prendre tout le mal sur lui. Depuis notre enfance il agissait ainsi, tout en affirmant que rien ne le touche, que rien ne l'atteint jamais.
Jusqu'où est-il prêt à allez pour avoir l'air fort ? Moi je ne supporte pas de le voir porter tant de poid sur les épaules, d'être sans cesse tiraillé entre ce qu'il désire et ce qu'on attend de lui.

J'aimerais juste qu'il puisse être heureux. Que toute les personnes que j'aime puisse être heureuses.

- Hyung, s'il te plaît promet-moi de ne jamais recommencer... Je ne pourrais pas supporter de te perdre.

Les larmes pendaient au coin de mes yeux, je voyais à peine le visage décomposé de Joshua. Mais je le vis avancer, réduire toute la distance pour me prendre dans ses bras. Je l'entendis s'excuser et promettre. Promettre en tremblant. Promettre que je ne le perdrais jamais.

Promettre que tout ira bien.

Pouvais-je croire à ça ?

Je n'osa pas poser la question, ayant envie d'y croire plus que tout. Je ne demanda pas non plus à Joshua pourquoi il me semblait plus tendu que d'habitude, pourquoi je le sentais si fébrile depuis la rentrée. Je ne lui demanda pas ce qu'il s'était passé pendant la fête des Mangemort.

Peut-être aurais-je dû.

Mais je profita simplement de son étreinte, puis le laissa s'en allez quand il m'affirma devoir rejoindre Jihoon et Wonwoo. En le regardant partir j'avais l'impression que j'aurais dû insister à continuer cette conversation, j'avais le sentiment de passer à côté de quelque-chose d'important.
Mais je ne fis rien. Trop anxieux, sûrement.

Effrayé d'entendre de sa bouche que notre monde pourrait très bientôt connaître le chaos.

C'est avec mollesse que je me traina parmi les couloirs, n'ayant aucune envie de retourner en cours. J'étais déjà en retard de toute façon, et ce n'est pas une absence de plus qui changera quoi que ce soit.
Je pourrais allez rejoindre Jeonghan et Seungcheol, ou même un autre gars du groupe, mais ils risqueraient de me reprimender pour ne pas m'être rendu en cours. Au lieu de cela je marchais lentement vers le dortoir de Gryffondor, sûrement pour me cacher dans mon lit quelques heures. Il pleuvait dehors, néanmoins je voyais par les fenêtres que quelques jeunes sorciers marchaient en direction du village pour allez boire un verre. Des élèves de sixième années sûrement, il n'avait pas cours à cette heure-ci le jeudi après-midi.

À cette idée mon coeur se serra davantage. C'était un jeudi après-midi, exactement à cette heure-ci, que Jungkook était mort.

Je pouvais encore le voir se disputer avec Taehyung, nous crier qu'il allait tout arranger, qu'il nous "sauverait". Je revoyais son corps projeté contre un mur, Taehyung qui se tourne vers moi, Hansol et Joshua. Il était complétement paniqué par son propre geste, ne pouvant pas croire qu'il venait de tuer celui qu'il appelait l'amour de sa vie.

C'était une après-midi pluvieuse comme aujourd'hui, que j'avais vu quelqu'un mourir sous mes yeux pour la première fois.

- CHAN !

Quand ce cri parvient à mes oreilles j'hésita à courir, m'éloigner des celui que j'entendais débouler du couloir adjacent. Il y avait plusieurs personnes que je ne voulais pas croiser en ce moment, toute l'école presque, mais le garçon qui courait vers moi et attrapa brusquement mon bras se tenait en tête de liste.

- Où est Taehyung ? Me demanda Park Jimin. Je le cherche depuis ce matin. Il n'est pas venu en cours. Il a disparu.

Mon regard tomba sur celui paniqué de mon camarade Gryffondor. Je voulais lui fausser compagnie sans répondre, le fuir comme je parvenais presque toujours à le faire quand il m'abordait. Mais il serrait mon bras si fort, comme s'il était prêt à l'arracher si je tentais de partir.

- Je sais pas où il est, je ne l'ai pas vu de la journée.

Jimin se mordit la lèvre, sans pour autant me lâcher, et commença à regarder tout autour de lui en m'offrant des explications bafouillées:

- Il est bizarre depuis la rentrée, je suis certain qu'il est arrivé quelque-chose. Que s'est-il passé à votre fête des Mangemort ? Il n'arrêtait pas de m'en parler... De me dire qu'il comptait en profiter pour faire ses preuves... Il... Depuis lundi il ne fait que dire ça, qu'il va faire ses preuves.

Ce n'était même plus de la panique, mais une peur pure et dévorante que je lisais dans ses yeux. Depuis de nombreuses semaines déjà je savais qu'il était au courant pour nos rôles de Mangemort, il était venu me le dire un matin où je l'avais croisé très tôt. Taehyung lui avait tout dit, il ne savait plus ce qu'il faisait depuis la mort de Jungkook.
Je n'avais pas confié à Joshua et Hansol que Jimin savait pour nous, j'espérais naïvement pouvoir le maintenir loin de tout ça, être suffisamment convaincant quand je lui disais qu'il serait en danger s'il s'en mêlait. Mais ce garçon était trop têtu, trop attaché à Taehyung.

Il s'était mit en tête de le sauver, comme Jungkook avant lui.

- Je ne sais pas ce qu'il s'est passé à la fête, j'y étais pas, avouais-je.

Jimin cessa de regarder autour de lui pour ancrer son regard dans la mien, choqué et, pour raison bien à lui, déçu.

- Comment ça ? Pourquoi t'y est pas allé ? Demanda-t-il.

- Ça ne te regarde pas.

- Bien sur que si ! Je t'ai demandé de surveiller Taehyung pour moi ! De me dire tout ce qu'il refuse de me dire !

Bien malgré moi je levais les yeux au ciel. Je commençais à en avoir marre d'être mêlé à tout ça, j'étais fatigué d'être toujours impliqué au moment où je souhaitais m'éloigner de l'obscurité.
Taehyung n'était même pas mon ami, il méprisait Hansol depuis toujours, je ne pouvais pas apprécier une personne qui faisait du mal à l'un de mes plus précieux amis.
Quand nous étions enfant combien de fois avait-il demandé à Joshua de choisir entre lui et nous ? Nous traitant comme des moins que rien, alors que mon aîné tentait d'améliorer la situation et de nous intégrer.

- Et je t'ai déjà répété que je ne le ferais pas. Je suis même pas proche de Taehyung. Arrête de me mêler à vos histoires.

- Chan, tu...

- CHAN !

Décidément, je ne pourrais pas être seul aujourd'hui.

Une autre personne accourait sans notre direction, et alors que je me tournais pour savoir ce qu'elle me voulais, cette nouvelle venu me sauta presque dans les bras.
Son geste éloigna Jimin, qui resta confus à nous observer, moi et Yeri, enlacé.

- J'ai des choses à dire à mon petit-ami, tu nous excuseras ? Clama-t-elle, un grand sourire sur les lèvres.

Sourire que je ne lui avais encore jamais vu, elle qui semblait toujours si figé, sans émotion, indifférente au monde. Mais ce qui perturba mon esprit au point d'en être immobilisé, fut c'étaient ses paroles.

Petit-ami ?

Était-elle devenu folle ?

Est-ce bien Kim Yeri qui se tenait devant moi ?

Sans me laisser le temps de réagir, ni d'entendre ce que Jimin pourrait vouloir ajouter, elle me tira loin de mon camarade Gryffondor.
Elle courait, je fus contraint de courir avec elle à travers les couloirs quasi-désert. Le peu d'élèves que nous croisions nous observait curieusement, mais je ne pourrais pas leur expliquer ce qu'il se passait, j'étais tout aussi confus qu'eux.

Notre périple cessa une fois arrivé à une extrémité du château où seul le bruit de la pluie résonna. Yeri lâcha ma main et il nous fallut plusieurs secondes pour reprendre le court de nos respirations. Je ne pouvais pas m'empêcher de la fixer, sans pouvoir expliquer ce qui me surprenait le plus.
Son sourire ? Son câlin ? La façon dont elle m'avait appelé ? Ou le fait qu'elle ne soit venu que de sa chemise et sa jupe d'uniforme alors qu'il fait si froid ?

Cette fille ne peut rien faire comme les autres.

- J'espère que tu n'es pas mal à l'aise par le fait que je t'ai appelé "petit-ami". Tu semblais dans une situation inconfortable et je me suis dis que c'était le meilleur moyen de nous débarrasser de lui.

C'est avec son ton morne habituelle qu'elle lâcha cela, brisant l'image de petite-fille qui s'était imprimé sur elle. Son regard aussi était redevenu le même, seul son sourire restait.
Un sourire moins grand, mais plus sincère.

- Merci.

Je ne trouva rien d'autre à dire, rien d'autre à ajouter, la faisant doucement rire.
Mes joues brûlait, mon cœur s'emballait, en quelques minutes à peine tout les nuages sombres qui m'envahissaient avaient disparu.

Il suffisait juste qu'elle apparaisse, et d'un seul coup je pouvais réellement croire que tout allait bien.

- Chan, tant qu'on est juste là tout les deux, j'ai quelque-chose d'important à te dire, m'avoua-t-elle.

Sa main tenait toujours la mienne, elle la serra plus fort. Pas autant que Jimin, Yeri donnait l'impression d'être prête à me laisser fuir à tout instant. Sous-entendant presque que je pouvais échapper à ce qu'elle s'apprêtait à dire si je le voulais.

Sauf qu'aucune autre parole ne fut prononcé.

La bulle dans laquelle nous nous étions coincé éclata, nous éloignant l'un de l'autre.

Un hurlement résonna dans le couloir, un cri d'horreur si strident qu'un vent glacial traversa ma poitrine.

À quelques mètre de notre position une porte apparu dans le mur, s'ouvrant à la volé. Deux silhouettes émergèrent de ce que je devinais être la salle sur demande.

- Seulgi !? S'exclama Yeri, à la vu de sa grande soeur.

Cette dernière se tourna vers nous, le visage tordu, recouvert de larme. Elle se précipita dans notre direction et s'effondra dans les bras de sa cadette, qui l'accueillie sans comprendre.
Je me tourna vers la seconde personne, Jung Hoseok, le capitaine de notre équipe de Quidditch, et petit-ami de Seulgi. Il avançait en chancelant, son visage était si pâle qu'on pourrait le confondre avec ceux des fantômes qui peuplaient le château.

- Dans la salle il y a... Une flaque de sang... Une immence flaque de sang, bafouilla-t-il.

Je m'empressa de le rejoindre dans ses jambes touchèrent le sol, ne parvenant plus à le soutenir. Une main posé sur son épaule je me trouvais plus muet que jamais, plus effrayé que jamais, alors qu'il cherchait mon regard en ajoutant:

- Je crois que quelqu'un est mort.

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