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~5 ans plus tôt~

- Je te présente Seokmin, il a le même âge et la même maison que toi, clama Dumbledore, dans un chinois parfait.

Minghao hocha la tête, puis observa le garçon souriant qui lui faisait face.
Son air avenant ne semblait pas forcé dans l'optique de faire bonne impression, une réel énergie de bienveillance et de sympathie émanait de lui.
Cette constatation ne suffisait pas à faire descendre la boule d'angoisse qui sommeillait dans son estomac, mais elle calmait un peu ses doigts tremblant.

- Il te fera la visite de l'école, ainsi que de votre dortoir. Vous partagez la même chambre dans les quartiers de Poufsouffle, ainsi tu ne te sentiras pas trop perdu.

Il acquiesça de nouveau, sans réellement être en accord avec la dernière partie de la phrase du directeur.
Cela ne faisait que quelques jours depuis son arrivé en Corée, un pays qu'il n'avait jamais visité auparavant. Sa vie en Chine lui plaisait, l'école de magie qu'il fréquentait était tout à fait correcte, pour rien au monde il n'aurait voulu quitter son pays.

Mais Minghao n'avait pas eut le choix. Ses parents avaient été muté en Corée, il devait les suivre contre son gré.
Ils ne cessaient de lui répéter que c'était une bonne opportunité, qu'à travers le monde Poudlard s'élevait au rang de meilleure école pour les jeunes sorciers. Il allait pouvoir se construire un avenir fleurissant, échappant ainsi à la pauvreté dont avait toujours été soumise sa famille.

Bien entendu il ne pouvait pas nier les faits, être accepté dans un tel établissement était une aubaine. Et même s'il ne l'intégrait qu'en deuxième année, il avait su exceller aux tests d'entrées.
Néanmoins, dans la poitrine de Minghao se creusait une douleur sourde qui venait presque picorer ses yeux.

Il intégrait une école dans laquelle il ne connaissait personne, dans un pays dont il ne parlait la langue. Il avait évidemment commencé à apprendre le coréen, mais son niveau restait trop bas pour tenir une conversation. Et il n'était pas encore assez doué en magie pour employer des sorts permettant de traduire automatiquement ce qu'il disait ou entendait.

Il était plongé dans l'inconnu, sans aucun repére. Un nuage d'obscurité dénué de soleil.

- Tu connais un peu le coréen ? Lui demanda Seokmin, quand ils eurent quitté le bureau du directeur.

Minghao eu besoin de plusieurs secondes pour décortiquer les sens des mots, puis de la phrase toute entière. Puis il grimaça, rien que cela prouvait qu'il n'était pas doué.
Ce n'était que son premier jour dans cette école, et il avait déjà envie de s'en allez.

- Pas beaucoup, articula-t-il.

- Ce n'est pas grave, on communiquera autrement.

Le sourire de son camarade brillait toujours autant, ce qui faisait doucement comprendre à Minghao que ce qu'il venait de dire était positif. Il n'avait pas comprit le sens de sa phrase, et son coeur se serrait d'autant plus.

Seokmin lui présenta l'école par plus de gestes que de mots, soulageant quelque peu ses tracas. Il était un garçon patient et généreux, qui faisait de grands efforts pour faciliter la communication. Ça ne suffisait pas, évidement, mais Minghao était reconnaissant qu'il se donne autant de mal.

Arrivé au dortoir où il installa ses affaires, il fit la connaissance de Hansol, son deuxième colocataire. Ce garçon là fit également de son mieux pour l'intégrer, même si l'écart de langage rendait leur lien difficile.
La chance flottait sûrement de son côté, puisqu'il se retrouvait au côté de deux garçons décidé à l'aider. Mais cela n'effaçait pas l'angoisse maintenu dans son estomac.

Minghao se sentit perdu au milieu de l'incompréhension.

Flottant dans une obscurité sans fin.




































Maman.

J'espère que toi et papa vous vous intégrez bien à la vie coréenne, mais puisque vous êtes embauché par une société chinoise j'imagine que ça se passe bien.
Pour ma part, je cherche encore comment bien m'adapter à cette nouvelle école, cette nouvelle vie.
Mes camarades de classe sont gentils, je ne comprend malheureusement pas tout ce qu'ils disent mais nombreux sont ceux qui font des efforts pour m'expliquer. Je partage ma chambre avec des garçons nommé Seokmin et Hansol, ils prennent bien soin de moi.
Les cours sont difficiles, mais les professeurs prennent le temps de me traduire leurs cours en chinois, alors je parviens à suivre.
Maman, est-ce qu'on va rester indéfiniment dans ce pays ?
Je te demande pas ça parce-que je ne m'y plais pas, ne soit pas inquiète. C'est juste que la Chine me manque un peu.
Je dois avoir le mal du pays, peut-être que ça me passera. Je vais essayer de trouver mes marques dans cette école, de me forger des repères.
Je vous aime toi et papa.

Votre Minghao.












































- Hey ! C'est toi le nouveau ? Il paraît que tu es chinois.

Minghao leva la tête à une vitesse telle que sa nuque manqua de se tordre.
Voilà trois jours qu'il avait intégré Poudlard, qu'il tentait de s'adapter, de ne pas se perdre entre les phrases coréennes qui tournoyaient sans cesse autour de lui sans qu'il ne puisse les saisir.
Il déambulait entre solitude et regard chargé de pitié. Les autres Poufsouffle essayaient de l'aider mais il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir à part, puisqu'il ne pouvait partager aucun de leurs fous rires.

Créant en lui un mal être si féroce qu'il était à deux doigts de supplier ses parents pour retourner en Chine.

C'est justement ce qu'il s'apprêtait à faire, le crayon placé au-dessus d'une lettre qu'il n'avait pas encore écrite. Il s'était apprêté à rédiger son chagrin, quand un garçon vient s'assoir à côté de lui.

Un garçon qui lui parlait en chinois.

- Je le suis, répondit-il, dans sa langue natale.

Son interlocuteur glissa sur le banc pour se rapprocher avec une vivacité telle que Minghao failli avoir un mouvement de recul.
C'était un Gryffondor qu'il avait parfois aperçu, puisqu'ils avaient quelques cours en commun. Il ne lui avait jamais parlé, parce-que dans cette école les élèves restaient majoritairement avec leurs camarades de maisons.

- Moi aussi ! Mes parents sont venu en Corée quand j'étais plus jeune mais ont toujours tenu à ce que je ne perde aucune goutte de ma culture d'origine. Je parle aussi bien coréen que chinois ! Alors n'hésite pas à me demander de l'aide s'il y a quoi que ce soit, on vient du même pays alors il faut s'entraider. Tu t'appelles Minghao c'est ça ?

Il hocha la tête, subjugué par le débit de parole de ce garçon. Ainsi que par son sourire, si grand, si resplendissant, au point d'éblouir n'importe quelle âme en peine, et d'aspirer tout les nuages noirs dans sa lumière.

- Je suis Moon Junhui. J'espère qu'on deviendra de très bon amis toi et moi !

Le Gryffondor attrapa sa main et la secoua avec enthousiasme.
Sa peau était si chaude que Minghao se rendit compte pour la première fois d'à quel point la sienne pouvait être glacé.

Il se sentit comme un amas de pierre refroidi qu'un éclat brûlant venait révéler.

Une lune calme et endormi, à laquelle se heurtait un soleil.


































Maman.

J'ai rencontré un garçon d'origine chinoise. Il m'a proposé son aide et son soutien, il est devenu mon ami.
Je suis également de plus en plus proche de Seokmin et Hansol, et récemment j'ai rencontré Mingyu.
Je commence à me sentir vraiment bien dans cette école, les cours se passent bien et je suis entouré par des personnes extraordinaires. Plus le temps passe et plus je m'épanouis, je dévoile des versions de moi que je n'aurais jamais soupçonné.
Je pense que je vais vraiment me plaire à Poudlard, il me reste tant de choses à découvrir dans cette école.
Je t'aime

Minghao.







































- C'est pas juste ! Mingyu est le seul qui a merdé et je comprend pas pourquoi on est tout les cinq obligé de nettoyer ses conneries ! Clama Junhui.

- Peut-être parce-qu'on était en équipe, et dans une équipe l'erreur de l'un devient l'erreur de tous.

- On aurait dû faire plus attention, c'est notre faute à tous.

- Seokmin, Hansol, vous êtes beaucoup trop gentil. Mais ne défendez pas mon idiot de meilleur-ami, faire exploser des potions c'est sa spécialité.

Sur ses mots, Junhui leva son balais pour taquiner les cheveux de Mingyu, qui affichait une moue boudeuse en repoussant l'autre Gryffondor.

- J'ai pas fait exprès, marmonna-t-il, avec un regard sur le désastre qui faisait, un peu plus tôt, office de table de travail.

- Tu fais jamais exprès.

Ils terminaient tout juste un cours de potion, le professeur Rogue leur avait imposé un travail de groupe sur un mélange délicat. Puisque Minghao et Junhui étaient devenu amis depuis quelques semaines maintenant, ils avaient chacun décidé de réunir leurs amis pour la formation de ce groupe.
Seokmin, Hansol et Mingyu ne s'y étaient pas opposé, ils étaient tous suffisamment sociable pour qu'une entente émerge entre eux. La bonne humeur avait accompagné leur travail appliqué, des rires et des sourires enjoué, jusqu'à une erreur du maladroit Gryffondor qui avait fait exploser le chaudron.

Les voilà désormais tout les cinq de corvée au nettoyage de la salle de classe.

- C'est juste que... Je regardais ailleurs, expliqua Mingyu, dont les yeux penchés vers le sol s'accompagnait d'une fine lueur rouge sur ses joues.

- Ouais, on sait tous très bien ce que tu regardais, ou plutôt qui tu regardais, répondit Junhui. Mais tes petites amourettes ne sont pas une excuses pour nous faire tous exploser !

- Ne réduis pas mes sentiments pour Wonwoo à une petite amourette !

- Tu lui a jamais parlé, que veux-tu que ça soit d'autre ? Je suis sur que d'ici quelques mois tu passeras à autre-chose.

- C'est faux ! D'ici quelques mois je l'aimerais encore, et même l'année prochaine, et l'année encore d'après, même quand on sera en sixième année, puis en septième, et...

- Arrêtez, ne vous disputer pas pour si peu. Mettons-nous tous au travail, plus tôt on aura fini et plus tôt on pourra allez manger, intervient Seokmin.

Comme toujours il savait calmer une situation orageuse avant l'éclat de rage, d'un seul sourire associé à une voix douce. Junhui et Mingyu s'excusèrent à voix basse, avant de chacun se diriger vers un point différent de la pièce.
À première vu on pourrait penser que leur relation était complexe, mais Minghao avait apprit qu'il n'y avait pas d'amitié plus forte que celle que ces garçons partageaient.
Ce qui le rendait d'autant plus heureux de les fréquenter. Entre Seokmin, Hansol et les deux Gryffondor, il se sentait à l'aise.

- T'es pas sympa avec lui, dit-il, quand Junhui arriva à ses côtés.

Son ami tourna vers lui un regard surpris, accompagné de ce sourire qu'il présentait toujours quand ils se retrouvaient tout les deux.

- T'as comprit tout ce qu'on a dit ?

- Peut-être pas tout, mais la grande majorité.

- Tu t'améliores, mes cours de coréen portent leurs fruits !

Junhui se laissa tomber sur une chaise, ses traits tirés d'une fierté éblouissante. Il sacrifiait de nombreuse heures de son temps à enseigner à Minghao la langue de ce pays, et fêtait chaque avancé avec un bonheur sans nom.

- Tu ne devrais pas être si dur avec Mingyu, il a bien le droit d'être amoureux, affirma le Poufsouffle, qui se laissait tomber auprès de son ami.

- Je dis pas le contraire, l'amour c'est le plus beau sentiment au monde. Je veux juste pas qu'il échoue aux examens juste parce-qu'il était trop occupé à fixer Wonwoo. Je ne comprend même pas ce qui lui plaît chez ce Serdaigle, ils n'ont absolument rien de compatible.

Minghao observa Mingyu, qui discutait joyeusement avec Seokmin et Hansol, puis pensa à l'objet de son amour.
Effectivement, lui et Wonwoo semblaient très différent l'un de l'autre, trop différent.

Et pourtant...

- Il paraît qu'on aime les personnes qui nous sont le plus opposé. Sûrement espère-t-on qu'elles nous complèteront, murmura-t-il.

Dans une moue perplexe, Junhui laissa sa tête retomber sur la sienne.

- Pour toi nous ne sommes pas déjà des êtres complet ?

- Ça va te sembler peut-être un peu stupide, mais j'ai l'impression qu'on est tous un peu comme le jour ou la nuit. Certaine personne sont lumineuse et extraverti comme le jour, d'autre sont calme et introverti comme la nuit.

- Et pour qu'il y ai un équilibre il faut qu'une personne nuit tombe amoureuse d'une personne jour ?

Minghao laissa un sourire tirer le coin de sa lèvre, il ne saurait même pas expliquer pourquoi il avait raconté ça à Junhui.
Avec ce garçon il se sentait libre de parler de tout, et même de rien. Quand une pensée ou une impression traversait son esprit il n'avait aucun mal à lui en faire part, il ressentait le besoin de lui en faire part.

Est-ce parce-que Junhui était le seul à qui il pouvait parler dans sa langue natale ? Minghao avait beau y penser, il ne voyait pas là une explication suffisante.

Il y avait des choses qu'il ne pouvait dire qu'à lui. Même s'il se mettait à parler coréen à la perfection, il ne les dirait à personne d'autre que lui.

- C'est stupide, n'est-ce pas ?

- Non, pas du tout. Je trouve même ça très beau, répondit Junhui.

































Mon Minghao

Le départ est prévu pour jeudi. Tu quitteras l'école mercredi. J'ai tout arrangé avec ton ancien établissement en Chine, ils te reprendront avec plaisir.
Je suis encore désolé, tout est tellement précipité. Mais qui aurait pu prévoir qu'on doive quitter la Corée aussi soudainement ?
J'espère que tu vas bien

Maman











































- MINGHAO !

Il se figea dans le couloir et poussa un lourd soupir. Derrière lui se trouvait une personne qu'il ne voulait pas croiser, Minghao avait retardé au maximun le moment où il devrait lui parler.
Il hésita a courir, mais Junhui n'aurait pas de mal à le rattraper.

Alors il se retourna pour faire face au Gryffondor, dont les traits se déchiraient derrière un air affolé qu'il ne lui avait encore jamais vu.

- Seokmin nous a dit que tu quittais l'école, c'est vrai ?

- Oui, l'entreprise où travaille mes parents a fait faillite, alors ils décident de retourner en Chine, ils auront plus de chance de trouver du travail là-bas, annonça-t-il.

Ça y est, les mots étaient posé. Il aurait bien fallu qu'il les dise dans les quelques jours qui venaient, il ne pouvait tout de même pas partir sans une explication.
Minghao sentait son cœur se briser, mais il essaya tant bien que mal de ne pas regarder le visage peu à peu décomposé de Junhui.

L'année scolaire se terminait bientôt, il avait passé à Poudlard la meilleure période de sa vie, avec des personnes qui compteraient pour toujours comme ses meilleurs amis. Cette deuxième année était passé si vite que Minghao n'avait pas vu défiler les mois, il n'y avait pas prêté attention, croyant naïvement qu'il serait encore là l'année prochaine.
Qu'il pourrait encore passer des nuits blanches avec Seokmin et Hansol dans leur chambre commune, qu'il verrait l'évolution de cet amour "si puissant" et très peu secret de Mingyu pour un Serdaigle, qu'il partagerait encore des centaines de conversation avec le Junhui.

Ce garçon qui était son parfait opposé, un grand soleil tandis qu'il était une faible lune.

- Mais... Tu es obligé de les suivre ? Demanda le Gryffondor.

Sa voix tremblait, Minghao essayait de ne pas le regarder.

- Je suis trop jeune pour rester seul dans un pays que je ne connais pas, ma mère ne le permettrait pas.

Il voulu reculer, mais les mains de son ami aggripèrent les siennes. Il était prisonnier, enchaîné à Moon Junhui.

Mais ça, Minghao le savait depuis leur toute première rencontre.

- Tu ne seras pas seul, je suis là moi.

- Junhui, je...

- Je t'aime.

Son cœur eu un sursaut, et il leva des yeux écarquillés vers son interlocuteur. Mais celui-ci ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit, il l'embrassa avec une passion telle que le corps de Minghao chavira.

Les lèvres de Junhui étaient brûlante contre les siennes.

Un soleil désireux d'éclairer une lune.

- Je suis amoureux de toi Minghao, murmura le garçon, quand le baiser prit fin. S'il y a une chance, même la plus minime, que ce soit réciproque, alors ne t'en va pas... Reste avec moi.

Les larmes montèrent aux yeux de Minghao. Il ouvrit la bouche, prêt à répondre, mais aucun mot ne lui venait.
En chinois comme en coréen, il ne trouvait rien à dire.

Alors il décida de donner sa réponse d'une toute autre manière.

Il dégaina sa baguette et fit apparaître un long ruban blanc depuis la pointe lumineuse. En quelques mouvements seulement, le tissu s'emmêla à son poignet puis à celui de Junhui, symbole du lien qui se forgeait entre eux.

Ce procédé venait d'une vieille légende populaire chez les sorciers chinois. Elle disait que si deux amant s'attachaient à l'aide d'un ruban à la couleur de la pureté, alors ils se faisaient promesse d'amour éternel.

Le visage de Junhui s'éclaira. Il attira Minghao dans ses bras et murmura:

- Je prendrais soin de toi, je te le jure. Tu ne te sentiras jamais seul, jamais malheureux, tu ne regretteras jamais. Je ferais tout mon possible pour que tu sois le garçon le plus heureux du monde.



































Maman

Je ne veux pas partir.
Je suis désolé, tellement désolé que c'est la troisième lettre que j'écris, mes larmes n'arrêtent pas de mouiller le papier.
Il y a encore quelques mois j'aurais été le garçon le plus heureux du monde à l'idée de rentrer en Chine, de retrouver mes habitudes et la facilité d'un environnement connu.
Mais en l'espace de quelques mois il y a tellement de chose qui ont changé. Moi, j'ai changé. Mes envies, mes besoins, ma façon d'envisager le futur, tout à changé.
Je veux rester à Poudlard. Je veux continuer à suivre les cours dans cette école, découvrir un panel de nouveautés que je n'aurais pas soupçonné, faire grandir mes ambitions, apprendre à connaître cette part de moi que je découvre peu à peu ici. Je sens, ou plutôt je sais, que ma place est ici. J'ai des choses à accomplir dans cette école, j'en suis certain.
Et surtout, je veux rester avec Seokmin, Hansol, Mingyu et Junhui.
Je suis désolé, je vous aime toi et papa.

Minghao.




































Mon Minghao.

Nous avons discuté avec ton père, longuement discuté, et la conclusion est que nous n'avons pas le droit d'allez contre tes choix et tes envies.
Mais es-tu bien certain que tu ne le regretteras pas ? Que tu ne seras pas malheureux tout seul en Corée ?
Je t'en prie, promet moi de ne jamais être triste.

Maman.






































Maman

Je ne le regretterais pas mon choix. Mais je ne peux pas te promettre de ne pas être triste, parce-qu'on ne contrôle par ses émotions.
Je te promet donc de ne jamais être seul avec cette tristesse.
Si je sens les larmes venir, je trouverais réconfort auprès d'un soleil.

Minghao.

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