Chapitre 9

Mes yeux s'ouvrirent le soleil brillant ayant écourté ma grasse matinée. La place à côté de moi était vide m'indiquant que Alex était debout. Je me levai et marchai jusqu'à la cuisine pour me prendre quelque chose à manger. Je pris des gaufres, les mis à chauffer, puis je fis une rapide inspection de la maison afin de savoir si Alex est ici.

Il n'est pas présent, c'est clair. Je pris mes gaufres et sortis de sa maison en direction notre endroit.

Avec ce qui s'est passé hier, je ne doute pas qu'il a eu besoin de prendre l'air, ce matin. J'arrivai là-bas et aperçu une silhouette que je reconnu facilement. C'est trop facile de le trouver celui-là.

Je m'assis à coté de lui et en dis rien. Alex tourna la tête vers moi et esquissa un sourire.

« Ça va mieux? lui lançai-je
- Bof
- On fait un match? lui proposai-je en sortant le ballon de soccer que nous avions caché »

Il accepta et se mis debout. Nous jouâmes un peu, sans y mettre beaucoup d'effort, puisqu'il ne fallait pas qu'on se blesse avant la partie de ce soir. Quand nous eûmes fini notre round, nous discutâmes en nous rendant dans nos maisons respectives.

Le moment de se préparer pour le match arriva rapidement et je ne tardai pas à m'habiller de mes vêtements de sport. Je pris mon sac et me rendit dans la voiture en attendant ma mère qui venait me porter.

Arrivées au terrain, j'allai vers mon équipe. Plusieurs parlaient et riaient en s'échauffant. J'imitai les mouvements de mes coéquipiers et me dépêchant d'aller les rejoindre. Je m'immisçai dans un débat ridicule étant la plus fille qui existe sur Terre. Plusieurs noms ressortirent comme Emma Stone, Kylie Jenner ou encore Megan Fox. Je levai les yeux en l'air en les coupant pour leur dire qu'on devrait, plutôt, se concentrer sur la partie qui débutera bientôt. C'est un match important, aujourd'hui, puisque nous sommes contre notre grande rivalité, les Pirates. L'année derrière, nous avons perdu contre eux en demi final de la ligue et ils ont fini par gagner la final.
« On les démonte tantôt, s'exclama Xavier. »

Nous entendîmes notre coach nous appeler afin de rassembler l'équipe. Il nous expliqua la stratégie que nous allions utiliser durant le temps de jeu. Quand notre mentor eu fini nous plaçâmes sur le jeu afin d'entamer la mise au jeu. Je me plaçai au centre et attendit le départ définitif. Le sifflet de l'arbitre résonnant nous annonça le début de la partie.

Nous étions présentement, en train de perdre 3-2 contre l'équipe adverse. Par contre j'avais la chance de faire égalité à cause du ballon entre mes jambes. Je fis quelques esquives pour éviter des joueurs et courus rapidement jusqu'au but. Mes jambes me brûlaient dû à mes efforts persistants.

Soudain, je fus percutée et une douleur vive envahis mon genou. Je tombai au sol, sous la douleur intense. Je jetai un regard à ma jambe et je n'aperçut aucun sang ou aucune anomalie pourtant, la douleur ne cessa pas, je me demandai même s'elle augmenta. Je lâchai un cri strident en essayant de me relever et retombai au sol. J'entendis un sifflet au loin et plusieurs personnes coururent pour arriver à mes côtés. Des larmes perlèrent sur mes joues tellement la souffrance était grande.

- Cléa! Cléa regarde moi, dit Alex qui se tenait devant moi, nous sommes avec toi d'accord?

Je hochai la tête pour lui faire comprendre que je l'écoutais.

- Prend ma main, les secours ne devraient pas tarder.

Je fis ce qu'il me dit et serrai sa main très fort espérant que ça allait apaiser ma blessure.

Des sons de sirènes parvinrent à mes oreilles et j'eus une once de soulagement.

- Ma puce tout va bien aller, fis ma mère qui venait d'apparaître à ma gauche.

La main d'Alex fut comme une balle anti-stress, j'étais sûre que je lui pulvérisais les os, mais la vivacité du mal que je ressentais m'empêchait de lui lâcher la main. Au moins, c'était un moyen de savoir qu'il était toujours là.

- L'ambulance est arrivé tout va bien, princesse, dis Alex en me faisant un bec sur le front.

Je vis des gens s'approcher de moi mais je ne pus les identifier à cause de mon manque de concentration évident et à ma vision floue. Quelqu'un toucha à ma jambe et un hurlement sortit de ma bouche.

- Mademoiselle, respirez, nous allons vous placez dans une civière, mais pour cela, nous devons vous déplacez.

Je sentis plusieurs bras sous moi me levant, mais je n'y donnai aucune attention, mais lorsque je sentis ma jambe bouger un autre cri de tristesse, de désespoir et de douleur sortit de mes entrailles. Lorsqu'on me lâcha j'étais à l'intérieur de l'ambulance. La limite d'endurance que j'avais, eut atteint son seuil, car la dernière chose que je vis, avant de m'évanouir fut le visage inquiet de ma mère qui embarquait dans le camion de secours.

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