Chapitre 16

Julia, la mère de Alexandre n'avait pas arrêté de nous fixer comme une psychopathe, tout le long du repas. Quand nous eûmes fini de manger, je me levai pour aider sa mère à laver la vaisselle. Pendant qu'on s'occupait de tout ranger, elle se mit à me parler.
- Prends soin de mon fils, Cléa. J'ai confiance en toi, ah et il était temps! J'ai attendu si longtemps pour vous voir ensemble. J'étais découragée qu'Alex ne fasse pas le premier pas, je suis heureuse qu'il l'ai finalement fait, lança t-elle.
- Enfaite, c'est moi qui l'ai fais, répondis-je en pouffant.
- Roh, mais qu'est ce qui vous as pris autant de temps? C'était évident depuis tellement longtemps, par contre, vous pouvez barrer la porte la prochaine fois? Je veux pas vous voir copuler non plus, hein.

Je rougissai me sentant extrêmement embarrassée du sujet. Voyant mon visage, sa mère ajouta:
- C'est bon, y'a pas de gêne ma grande! Ça va arriver ou... c'est déjà arriver? me souris-t-elle malicieusement.

LA HONTE. J'adore Julia, mais là c'est la gêne absolue. Je ne crois pas avoir déjà été aussi mal à l'aise.
- Tu peux aller le rejoindre, je vais finir toute seule... rajouta-t-elle en me faisant un clin d'œil.

HELP. Juste après qu'elle ait dit ça, je déguerpis à une vitesse folle jusqu'à la chambre de mon copain. Il me regarda bizarrement lorsque j'entrai en furie dans sa chambre, encore rouge.
- Ta mère n'a aucun talent pour mettre les gens à l'aise.
- Elle t'a dit quoi?
- Je ne suis pas sûre que t'aies envie de savoir, pour être honnête.

Il rit et vint m'enlacer dans ses bras. Cela ne fait même pas un jour que nous nous avions avoué nos sentiments, mais depuis des années maintenant que notre chimie a atteint son maximum. J'espérais grandement qu'elle ne changera jamais.

Alex me donna quelques bisous dans le cou, puis me dit à l'oreille:
- Tu devrais écrire à tes parents que tu es ici, ils doivent particulièrement s'inquiéter.

Je hochai de la tête et pris mon cellulaire qui se trouvait dans ma pochette avant. Alex resta derrière moi et posa son menton sur mon épaule lui permettant ainsi une vue sur l'écran dans mes mains. J'ouvris mon téléphone et remarquai que effectivement, j'avais reçu plusieurs messages venant de mes parents. J'en avais également un de Kayla, mais je l'ouvrirai, après.

Je répondis à mes parents que j'étais chez Alexandre et que j'allais bien. Je regardai ensuite, le texto de Kayla qui me demandait si j'avais besoin de compagnie. Je lui envoyai que j'appréciais son attention, mais que j'allais la contacter plus tard. Ne lâchant pas mon téléphone, j'ouvris l'application photo et en pris quelques unes de Alex et moi. Je souris en fermant mon appareil électronique et me tournai vers le garçon qui était avec moi. Il me regarda et me donna un bec sur la bouche.
- Si tu savais combien de temps j'ai attendu un moment comme ça, lui dis-je.
- Combien?
- Eh bien, sûrement une bonne année, si ce n'est pas plus.
- Pourquoi tu m'as jamais rien dis?
- J'avais peur, mais je te retourne la question mister.
- J'ai essayé de te le dire, plus d'une fois, mais quand j'arrivais devant toi, je me dégonflais.
- Ah bon? Depuis quand tu, hésitai-je, tu veux quelque chose avec moi?
- L'été passé, tu m'as séduis avec ton maillot rose, fit-il avec un sourire joueur.
- Ohlala pareil comme sa mère lui!
- Non sérieusement, l'année passée, quand t'étais pas avec moi au camping, c'est là que j'ai réalisé.
- Tu as réalisé quoi? souris-je en le regardant dans les yeux.
- Que je ne te voyais plus comme une amie, voilà heureuse?
- C'est trop mignon! m'exclamai-je en l'embrassant. Je serai là cet été avec toi!
- J'espère bien, ça fait deux fois que tu te défiles avec tes voyage par-ci, voyage par-là!
- Tu sais bien que je serais venue avec toi pendant la semaine de relâche, mais mes parents avaient déjà tout préparé pour Cuba.
- Je me suis emmerdé là-bas avec Kevin qui faisait que de parler de ses courses de motocross, lâcha Alex en soupirant.
- Ah ouais ça dû être un calvaire sans moi!
- T'imagines même pas à quel point.
- Rooh ne t'inquiètes plus maintenant, je serai avec toi 24h/24, dis-je en lui prenant la joue comme une tante le ferait à Noël.
- Lâche-moi, Cléa!

Il m'attrapa le poignet pour m'arrêter de le martyriser et me fixa.
- Quoi?
- Rien.
- Bah okay, lançai en essayant de déprendre mon poignet de sa poigne.

Nous finîmes la soirée en discutant et je m'endormis dans les bras de mon copain, le sourire aux lèvres.

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