Chapitre XXXVIII : Fuko
Mes yeux s'écarquillèrent doucement, puis je souris, me tournant vers mon chéri :
— On va avoir un petit Jellal, alors ! ris-je doucement.
— Peut-être... sourit-il, touché.
Je lui demandai un baiser du regard, qu'il me donna. Je glissai mon visage contre son cou, heureuse.
— Alors, quel prénom allez-vous lui donner ? nous interrogea Polyussica.
— Hum... On avait réfléchi à plusieurs... On va choisir, lui affirmai-je en souriant.
Et ainsi, tandis que nous concertions, j'observais mon bébé, tout contre mon corps... J'étais totalement attendrie.
— Erza ? Tu m'écoutes ?
— Hein ?
Il sourit, comprenant :
— Tu regardes notre enfant...
— Mm... souris-je.
Il m'embrassa sur la joue, puis il me demanda doucement à l'oreille, un prénom. Il m'expliqua la signification :
— C'était celui de mon père...
— Mm... Je sais pas... Il te plaît ?
— Oui, beaucoup. Mais je sais que... tu veux avoir ton petit mot à dire là-dessus...
Un éclair illumina mon esprit :
— Et si on faisait un petit mélange entre celui de ton père, et le mien ? Mm ? Qu'est-ce que tu en dis mon Jellal ?
— Dis toujours.
Je lui chuchotai le prénom à l'oreille, mélangé. Ses beaux yeux verts s'écarquillèrent :
— J'aime bien. C'est simple, joli...
— Alors celui-ci ?
— Moi je l'aime bien...
Il regarda notre enfant :
— Et je suis certain qu'il lui ira bien. Oui, je m'imagine bien l'appeler avec ce prénom, m'affirma-t-il en souriant.
— Moi aussi... souris-je.
— Alors ? nous interrogea Polyussica.
— Nous nous sommes décidés sur Fuko.
— Fuko ? C'est joli.
Le petit Fuko se mit justement à crier. Je tentai vainement de le bercer, les sourcils froncés, mais il ne se calmait pas... Je tentai par la suite de l'interpeller :
— Fuko ? Mon bébé ? Calme-toi... Doucement, calme-toi mon amour... Mon bébé... Je suis là... Maman est là...
Mon ventre se resserra : j'étais maman. J'avais encore du mal à m'imaginer que je venais de devenir mère. Jellal me demanda du regard, de le prendre... Ce ne fut qu'avec beaucoup de mal que je le lui laissais, l'observant le porter avec attention.
— Fuko ? Fuko ? l'interpella-t-il en marchant lentement dans la pièce. Arrête de pleurer... Ton papa est là... Calme-toi... Fuko, calme-toi... répéta-t-il.
Il ne se calma qu'à peine ; je lançai un regard effrayé à Polyussica, qui rit doucement :
— Voyons, Erza, il a juste faim ! Ne sois pas si inquiète !
Je me sentis rassurée, mais je fronçai encore les sourcils :
— Comment... je fais ?
Elle rit une nouvelle fois, visiblement très amusée. Elle s'assit à mes côtés, et elle prit Fuko dans ses bras ; elle me déclara malgré les cris de mon bébé :
— Le mieux serait que tu retires ton sous-vêtement, et que tu mettes une chemise que tu puisses déboutonner.
J'acquiesçai. Jellal alla me chercher un vêtement ample et à déboutonner, tandis que je me déshabillais. J'attrapai la chemise, la vêtis, et je déboutonnai quelques boutons. Elle m'expliqua :
— Tu lui donnes du gauche, et la prochaine fois, du droit.
— Pendant combien de temps ?
— Jusqu'à ce qu'il n'en veuille plus.
— Et... pendant combien de temps je lui donne le sein ?
— Le plus longtemps possible, m'affirma-t-elle. Plus de six mois, obligatoirement.
— Un an et demi ? proposai-je.
— Oui, je pense que c'est bien, me sourit-elle. Alors, prends-le.
Je pris mon enfant dans les bras, et j'ouvris ma chemise. Là, je cherchai à approcher sa bouche du téton... Quelques instants plus tard, il se tut et se mit à téter, doucement... Attendrie, mes yeux se fermèrent légèrement, et je l'observais, silencieuse... Jellal m'enlaça d'un bras, et je lui souris, totalement heureuse avec mon fils dans mes bras, et l'amour de ma vie présent pour moi...
— Je t'aime mon Jellal...
— Moi aussi je t'aime, ma Erza chérie...
Nous nous sourîmes, amoureux. Je fermai les yeux, calmée et apaisée de tout... Lorsque Fuko s'écarta, je tentai de le ramener, mais il secoua lentement la tête. Je souris, reboutonnai ma chemise, et je rapprochai mon visage du sien, collant ma joue contre la sienne, si chaude, yeux clos.
— Je t'aime mon amour... lui chuchotai-je à l'oreille.
Puis, je le gardai dans mes bras en l'observant s'endormir, bouche entrouverte, yeux clos, jusqu'à ce que Jellal réussisse à me convaincre de le lâcher pour lui-aussi le prendre dans ses bras, avec attention, tendresse et délicatesse. Polyussica en profita pour me toucher deux mots :
— Dès que ton fils se réveillera, je t'apprendrai à t'en occuper, d'accord ?
J'acquiesçai en souriant. Puis, je suppliai Jellal de me le redonner, qui poussa un soupir, malgré le sourire que je pouvais déceler de ses lèvres. Je le repris tendrement, le recollant contre mon corps. Je baillai, et Jellal me proposa :
— Tu veux dormir ?
— Mm... Oui, mais...
— Je le surveillerai... Tu dois te reposer aussi, non ? me rappela-t-il en souriant.
— Oui... Mais je ne peux pas le garder ? Près de moi ? l'interrogeai-je.
— Mm...
— Il ne va pas rouler sur le côté, si ? questionnai-je Polyussica.
— Non, mais fais bien attention à lui quand tu te coucheras...
— Donc je peux ?
— Oui, acquiesça-t-elle en souriant.
— Merci... souris-je en le posant délicatement à ma droite.
Là, je me mis dans les couvertures ; Polyussica m'informa qu'elle irait prévenir les membres de Fairy Tail, Jellal, ceux de Crime Sorcière, par lettre, restant ainsi dans le salon. Je me couchai enfin, prenant mon enfant tout contre moi, l'observant dormir... Cela ne faisait même pas une heure, mais qu'est-ce que je l'aimais, mon bébé... mon Fuko...
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C'est pas le meilleur des chapitres, mais voilà xDDD
J'ai des idées pour la suite, maiiis... Mmm...
voilà xDD
Vite fait :p
Et je sais pas comment les organiser, je dois réfléchir ^^ !
J'ai pas encore réfléchi à tout
Mais je sais comment le tome va se finir... sur une ouverture, normalement :')
Bon beh... j'espère que ça vous plaît ! :)
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