Chapitre XXXIII : Une fête ?
Je me réveillai enfermée dans les bras de Jellal, ne me dérangeant pas du tout, au contraire... Je lui grimpai légèrement dessus et je nichai mon visage dans son cou, respirant son odeur douce... Tout était silencieux et m'apaisait... Tout était parfait... Tellement parfait que je me rendormis...
Je rouvris les yeux et me les frottai doucement, étant désormais dos à Jellal, celui-ci m'enlaçant et se collant à moi par derrière. Je remarquai que sa main était posée sur mon ventre... J'imagine qu'il sera un papa poule. Je souris à cette vision, l'imaginant le porter et l'embrasser... Je bougeai légèrement en baillant, et je fus surprise :
— Réveillée ?
— Oui... marmonnai-je en me retournant vers lui. Et toi, ça fait combien de temps ?
— Un moment déjà, m'avoua-t-il.
— Pourquoi tu t'es pas levé ? lui demandai-je en passant ma tête sous son menton chaud tout en le serrant dans mes bras.
— Je voulais rester près de toi, je me sentais bien... me murmura-t-il en caressant doucement mon dos avec ses mains chaudes.
— Tu es adorable...
Je l'embrassai doucement dans le cou, puis, il me bécota derrière l'oreille avec tendresse. Je lui murmurai :
— Je t'aime...
— Moi aussi mon amour...
Et nous ne bougeâmes plus, étant trop bien pour nous lever... Il baisa mon front et referma les yeux, calme et apaisé.
Longtemps après, je ne saurais dire combien, je décidai de me relever. Je m'assis doucement, laissant Jellal immobile à mes côtés, s'étant visiblement rendormi. J'en souris tendrement, et je me levai, me vêtant d'un long t-shirt et d'une culotte grâce à ma magie. J'allai dans la cuisine, et je lui préparai des tartines avant que je ne me jette sur des oranges, mourant de faim.
Tandis que je dévorais la troisième, Jellal sortit, à moitié endormi, mais ayant réussi à enfiler son caleçon. Je lui souris :
— Coucou mon chéri !
— Salut, bailla-t-il en s'asseyant à côté de moi.
Il m'embrassa sur le front, puis il fronça les sourcils :
— Les tartines ?
— Pour toi, lui assurai-je en lui souriant.
— Oh, merci, t'aurais pas dû...
— C'est normal, voyons, acquiesçai-je.
— Merci.
Nous mangeâmes notre petit déjeuner, puis, je l'entraînai sur le canapé. Je posai ma tête sur ses cuisses, allongée sur le dos, observant son visage qui était pratiquement face au mien puisque Jellal était assis. Je caressai sa joue délicatement, puis, je lui demandai de s'allonger. L'un contre l'autre sur ce petit sofa, nous ne bougions plus. Il me proposa tendrement :
— On regarde la lacrima vision ?
— Ouais, baillai-je.
Il l'alluma, plaça des coussins et ramena une couverture, et l'un contre l'autre, moi au bord, nichée dans ses bras chauds, lui contre mon dos et le sofa, nous regardâmes la lacrima pendant plusieurs heures en nous câlinant amoureusement... Jellal était vraiment parfait... Mon ventre gargouilla doucement vers midi ; je lui demandai :
— On va à Fairy Tail ? On pourra en parler à Macarof en même temps, pour cette fête.
— Pourquoi pas... On va se doucher avant, non ? me murmura-t-il avec un bisou dans la nuque.
— C'est ce que j'allais te dire, souris-je en me levant doucement.
Nous allâmes à la salle de bain et nous nous douchâmes ensemble. Nous nous habillâmes, et nous sortîmes de ma chambre... Une voix me fit sursauter :
— Coucou Erza !
— Oh, bonjour Lisana, répondis-je en voyant sa jolie touffe blanche. Comment vas-tu ? Tu es rentrée de mission visiblement ? la questionnai-je en souriant.
— Oui, je l'ai bien réussie ! rit-elle. Mirajane est très fière de moi !
— Oh, j'en suis sûre, souris-je.
— Mais... c'est Jellal ? s'étonna-t-elle en le regardant par-dessus mon épaule.
J'acquiesçai. Elle me demanda :
— Il n'a pas le droit d'être ici normalement... C'est réservé aux filles et aux membres de Fairy Tail...
— Je le sais bien, excuse-moi, murmura Jellal.
— On ne peut pas faire autrement, lui expliquai-je alors. Il est toujours recherché... Donc, quand on se voit, on privilégie des lieux d'intérieur auxquels ils n'ont pas accès, comme ici.
— Je vois, désolée ! sourit la blanche. Vous alliez à Fairy Tail ?
— Oui, nous avons faim.
La lumière s'alluma alors, et la jeune fille contempla mon ventre à travers ma robe blanche, les sourcils froncés :
— Tu n'aurais pas pu te laisser aller, tu es Erza, après tout...
Ses yeux allèrent alors de Jellal à moi rapidement, et tout étonnée, elle sourit :
— Alors ça y est, tous les deux ?
J'observai autour de moi, mal à l'aise, mais il n'y avait personne. Je finis par acquiescer :
— Oui, mais personne ne le sait pour le moment... Ni pour... mon ventre... Même s'ils savent que j'ai... grossi ? On comptait leur dire cette semaine... Pour l'instant ne dis rien, s'il te plaît...
— Pas de problème... Eh bien... Félicitations ! rit-elle en me prenant dans ses bras doucement.
— Merci Lisana.
— Merci.
Nous allâmes rapidement à la guilde, et lorsque la grande porte se referma derrière Jellal, celui-ci laissa tomber sa capuche. Nous nous dirigeâmes vers Mirajane, et nous commandâmes. Puis, nous mangeâmes en parlant bas. J'avais remarqué que Natsu, Grey, Juvia et Lucy n'étaient pas là... En mission, j'imagine.
Lorsque nous terminâmes de déjeuner, j'emmenai Jellal à l'étage où Luxus observait les S-Quest, et je toquai au bureau du maître. Nous entrâmes ensuite lorsqu'il nous le demanda, et tandis que Macarof était étonné, je refermais la porte. Enfin, nous le saluâmes ensemble :
— Bonjour.
— Bonjour, asseyez-vous donc, sourit-il.
Nous acquiesçâmes, prenant place face à lui. Il s'enthousiasma d'abord :
— Je suis vraiment heureux pour vous ! Félicitations !
— Merci, répondîmes-nous.
— Et donc... Vous vouliez me parler ?
— Oui, acquiesçai-je. Étant donné que Jellal et sa guilde sont dans le coin pendant une semaine, on a pensé que ce serait le bon moment pour leur dire, à ses membres, et à ceux de Fairy Tail aussi.
— C'est vrai... À quoi aviez-vous pensé ?
— À une petite fête, rien de coûteux ni qui demande de la place ou des préparatifs, histoire qu'ils soient tous là pour leur dire.
— Oui, je vois... Je pense que c'est possible. Le dix-sept mai... Ça irait ?
— Demain ?
— Oui.
— Il y a tout le monde à la guilde ?
— Oui, le groupe de Natsu devrait revenir ce soir au plus tard...
— Donc pour moi, c'est bon. Et toi Jellal ?
— Normalement, c'est bon aussi. Je leur parlerai pour être sûr et je vous le confirmerai avant ce soir.
— Merci à toi, Jellal, acquiesça le maître. Quelle heure ?
— Quatorze heures ? proposai-je.
— Oui, ce sera parfait. Donc, une petite retrouvaille entre guildes pour l'évènement ?
— Oui.
— Je vais les prévenir, merci d'être passés.
— Merci à vous d'avoir accepté notre requête.
Nous nous levâmes, le saluâmes en souriant, et nous partîmes. Nous avions passé l'après-midi à nous balader dans les bois plutôt sombres, seul endroit où personne n'allait car il était "trop" dangereux pour eux, tandis que pour nous, ces monstres mouraient en un claquement de doigt. Donc, tout s'était bien passé. Jellal avait su que sa guilde pourra être présente demain, et il avait prévenu Macarof.
Dans le lit, l'un contre l'autre, nous restions silencieux... J'étais personnellement inquiète ; je me posais de nombreuses questions. Je finis par lui demander en reposant ma tête sous son menton :
— Tu penses qu'ils vont bien le prendre ?
— Je ne vois pas pourquoi ils le prendraient mal, m'assura-t-il en me caressant le dos.
— Si, je ne sais pas... Peut-être que... ils n'aimeront que je leur ai caché tout ça...
— C'est une très bonne nouvelle. Je ne pense pas qu'ils t'en voudront...
— Peut-être...
— Ils te comprendront certainement, ce sont tes amis, après tout.
— C'est vrai... murmurai-je.
Il embrassa doucement ma tempe, puis il me rassura :
— Ne t'inquiète pas ma petite femme.
— Oui...
Cette fois, je devais lui demander... Je l'interpellai tendrement en caressant son thorax :
— Mon chéri...
— Oui ?
— Pourquoi tu... Pourquoi tu m'appelles "ma petite femme" ?
— Parce que ça te va bien... Pourquoi ? Ça ne te plaît pas ?
— Si, si, je te trouve très mignon... Mais... pourquoi ça me va bien ?
— Parce que tu es ma petite femme, sourit-il.
Et il ne mentait pas... J'acquiesçai simplement, les yeux plutôt tristes... J'éteignis brusquement la lumière, et tard dans la nuit où je ne dormais pas encore, j'avais pleuré doucement... J'avais laissé mes larmes glisser sur sa peau douce et chaude, mes sanglots chuchoter à peine à ses oreilles, mes mains se crisper sur son bras et son épaule...
Cette sensibilité m'avait longuement touchée cette nuit... J'avais dû m'endormir vers une heure du matin, dépitée et déprimée, souffrant intérieurement, et voulant être tellement plus pour lui... Oui, tellement plus... Pas seulement sa petite amie, pas seulement sa petite femme, mais aussi son épouse... L'épouse à laquelle il donnera un anneau, à laquelle il promettra amour et fidélité, avec laquelle il se liera jusqu'à ce que la mort les sépare dans une église, en costume, elle en robe de mariée dont il lèvera doucement le voile pour l'embrasser... Je voulais être cette femme... Je savais qu'il m'aimait, qu'il sera toujours fidèle et là pour moi, mais j'aimerais tant me marier avec lui... J'aimerais tant qu'il me l'assure lors d'un beau mariage...
Le feras-tu un jour, mon tendre Jellal ? Je l'espère, je l'espère... Je crois en toi, mais ne me fais pas trop attendre, car je souffre doucement... Un petit feu qui s'était allumé et qui consumait mon cœur, de plus en plus...
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Désolée du retard !
Du coup, est-ce que ça vous plaît ? :)
J'espère que oui ! :)
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