Chapitre XI : Accalmie
Lorsque j'arrivai à un grand et vieil arbre, je montai sur une branche, adossée au tronc, remis ma tenue de tout à l'heure et je baissai la tête. Je ne comprenais pas Jellal... Pourquoi est-ce qu'il ne souhaitait pas ? Pourquoi est-ce qu'il était mal à l'aise ? L'Amour était doux, appréciable, parfait, non ? Si. Mais malheureusement pas pour lui...
Je sentais mes larmes couler plus vivement ; j'emprisonnai mon visage de mes mains, sanglotant. Je n'avais pas envie de revenir à la case départ, avec lui... Je n'avais pas envie qu'il me laisse... Je n'avais pas envie de vivre sans lui...
Deux membres chauds m'attrapèrent soudainement les mains. Il les écarta et je baissai vivement la tête en rencontrant ses yeux vert. Il murmura :
- Hé, Erza... Je suis désolé...
Il sécha doucement mes larmes et il ajouta :
- Je t'ai dit des choses blessantes, je suis vraiment désolé...
Je me contentai de le serrer fortement dans mes bras en lui sanglotant :
- Reste avec moi...
Mes doigts se crispèrent sur son dos et je nichai mon visage dans son cou brûlant, cherchant à le garder dans mes bras.
- Je suis là, me murmura-t-il en réchauffant doucement mon dos de ses caresses. Je reste avec toi, il n'arrivera plus jamais des choses semblables, je suis encore désolé...
Sa voix douce mais au timbre masculin... Je ne pouvais qu'accepter les mots qu'elle me promettait. Au bout de quelques longues minutes, je relevai mon visage et je me séchai les yeux et joues hâtivement. Il me déclara alors en passant une mèche de cheveux derrière mon oreille :
- Je suis encore désolé, je t'aime...
- Je te pardonne, je t'aime aussi...
Tout doucement, il prit mon visage entre ses mains et il m'embrassa tendrement. Après son agréable baiser, je souris et il me proposa :
- On va voir la parade ?
- Pourquoi pas ; mais ta guilde n'est pas là-bas aussi ?
- Si, il va falloir rester discrets.
- L'idée me plaît bien... souris-je malicieusement.
- Alors toi, tu aimes te cacher du monde ?
- Dans ces conditions là et avec toi, oui.
Il sourit, éclaircissant ses iris vert. Il me murmura :
- Alors allons-y... Mets des vêtements plutôt sombres avec une capuche.
Après une légère réflexion, une tenue convenante me vêtit. Il me murmura en abaissant ma capuche aux oreilles de chat :
- Tu es parfaite, mademoiselle Scarlet. Et si adorable, ajouta-t-il en caressant mes deux oreilles.
J'avais mis une veste noire, ample et ouverte aux oreilles de chat, un haut court et noir au décolleté en fenêtre, un short court et toujours noir avec une queue de chat, ainsi que mes bottes. Il ne put s'empêcher d'attraper la queue pour la caresser en me murmurant :
- Tu es vraiment mignonne...
- Arrête, rougis-je en baissant la tête...
Il me répondit par un tendre baiser qui m'avait fait fermer les yeux... Il me porta alors dans ses bras pour me susurrer :
- Tu es même trop mignonne...
- On est jaloux ? le taquinai-je.
- Assez, je n'ai pas envie que d'autres hommes te regardent...
- Hum, hum... murmurai-je en caressant doucement le col de son vêtement.
- Qu'est-ce qu'il y a ? sourit-il.
- Si ça te fait tant d'effets, je pense mettre cette tenue un soir...
- Manipulatrice...
- Je sais...
Nous nous regardâmes dans les yeux, complices. Il finit par me demander :
- Je cours jusqu'à l'orée ? Avec météore ?
- Oui !
Rapidement, nous nous retrouvâmes vers l'entrée de la ville. Pendant sa course, j'avais senti le vent, la vitesse, l'air frais... Ça me faisait penser à la liberté. Jellal me posa délicatement sur le sol ; nous rabaissâmes notre capuche, nous prîmes la main, et nous entrâmes dans la cité remplie de brouhaha, de couleurs et de personnes.
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Je suis désolée du retard, je suis fatiguée ces temps-ci, je sais pas ce que j'ai
Du coup voici le chapitre
J'ai une petite idée de ce que je vais faire après
Et j'ai fait un dessin en rapport avec le chapitre :
Voilà ! J'espère qu'il vous plaît ! (Il est un peu raté ; je suis pas pro du sans modèle)
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