Chapitre 2
Dans une chambre aux murs blancs, se trouvait deux grandes portes fenêtres menant à un balcon d'un beau bois marron, caché par de grand rideau tout aussi immaculé. Un bureau en verre trônait sur le mur droit et sur ce bureau, se trouvait un ordinateur portable blanc. Le sol, couvert d'une moquette tout aussi couleur neige, donnait à la pièce une proportion un aspect gigantesque. Un placard intégré, aux portes blanches, s'étendait le reste du mur après le bureau. Sur le mur de gauche, un grand miroir décorait la chambre tandis qu'un lit mis de sorte à ce que son alignement forme un angle droit était présent. Ses couvertures marrons s'accordait parfaitement à la décoration de la pièce. Sous les draps, une silhouette se dessinait. Fine, large au niveau de la poitrine, les hanches un peu plus formées, les jambes longues. A côté, à gauche, se trouvait une table de chevet en bois sur laquelle était posé un réveil blanc aux chiffre digitaux, touchant presque la lampe de chevet blanches.
Le soleil essayait de passer aux travers du rideau, à croire qu'un combat acharné les opposait. Le réveil sonna, servant d'arbitre. La silhouette sous la couette se retourna en grognant. La sonnerie ne s'arrêta pas pour autant alors la silhouette se redressa d'un bond, lui donnant le tournis pendant quelques instants. Une fille aux cheveux blonds. Elle tapa sur le haut du réveil, comme si elle demandait à l'arbitre d'arrêter de souffler dans son sifflet. Elle poussa la couette et mit ses deux pieds contre le sol. S'aidant de ses bras, elle se leva. Prenant le rôle du réveil, elle alla ouvrir ses rideaux, signifiant que le combat entre la lumière et le rideau était clos. D'un large geste, elle cacha ses yeux du soleil matinal. Elle se retourna et marcha doucement vers le grand placard. Elle pris un tas de vêtements qu'elle avait séparé des autres hier et partit avec, toujours un peu dans le sommeil. Se dirigeant vers sa porte de chambre, elle essaya de sortir de la torpeur douce et calme du sommeil.
Elle appuya sur la poignée et tira la porte vers elle, puis elle passa l'ouverture, se retrouvant dans un couloir aux murs bleus et au sol couvert de parquet. Elle passa devant une porte noir avec marqué dessus « Sting » en blanc ainsi que le symbole de leur lycée, une fée, de même couleur. Elle continua son chemin et tomba, au bout du corridor, face à elle, une porte blanche. Elle toqua et sans attendre de réponse, elle entra. Une salle de bain. Le carrelage blanc, les murs bleus, représentant la mer et le sable, une douche, dont le verre était faite de manière flouté pour que personne ne puisse distinguer de choses précise. L'eau de cette dernière coulait et une silhouette bien battit bronzé était dedans.
- Dis donc petite sœur, t'aurais pu attendre ton tour, grogna une voix masculine.
- Lut' grand frère, marmonna Lucy.
Elle continua sa route jusqu'à arrivée près d'une grande fenêtre, se situant près d'un lavabo immaculé. Elle prit une brosse à dent, sans doute la sienne dans un pot bleu en forme de coquillage ainsi que le dentifrice, qu'elle mit dessus. Elle la mit dans sa bouche et se mit à frotter de bas en haut. Elle entendit l'eau s'arrêter ainsi que la porte en verre coulisser. Des pas résonnèrent et un homme aux yeux bleus et aux cheveux blonds surgit à côté de la jeune fille.
- La douche est libre.
Un « mershi » sortit de la bouche de Lucy. Elle rinça la brosse à dent et la rangea. Elle fit demi-tour, tandis que son frère, une serviette autour de la taille sortait. Elle enleva son short gris et son tee-shirt trop grand rose et entra sous la douche. Elle alluma l'eau qui la réveilla. La trouvant trop froide, elle tourna le bouton vers l'étiquette rouge. Elle se mit à repenser à son arrivée ici, il y a deux mois.
Tout le monde l'adorait maintenant, la trouvant belle, gentille et douée. Ses notes étaient élevées et elle faisait partie de l'équipe de gymnastique dansée de son lycée. Elle était le capitaine de celle-ci. Elle s'entendait particulièrement bien avec tout le monde, mais préférant largement son groupe : Erza, une brute aux cheveux magnifiquement rouges, Mira, une belle grande jeune fille aux cheveux blancs, voulant faire des couples partout, Juvia, l'amoureuse pas si secrète de Gray, et Lisanna, la sœur de Mirajane, dans sa classe, qui étaient à elles toutes ses meilleures amies ainsi qu'une petite fille aux cheveux bleus, dans la même classe qu'elle. Un jour, tandis qu'elle cherchait un livre à la bibliothèque intitulé « Le ciel étoilé », elle l'avait trouvé dans les bras de cette fille. Elle s'était approchée d'elle et tout de suite, elle s'était liée d'amitié. Nommée « Lévy », elle restait désormais avec Lucy et les autres.
Il y avait aussi certains garçons de l'équipe de foot : Sting son demi-frère ainsi que le capitaine, Natsu son meilleur ami à touffe rose, Gray l'exhibitionniste qui avait des envies brusque de mangé une glace, Rogue un garçon aux cheveux noirs et ténébreux, Gajeel nommée « Piercing-man » par Natsu, Gray et Sting, ainsi que Gérard un homme mystérieux mais très gentil. Il y avait bien aussi Luxus, lui aussi membre de l'équipe, mais elle ne lui avait jamais parlé, il était tellement renfermé sur lui même.
Tout de suite idolâtrée, beaucoup de garçons lui avaient fait une déclaration, vite remis en place par Sting, le grand-frère surprotecteur. Elle s'amusait beaucoup à Fairy Hills. Les professeurs lui faisaient confiance, et lorsque le principal avait du mal à avoir le silence, Lucy se levait et se positionnait à côté de lui. Les bavardages se calmaient un peu et lorsqu'elle prenait le micro, demandant gentiment le silence, tout le monde l'écoutait. « Tout ça rien qu'en deux mois », pensa Lucy.
Son habitude avait pris le contrôle de son corps et sans qu'elle ne s'en rende compte, ses mains avaient pris le savon, en avait versé dans leurs paumes et avaient frotté le corps de la blonde. Lorsqu'elle eut terminé de « penser », elle fut assez surprise de voir qu'elle était à l'extérieur de la douche, eau éteinte, porte fermée, serviette sur le corps, sèche. Elle enleva celle-ci et enfila ses sous-vêtements. A cette pensée, elle rougit quelque peu. Oui, c'est vrai, elle avait un penchant pour tout ce qui était osé et sexy. Elle mit par-dessus une chemise blanche, boutonnée jusqu'au dessus de la naissance de sa poitrine généreuse -qui cachait le bleu, qui n'avait presque pas changé-, un slim bleu foncé en jeans, un pull en V fait de cachemire gris et des chaussette de même couleur. « Ça fait longtemps que je n'ai pas chanté... C'est vraiment bizarre, avant je ne faisais que ça. » se dit Lucy.
Quelqu'un toqua à la porte.
- Entrez, dit Lucy.
Et Sting entra. Vêtu d'une jeans large beige et d'un tee-shirt blanc qui le faisait paraître encore plus bronzé.
- Ça te va vraiment bien, lui sourit Lucy.
- Toi aussi, mon bébé, répondit-il, et après on se demande pourquoi je dois faire fuir tout ceux qui s'approche de toi ! Il rigola.
- On se demande, ria elle aussi la blonde. De toute façon, t'as juste à les regarder et ils fuient tous !!
Elle se rappelait ce qu'elle avait pensé quand elle avait lu le mail, dans le train quand elle venait de Crocus à Magnolia, de Sting : « Sting, c'était l'homme de sa vie, enfin façon de parler. Son confident, son meilleur ami, celui qui lui remontait le moral ». Maintenant, elle rajoutait « Sting, c'était l'homme de sa vie, enfin façon de parler. Son confident, son meilleur ami, celui qui lui remontait le moral, son frère, son protecteur, son ange gardien. »
- T'as bientôt terminé ? Demanda le blond.
- Je me maquille un peu et c'est bon.
Il s'approcha d'elle et la prit dans ses bras, lui faisant un bisou sur la joue.
- C'est fou, depuis que tu es ici, tout le monde à changer.
- N'importe quoi.
- Tu sais, avant, j'étais un gros connard, pas beaucoup de gens m'aimaient alors que là, il y en a beaucoup plus. Gérard parle beaucoup plus, Natsu ne parle que de toi, on le croirait amoureux. Erza tape moins, Mira ne fait plus autant de coup foireux pour mettre des gens ensemble, Gajeel est mois secret, Rogue... Bah lui, je personne ne l'avait jamais vu autant parler, c'était presque terrifiant. Sans parler de Lévy, qui a littéralement changé, la petite crevette des bibliothèque ! Rigola le blond.
Lucy rougit, puis grogna. Elle se délivra de l'emprise de ce dragon de frère et prit sa trousse à maquillage. Un petit peau de fond de teint pour cacher les rougeurs, l'eye-liner pour agrandir les yeux, le crayon pour les souligner, le mascara pour les rendre plus profond, le gloss sur les lèvres pour les faire ressortir et un peu de fard à paupière noir-gris pour s'accorder à sa tenue. D'une main experte, elle mit de tout ça. En dix minutes, tout était parfait. Elle se retourna vers Sting, lui demandant son avis silencieusement, à leur habitude. En signe d'accord, il leva le pouce vers le haut avec un grand sourire. Elle lui sourit en retour.
Chacun sortit de la salle de bain et se dirigea vers sa chambre, récupérer son sac de cours. Sting qui avait toujours le même, dut le premier à ressortir dans le couloir. Il attendit trois minutes mais en eut rapidement marre, alors il entra dans la chambre de Lucy. Celle-ci était devant son lit et hésitait entre un sac noir aux bordures dorées et à un autre sac gris aux bordures argent. Sting jeta un rapide coup d'œil aux deux sacs posés sur le lit et lui lança :
- Le gris.
Elle lui sourit, pris le bon sac et marcha rapidement vers son bureau où se trouvait ses affaires de cours, qu'elle rangea soigneusement dedans.
Sting conduisait la belle moto blanche tandis que Lucy, accrochée dans son dos, regardait le paysage défilé. Tout d'un coup, Sting accéléra et fit un beau dérapage contrôlé. Lucy, sur la peur, hurla, resserrant sa prise autour du jeune homme. La moto, dans un dernier crissement de pneus, s'arrêta. Lucy tremblait quelque peu sous les rires de son frère. Elle descendit, enleva le casque et se mit à hurler sur Sting.
- T'es fou ! On aurait pu tomber et se faire super mal !
En éclatant de rire, Sting enleva son casque.
- T'inquiète je gère petite sœur !
- La prochaine fois c'est moi qui conduis !
- Hors de question ! Tu devrais voir ta tête Lucy...
- Tais-toi !
Plusieurs personnes rigolaient aussi. Il fallait avouer que la scène était drôle. Un Sting, mort de rire et une Lucy, les cheveux en pétards -elle avait enlevé son casque trop vite- lui hurlant dessus. Ses amis virent les rejoindre.
-Lucy... t'as une tête bizarre, lui dit Gray.
Lisanna lui tendit un miroir. Lucy hurla. Elle passa sa main dans ses cheveux, les remettant en place, tandis qu'un certain blond s'écroulait au sol, sous ses rires incessant. Elle allait se jeter sur Sting pour en faire de la pâté pour panda mais le gong le sauva de la colère de la jeune fille « Ding Ding Dong »
S'endormant à moitié sur son bureau, la tête dans les bras. Voici comment la jeune Heartfilia passa la matinée avant la pause.
Pendant cette pause, Lucy se fit appeler par Makarov, le directeur de Fairy Hills. Entrant dans le bureau du principal, Lucy s'assit. Le vieil homme la regarda.
- Lucy, j'aimerais te demander quelque chose.
- Bien sûr ! De quoi s'agit-il ?
- De deux choses : une concernant ton équipe de gym et l'autre quelque chose de personnel.
- Je vous écoute.
- J'aimerais que dans deux semaines, vous passiez sur la scène. Un concours est organisé par le conseil royale de Fiore, déterminant la meilleure équipe. C'est une sorte de spectacle que chaque école doit créer. Il sera chanter, dansé... Bref, tout les ateliers y participeront.
- Bien !! On va s'amuser ! Et l'autre chose ?
- Tu connais mon petit-fils, Luxus ?
- De vue, il ne parle à personne.
- J'aimerais que tu fasses quelque chose pour lui. Il est si... renfermé ? Dit Makarov, cherchant le bon mot.
- J'essayerai, directeur ! Merci de nous avoir inscrit. J'aimerais annoncer ça moi-même aux ateliers, puis-je ?
Et les quinze minutes de pause se passèrent pour Lucy dans ce bureau, préparant tout, recherchant des idées, citant quelques élève incontournables...
Les heures passèrent. Dans dix minutes, la pause du déjeuner allait sonner. Elle allait devoir partir de ce bureau. Elle commença à se trémousser un peu plus, à regarder vers l'horloge, puis la porte. Etant le dernier des idiots, le vieil homme la laissa sortir. Elle alla au CDI, c'est-à-dire un des derniers endroits où ses amies n'iraient pas la chercher, sauf Lévy, car ils n'aimaient pas lire.
Elle entendit la cloche sonner, mais perdue dans ses pensée, elle n'y prêta aucune intention. « Comment je vais annoncer ça... ? Je vais les accueillir en disant : Bonjour tout le monde ? Salut les amis ? Hey, c'est moi, Lucy ? Oulala, j'en ai aucune idée ! » Elle s'entraînait à faire des discours, dont un donnait : « Hey ! Nous avons une très bonne nouvelle ! Connaissez-vous le concours organisé par le conseil royal de Fiore, déterminant la meilleure équipe lycéenne ? Eh bien, nous allons y participer ! Ce sera un théâtre, réunissant l'équipe de pompon-girl ainsi que la chorale et l'atelier théâtre... bref, tout le monde peut y participer !! ». « Noon ! Trop formel ! » Elle soupira.
Pour trouver une quelconque idée, elle zieuta un peu partout, pour finir son observation sur la pendule. « Eh flûte. » Elle était en retard. Attrapant brusquement son sac, elle courut vers la cafétéria et entra. Elle sortit sa carte magnétique qui lui permettait de passer. Elle la fit glisser sous le détecteur et continua son chemin, la remettant dans sa poche. Elle attrapa une salade, des pommes de terre coupées en rondelles, un peu de haricots verts, de la viande rouge et un yaourt nature sucré. Elle prit aussi une serviette, ses couverts et un verre. Tout ça sur son plateau, elle entra dans la salle où toutes les tables étaient alignées, permettant aux élèves de manger. Celle-ci était très grande. A leur table habituelle, ses amis l'attendaient, lui faisant de grand signe, en même temps que de crier son prénom. Elle leur sourit et les rejoignit. Elle s'assit entre Natsu et Gray, la dernière place qu'il restait.
- Qu'est-ce que tu faisais Lucy ? Demanda Sting.
- Je parlais avec le directeur.
- De quoi ? S'écria Natsu, soudainement très curieux.
- Vous allez bientôt le savoir. Cet après-midi, même, répondit la blonde, espiègle.
Elle laissa glisser son regard sur chaque personne autour de la table. Derrière Mirajane et Lisanna, se trouvait quelqu'un assis tout seul, qui attira son attention. Bien battit, fort, les cheveux blonds un peu ébouriffés, grand. « Luxus » comprit Lucy. Elle se remémora ce que lui avait dit le grand-père de ce dernier.
- Je dois allez voir quelqu'un ! Manger sans moi ! On se retrouve dehors !
Personne n'eut le temps de répondre car Lucy était déjà debout, le plateau en main. Elle se retourna et marcha vers cette table. Quelques élèves la regardèrent, curieux de savoir où elle allait. Un groupe de jeune fille, plus loin, l'admiraient des étoiles dans les yeux. Arrivée près de la table, elle posa son plateau en face de celui du blond et s'assit.
Il avait les yeux fermés, montrant sa cicatrice en forme d'éclair de son œil droit apparaître en entière. Le casque sur les oreilles, il devait sans doute écouter de la musique. Il n'avait pas touché à son assiette. Lucy le regarda un moment. Luxus avait remarqué sa présence ? Mais si cela était le cas, il l'ignorait tout simplement. Frustrée, Lucy piqua un haricot de son assiette et le mit dans sa bouche. Elle mâcha puis l'avala. Aucune réponse ni même un regard du jeune homme. Résignée, elle lui demanda :
- Tu écoutes quoi comme musique ? Dit elle doucement.
Il ouvrit un œil, soupira, ouvrit le deuxième œil et re-soupira.
- Tu veux quoi ?!
- Je voulais juste être sympa ! T'étais tout seul ici !
- Et alors ?
- Tu écoutes quoi comme musique ? Retenta la jeune fille.
- Un karaoké. J'aime pas trop quand les gens chantent.
- Je peux écouter ?
Luxus la regarda de haut en bas. Puis, il enleva un de ces « piques » sur ses oreilles et le mit sur celle de Lucy. C'était bizarrement fait. L'embout de l'écouteur entrait peu profondément dans l'oreille, permettant au pique de tenir. Elle ferma les yeux et écouta à son tour. [ ]♥ ]
Cette chanson, elle la connaissait, mais elle l'écouta, jusqu'à la dernière note. Luxus l'écoutait juste en musique de fond, sans vraiment vouloir entendre quelqu'un chanter. Puis, la dernière corde de la basse résonna. Elle ré-ouvrit les yeux. Luxus la regardait, détaillant le moindre détail de son visage. La jeune fille eut un sourire sincère.
Les tables autour d'eux avaient baissé le ton. Lucy Eucliffe, la fille la plus populaire parlait avec le solitaire indéchiffrable qui rejetait tout le monde. Il lui avait même prêté un écouteur !! C'était, comment dire... un exploit ?
Elle regarda Luxus dans les yeux. Ceux-ci étaient vraiment beau. Autour de la pupille, ils étaient verts, puis un peu plus loin, bleu et pour terminer, sur le contour, gris. Et elle s'y noya. Ces yeux l'entraînaient dans une abyme sans fond. Elle observait chaque reflet de lumière et sans s'en rendre compte, elle rapprocha sa tête de celle du jeune homme. Voyant ça, il soupira, puis recula en fermant les yeux. Cela eut l'effet estompé : Lucy revint sur Magnolia, les joues devenant de plus en plus rouges au fur et à mesure qu'elle comprenait ce qui c'était passé. Tout en bafouillant, elle lui dit :
- Dis, Luxus, tu peux la remettre s'il te plaît ? demanda-t-elle. Sans les écouteurs ?
Il haussa un sourcil mais accéda à sa requête. Il débrancha un câble d'un téléphone blanc et remit la musique. Lucy se mit droite sur sa chaise, décidée à chanter, ce qu'elle n'avait pas fait depuis un moment. Deux mois, pour être précis.
Sting les regardait. Il avait failli tout cassé quand le blond s'était rapproché trop près, beaucoup trop près de sa sœur. Mirajane l'avait remarqué, alors elle avait posé une main sur le bras du garçon. Sting l'avait regardé et s'était quelque peu calmé. Lui aussi avait bien remarqué que le bruit s'était affaibli. Au bout d'un moment, une musique résonna, tout bas, mais il l'entendit. Il vit aussi Lucy se remettre comme il le fallait contre son dossier.
Elle referma ses beaux yeux marrons, attendant le bon moment pour commencé. [ ♥ ] Luxus ouvrit grand les oreilles. Elle avait un si belle voix !
Les tables s'étaient tues au fur et à mesure autour des deux blonds. Puis dans la cafétéria entière. Tout le monde l'écoutait. Sting, dos à Luxus un peu plus loin, se retourna d'un bond, reconnaissant la voix de sa sœur. Elle chantait tellement bien.
Il la regardait. Dans son cœur si froid, cette voix le réchauffait. Il avait envie qu'elle ne s'arrête jamais. Tout se mélangeait. Les sons, les couleurs, les images. Il se sentait attiré par la blonde. Et les crocs de Lucy se plantèrent dans la gorge de Luxus, l'empêchant de fuir et l'attirant à elle. Quelqu'un lui faisait enfin ressentir des sentiments. Luxus en sourit, mettant le sons plus fort.
Elle continua à chanter. Une minute. Deux minutes. Trois minutes. Puis une nouvelle fois, la basse fit résonner sa dernière note, sa voix de même. Elle devint rouge pivoine. Les autres élèves l'acclamèrent, frappant dans leurs mains en rythme, criant son prénom. Alors Mirajane se leva, suivit de Erza et Lisanna.
- Silence !! Hurla la rouge
- Lucy, tu dois venir à la chorale ! Lui ordonna la jeune Strauss qui était dans sa classe.
- No-non, je chante pas super bien... bafouilla la blonde.
- QUE TOUS CEUX QUI DISENT QUE LUCY DOIT FAIRE PARTIE DE LA CHORALE SE LÈVENT ET L'ACCLAMENT ! Hurlèrent à nouveau Mirajane et Erza en même temps.
Et tout le monde se leva. Il se tournèrent vers Lucy, reprenant leur raffut. Voyant les élèves debout, Luxus sourit. Alors, bruyamment, il poussa sa chaise. Il regarda Lucy, toujours toute rouge, et lui dit :
- J'ai jamais entendu quelqu'un chanter aussi bien. Vas y.
- A une seule condition alors... marmonna la jeune fille.
- Laquelle ? Dit Luxus, en haussant un sourcil.
- Tu dois rester avec nous, lui répondit la blonde encore plus bas.
Ses plaques rouges s'intensifièrent.
- Marché conclu.
Il leva sa main, attendant à ce que Lucy tape dedans. Elle leva à son tour sa paume et fit ce qu'il attendait. Puis, il joignit ses doigts en un poing, Lucy de même et ils scellèrent leurs promesse. Elle eut un grand sourire. Elle prit son plateau et se dirigea vers la table où étaient ses amis, puis elle le posa, fit demi-tour, regarda Luxus qui se demandait ce que la blonde faisait, prit le plateau du jeune homme et l'emmena sous les yeux étonnés de celui-ci, jusqu'à sa table.
- Lucy ? S'interrogea-t-il.
- La promesse.
Il soupira. Il marcha vers la jeune fille et s'assis, à côté d'elle. La vie de chaque élèves avaient repris de son cours, même si certaines tournaient quelque fois la tête. Au bout d'un moment, tout le monde eut terminé de manger. Ils allaient sortir de la cafétéria, laissant la place à d'autres personnes même si aucuns autres élèves n'allaient s'y assoir, mais le voyant rouge des hauts parleurs accrochés au coin des plafonds s'alluma. Un grésillement se fit entendre, puis un toussotement.
- Mes élèves de Fairy's Hills... Cette après-midi, nous avons une importante information à vous transmettre, n'est-ce pas mademoiselle Eucliffe ? Vos cours sont donc annulés !
Une immense « hourra » retentit dans le lycée. La personne devant le micro attendit que le silence retombe, puis il continua.
- Bien... Rendez-vous donc à quatorze heure quinze à l'auditorium qui se situe au deuxième étage. Lucy, je suppose qu tu as eu le temps de finir ton repas. Je t'attends dans mon bureau.
Lucy se leva.
- J'arrive ! Cria-t-elle avant de courir vers la sortie, laissant son plateau à côté de Luxus, qui soupira, se leva en le prenant, avant de le débarrasser.
Elle n'avait ni vu ni remarquer les élèves chuchotaient sur son passage. Mais Sting n'était pas indifférent aux rumeurs sur sa demi-sœur. Il se leva à son tour brusquement, avant de hurler :
- VOUS N'EN AVEZ PAS MARRE DE PARLER SUR SA GUEULE ? J'DOIS VOUS ECLATEZ POUR QUE VOUS VOUS LA FERMIEZ ?! Il était vraiment énervé. LE PROCHAIN QUE J'ENTENDS SE PRENDRA MON POING !
Ca elle l'avait entendu. « L'homme de ma vie... » repensa-t-elle. Elle sourit. « Toujours aussi protecteur, n'est-ce pas grand-frère ? Tu sais quoi, j'aurais aimais être comme toi. Ta jumelle. Mon père aurait été Vicelogia, ma mère Maman. Il n'y aurait jamais eut de séparation. Nous aurions eu tout les quatre une famille entière, que nous aimerions de tout notre cœur. Merci, grand-frère, d'être celui qu'aurait dû être Jude Heartfilia. »
Elle arriva sans y penser devant la grande porte du bureau. Elle la poussa en frappant, sans attendre de réponse. Assis derrière son bureau de bois, le principal avait les yeux fermés, ses doigts faisant des cercles sur ses tempes et son front était plissé, laissant apercevoir des rides. Elle marcha jusqu'à un fauteuil se situant en face de Makarov, le tira vers elle et s'assit dessus. Entendant le frottement du siège contre le sol, le directeur ouvra les yeux.
- Vous m'avez appeler, demanda Lucy d'une voix douce, penchant légèrement la tête sur le côté.
- Oui. Il y a peine dix minutes, une élèves est rentrée en trombe dans mon bureau, me disant que tu ferais partie de la chorale. Est-ce vrai ?
- Il faut dire que j'ai vu Luxus tout seul...
Makarov pencha la tête sur le côté, signe qu'il attendait que la jeune fille continue son histoire.
- Alors, j'ai voulu vous écouté et je suis allée m'asseoir avec lui à la cafétéria. Au départ, il ne répondait pas beaucoup. J'ai vu qu'il avait un casque, donc il devait écouté de la musique, je lui ai demandé quelle musique exactement. Il m'as répondu que c'était du karaoké sans voix, je lui ai demandé un écouteurs, qu'il m'a passé et j'ai écouté à mon tour la musique. Et cette musique, je la connaissais, alors je lui ai demandé si il pouvait la remettre à voix haute pour chanter, ce qu'il a fait. A la fin, Mirajane m'a proposé de faire partie de la chorale. Je ne voulais pas, mais elle a fait voté les autres élèves, qui étaient tous pour. Luxus m'a regardé et m'a dit que je devais en faire partie parce qu'il n'avait jamais entendu une aussi belle voix. On a fait un marché : il reste avec moi et moi, je fais partie de la chorale. Il a accepté.
Le vieil homme était étonné. « Alors comme ça, Luxus a prêté un écouteur ? Grande première ! » Mais il sourit « Luxus va enfin changer ! Lucy lui fait déjà de l'effet. Comme à tout le monde. C'est fou. Depuis qu'elle est là, Sting ne se bat plus du tout, il ne crie presque plus alors qu'avant c'était le premier à ce jeter dans une baston ou même à la déclarée. C'était comme si Lucy était un baume qu'on avait appliqué sur une blessure. Ce baume a rendu le lycée détendu, calme, plein de bonne humeur et de joie. »
- Je suis heureux. Luxus me rendait tellement malheureux ! A chaque fois que je passe pour aller manger, il était tout seul en écoutant sa musique !
« DING DING DONG » La sonnerie venait de les interrompre.
- Jeune fille, je crois que c'est l'heure...
- On est parti ! S'exclama-t-elle joyeusement.
Alors le vieil homme se leva, suivi de Lucy. Ils passèrent la porte. Les élèves couraient vers l'auditorium, voulant absolument savoir ce qui se passait. Puis, le directeur et la jeune fille entrèrent dans la masse d'adolescent. Ils arrivèrent jusqu'à une porte où une pancarte blanche à l'écriture noire affichait : « Escaliers réservés aux professeurs ». Lucy allait continuer son chemin jusqu'à celui réservé aux élèves, mais le directeur la retint et l'emmena avec lui, fermant la porte derrière eux. La lumière s'alluma automatiquement.
Ils montèrent une volée de marches, arrivant à un palier avec une fenêtre. Ils continuèrent. Une volée de marches, un palier avec une porte « Etage numéro I ». Une volée de marches, un palier avec une fenêtre. Une volée de marches, un palier avec une porte « Etage numéro II » Makarov poussa cette dernière. Les élèves s'étaient tellement précipités qu'il ne restait plus personnes dans les couloirs. Ils traversèrent un corridors, arrivant derrière une grande fermeture de bois rouge. Dessus, était collé une pancarte de bronze, gravé des mots « Auditorium de Fairy's Hills ». Ils ne s'arrêtèrent pas.
Tout au fond, sur une autre porte, comme pour l'escaliers réservé aux professeurs, il y avait marqué normalement « Scène de l'auditorium ». Makarov sortit une clé d'une de ses poches, la mit dans la serrure et la fit tourner deux fois, jusqu'à entendre un « clic » Il enclencha la poignée et ouvrit la porte.
Il faisait noir. Ils entrèrent. La lumière s'alluma automatiquement. Ils continuèrent dans un couloir tapissé de rouge du sol au plafond. Ils passèrent. « Loges réservées aux artistes » « Salle audio » « Douches féminines » « Douches masculines »... Toutes ces portes étaient à gauche. Mais une seule, à droite, les intéressait.
Lucy l'entrouvrit. Des centaines d'élèves étaient amassés dans les gradins, discutant, riant. Elle regarda le directeur. Makarov acquiesça. Elle regarda les adolescents. La blonde inspira. De sa démarche dansante, pleine de grâce, elle « dansa » jusqu'au micro.
Les bruits baissèrent. Lucy passa son regard au-delà des gens attendant son discours. Le directeur entra à son tour sur la scène fait de bois. La jeune fille attrapa le micro dans ses longues et belles mains. Ils la regardèrent avec de grands yeux, pourtant le silence ne se fit pas.
- J'ai quelque chose à vous annoncer, dit-elle avec un grand sourire.
Le silence se fit. Plus aucun bruits. « C'est quoi ?! » hurlèrent des lycéens.
- Disons que c'est une très bonne nouvelle !
« Allez dit nous !! »
- Le principal et moi avons décider de montrer ce qu'est Fairy's Hills !! Et vous voulez savoir comment ?
« Ouiii »
- Nous allons participer aux jeux de Fiore. C'est très simple. Il faut faire une pièce, avec les meilleurs atouts du lycée ! Il faut leur en mettre plein les yeux ! Nous allons TOUT déchirer ! VOUS ÊTES TOUS PARTANT ?!
- OUAIIIIIS !
Et ce « ouais » fit naître un gigantesque sourire sur le visage de Lucy et du directeur, qui se regardèrent. Ils laissèrent le tapage s'éteindre tout doucement. Puis quand ils eurent de nouveaux l'attention de chacun.
- Alors nous allons avoir besoin d'aide. A cause de Mirajane, je me retrouve à la chorale et dans l'équipe. Mais je vais pas tout faire toute seule. Déjà, il faut donner une bonne impression. Donc des élèves qui laissent à désirer...
Le directeur voyant que cela allait ce faire lui dit :
- Mais Lucy, vous n'allez pas vous occupez de ça maintenant ?
Elle le regarda, étonnée.
-Bah si, ça vous dérange ?
- Non, non...
- Bon, on prend qui ?
- LES GARCONS DE L'EQUIPES DE FOOT ! Crièrent des filles
- LES GYMNASTES ! Hurlèrent des garçons.
- LA CHORALE ! S'exclamèrent d'autres élèves.
- Donc, résumons. Il y aura donc l'équipe de foot : Sting, Nat', Gray, Elfman, Rogue, Gérard, Gajeel ? Puis, mon équipe, Erza, Juvia, Yukino, Lisanna, Bisca, Kagura et moi. Sans oublier la chorale, Mirajane, Minerva, Jenny, Lévy et Wendy. C'est vous va ?
- OUIIII !!
- A mince, j'ai oublié quelqu'un. N'est-ce pas Luxus ?
Le blond aurait pu chuchoter, presque tout le monde aurait pu l'entendre.
- Je crois que je n'ai pas le choix, Lucy, répondit il a voix haute.
- Non ! S'exclama joyeusement la jeune fille. Que tout ceux que j'ai appelé se lèvent et viennent sur scène. Ils lui obéirent et tout le monde se retrouva sur la scène. Bon, maintenant il faut trouver de quoi va parler le spectacle.
Des murmures s firent entendre tellement ils étaient nombreux. Un jeune homme leva la main, tout au fond.
- Oui, Hibiki ? Lui demanda Lucy.
Tout le monde se retourna vers lui.
- Mais pourquoi on ne décrirais pas notre vie ici ? De nos années au lycée ? De ce qu'il se passe ?
- Super bonne idée !! Qui en a d'autres ?
Une autre main se leva, mais d'une jeune fille cette fois-ci.
- Oui, Cana ?
-Rajoutons des couples. Nos années en lycée, avec une belle histoire d'amour. Non ?
- Encore mieux !! Qui est contre ? Quelques mains se levèrent, sans plus. Qui est pour ? Le reste s'éleva. DONC NOTRE SPECTACLE SERA « NOS ANNEES AU LYCEE, MEMORIES !
Le lycée entier hurla, siffla... Montrant son accord.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top