Comment peut-elle me faire autant d'effets ? Je ne la connais même pas en plus !

Ses yeux sont d'un bleu tellement intense et profond que je n'arrive pas à détourner mon regard. Elle ne détourne pas le siens non plus. Plus le temps passe, plus je me perds dans ceux-ci.

Mais quand Matéo commence à me regarder, je détourne tout de suite le regard par peur qu'il voit ce que j'étais entrain de faire.

Mais d'ailleurs qu'est-ce que je faisais ? J'ai l'impression que j'ai été comme hypnotisé par elle.

Mais qu'est-ce que je raconte ? N'importe quoi ! Je ne peux pas être "hypnotisé" par une personne que je ne connais pas ! J'ai trop bu moi encore. De toute façon, j'aurais les idées plus claires demain.

Mais comme une tentation, je sens son regard sur moi, j'essaye de résister mais mon corps l'emporte sur ma tête, c'est sûrement dû à l'alcool, encore une fois.

Mais bon, c'est quand même fou l'effet qu'elle me fait... Elle doit faire cet effet à tout le monde alors on se calme Lizie.

On ne peut pas lui retirer, elle est belle.

Après avoir été dans mes pensées pendant plusieurs secondes, je détourne le regard.

— Je crois que je vais m'en aller, il se fait tard... Merci beaucoup pour cette soirée, c'était super sympa de faire votre connaissance ! À bientôt j'espère.

Mon regard s'attarde un instant sur Laïla, puis je pars. Cette fille est aussi intrigante que belle.

— Mais attend ! Me dit Matéo. Il s'est passé quoi ? C'est Nate ? Il fait toujours l'idiot alors si...

— Non ce n'est pas Nate. À vrai dire, je le trouve même très sympa. Mais il faut que j'y aille, il est vingt-trois heures trente et je ne tiens pas vraiment l'alcool, alors je ne compte pas rester plus longtemps.

— Il y a des chambres vides à l'étage si tu veux, je reste aussi, on pourrait y aller, en tout bien tout honneur, évidemment ?

— De toute façon, il ne pourrait rien se passer.

— Ce n'est pas faux.

— Bref, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée que je reste, les autres ne le veulent peut-être pas ?

— Allez, s'il te plaît ?

Il a totalement ignoré ma question, sympa.

Il fait une moue super chou mais j'essaye de lui tenir tête malgré ça, puis, au bout de une minute, je craque, il est trop mignon !

— Tu as gagné mais c'est parce que quand tu fais la moue, tu es mignon.

— Tu es un ange de dire ça ! Je vais t'appeler comme ça, mon ange, ça te décrit bien je trouve !

En rigolant je le frappe sur le bras. Imbécile.

— Qui te dis que je ne suis pas un démon ?

— Toi ? Impossible !

— Attention... Tu devrais avancer pendant que tu le peux encore...

— C'est une menace ? Ce n'est pas bien « mon ange ». Dit-il en insistant dessus et en haussant les sourcils plusieurs fois comme un idiot.

— Arrête !

On va voir comment la soirée évolue.