Chapitre 61
Je lui lance un mauvais regard, il me casse les pieds de plus en plus ce mec, il n'a pas le droit de se mêler de quoique ce soit, il n'a pas voix au chapitre, c'est ma vie, mince !
Laïla le regarde tout aussi mal.
— Tu sais qu'elle va te faire souffrir, en plus regarde là Laïla !
— Mais ferme-la un peu ! Dit Laïla et Tyler en même temps.
Je suis surprise qu'ils ont dit la même chose, ça me fait légèrement sourire puis je me rappelle que Gabriel est là.
Je vois Tyler s'énerver, ce n'est pas bon signe du tout !
— De quel droit tu parles de ma jumelle comme ça ? Je peux le faire traire ou pas ? Dit-il en se tournant vers moi.
Alors là, mon petit ange et mon petit démon me souffle des choses contradictoires, comme : « Vas-y, dis-lui oui et prends du popcorn aussi », « Non ce n'est pas bien, ne te rabaisse pas », « On s'en fiche, qu'on lui coupe la tête ». Ah oui, donc j'ai des pensées violentes maintenant...
Que faire ? Et si Gabriel est plus fort ? Je sais que mon frère est plutôt fort, même très fort, mais un coup mal placé est vite arrivé.
— Non Tyler, mais toi, dis-je en me tournant vers Gabriel, parle encore de moi, ou de mes proches, avec autant de venin et je t'envoie mon meilleur coup de pied là où il te fera plus que mal ! Dis-je d'un ton cassant.
Il commence à rigoler ce qui me fait hausser les sourcils.
Tyler avance d'un pas énervé mais je le réceptionne par le bras avant qu'il arrive devant lui. Je me mets devant lui, je viens de le retrouver, il ne va pas taper des gens, même s'il le mérite, tout de suite, après oui.
— Tyler, dis-je en le regardant dans les yeux, il n'en vaut pas la peine. Va voir l'infirmière pour que tu signes ma décharge.
Il me regarde puis regarde Gabriel.
Tyler et moi ça a toujours été fusionnel, quand je n'aime pas quelqu'un il ne l'aime généralement pas non plus et vice versa, c'est comme ça.
Seul souci, mon jumeau a le sang chaud donc il s'énerve très rapidement, moi aussi mais disons que je sais me contrôler comparé à lui.
Je dois avouer qu'on se ressemble peu de l'extérieur mais de l'intérieur, on est semblable.
Il me regarde de nouveau et soupire.
— C'est bien parce que c'est toi.
Il me contourne et bouscule Gabriel. Il a failli tomber. Dommage.
Je deviens méchante moi dis donc.
Il part signer la décharge, et revient rapidement.
Matéo a pris des vêtements à moi contenu du fait qu'ils m'ont mis des vêtements d'hôpitaux, je déteste les hôpitaux, cette ambiance de mort qui y règne, ça me dérange énormément, mais bon, je n'avais pas le choix là.
J'ai peur que ce soit un rêve, mon frère est là, après trois ans d'absence, il est là et rien ne m'a rendu plus heureuse.
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