Chapitre 59
Les semaines, c'est-à-dire cinq semaines, qui suivi se ressemblèrent toutes. On se voyait avec Laïla pour... Réviser, c'est évident.
Je passais mes nuits à la fraternité pendant le week-end. Je m'avance vers le cours que Laïla et moi avons en commun, le cours de biochimie.
Je m'installe en haut comme à mon habitude.
Ça fait dix minutes que je suis là et aucun signe de Laïla, je commence à m'inquiéter, elle n'est jamais en retard. C'est bizarre... Bon peut être qu'elle ne vient pas, plein de gens font ça à la fac.
Je commence à travailler, j'arrive à peu près à me concentrer mais c'est assez dur, avec cette brune dans la tête !
On toque à la porte et je fais une prière intérieurement pour que ce soir elle... Et oui c'est bien elle ! Bon Dieu, elle était longue ! Mais bon Dieu, qu'est-ce qu'elle faisait ?!
— Laïla Marks ? Où étiez-vous ? Dit le professeur.
— Cela ne vous regarde pas, alors lâchez-moi. Dit Laïla sèchement.
— Qu...Quoi ?
Elle ne l'écoute pas et vient s'assoir à côté de moi. Le professeur ne dit rien et reprend son cours, ce professeur est une victime, et ce n'est pas pour être méchante, c'est la vérité.
Revenons à notre sujet.
— Tu étais où ? Je m'inquiétais. Dis-je à Laïla en chuchotant.
— Un nouvel élève est arrivé et on m'a demandé de lui faire visiter vite fait, il ne va pas tardé. Il est dans notre classe.
La jalousie, un sentiment que je connais que trop bien, s'empare de moi, je ne sais pas qui est ce mec mais je ne l'aime pas, c'est sûr.
— Toute seule ? Dis-je en essayant d'être indifférente ce qui ne fonctionne absolument pas car elle fait un sourire en coin.
— Ta voix t'a trahi bébé, dommage. Tu es jalouse donc... Il n'y a que ce corps que je veux, pas ceux des autres.
J'essaye de passer outre le fait que c'est comme si j'étais un objet, la façon dont elle a parlé de moi, l'excitation prit le dessus.
— J'ai envie de...
— Bonjour, tout le monde voilà votre nouveau camarade. Du moins dans ce cours.
Je regarde dans sa direction et... Je mets à pleurer, oui, pleurer, des torrents de larmes. Je tombe de ma chaise puis trou noir. Ce n'est pas possible...
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