Chapitre 47

La soirée se déroule bien.

Nous avons tous beaucoup rigolé, beaucoup bu aussi mais il n'y a eu aucun moment où quelqu'un a cri ou pleurer.

Moi cependant, je ne me sens pas très bien. Je crois que j'ai bu quelques verres de trop. Non enfaite j'en suis sûr. Je dis ça parce que je vois pleins de bulles de savons bleues partout, ce n'est pas un bon signe !

Je crois que là je vais rentrer, il est maintenant trois heures, c'est le moment. Je pars à la recherche de Matéo pour qu'il me ramène dans notre chambre.

Pendant un bon quart d'heure de recherche, d'ailleurs au passage j'ai pris un verre, ce n'est pas un très bon choix mais je ne suis plus à ça près. Je le trouve enfin.

— Mon Matou d'amour ?!

Je sens un regard sur moi, je tourne la tête et voit Laïla me regardant méchamment. Je hausse les épaules comme pour dire « Ce n'est rien ! ». Ce n'est pas un drame non plus.

Je repose mon regard sur Matéo.

— Oui mon ange complètement bourré ?

— Arrête, ce n'est pas à ce point ! Tu nous ramènes ?

— Ouais j'allais venir te chercher de toute façon. Bonne nuit tout le monde.

— Bonne nuit ! Et ne faites pas des choses pas très catholique sans nous !

Mais qu'est-ce que je raconte, moi ? Ils rigolent tous puis on part, de bonne humeur, avec Matéo. C'était une bonne soirée.

Avant de passer le bas de la porte je sentis une main m'agripper. Je me retourne vers elle.

— Matéo, tu nous laisse seules ? Demande Laïla.

— Ouais, je t'attends à la voiture Lizie, ne mettez pas trop de temps.

— Vas-y ! Dis-je en souriant.

Il part puis je me retourne vers Laïla.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— Sérieux, Mon Matou d'Amour ?

— Je suis un peu bourré, je dis n'importe quoi, mais, en revanche, je peux te dire que tu es bonne et que même quand j'aurais dessoûlé, se sera toujours le cas.

Je suis trop direct là... Elle me regarde avec un sourire en coin.

— Viens on va dehors, il y a trop de monde.

Soit j'ai un esprit tordu, soit j'ai bien compris ce qu'elle veut faire. Je pense que c'est deuxième option.

Elle me colle contre le mur de l'extérieur et m'embrasse fiévreusement, quand on est comme ça, collé l'une à l'autre, je suis en transe et plus personnes n'existe autour de nous.

Je lui mordille la lèvre inférieure et la rapproche le plus possible de moi. Elle me regarde intensément. Je ne pourrais jamais me lasser de se regard.

— Part avant que ça dégénère. Dit-elle avec un sourire en coin.

Je souris et laisse mes mains se balader sur son corps et m'arrête sur ses fesses.

— Dommage, dis-je en me rapprochant encore plus d'elle, cela aurait pu être intéressant.

Je l'embrasse encore une fois et quand je commence à partir, elle me donne une claque sur mes fesses !

Je me retourne et elle me regarde l'air de dire « Tu l'as cherchée ! ». Je souris et lève les yeux au ciel.

Je pars vers la voiture de Matéo. Je m'installe dans la voiture et je ne peux même pas dire un seul mot qui m'agresse avec une question que je ne croyais pas arriver ce soir.

— Tu sors avec Laïla ?!

Oh non... Pas maintenant.


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