Chapitre 40
J'arrive au bar. Je la cherche du regard. Je ne la vois pas ! Elle n'est même pas là à son propre rendez-vous, pas croyable cette fille !
Je vais au comptoir et demande une bière cerise. Je me demande pourquoi elle est en retard.
Elle est où ? Avec Gabriel ? Dieu seul le sait !
Je commence à boire ma bière, d'ailleurs je bois un peu trop à mon goût en ce moment !
J'aperçois une tête et un corps que je ne connais que trop bien. Elle en a mis du temps.
— Désolé pour le retard, j'avais affaire.
— On se demande avec qui... Murmurais-je.
Elle lève les yeux au ciel.
Elle n'est pas sérieuse là ?
— Arrête de lever les yeux au ciel comme si j'étais une imbécile. Dis-je sèchement.
— Oh ça va ! On se calme. Bon je ne suis pas venue pour me disputer avec toi mais pour m'expliquer.
— J'ai hâte de savoir ton excuse. Dis-je en souriant faussement et finissant la bière. Une autre s'il vous plaît !
— Pas de problème ! Tu payes le tout à la fin ?
— C'est Camille qui m'a dit que je pouvais commander autant que je veux !
— Cette blonde sera ma perte ! Mais bon, une bière pour cette belle fille !
Je lui souris, Laïla, en revanche, lui envoie un regard noir, qu'il ne relève pas. Il me donne la bière et je le remercie.
— Bon je t'écoute.
Elle me regarde puis soupire. Je me demande ce qu'elle va pouvoir me dire.
J'espère qu'elle a une très bonne excuse. Je ne suis pas sûre de pouvoir rester calme.
— Bon... Pour commencer, je veux vraiment m'excuser pour ça.
— Ouais c'est ça, mais continue je t'en prie.
— Je te jure Lizie.
Elle pose délicatement sa main sur la mienne, la sert légèrement et je frissonne.
Non, je dois rester forte. Je l'enlève, elle ne va pas gagner aussi facilement, il ne faut pas rêver, en plus de ça, je suis rancunière.
— Bon... Continue.
— Je m'en veux mais sache que...
— Elle est revenue ?
Je tourne la tête vers la voix et je vois Camille, je souris.
— Non, on s'explique. Aller, bouge tes petites... Enfin, tes grosses fesses et va travailler !
Elle me fait un doigt d'honneur et part.
— Je te laisse reprendre.
— Vous avez l'air proche vous deux. Dit-elle en évitant mon regard, sûrement rempli de colère.
— Oh non, ne me fait pas le coup de la jalousie, explique-toi ou je pars, je n'en ai rien à faire ! Dis-je en commençant à m'énerver.
— Ça va, ça va... Je voulais que tu saches que pour Gabriel c'est...
Mais ce n'est pas possible... Est-ce que cela change la donne maintenant ?
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