Chapitre 21

— Ouais je veux bien commencer si ça ne te dérange pas Cindy ?

— Non t'inquiète, vas-y, si je te le propose.

— Allez, c'est parti ! Dit Tessa avec enthousiasme.

Elle commence et tout de suite un strike ! Mais... Comment je vais faire ? Je suis nul moi...

Je sens un regard sur moi et je sais lequel c'est car je sens cette chaleur familière en moi. Je ne craquerai pas, je l'ai fait trop de fois.

— Bon ok, on est mal. Coralie fait un strike et Nate un spare ! C'est à Laïla !

Oui, je vois ça car quand elle se penche on ne peut pas la loupée.

Elle fait tombée neuf quilles mais honnêtement, je m'en fou un peu. Je suis trop occupée à observer cette vision de rêve !

— Désolé, dit Laïla, je n'ai jamais été très forte au bowling.

Quand elle revient, elle passe à côté de moi et s'arrête juste à ma gauche.

— Tu as apprécié la vue ? Dit-elle dans un murmure qui me provoque des frissons.

Oh putain... Je sens le rouge me montée aux joues. Elle s'assit derrière Gabriel. Au moins il ne pourra plus la maté ce lourdaud !

— Tu tires en premier ou je tire ? Me demande Matéo, ce qui me fait revenir sur Terre.

— Je vais commencer. Les catastrophes d'abord.

Il rigole et je lui fais un clin d'œil. Ce que Laïla remarque. Je n'ai pas oublié ma vengeance. Je jette la boule et fais un strike !

— Mais non ! J'ai fait un strike ! C'est un pur miracle.

Matéo me prend dans ces bras.

— Oui j'ai vu ça ! Bien joué.

Il me repose.

— C'est le premier de toute ma vie.

Et j'espère du long série car la partie n'est pas terminée.

— Je l'espère aussi !

Après avoir joué tous deux fois au moins. Je vais aux toilettes.

— Je te laisse, je dois aller aux toilettes.

— Ok vas-y de toute façon ça sera mon tour.

— Parfait. À toute suite.

Je marche jusqu'aux toilettes.

En vérité, je n'ai pas envie d'aller aux toilettes. C'est juste pour m'éloigner de Laïla. À chaque fois qu'elle joue, j'ai envie de la choper et lui faire des dingueries, elle est tellement... Elle est sublime.

Faut vraiment que je calme mes pulsions.

— Tiens, mais qui voilà.

Oh... Mince.

— Qu'est-ce que tu veux Laïla ? Dis-je froidement.

— Oh arrête d'être aussi froide avec moi. Je t'ai vu que tu me regardais avec insistante quand je jouais tout à l'heure.

Je suis foutue.

— Euh... C'est faux...

Je ne suis absolument pas convaincante.

— Que veux-tu, Lizie ?

— Arrête de jouer avec moi et va retrouver Gabriel.

Je la regarde dans la glace et je n'arrive plus à me résigner à la regarder que dans les yeux. Elle a un corps trop magnifique pour ça.

— Mais Lizie, arrête de croire que je joue avec toi.

— Pourtant c'est l'impression que tu m'as donnée quand tu as invité Gabriel à aller dans ta chambre ! Dis-je en commençant à bouillonné.

— J'ai fait ça parce que j'étais en colère ! Et toi aussi tu t'es foutu de moi à faire des clins d'œil et à sauter dans les bras de Matéo.

Elle s'approche de moi et mis ses mains sur mes hanches. Je ne peux pas l'arrêter. Je n'y arrive pas.

— Tu es à moi ! Je me suis bien fais comprendre ?

— Si tu penses tellement que je suis à toi, pourquoi tu fais ça ?

— Faire quoi ?

— Gabriel ? Tu mets des règles en place hier, ce matin tu pars sans me dire un seul mot et là tu fais ça ! Je n'arrive pas à te suivre !

— Je vais t'éclairer dans ce cas.

Elle m'embrasse, jamais comme elle l'avait fait auparavant. Il y a tellement d'émotions dans son geste que je m'y perds.

Je n'arrive pas à la suivre, il y a encore des choses à régler, mais pour l'instant je m'en fiche. Pour l'instant, tout ce qui compte, ce sont les mains de Laïla sur mon corps.

Elle glisse une de ses mains jusqu'à l'ourlet de la robe. Elle remonte et commence et me caresser ma cuisse. Mes mains atterrissent dans ses cheveux et je les tire doucement ce qui la fait gémir.

J'intensifie notre baiser, je veux plus, j'ai besoin de plus. Je caresse lentement ses fesses. Elle met un terme à notre baiser, à bout de souffle.

— Et maintenant tu y vois mieux ?

— Non, il faut peut-être recommencer. Dis-je en la rapprochant de moi.

— Si je continue, je ne vais pas m'arrêter.

— Qui te dis que je n'en ai pas envie ?

Qu'est-ce que je suis entrain de faire ?

— Oh Lizie, ne me tente pas.

Je me rapproche d'elle.

— Ou sinon quoi ?

Je me mis à me mordre la lèvre inférieure, un tic. Elle sourit de toute ses dents. Que j'aime ce sourire.

— On va régler ça après. On devrait retourner avec les autres mais avant...

Elle m'embrasse passionnément tout en me coinçant contre le mur.

— Je veux que tu saches que je ne joue pas avec toi.

Je ne répondis pas. Il faut qu'on ait une réelle discussion quand j'aurai de nouveau les idées claires.


Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top