Chapitre 2

Affaires dans le coffre. Ceinture attachée. Courage parti en fumée. Oui, tout va bien se passer...!

Le stresse ne se voit qu'un tout petit peu...

Bon d'accord, un peu beaucoup.

— Lizie, ça va ? Tu es toute pâle. Dit ma mère, le visage empirait d'inquiétude.

— Je suis stressée maman, c'est normal que je sois pâle ! Dis-je en la regardant, lui montrant bien que c'est évident.

— Pourquoi es-tu stressée ? Dit-elle ne comprenant toujours pas.

— Bah je ne sais pas moi, peut-être parce que je vais rentrer à la fac peut être ? Dis-je avec ironie.

— C'est une assez bonne raison, en effet. Dit ma mère en rigolant. Mais tu ne devrai pas t'en faire, je suis sûre que tu vas très joué te débrouiller.

Je n'ai jamais été autant stressée de ma vie ! J'ai toujours eu de bon résultat, mais si je fais n'importe quoi à l'université, mon avenir ne sera pas ce que j'imagine, et ça, c'est hors de questions !

Normalement je serai en colocation avec une personne, je ne sais pas qui cela peut être, je ne sais même pas si c'est une fille ou un garçon, c'est pour vous dire ! Je ne savais même pas que la colocation avec un mec était possible.

Surprise me direz-vous. Et vous avez bien raison.

Ellipse du trajet.

Le trajet est passé assez vite, heureusement que la radio a passée de bonnes chansons ! Ça m'a permis de me détendre un peu.

Faux.

J'arrive sur le campus, je cherche ma chambre pendant minimum trois quarts d'heure. Un vrai labyrinthe ! En même temps, on ne peut pas dire qu'on a le sens de l'orientation dans la famille.

Quand je la trouve enfin et que ouvre la porte, je vois un homme allongé sur son lit entrain de lire.

J'aurai du m'en douter que ça serait un garçon...

Il lève la tête, me remarque et remarque aussi ma mère derrière. Ma mère me tire en arrière et me regarde avec désapprobation.

— C'est hors de question que tu partages ta chambre avec un homme ! Imagine qu'il se passe quelque chose ! Il pourrait avoir des mauvaises intentions envers toi ou pire, une mauvaise influence sur toi.

Génial, elle a le sens des priorités.

— Maman il ne se passera rien, je te le promets. Dis-je en essayant de la rassurer.

— Mais j'ai confiance en toi, mais je ne le connais pas lui !

— Maman je te promet que s'il tente quelque chose, n'importe quoi, je change de chambre et lui envoie en même temps mon genou dans son paquet, d'accord ? Dis-je un sourire un peu moqueur.

Je sais qu'elle s'inquiète pour moi, mais c'est un peu disproportionné, les hommes ne sont pas tous dangereux non plus.

Elle n'a pas à s'inquiéter, je mettrai les choses aux claires tout de suite avec lui.

— D'accord. Tu as intérêt de toute façon ! Dit-elle un léger sourire aux lèvres, néanmoins toujours inquiète.

— Ne t'inquiète pas, ça sera fait.

On regagne la chambre avec ma mère.

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