Plus le temps passe, plus des larmes coulent le long de mes joues... Je me sens trahis.

Je commençais à avoir... Non je ne peux pas me l'avoué ! Pourtant c'est bien vrai, je commençais à m'attacher à elle, à son rire, son sourire...

Mais comment a-t-elle fait pour m'envoûter, je n'ai pas demandé ça, je venais juste d'arriver à l'université, tout devait bien se passer.

Elle a réussi à m'empoisonner... Il m'a suffi d'un regarde d'elle et j'étais prisonnière.

D'un seul coup, j'entends quelqu'un rentrer. Mais ce n'est pas possible ! J'ai fermé la porte à clé. Et là je me rends compte que j'ai un colocataire et qu'il a sûrement la clé.

— Lizie ! Que se passe-t-il ? Dit-il paniqué.

Une excuse... Il me faut une excuse !

— Oh rien... Je me... Suis fait mal au petit orteil.

Non j'ai dit ça ? Je suis trop forte pour les excuses bidon.

Notez l'ironie.

— Oh ! Je croyais que j'étais le seul malchanceux à qui ça arrive tout le temps.

Il est trop crédule mon ami.

— Tu comptes rester ?

— Je te gêne autant ? Dit-il avec une pointe d'humour.

— Comment tu le sais ?

Il me regarde et met une main sur son cœur comme s'il était blessé.

— Non, je rigole. Non c'était pour savoir.

— Non, je vais repartir là, on va se faire un bowling. Tu viens ?

— Euh non je ne pense pas...

— Aller, s'il te plaît ?

Il se met genoux, et joignant c'est main devant sa tête.

— Pitié ? Dit-il en faisant la moue.

— Bon tu as gagné. Laisse-moi me changée.

Je me change. Je mets une robe rouge à carreaux avec des chaussures noir. Je sors de la salle de bain.

— Wow, tu sais qu'on va juste au bowling ? Dit Matéo.

— Quoi ? Ça ne va pas ? Je savais que ça ne m'allait pas...

Il mit sa main sur ma bouche.

— Lizie, tu es super belle. Allez, on y va.

Je suis sûrement rouge comme une écrevisse à la suite de ce compliment. On va jusqu'à la voiture, il m'ouvre la porte, je le remercie et m'installe dans le siège.