Chapitre 13
Voilà une semaine que je n'ai pas revu Laïla.
Elle me manque un peu. Mais comment peut-elle me manquer alors que je la connais depuis si peu ?
Je n'aime pas quand je suis comme ça. Dépendante.
Je retourne dans ma chambre comme tous les jours et au lieu de retrouver Matéo comme d'habitude, avec qui d'ailleurs tout se passe bien, c'est... Eh bien non ce n'est pas Laïla mais Nate.
— Ah, tiens salut Lizie, tu n'aurais pas vu Matéo ?
— Euh non. Attend, je vais lui envoyer un texto.
Salut Matéo, je voulais savoir quand tu rentres, Nate est là. »
Dis-lui de me retrouver au café de d'habitude, tu veux venir ? »
Non merci mais c'est gentil.
— Il est à votre café habituel.
— Ah cool, merci, tu veux venir avec nous ?
— Non merci.
— Ça marche, à plus tard.
Je lui rends juste un simple sourire.
Il ferme la porte derrière lui.
Je m'assois sur mon lit tranquillement et commence à lire un peu, puis, doucement, je m'endors.
Ellipse d'une heure.
Quelqu'un frappe à la porte ce qui me réveille brutalement.
Je frotte mes yeux et j'entends qu'on toque encore une fois.
— J'arrive !
— J'espère bien.
Attendez... Je connais cette voix !
J'ouvre la porte. Oui c'est bien elle.
— Alors on me fait attendre Lizie ?
— Oui et c'est très drôle.
Je ferme la porte.
— Je ne suis pas venue ici pour qu'on me rit déçu. Dit-elle en riant.
— Pour quoi d'autres alors ? Dis-je en me riant d'elle.
— Ça.
Elle m'embrasse passionnément en posant ses mains sur mes hanches pour me rapprocher de son corps. J'adore ça.
— Ça faisait une semaine que j'attendais ça.
Bon Dieu, ce n'était pas prévu de dire cela. Je rougis comme une tomate.
— Tu es mignonne quand tu es gênée.
Je la repousse. Elle fait exprès de me gêner encore plus !
— Arrête de te moquer.
— Mais ce n'est pas mon genre. Dit-elle en faisant semblant d'être offensée.
— Mouais.
— Du doute de moi ?
— Peut-être. Dis-je en la regardant sérieusement, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que c'est faux.
— Oh... Dit-elle en étant blessé.
— Mais non, je rigole Laïla.
Je me retourne pour aller chercher mon devoir que je dois faire mais je sens deux mains s'agripper sur mes reins. Je suis dos à elle et coller à son buste.
— Tu crois t'en tirer comme ça ? Dit-elle en riant.
— Bien sûr.
— Eh bien tu as tort.
Elle me plaque contre le mur et m'embrasse encore, j'aime ça, j'aime cette façon dont elle a de m'embrasser. Je mets mes mains sur ses hanches, la colle à moi et elle met ses mains dans mon cou pour intensifier notre baiser.
On se sépare à bout de souffle.
— Je suis désolé Lizie, il faut que j'aille rejoindre Nate et toute la bande. On se revoit bientôt ?
— Comme tu veux.
Elle me sourit.
— Et bah tiens, il y a une fête samedi, on est quel jour ?
— Jeudi.
— Et bien on se voit dans deux jours. Dit-elle avec un sourire doux.
Elle détache ses mains de mon cou. Je lui fais un léger sourire et elle sort de la chambre.
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