Chapitre 10

Depuis que Laïla est passée, je n'arrive pas à dormir. Je me tourne et me retourne mais je n'y arrive pas.

Sur l'autre lit, je vois Matéo qui est arrivé plus tard mais quand il est arrivé, je ne dormais toujours pas.

Je l'ai aidé à aller dans son lit car il était un peu amoché, si vous voyez ce que je veux dire. Il l'était même un peu beaucoup.

Je me lève et cherche la salle de bain pour prendre une douche, il est 6h et je n'ai pas dormis.

Au bout du couloir, je vois une silhouette...

Mais ce n'est pas possible ?! Laïla ! Je m'arrête net et retourne dans la chambre en quatrième vitesse. Je n'ai pas envie de lui parler après la façon ambiguë dont on a échangé hier.

Mais comme je suis très chanceuse, je trébuche. Merde...

— Aïe !

Je me suis fait mal... ! J'ai vraiment deux pieds gauches.

Je sens une main fine m'aider à me relever.

Est-ce que j'ai une petite chance sur ce ne soit pas elle ?

Non, c'est bien elle, il est six heures, comment c'est possible qu'on se croise ?

— Ça va ? Dit-elle l'air inquiète.

— Oui ça va, on dirait que je suis entrain d'apprendre à marcher. Dis-je en riant.

— Et bien tu devrais mieux t'entraîner.

— Je suis de ton avis.

Elle est si belle, même quand elle vient de se réveillée.

Et ses lèvres... On se calme ! Il faut que je me reprenne, je suis une inconnue et c'est une inconnue. Ça s'arrête là.

— Tu fais quoi dans les couloirs à cette heure ? Dis-je intriguée.

— J'allais te demander la même chose. Mais puisque tu me l'as demandé en premier. Je n'arrivais pas à dormir.

— Moi aussi. J'allais prendre une douche.

Soudain, ses yeux changent de lueur, une lueur que j'ai déjà vue.

Il faut vraiment que j'arrête, il ne faut plus que je m'attache, j'ai déjà donné là-dedans.

— Viens, je vais te montrer où elle est au cas où tu reviendrais.

— Merci.

Je la suis et je n'ai qu'une envie depuis hier soir, goûter à ses lèvres. Mais je ne peux pas, c'est tout. Ça doit encore être l'effet de l'alcool d'hier...

J'avance derrière elle et avec de légers reproches que ma raison me fait bien comprendre, je la regarde. Regarde, c'est le mot gentil pour dire que je la mate. Elle est sublime. Je sais, je le répète, mais c'est le cas.

Elle se retourne, et je détourne les yeux et fais semblant de regarder les murs.

— C'est là.

Elle ouvre la porte et me laisse passer devant elle vient avec moi dans la salle de bain.

— Wow, elle est immense.

— On est beaucoup.

— C'est ce qu'on m'a dit.

— Qui ça ?

— Matéo.

— À oui, vous aviez l'air proche tous les deux.

— C'est juste mon ami et mon colocataire, rien de plus.

Je ne sais même pas si c'est mon ami, on n'en a pas parlé et j'ai cette manie de vouloir mettre des étiquettes sur tout.

— Cool...

Un silence un peu gênant s'installe.

Je me retourne, et je n'ai plus qu'une envie c'est de l'embrasser, comme depuis tout à l'heure d'ailleurs. Mais je ne peux pas faire ça !

Il faut que j'oublie qu'elle a des lèvres tentantes et un corps de rêve... Bon arrête un peu Lizie.

Je me retourne. Il ne faut pas que je la regarde.


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