Chapitre final : Forever

PDV Juvia

Après avoir entendue la discussion entre Lyon et Grey au téléphone, alors que je faisais semblant d'être inconsciente, une idée me vient en tête. Si j'ai bien compris, Lyon veut se venger de Grey car il considère que celui-ci a toujours eu ce que lui voulais. Alors si ce qu'il veut c'est quelque chose que Grey veut mais ne peut avoir, alors c'est ça que Lyon aura.

Je fais semblant en faisant croire que je viens tout juste de me réveiller de mon inconscience, et me redresse doucement, les mains et les pieds toujours ligotés au poteau.

Juvia (voix sensuelle) : Lyon.

Celui-ci se tourne vers moi, en me regardant, perplexe par le ton que j'ai employé à son égard.

Lyon (frustré) : T'ai-je pas dit de fermer ta sale bouche toi ?

Juvia (sensuelle) : Je te veux.

Lyon (surpris) : Quoi ?

Juvia (réfléchis) : Tu as raison, Grey n'est qu'au pauvre type qui ne mérite pas d'être aimé, il ne mérite pas tout ce qu'il a eu, c'est toi qui aurait dû tout avoir. J'ai bien réfléchis, et je me suis rendue compte que je n'aime pas Grey, je ne l'ai jamais aimé. Notre rencontre quand tu es venue me livrer de la pizza à Lucy et moi a fait en sorte que je me suis tout de suite intéressé à toi et notre soirée chez Natsu m'a fait réaliser que c'est toi que je veux, pas Grey.

Il s'approche de moi, d'un air septique et se penche pour se mettre à ma hauteur.

Lyon (septique) : Pourquoi j'ai l'impression que tout ce que tu me dis est faux ? Bizarre, mais je ne te crois pas.

Juvia (sensuelle) : Je comprends que tu ne me croits pas, mais je te dis la vérité. Tu n'as qu'à en juger par toi-même.

Je m'approche doucement de lui, alors que nos lèvres sont si proches que je peux sentir son souffle sur les miennes. J'avance encore et scellent nos lèvre ensemble, alors qu'il approfondit le baiser. Je sens sa langue pénétrer dans ma bouche alors que ses mains se promènent partout sur mon corps. J'augmente le niveau du baiser pour le rendre encore plus flamboyant, alors que nos langues forment une danse endiablé.

Puisque mes mains sont toujours attachées, il les détache sans interrompre notre rapport buccale. Je passe alors mes mains libres dans ses cheveux, en baisse une sur son dos, puis m'arrête sur ses fesses que je pelote doucement, pour y sentir un objet dure. Ne prenant pas de chance, je le sors de sa poche de derrière subtilement. Étant trop pris dans l'excitation, Lyon ne se rend compte de rien à mon grand soulagement.

Il glisse ses baisers dans mon cou, et j'en profite pour observer l'objet dans mes mains, qui se trouve à être un canif gros comme mon petit doigt, mais c'est mieux que rien. Je le lève doucement et le place vis à vis de son dos, prêt à le poignarder avec cette petite lame. Après tout ce qu'il m'a fait, de m'avoir menti, drogué, manipulé, kidnappé, frappé, tiré et violé, il n'y a rien que je veux plus que le voir souffrir. Et donc d'un coup sec, j'enfonce le canif dans son dos, ce qui le fait pousser un hurlement de la mort. Il tombe alors sur le sol, souffrant, comme je le veux.

Je profite de ce moment pour détacher les cordes autour de mes pieds avec mes mains libres, puis prend la fuite. J'essaie de courir le plus vite possible, mais avec ma cuisse où une balle s'y loge, vite égale à la vitesse d'une tortue.

Une fois ressaisie, il se met en à ma poursuite, en me hurlant de tout les noms. Ça ne lui prend pas de temps avant de me rattraper et et m'agripper le bras. Il me frappe violemment au visage puis me tire jusqu'à la table, celle où se trouve le pistolet.

Lyon me lance sur le sol, alors que je pousse un cris de douleur en tombant sur ma cuisse. Il prend le fusil, le pointe vers moi, et s'apprête à tirer.

Lyon (menaçant) : Fait tes prières, salope, tu t'en vas en enfer et ça c'est une promesse.

Je ferme les yeux, en attendant le coup de la mort avec peur.

??? : NON !

Un bruit se fait alors savoir, et j'entends quelqu'un tomber devant moi.

J'ouvre doucement les yeux, et la surprise, le choc, le soulagement et le bonheur qui me prend quand je vois une personne sur Lyon qui se trouve au sol, immobilisé par lui.

Juvia (soulagé) : Grey...

PDV Erza

Nous sommes présentement dans la salle d'attente de l'hôpital, en essayant de patienter pour avoir des nouvelles du médecin. Finalement, la fille avec qui Luxus se trouvait durant l'accident se nomme Sherria Brandy, et ne semble pas être bien plus vieille que nous, au contraire, elle a l'air plus jeune. Elle est présentement dans la salle de réveille, puisqu'elle était seulement inconsciente. Wendy et Roméo y sont allés pour attendre son réveil, alors que Jellal et moi attendons de savoir l'état de Luxus.

Je sens alors la main de Jellal se glisser dans la mienne. Je me retourne vers lui, surprise et rouge comme une tomate. Il me regarde avec un petit sourire.

Jellal (sourit) : Te souviens-tu de la première fois qu'on s'est rencontré ? Tu étais assise avec Lucy, Erza, Mira et Reby à une table dehors, devant le lycée. Vous étiez tous en train de discuter du bal de promo avec des étoiles dans les yeux, et nous sommes arrivés à votre table parce que Luxus voulait voir Mirajane, et qu'il tenait absolument à ce qu'on vous rencontre.

Je lui sourit, en pensant à cette journée inoubliable.

Erza (petit sourire) : Oui, je me rappelle. Mira voulait tellement que l'on fasse amplement connaissance qu'elle nous a obligé à passer la journée deux par deux : elle et Luxus, évidemment, Lucy avec Natsu, Gadjeel et Reby, Elfman et Evergreen vue qu'ils étaient déjà un couple, Grey avec Wendy, car Juvia n'était pas encore arrivé, puis toi et moi. Mais ce qu'elle ne savait pas c'est que certains d'entre nous se connaissaient déjà, par exemple Natsu et Lucy qui s'étaient rentrés dedans dans les couloirs, et je sais parce qu'elle m'a dit.

Jellal (rigole) : C'est vrai. On était tellement timide, pendant les deux premières heures, personne n'osait faire un son. Puis, le silence était tellement lourd que je t'es finalement amené à un salon de pool. On a bien rigolé.

Erza (sourit) : TU as bien rigolé, tu veux dire. Je ne savais même pas jouer, un asticot aurait fait mieux que moi.

Jellal (rigole) : Vrai, mais une fois que je t'es appris à jouer, tu m'a défoncé. Ça l'a fait mal à mon orgueil.

Erza (sourit) : Vrai, puis pour te remercier de m'avoir enseigné à jouer, je t'es amené dans une petite pâtisserie où ils font les meilleurs fraisiers au monde. Toi par contre, tu as détesté dès la première bouchée.

Jellal (rigole) : Vrai, en effet, les fraisiers ne sont pas ma tasse de thé. Je préfère largement le tiramisu.

Erza (rigole) : Vrai. Nous avions passé une journée mémorable. Pour une fois, Mirajane avait eu une bonne idée.

Jellal (sourit) : Vrai.

On se regarde tous les deux dans les yeux, puis je le vois descendre son regard sur mes lèvres, au fur et à mesure qu'il s'approche doucement. Nos lèvres ne sont qu'à quelques millimètres, j'arrive à sentir l'odeur de son parfum. Il sens comme un Dieu. On a à peine eu le temps de se frôler les lèvres que nous nous faisons interrompre par une voix.

??? : Euhm, excusez-moi de vous déranger, mais vous êtes bien les amis de Mr.Luxus Dreyar ?

Je recule rapidement de Jellal, en mettant le plus de distance possible entre lui et moi, le visage pivoine, avant de me retourner vers notre interlocuteur qui se trouve à être le médecin.

Jellal (se lève) : Oui, avez-vous les résultats ?

Médecin (neutre) : Oui. Donc, après avoir accomplis plusieurs tests, nous avons conclus que votre ami à développé la schizophrénie. Cependant, il est à un niveau tellement faible que ça ne devrait pas avoir beaucoup de répercussion sur sa vie. En ce qui concerne le reste, il va bien, rien à signaler de majeure.

Erza (inquiète) : La schizophrénie ? Comment c'est possible ?

Jellal (inquiet) : Et qu'entendez-vous par majeure?

Médecin : Oui, eh bien en fait, votre ami à le gène de la schizophrénie depuis sa naissance, mais il était pratiquement inexistant, puisque son niveau était tellement bas. La schizophrénie se transmet souvent de génération en génération, donc ce qui expliquerait que Mr.Dreyar ai ce gène serait qu'un de ses parents devait lui aussi être schizophrène.

Jellal (froid) : Je parie à coup sûr que c'était son père...

Médecin : Donc, avec l'accident, le gène a pris de l'ampleur et il est maintenant visible et possible de constater sans aucun doute que ce trouble mentale est bien présent. Et ce que je voulais entendre par majeure c'est quelques blessures superficielles, rien de plus. Ah, si, en fait, nous avons fais des points de sutures sur son crâne, mais c'est pas mal tout. Il est dans la salle de réveille si vous voulez aller le voir.

Erza (sourit) : Parfait, merci docteur.

Il nous fait un petit sourire avant de nous indiquer la salle de réveille.

Je regarde Jellal, puis nous nous dirigeons dans cette salle, espérant que Luxus ne prendra pas trop mal la nouvelle.

PDV Juvia

Juvia (soulagé) : Grey...

Je le vois se redresser doucement en me regardant.

Grey (triste) : Juvia, je suis tellement désolé pour tout, je...

Juvia (le coupe) : C'est bon, ne t'en fais pas. Tu es là maintenant, c'est ça l'important.

Il descend ses yeux vers mes vêtements déchirés, puis sur ma cuisse qui dégouline de sang. Son expression devient froide. Il donne un coup de poing derrière la tête de Lyon.

Grey (hurle) : Tu vas payer pour tout ce que tu lui as fait endurer, pauvre connard.

Lyon (en colère) : Oh non, c'est toi qui va payer.

Puis une bataille ensanglantée débute. Des coups de poings volent de partout, il n'y en a pas un plus amoché que l'autre. Grey assigne un coup de poing bien placé dans la mâchoire de Lyon, en sueur, et en sang.

Grey (en colère) : Ça c'est pour mes parents.

Il lui envois ensuite son pieds dans ses bijoux de familles.

Grey (en colère) : Et ça c'est pour Juvia.

La bataille se fait très féroce, alors que Grey a la lèvre et l'arcade sourcilière fendu, puis Lyon lui a un oeil au bord noir et la joue fendu à son tour. Je crois que ce combat ne va jamais finir, pendant que du sang ne fait que couler et couler. Le plancher est parsemé que de cette substance rouge, et l'odeur de sang et sueur commence à me lever le coeur.

Puis soudainement, je vois Lyon sortir quelque chose de sa poche. Une seringue.

Juvia (hurle) : Grey, attention !

Mais il est trop tard, Lyon a déjà planté la seringue dans le bras de Grey quand j'ai crié. Il pousse un cris de douleur, donne un coup de tête sur le menton de son adversaire, puis retire la seringue en la lançant à l'autre bout de l'immeuble.

D'un coup, Grey tombe lourdement sur le sol, perplexe par ce qu'il lui arrive.

Grey (perplexe) : Qu'est ce que... qu'est ce que tu m'as injecté enfoiré ?

Lyon (malicieux) : Des somnifères sous forme de drogue.

Je vois que Grey n'arrive pas à se relever, ni bouger. J'aperçoit un alors un homme faire son entrée dans l'immeuble. Il se pose près de Lyon, puis s'immobilise. Son regard est sans émotions, ce qui me donne froid dans le dos.

Grey (froid) : Ton plan ne fonctionnera jamais, de toute évidence. Sherria s'est prise dans un accident de voiture avec mon ami et tant que je serais là, rien ne pourra arriver à Juvia.

Lyon (rigole) : Ah, mais détrompe-toi, mon cher Grey. Peu m'importe si Sherria sois là ou pas, tu crois sincèrement que je serais venue ici sans plan B ?

Lyon fait signe à l'homme, puis ce dernier s'approche dangereusement de moi.

Juvia (hurle) : Non, ne vous approchez pas de moi !

Grey (hurle) : Sale merde, tu l'as touches et t'es mort !

J'essaie de me débattre de toute mes forces, mais rien n'y fait, il est plus fort que moi. Il me prend et me met sur son épaule, pendant que je donne des coups violents sur son dos, qui ne donne absolument rien.

Lyon (en s'adressant à l'homme) : Amène-là, comme il était convenu.

Homme (froid) : Compris.

Juvia (hurle) : Grey ! Grey !

Grey (hurle) : Non, Juvia !

Juvia (pleure) : Je t'aime, Grey.

Grey (bord des larmes) : Moi aussi, je t'aime.

La dernière chose que je vois avant de me faire amener hors de cet immeuble, est le visage de Grey, en larme, puis s'effondrer, inconscient.

Deux heures plus tard

PDV Grey

Je n'arrive pas à croire que je l'ai laissé filer comme ça. Mais quel homme pathétique je suis. Je n'aurais pas dû être têtu et vouloir jouer les héros.

Flashback

Gadjeel (hurle) : Je l'ai trouvé ! Je sais où se trouve Juvia !

Je me lève d'un coup, choqué.

Grey (choqué) : Qu-Quoi ? Comment ? Elle est où ?

Gadjeel (agité) : Tu te souviens de l'immeuble abandonné derrière le Half Cocor bar, où nous allions toujours quand nous étions gamins ? Eh bien c'est là. C'est ça que Luxus à essayé de nous dire avant l'accident, rappelle-toi !

J'essaie de me souvenir, et oui, ça me reviens.

<< Luxus (déstabilisé) : C'est le bâtiment abandonné derrière le Hal...! >>

"Hal..."

"HalfCocor Bar".

Je me précipite vers la voiture, Reby, Natsu et Gadjeel à mes trousses.

Natsu (frustré) : Eh, mais attends-nous, le glaçon !

Reby (essoufflée) : Grey, attends, pas si vite !

Grey (impatient) : Je n'ai pas le temps.

Gadjeel (frustré) : Et tu crois allez où comme ça sans nous ?

Grey (froid) : Sauver Juvia.

Natsu (froid) : Pas sans nous.

Grey (froid) : Oh que si.

Gadjeel s'approche de moi et me barre la route.

Gadjeel (froid) : T'as pas intérêt à aller la sauver sans nous. Je te signale que c'est moi qui a trouvé où elle se trouvait. Et puis, on ne sais pas si Lyon est seul ou pas, mais s'il ne l'est pas, tu n'est pas de taille.

Grey (en colère) : T'as dit quoi là ? Pas de taille ? Contre cet imbécile ?

Reby (frustrée) : Oh, mais ça suffit. Vous perdez du temps pour rien.

Natsu (froid) : Vrai, arrêtez de faire les cons, et embarquer dans la bagnole.

Grey (en colère) : J'ai dit non, putain. C'est ma responsabilité de la sauver seul, je n'est pas besoin de vous.

Gadjeel (froid) : Le fait que j'ai trouvé son emplacement et pas toi prouve bien le contraire.

Je ne prends même pas la peine de lui répondre, saute dans ma voiture, et pars en trombe, en les laissant derrière. J'espère qu'ils comprendront que c'est de ma faute tout ça, et je dois réparer mes conneries seuls.

Fin Flashback

J'arrive enfin à ouvrir les yeux doucement, mais je me sens tout endormis. En me rappelant les évènements avant que je perde connaissance, je me lève brusquement et balai l'immeuble du regard.

Personne, il n'y a plus personne.

Je ne sais pas ça fais combien de temps que je suis inconscient.

Mais je sais un chose.

Je sais que je l'ai perdue.

Pour toujours.


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Salut les amis !

Eh oui, c'est bel et bien la fin de ce tome 1 !

Je tiens à vous dire un immense merci du plus profond de mon coeur d'avoir été là tout ce temps pendant ces quatre dernières années, vous avez été incroyable et tout ceci n'aurait pas été possible sans vous.

Ça fais bientôt cinq ans que je suis sur Wattpad, j'ai commencé cette fiction dans le premier mois que j'ai joint cette plateforme et maintenant, c'est ma première fiction terminé. Bah, pas totalement, bien sûr car pour ceux qui ne savent pas, il y aura officiellement un tome 2 !

Une fois que j'aurais fais le résumé et la couverture, je le publierais dans cette histoire, ainsi que vous prévenir lorsque le premier chapitre sera sortit !

Pour ce qui est du sondage et du Q&A, je vais bientôt le publier aussi.

Sur ce, gros bisous à vous tous et encore une fois un gros merci.

J'attends avec impatience vos avis et impressions sur ce chapitre finale dans les commentaires, chapitre qui, si je ne l'avais pas séparer, aurait compté 14 289 mots !

Gros bisous, une fois de plus,

Fairy-Gruvia xxx

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