34 ~ Fin de l'histoire ?

PDV Externe :

– ­Qu'as-tu fais de mon fils ? Qui es-tu ?

La jeune homme au cheveux rose reste de marbre. Il ne sait plus combien d'heure, de jour, est-il resté ici. A genoux, les poignets enchainés au mur de la cave. Une seule bougie éclairant les marques de violence qu'a eu son père sur lui. Lorsqu'il a rouvert les yeux, il était déjà là, contraint, dans cette position. La dernière goutte d'eau est loin. La dernière bouchée de pain aussi. Encore heureux que son bourreau lui ramène de quoi se sustenter. L'odeur moisie de la pièce, il ne la sens même plus. Le goût amer du sang, il s'y est accommodé. C'est juste lui, et son bourreau, dans cette pièce. Aucune autre âme dans les environ. La vie n'a à présent plus aucune saveur.

– ... atsu ...gnir.

Ignir se penche en avant et tend l'oreille, assis sur sa chaise au milieu de la pièce.

– Pardon ? Je n'ai pas bien entendu ?

– Je suis Natsu. Et toi, une enflure de Dragnir.

Les narines de l'homme se retroussent et il se lève d'un bon de sa chaise. Il lui assène un coup de Bexley vernis dans les côtes. Natsu s'étouffe et crache du sang sur le tailleur de son géniteur.

– 'tain ! Sale morveux, crache ailleurs. Tu sais combien il coute se fute ?

– Je n'ai plus rien à voir avec toi. Je m'en care de ton fute.

– Ne me répond pas. Affirme-t-il d'une voix grave.

Natsu ricane avant de tousser. Cette scène n'a aucun sens. La douleur ne lui fait plus rien. S'il doit mourir dans cette cave pour la rejoindre, il le ferait volontiers.

– Si je te déçois tant que ça. Pourquoi tu ne me tue pas ? souffle-t-il en regardant le sang de son nez tomber goutte à goutte sur une des dalles humides.

Son bourreau se tait et tourne les talons avant de se laisser tomber sur sa chaise. Il croise les jambes et dépoussière son pantalon du revers de la main avec une grimace. Il souffle du nez et allume une cigarette.

– Je m'en care que tu sois mort ou vif. Je ne t'aime pas, et pourtant, je t'ai offert un toit, une éducation. Tu devrais me lécher les bottes au lieu de jouer avec le feu. Tu m'as désobéi. Je compte bien te faire souffrir, autant que cette regrettable décision que de te mettre au monde.

Il souffle sa fumée grise et tapote sur sa cigarette, laissant tomber les cendre sur les genoux du jeune homme.

– Tu ne connais pas les Heartfilia. Souffle Natsu d'une voix tiraillée.

Le grand investisseur en architecture manque de s'étouffer avant d'éclater de rire. Un rire grave qui résonne dans toute la pièce.

– Un tortionnaire connait toujours ses ennemi. Raille-t-il.

– Alors pourquoi ?

Il tire de nouveau sur sa cigarette, silencieusement.

– Pourquoi ? Natsu relève le nez, le regard déterminé.

Il s'écoule une minute pendant laquelle les deux hommes se dévisage sévèrement. Ignir peste dans un rictus.

– Ce regard. C'est bien la seule chose que je t'ai donné.

Natsu montre les cros.

– Pourquoi tu ne réponds pas à la question ?

– Ça ne te regarde pas, gamin.

– Oh que si.

Son bourreau retire sur sa cigarette et se lève de sa chaise. Il avance jusqu'à sa progéniture le regard sombre. Natsu tient toujours son regard, déterminé. Il veut des réponses. C'est tous ce qui l'importe à cette instant. Il veut le fin mot de l'histoire. Ignir tape du doigts sur sa cigarette avant de la planter dans le creux de l'épaule du jeune homme. Natsu grogne, mais garde le contact visuel. Cela a le don d'agacer son géniteur qui appuie plus fermement.

– Ces histoires ne te regardent pas. Tu n'es qu'un gamin écervelé diriger par la testostérone. Tu n'as pensé qu'à sauter sur le lapin du quartier. Les jeunes d'aujourd'hui, vous êtes tous à la quête de partie de jambes. Ton frère se tenait bien mieux que toi. A vouloir la jouer coureur de jupon, on finit par se faire pisser à l'arrêt.

Natsu trésaille mais ne se laisse pas abattre. Qu'est-ce qu'il veut dire ? Il n'a jamais considéré Lucy comme tel. Elle était la partie vivante de son âme. Il l'aime. Il ne peut pas la traiter de la sorte. Il n'a pas le droit. Natsu fusille sont géniteur du regard. Ignir retrousse les lèvres dans un grognement et tourne sa cigarette sur sa peau. Cependant, le jeune homme persiste. Agacé, Ignir lui lance un coup de point vif dans la mâchoire.

– Ton regard me répugne. Siffle-t-il d'un ton grave.

Pas de réponse. C'est le mieux à faire. Il n'a plus rien à voir avec cette homme. Il se demande même se qu'il a pu faire dans un vie antérieur pour subir celle-là. Son tortionnaire se rassoit sur sa chaise et rallume une cigarette. La fumée finit par envahir la pièce alors que les deux hommes restent silencieux. Pourquoi reste-t-il en sa présence s'il le répugne autant ?

– Je me demande bien pourquoi maman t'aime.

L'homme aux cheveux rouge reste silencieux, tirant une grosse bouffer de cigarette. Il reclache sa fumée avant d'esquisser un rictus.

– Kagura...

Natsu referme la bouche, un goût plus amer que le sang remonte de son estomac. Entendre son père prononcer son nom de manière si sombre, sa lui donne le haut le cœur.

– Si elle était encore là, elle pourrait te le dire.

Le cœur du jeune homme manque de se dérober. Il relève de grands yeux sur les pieds de son géniteur.

– Répète un peu ?... Souffle Natsu.

– Ne tire pas de conclusion hâtive, gamin.

– Ou est maman ? Qu'est-ce que tu lui as fait ?

Il reste silencieux, tirant lentement sur sa cigarette, de marbre.

– Répond !

– C'était un accident.

– Par...don ?

Il crache sa fumée en regardant le plafond puis ferme les yeux.

– Si tu n'avais pas pris tes jambes à ton cou cette nuit là et que tu serais rester comme un gentil garçon, peut être qu'elle pourrait plaider ta cause. Quel dommage...

Natsu retient un haut le cœur. La peur tiraillant son ventre.

– ­Qu'est-ce que tu lui as fait ?! Répond !

– Pas la peine de brailler. Je t'ai dit que c'était un accident.

– Tu l'as tué ! Je le savais. Espèce de... Elle avait des marques ! Avoue que tu lui faisais du mal. Celui qui la maltraitait, c'était toi !

– ...

– AVOUE !

Natsu ne peut pas contenir sa rage. Elle est trop puissante. Les chaines qui le retiennent manque de lui cisailler les poignets. Il pourrait le tuer. Ignir se lève d'un bon et attrape le visage du jeune homme d'une ferme poigne. Il le plaque contre le mur en pierre et plante son visage à quelques centimètres.

– Vois-tu, jeune homme, il y a des choses dans la vie où tu aurais mieux fait de ne pas fourrer ton nez. Tu sais quoi, oui. Oui, j'ai effectivement pris un malin plaisir à corriger cette garce qui passait son temps à fouiller dans mes affaires personnelles.

Natsu est sidérer. Un monstre. C'est un monstre qui se tient fasse à lui. Sa mère... Est morte.

– Mais ce n'est pas moi qui l'ai tuée. Souffle son paternel en relâchant sa poigne sur le jeune homme.

Le rose se laisse glisser contre le mur, le regard dans le vide. Ignir retire sur sa cigarette et recule d'un pas.

– Co... Comment ? bafouille Natsu, anéanti.

– Quand ton frère à découvert que tu t'étais enfuit, elle a voulu l'empêcher de partir à ta rechercher. Le ton est monté et, bouleversée, elle a pris ma caisse pour partir je ne sais où... Feu rouge grillé, croisade dans une intersection côté conducteur. Elle n'a pas survécu.

Le jeune homme est sur le point de perdre connaissance. Lucy. Puis, sa mère. Peu après son départ. Le monde s'écroule sous ses pieds. Son bourreau reste silencieux en finissant sa cigarette qu'il jette et l'écrase à ses pieds. Natsu reste immobile, sous le choc. Ignir ne jette même pas un œil à sa progéniture en quittant la pièce. La porte claque derrière lui, laissant le jeune homme dans le silence et dans le chaos de ses émotions.

[...]

Un courant d'air frai dans le dos réveille le jeune homme assoupie. Quel heure est-il ? Il n'en à pas la moindre idée. Ses joues sont creuses et marquées de larmes séchées. Combien de temps va-t-il rester ici, à croupir ? Il relève faiblement le menton et d'un œil observe les Bexley vernis de son bourreau avancer vers lui. Il s'arrête à un mètre de lui et se baisse. Natsu cligne des yeux une fois et découvre une assiette avec de quoi manger et un gobelet d'eau.

– Hey.

La voix grave et sèche de son géniteur résonne dans la petite pièce et Natsu trésaille à son entente. Il était bien, dans le silence.

– C'est tous ce que tu auras alors prend ton temps. Estimes toi heureux que je te rapporte ça.

Natsu ne bronche pas et continue de fixer ses chaussures vernis. Cette homme le répugne autant que lui le répugne. Respirer le même air que lui est déjà une épreuve. Il préfère se laisser mourir plutôt que de lui obéir gentiment. L'homme se redresse et pousse un long soupire. Un tintement de clef alerte le jeune homme qui tend l'oreille.

– Ecoute moi bien. Je vais te détacher une main pour que tu puisses manger. Si tu tente quoi que ce soit, je te la coupe. Est-ce que c'est bien clair ?

Natsu reste silencieux mais opine du chef. L'homme reste un instant dubitatif puis finit par s'approcher de lui. Il prend l'anneau métallique qui le retient et glisse la clef lentement à l'intérieur. Un clique retentit dans la petite pièce. Le bras de Natsu retombe doucement le long de son corps. Ignir le contourne et l'observe remuer doucement son poignet endolorit.

- Bien. Je reviens dans 15 min.

Une mouche passe. Ignir hausse les épaules. Natsu retrousse sa lèvre, agacé. C'en est trop. D'un geste vif, il frappe l'arrière du genou de son géniteur qui tombe à la renverse. Profitant de sa chute il lui assène un coup de coude dans l'arcade. Le crâne de Ignir frappe violemment contre le sol dans un gémissement de douleur. Trouvant la force de bouger et l'adrénaline, Natsu glisse sa jambe autour du cou de son bourreau, l'immobilisant. Encore sonné, Ignir ne prête pas attention à Natsu qui lui arrache les clefs des mains. Tenant encore immobile son bourreau, il se précipite de détacher son autre main et détaler en courant.

C'est sans compter la main de Ignir qui chope l'une de ses chevilles et le fait tomber à plat ventre. Le grand homme rampe et grimpe sur le jeune homme qui tente de se débattre. Il le retourne sur le dos et encercle ses grandes mains autour de son cou. Un flash assombri le visage de Natsu.

– Alors ? Ça te rappelle des souvenir gamin ? grogne le grand homme au-dessus de lui, un sourire carnassier plaquer sur son visage couvert de sang.

Natsu gémit, suffoquant entre ses mains. Non ! Pas cette fois. Il sert les dents et agrippe le vêtement de son père par les épaules. Il cale ses pieds sur ses flans et le contre-balance derrière lui. Ignir rencontre le sol dans un fracas et un hoquet, se cognant contre le rebord de la chaise qui se casse dans sa chute. Natsu se tient la gorge, la respiration saccadé et erratique avant de se lever. Les bras ballants et affaiblit, il s'avance vers son bourreau. Ignir penne à reprendre une bonne respiration, tomber sur le dos, immobile au sol. Ils s'échangent un regard de mort.

– Sale... mor... veux. Suffoque-t-il, les yeux exorbités.

– Le sale morveux, il te dit d'aller bruler en enfer. Peut être que maman sera là-bas pour t'y accueillir. Proteste-t-il d'un ton grave.

Il se retourne, prend le temps de boire le gobelet d'eau, savourant la fraicheur du breuvage glisser à l'intérieur de lui. Il s'avance vers la sortie et regarde son père, encore clouer au sol, le souffle coupé.

– Bah alors Dragnir, on se fait vieux ?

L'homme aux cheveux rouge tente de bouger mais hurle de douleur. Une de ces côtes à du se briser dans sa chute et le cloue au sol de douleur. Natsu ouvre la porte et s'essuie le nez en sang.

– Adieu. Souffle-t-il.

Il se retourne et laisse son géniteur dans la pièce, sans rancune.

– C'est ça ! Va-t'en ! Plus personne ne veut de toi dans ce monde ! hurle d'une voix éraillée son bourreau depuis la pièce avant de tousser de douleur.

Le jeune homme se hisse jusqu'à une trappe en hauteur et sort dans le jardin. Il découvre alors sa maison. Il n'avait jamais remarqué cette trappe derrière la maison. Il n'ose même pas imaginer les atrocités qui s'est produit à l'intérieur. Dehors, le ciel est menaçant et Natsu réalise à peine se qui vient de lui arriver. Livrer à lui-même, il ne sait plus où se mettre et les larmes commence à lui bruler les yeux. La douleur physique, il vient de l'endurer, mais son cœur, lui, est briser en mille morceau.

Pied nus, il quitte la propriété et marche sans but dans les rues pavés du quartier. L'air est froid mais pour lui, c'est comme des épines de glace qui lui transperce la peau. Couvert d'un simple pantalon, il tente de réfléchir avec le peu de raison qu'il lui reste.

Il a tous perdu. Sa famille. Sa mère. La fille qu'il aime. Où peut-il se réfugier ?

« Plus personne ne veut de toi dans ce monde »

Il a sans doute raison. Il longe le petit muret qui borde la rive et se remémore les images de lointain souvenir. Celui d'une petite fille aux magnifique cheveux miel. Elle sourit en relevant les yeux sur lui, le petit garçon qu'elle a connu. Il l'observe marcher en équilibre sur ce muret. De sa douce voix, elle l'appelle avec ses grand yeux marrons. Il se revoit enfant, encore jeune et innocent, courir avec cette fille jusqu'à la foret, la foret de leurs nombreuses aventure. Sa poitrine se contracte d'une vive douleur.

– Lucy...

Il lève les yeux aux ciel.

– Maman...

[...]

Au loin, fondu dans la pluie ardente qui s'abat sur la ville, un vieille homme s'avance, trainant les pieds. Le dos arc bouté, la mine creuser de fatigue, un chapeau en guise de parapluie, la veste trempée. Il finit par s'arrêter dans sa marche, pensif. Ces derniers jours ont été rude. Encore une fois, il se sent démuni. Personne n'écoute ses appels à l'aide. Combien de fois va-t-il devoir affronter les yeux navrée de la police. 3 mois. 3 mois, sans nouvelles, sans aucunes informations. La police, déborder par d'autres affaires finit par laisser de côté sa plainte.

– Ahh... Lucy. 3 mois que tu es partie. Quand est-ce que je te retrouverais ? Pourquoi m'avoir fait ça ?

Il sert son poing contre sa poitrine et retient une larme. Le silence de la ville et le bruit de la pluie tombant sur les pavés le plonge dans une profonde mélancolie. Le son d'un cailloux trébuché le sort de son état. Il relève les yeux et observe le brouillard environnant. Entre les gouttes s'avance lentement une silhouette chancelante. Il plisse les yeux et fait un pas en avant.

– Hey ? Il y a quelqu'un ? Demande l'homme d'âge mur d'une voix inquiète.

La silhouette continue d'avancer jusqu'à apparaitre dans son champ de vision. Son cœur rate un battement et il reste sidéré.

– Non. Ce n'est pas...

Le jeune homme qui s'avance relève le menton et fait de grand yeux, tous aussi surpris. Les deux hommes se dévisage. La rage de l'homme à chapeau remonte en lui comme une bombe et il sert les dents.

– Toi. Grogne-t-il dans sa moustache.

Ni une, ni deux, l'homme s'avance d'un pas ferme et saisit le jeune homme aux cheveux rose par les épaules.

– Où est-elle ?! Dis-moi ?! Je suis sûr que tu lui as fait du mal !

Natsu trésaille de douleur, ses membres lui sont douloureux après toute les épreuves traversées et il n'a plus aucune énergie alors que le vielle homme vocifère en face de lui.

– Aller ! Avoue ! Ou est Lucy !!

– Jude... Je...

L'homme n'a pas le temps d'écouter ses histoires qu'il le frappe en pleine mâchoires puis dans le ventre. Natsu se cambre de douleur et tombe à genoux au pied de l'homme qui le tient pour responsable. Il le prend par ses épaules et le secoue en le suppliant de lui dire ce qu'il a fait de sa fille. L'homme est si accablé qu'il finit par tomber de lui-même à genoux, épuisé.

– Pitié... sanglotte-t-il. Dis-moi, où est-t-elle ?

La lèvre de Natsu tremble.

– J'aurais préféré vous l'annoncer dans d'autre circonstance. Se force-t-il de prononcer, la gorge nouer.

Jude relève le menton et le questionne du regard. Les yeux du rose s'embu de larme et dévale ses joues. Il baisse le menton et laisse tomber son front sur les genoux du vieille homme. Ses épaules trésaillent de spasmes douloureux.

– Je suis désole. Vraiment désole. Pardon. Jude...

– Enfin, mon garçon. Où est Lucy ?

– Je suis désolé... Lucy, est morte.

Les deux hommes restent immobiles sous la pluie battante. Jude est effaré, son âme quitte son corps un instant et il se contente d'observer le corps du jeune homme secouer de spasme. Natsu s'autorise enfin à se laisser aller et agrippe les pans du pantalon de l'homme. Jude remarque alors ses blessures et cicatrices, et cette vision le frappe comme une massue. Ce jeune homme en a effectivement déjà vu de toute les couleurs. Voyant le jeune homme si effondrer, il ne peut se résigner à l'idée qu'il en est le coupable. Soudain, compatissant, l'homme à la moustache se relève et ôte sa veste qu'il couvre sur les épaules du rose.

– Aller. Mon garçon. Relève-toi.

Natsu relève le menton dans un sanglot et questionne Jude du regard. Le vieille homme se penche et l'aide à se remettre sur pied.

– Viens. Nous allons tirer les choses au clair. Je veux m'assurer de tous les détails sur cette affaire.

– Pour... Pourquoi vous m'aidez ? Je suis le responsable... Jude.

– Vos blessures parlent d'elle-même, jeune homme.

Natsu renifle, se tenant à l'homme pour avancer.

– Je ne mérite pas de votre aide... soupire-t-il, la voix cassée.

– Je suis resté 3 mois sans nouvelle. C'est moi qui ai besoin de votre aide. Apaiser mes souffrances et raconter moi tous ce que Lucy à fait de bon sur cette terre. Vous êtes le seul qui le sache véritablement. Ne restons pas sur nos rancœur et nos querelles.

Natsu acquiesce en silence, suivant le pas de l'homme moustachu. S'en remettra-t-il vraiment ?

– Comment faites-vous... Pour survivre à cette douleur ?

– Ah, ça mon garçon... On ne s'y fait jamais vraiment. Mais nourrir les souvenirs est ce que nous avons de plus précieux. Alors nous allons nous installer au chaud et vous allez tout me raconter.

La jeune homme au cheveux rose renifle une nouvelle fois et opine du chef.

– Hum... Vous avez sans doute raison.

A suivre. 

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