25 ~ Plus qu'un jeu ?...
PDV Externe :
- Euh... Natsu ? Qu'est-ce que tu fais ? rougit Lucy en se reculant timidement, sous le regard profond de son amant.
Nos deux amoureux se retrouvent chez eux, dans leur chambre, face à face. Il la songe, d'un regard intense et à la fois malicieux, la déstabilisant.
- Je t'ai préparé un petit jeu, sourit-il en s'approchant d'elle, tenant une boîte dans les mains.
- Un jeu ? répète-t-elle d'une petite voix.
Il prend un coin du couvercle et commence à l'ouvrir sous les yeux impatient de la jeune femme. Il lui sourit malicieusement et referme la boîte. Elle gonfle les joues.
- Bon, tu as fini ? Ouvre cette boîte, ronchonne-t-elle.
Il garde un contact visuel profond et elle se mord la lèvre.
- Sûr ? murmure-t-il.
- Natsu... ouvre cette boîte, souffle-t-elle.
Il se résigne à l'entente de son soupire et ouvre entièrement le couvercle. Elle se penche en avant et fait les yeux ronds.
- Un tissu ? s'étonne-t-elle en relevant la tête vers lui.
- Un drap, précisément. Et ce n'est pas tout, explique-t-il en soulevant le tissu blanc.
- Des... pots de peinture ? Tu veux faire de la peinture ? ricane-t-elle sans trop comprendre.
- Oui, mais la toile... ce sera nous.
Elle le fixe, étonnée alors qu'il pose la boîte sur un meuble. Il sort le drap pour le déballer et le déplie avant de l'installer sur l'ensemble du lit. Il lui lance de furtifs coups d'œil alors qu'elle se pince les lèvres timidement. Il sort les petits pots de peintures et les ouvre un par un sous ses yeux attentif. Elle ne dit pas un mot et essaie de comprendre. Une fois terminé, il se tourne vers elle. Elle ouvre la bouche.
- Comment ça, la toile c'est nous ?
- Déshabille-toi, ordonne-t-il dans un souffle.
Elle reste sans bouger un moment en se mord les lèvres. Son regard brillant la fixe avec intensité et son sourire malin ne quitte pas son visage. Les secondes s'écoulent et deviennent une éternité. Tous deux se dévisagent dans un silence qui voudrait presque tout dire. Un long regard, un frisson, une envie. Piquer par la curiosité de cette surprise, qui mérite explication. Se déshabiller ? Que veut-il dire par là ?
La tension est palpable, et le désir de Natsu est qu'elle se déshabille. D'habitude c'est lui qui le fait lors de leurs ébats amoureux, et elle se sent soudain timide de se dénuder devant lui. Elle ne l'avait jamais fait devant lui par elle-même. Le rose ne sourcils pas et se contente de plonger ses pupilles en elle. Elle frémit, tout son corps frissonne et elle sert les cuisses. Un petit rictus s'étire sur les lèvres du rose qui baisse les yeux quelques secondes, convaincu de sa réaction qui n'est certainement pas un hasard.
Resignée, ses mains moites attrapent le pans de ses vêtements. Elle baisse les yeux, évitant son regard sombre qui coule sur ses formes. Elle laisse glisser lentement les tissus au sol et il sent son sang ne faire qu'un tour jusqu'au creux de ses reins. Au fur à mesure qu'elle dévoile se dévoile, son pantalon devient de plus en plus inconfortable et il se retient de faire le moindre mouvement. Une fois mise à nue, elle se surprend à rougir et se cachant la poitrine. Il s'avance vers elle, à pas lent et se stop à quelques centimètres de sa peau nue. Il est si près, tellement près que sa peau s'électrise et elle se contente de regarder ses pieds. Le bout de ses doigts glisse le long du corps de la jeune femme jusqu'à ses poignet qu'il baisse doucement.
- Ne te cache pas ma chérie. Tu es magnifique, lui susurre-t-il tendrement.
Il relève son menton du pouce et l'embrasse chastement du bout des lèvres, éveillant leurs sens. Elle papillonne des yeux puis sourit. Envouter par se baiser, elle glisse sa main sous son t-shirt, pour caresser doucement son bas ventre.
- A ton tour peut être ?
- ... C'est ce que j'allais faire, sourit-il de manière crispée.
Elle remonte sa main jusqu'à ses pectoraux et soulève son t-shirt. Il lève les bras et elle lui retire son haut tout en gardant un contact visuel brulant d'impatience. Ses seins lui font si mal, elle crève d'envie de se jeter sur lui mais se contente de frôler ses abdos des doigts. Il retient son souffle et se penche, cherchant ses lèvres. Elle détourne la tête, se retenant elle-même. Leurs nez se frôlent et elle lèche ses lèvres. La gorge du rose est sèche en observant sa langue humide faire le tour de sa magnifique bouche. Elle veut jouer à celui qui craque en premier ? Soit.
Soudain, les doigts qui étaient précédemment sur le bas de son ventre son désormais occuper à défaire son pantalon. Il maintient un contact visuel profond et elle sourit. En elle, se mélange excitation et impatience. Elle retire son dernier vêtement d'un coup sec. Son pantalon tombe à ses chevilles. Il grogner et elle sourit en voyant son 5e membre déjà prêt sous son dernier vêtement.
- Je vois que tu ne perds pas de temps. Aurais-tu du mal à garder ton sang-froid ? lui demande-t-elle en relevant les yeux sur lui.
- Je te rappelle que j'ai le sang toujours chaud...
Il se penche et dépose un lent baiser fiévreux dans son cou. Un lourd frisson parcourt la jeune femme qui soupire.
- Retiens le. A partir de maintenant, c'est moi qui donne les ordres, murmure-t-il d'un ton rauque prêt se son oreille.
Il se redresse, lui prend les mains et la guide vers le lit.
- Allonge toi.
Elle s'assoit dessus avant de s'allonger doucement sur le dos, frémissant sous son regard brillant.
- Ne bouge pas, lui ordonne-t-il une autre fois yeux dans yeux.
Elle soupire doucement, les joues rougissantes et le cœur battant. Il prend les différents pots de couleurs et les pose sur la table de chevet.
- Par quel couleur tu veux commencer ? lui demande-t-il en se plaçant devant elle.
- ... Le rose, souffle-t-elle, intriguée.
Il sourit en la voyant se mordre la lèvre inférieure avec impatience. Il l'examine quelques secondes, belles, parfaite, nu, pour lui... Il dépose l'une de ses chevilles sur son épaule et plonge deux doigt dans le pot. Elle retient son souffle puis il dépose ses doigts à l'intérieur de sa cheville. La couleur coule lentement le long de sa jambe et arrête sa course à l'intérieur de sa cuisse. Entre temps, il reprend un peu de peinture et continue d'étaler la couleur le long de sa jambe. La sensation est si douce, elle fond. Il repose son pied au sol et contourne le lit jusqu'à côté du haut de Lucy. Il replonge ses doigts et les pose dans le cou de la jeune femme qui soupire à son contact. Il les fait glisser le long de sa clavicule avant de descendre sur la courbe de son sein. Il contourne le bout de son téton durci et la respiration de la jeune femme devient saccadée. Elle ferme les yeux tandis qu'il roule ses doigts autour de son mamelon. Il les glisse sur son ventre en dessinant des arabesques et une fois à son bas ventre, il les enlève. Elle ouvre les paupières doucement, les yeux brumeux, alors qu'il écarte ses cuisses. Son geste la fait frémir alors qu'une lueur taquine brille dans les yeux vert du rose.
Il reprend de la peinture et pose ses doigts sur l'autre cheville en les remontant vers sa cuisse où la peinture coule lentement. Il penche sa tête et embrasse son pubis en fermant les yeux. Elle soupire doucement et savoure la chaleur qui embrase son bas ventre. Au fur et à mesure que ses doigts glissent sur chaque partie de son corps, elle se sent transportée par toutes ses nouvelles sensations. Et lorsque ses doigts et ses lèvres frôlent son intimité, elle miaule doucement, la respiration plus bruyante.
Elle rouvre les yeux, ne sentant plus ses doigts et ses chauds baisers. Elle le voit partir prendre quelque chose dans la boîte avant de revenir prêt d'elle, le regard lourd. Elle sourit intérieurement, remarquant sa mâchoire crispée à cause de son érection, qui doit être douloureuse maintenant. Il se positionne au-dessus d'elle et reprend de la peinture tout en se penchant pour l'embrasser chastement. Il se redresse et dépose les poils d'un pinceau sur sa peau rosé. Elle gémit, ébranlée de frissons lorsque les poils parcourent son corps. La sensation de la peinture fraîche qui s'étale, les poile du pinceau contre sa peau haletante, les pupilles sombres de son partenaire, tout l'ébranle...
Il enregistre chaque son sortant de sa bouche délicieusement attirante, capture chaque frisson que le pinceau lui procure, savoure des yeux chaque goutte de peinture s'étalant sur le drap blanc. La jeune femme qui s'étend sous lui n'est plus celle qu'il voit le jour. Une fois nue, elle devient sienne et il prend un malin plaisir à regarder son visage tremblant de plaisir. Et alors qu'il descend dangereusement le pinceau vers son intimité, elle se cambre en gémissant. Il sourit satisfait et retire le pinceau, la faisant soupirer.
- Ne jouit pas maintenant... dit-il en se mettant sur ses genoux avec le même sourire taquin.
Elle reprend son souffle alors qu'il lui tend le pinceau. Elle se redresse et prend le pinceau, les mains tremblante. D'un regard, elle comprend ce qu'il attend d'elle et pose sa main sur son torse brulant. Elle échange leur place et se met à califourchon sur lui, sentant le désir du jeune homme palpiter entre ses cuisses.
- Bon sang. Râle-t-il.
Elle ricane intérieurement en attrapant les bords de son boxer qu'elle fait glisser lentement. Sa queue bondit et se dresse sous ses yeux, le gland humide.
- A ce point ?
- Tait toi... siffle-t-il.
Elle trempe le pinceau dans un autre pot au hasard. Elle le regarde dans les yeux un instant puis pose le pinceau sur le poignet du jeune homme. Elle le remonte sur son avant-bras dont les veines sont apparentes jusqu'à son biceps. Les poils glissent dans son cou large, sur sa clavicule, contourne sa mâchoire avant de descendre sur ses abdominaux qui se contracte à son toucher. Il grogne lorsqu'elle le retire au niveau de son bas ventre.
- Je peux ? souffle-t-elle.
- La peinture est fait pour... souffle-t-il d'une voix rauque.
Elle sourit, satisfaite de constater qu'il est déjà presque à bout de devoir se retenir. Et tout comme lui, elle va aussi prendre à malin plaisir à l'embêter.
Elle se penche et pose le bout du pinceau sur son gland et sa verge tressaute. Alors que les poils glissent lentement sous son extrémité en passant sur son frein, il sert les draps entre ses doigts jusqu'à en avoir les jointure blanches.
- Ce n'est qu'un pinceau, ne me dis pas que tu es déjà à bout, j'ai à peine commencé. Le nargue-t-elle tout en continuant à descendre son geste le long de son érection.
Son corps se parsème de mille frissons et sa mâchoire se serre, ne sortant aucun son. Il se contente de lui lancer un regard perçant et brulant la faisant ricaner. Elle retourne à ce qu'elle s'était fixée et glisse le pinceau entre ses testicules. Cette fois si, impossible de se retenir, il gémit entre ses dents tout en serrant encore plus le pauvre drap. Satisfaite, elle remonte le pinceau jusqu'à son gland et le descend jusqu'à son bas ventre.
La tête complètement embrouillée, le décor devient soudainement flou. Ce pinceau va le rendre fou. Il la bien compris, elle se venge pour tout à l'heure. Les poils du pinceau quittent son sexe un peu à contre cœur pour remonter sur son torse où elle redessine la ligne de ses abdos. Finalement, ce n'est pas si compliqué comme jeu. Il suffit de connaître les points faibles de son partenaire pour le titiller un maximum...
Alors qu'elle remonte le pinceau dans son cou, il empoigne son bras et lui retire le pinceau des mains. Elle n'a pas le temps de riposter qu'il le pose sur son sein gauche. Elle hoquète de surprise et tandis qu'un rictus taquin orne le visage du rose. Il trace des petits cercles autour de son téton. Elle tremble. Il le glisse sous son sein et le descend jusqu'à son pubis où il s'arrête. Elle le fixe, le yeux brillant de désir. Il attend, le temps d'échanger un long regard avec elle.
D'un coup de pinceau, il étale la peinture le long de son intimité. Elle renverse la tête en arrière en gémissant pendant qu'il tourne le pinceau sur son bouton de rose. Comment un simple objet futile peut-il faire un bien fou ?...
Elle se remet de ses émotions et reprend son souffle en fermant les yeux. Mais ne sentant plus le pinceau sur elle, elle les rouvre. Elle n'a pas le temps de le voir la regarder avec avidité qu'il repose le pinceau imbibé de peinture sur sa hanche. Elle frémit une nouvelle fois, respirant bruyamment alors que le pinceau glisse jusqu'à sa fente. Il s'arrête encore une fois et elle baisse la tête en soufflant. Il glisse sa main sous l'intimité de la jeune femme tremblante et remonte les poils du pinceau sur sa fente en appuyant sur son clitoris. Impossible pour elle de rester immobile et elle gémit.
Décider à passer aux choses plus sérieuses, il pose le pinceau et allonge la jeune femme sur le dos. Il prend un pot et le bascule pour faire couler la peinture entre ses seins. Elle est fraîche et contraste avec la chaleur de son corps, la faisant gémir une nouvelle fois. La peinture coule sur son ventre, qui peine à respirer, jusqu'à son intimité où il vide le pot entièrement. Elle se cambre brusquement en serrant le drap et cris de bonheur au plus grand plaisir des oreilles du rose qui sourit victorieusement.
Son corps est tremblant d'envie alors que la peinture s'étale sur le drap. Elle le fixe un moment dans les yeux et se redresse pour prendre un autre pot de peinture. Elle le pousse et il se repose sur ses coudes alors qu'elle commence à vider le pot sur son torse. Elle pose une main sur son pectora et la descend jusqu'à son pénis qu'elle prend fermement en main, le faisant grogner. Elle le masturbe un moment pendant qu'il attrape l'un de ses seins pour le masser et pincer son téton.
Il reprend le dessus et l'embrasse avec fougue tout en collant leur corps luisant de peinture. La peinture coule et glisse entre leur peau brûlante, recouvrant petit à petit le drap. Un beau mélange se créer, donnant des flaques de peintures dégradées. Il écarte ses cuisses tout en caressant sa langue avec la sienne. Sa queue frotte l'entrée de la jeune femme qui exprime sa joie. Son érection devient trop lourde et d'un coup de rein, il rentre en elle dans un gémissement commun. Il entame des va et viens régulier, faisant glisser ses mains à ses seins jusqu'à ses hanches qu'il maintient pour aller plus profondément. Ils reprennent leur souffle rapidement avant de se savourer mutuellement dans une danse endiablée. Elle pousse son torse et le plaque sur le drap avant de l'embrasser avec avidité. Elle se redresse et accélère le rythme de leurs bassins les faisant gémir tous les deux. Leurs regards se croisent avec passion et un frisson électrique parcours leurs corps tremblant. Il attrape soudainement ses hanches et ralenti le rythme de la jeune femme qui soupire de mécontentement.
- Si tu vas trop vite, je ne pourrais pas longtemps en profiter... souffle-t-il en remontant sa main sur son seins qu'il malaxe.
Elle gémit une nouvelle fois complètement envoûté par son regard de braise et sa voix rauque. Il attrape sa nuque et l'embrasse amoureusement avant de la rouler sur le côté. Il s'enfonce en elle profondément puis entame un rythme plus raisonnable et elle bascule la tête en arrière en gémissant. Il n'y a plus d'endroit ni d'envers, juste eux. Mais malgré tout, le plaisir est quasi à son comble et leurs mouvements s'accélère progressivement, augmentant les gémissements de la jeune femme qui se sent proche de l'apogée. Leurs corps remue le peu d'air qu'il leur reste. Leurs bassins claquant dans un rythme devenue sportif, les conduisant tous les deux dans un puissant orgasme commun, étalant en même temps le liquide de leur ébat foudroyant et passionné.
Ils reprennent leurs souffles avec peine, l'air sortant de leurs poumons leur brûle la gorge et leurs cœurs manquent de sortir de leur cage. Le sang qui coule dans leurs veines n'est pas celui de la vie, mais celui d'un amour fort et puissant comme les battements de leurs cœurs. Leurs regards sombres pétillent de joie après toutes ses émotions et ils se regardent un moment apaisés.
Il s'écroule sur elle, le cœur léger et comblé de bonheur puis inspire sa délicieuse odeur de fruit dans son cou pour y déposer un tendre baiser.
- Joyeux anniversaire ma Luce... lui chuchote-t-il le souffle cours au creux de l'oreille.
Elle sourit et le prend dans ses bras en caressant son dos recouvert de marques colorés. Il soupire et se redresse sur ses avant-bras pour caresser sa joue, étalant un peu de peinture bleu dessus.
- Tu es belle toute colorée, sourit-il.
- Toi aussi, ricane-t-elle tout doucement. Merci...
- Ne me remercie pas. Je l'ai fait pour toi, pour nous... souffle-t-il avant de laisser tomber sa tête sur son front les yeux clos.
Elle plonge sa main dans ses cheveux et les caresse tout doucement. Celui-ci soupire et l'enlace tout en glissant ses mains autour de son cou. Elle ouvre les yeux en sentant quelque chose de frais glisser sur sa peau. Il se redresse tout sourire et elle le regarde un moment étonné. Elle baisse les yeux et touche son cou. Soudain, un rayonnant sourire illumine son visage en découvrant une petite perle bleu clair attacher autour de son cou sur un fil argent. Elle relève la tête, les yeux brillant de joie et se redresse rapidement pour l'embrasser. Cependant, il pose un doigt sur ses lèvres, la coupant dans son élan. Elle lui sourit et ils s'enlacent.
Après cet intense câlin, ils se sont levés, ont retirés le drap pour le poser par terre à plat et sourit en admirant leur chef d'œuvre intime. Ils se douches tous les deux, s'aspergeant d'eau et s'aidant pour nettoyer toute ses couleurs puis se sont coucher... nus. Le reste de la nuit s'est fait dans la plus grande intimité. Nos deux amoureux se sont aimés toute la nuit comme jamais à travers leurs soupires et cris de plaisir. Ils ne savent plus combien de fois l'ont-ils fait, mais ils peuvent être sûr que l'amour qu'il y avait, est toujours plus grand.
[...]
Le lendemain.
Natsu est le premier à se réveiller, ouvrant les paupières une par une avec difficulté. La nuit s'est avérée assez courte et ses membres sont tous engourdis. Il se redresse pour s'assoit et grogne. Difficile de se redresser avec des courbatures pareilles. Jamais il n'était allé jusque-là. Il baisse les yeux et regarde son entre jambe.
- Tu as un repos bien mérité toi... murmure-t-il avant de soupirer.
Il soulève le drap et constate qu'il est couvert de marque, et pas seulement des suçons et des traces de semence : trop pressé de vouloir faire l'amour hier soir, Natsu n'a pas pris le temps de bien retirer toute la peinture, et il lui en reste encore sur sa peau.
- Shit... Pourquoi l'amour rend-il si addicte ? soupire-t-il.
- Hum...
Il se tourne et sourit en voyant son amante se réveiller tout doucement. Il se penche et embrasse son front la faisant sourire. Elle ouvre les yeux et les plisses à cause de la lumière du jour.
- Hey, commence-t-il.
- Hey...
- Bien dormit ?
- Très bien, comme quelqu'un qui vient de faire un marathon... soupire-t-elle en s'étirant avec difficulté à cause de ses membres engourdis.
Natsu ricane, comprenant très bien le sens de sa phrase. Il se rallonge et la prend dans ses bras. Elle fait de même, collant sa généreuse poitrine contre son torse.
- J'aime te serrer dans mes bras... murmure-t-il en fermant les yeux.
- Dis plutôt : " j'aime sentir ton corps nu contre moi " ricane-t-elle.
- Aussi...
Elle relève le menton, échange un regard tendre avec lui avant de l'embrasser. Le baiser dur un petit moment avant qu'il ne le rompe pour leur laisser le temps de se mettre sur pieds avec difficulté. Il s'échange de nouveau un regard complice en se plaignant de certaines douleurs et constate avec amusement les traces de leur nuit mouvementée.
Pendant que Lucy part sous la douche, Natsu descend les escaliers en se tenant à la rampe.
- Maudites courbature... grogne-t-il entre ses dents. On va se foutre de ma gueule, ça c'est sûr... continue-t-il en pensant à l'un de ses amis au cheveux ébène.
Il prépare le petit déjeuner tranquillement avant que notre chère blonde descende en trottinant les escaliers sous le regard confus de Natsu. Mais son regard devient vite brillant en découvrant qu'elle porte une magnifique robe dos nu, aux couleurs de l'été. Elle s'avance en cuisine, se penche vers lui par-dessus le comptoir et lui laisse le temps d'admirer son décolleté lorsqu'elle pioche une tartine de confiture. Elle lui adresse un regard joueur avant de trottiner jusqu'à la table du salon où elle s'assoit. Maudit soit ces courbatures, pense-t-il au plus profond de lui-même.
- Tu vas rester planté là à me regarder avec des yeux ronds pendant longtemps ? ricane-t-elle en se tournant vers lui.
Il détourne le regard et reprend sa tâche précédente en roulant des yeux. Il finit par la rejoindre pour savourer ce petit déjeuner que leur estomac quémandait depuis un moment, affamé après tant d'effort. Elle glousse en le voyant tomber lourdement sur sa chaise en grimaçant.
- Tu devrais prendre une douche bien chaude, les courbatures vont partir, lui conseille-t-elle en mordant dans sa tartine.
- Ouais... je vais y aller maintenant, ce sera mieux pour moi. Je me suis assez ridiculisé comme ça, soupire-t-il en se levant.
Il monte les escaliers sous le regard amusé de sa partenaire et se retourne pour lui lancer un regard perçant.
- Ça t'amuse de me voir comme ça hein ?
Elle baisse les yeux avec un sourire innocent et croque une nouvelle fois dans sa tartine.
- Ne joue pas Lucy...
- File ! On va être en retard après, ricane-t-elle en lui faisant signe de la main.
Il roule des yeux une nouvelle fois et monte les dernières marches avec un sourire.
Une fois repus et prêt, ils prennent leurs affaires et se mettent en route vers l'auberge. A peine passent-ils le pas de la porte que leur mâchoire se déboite, à deux doigt de tomber au sol.
- Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ici ?! s'écrie Natsu le premier, éberluer.
L'auberge est sans dessus-dessous : les tables sont retournées et les bancs aussi. Les banderoles de la fête pendent un peu partout, et un tas de débris traîne au sol. Les deux tourtereaux se dévisage avec de grands yeux avant d'entendre quelqu'un se précipiter vers eux. C'est Mira qui arrive en trottinant.
- Ah vous êtes là ! J'ai absolument besoin de vous.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ici ? demande Lucy.
- Oh rien de méchant. Disons que quelques-uns ont un peu trop bu hier soir...
Il la songe du regard, l'air de dire « mais encore ? ». Mira affiche un sourire crispé puis s'avoue vaincu.
- Ok. Les garçons se sont battus et Erza a essayé de les séparer... Vous connaissez l'histoire.
- Pas besoin de plus d'explication.
Ils ricanent un moment puis suivent Mira derrière le bar.
- Et j'imagine que tu veux absolument notre aider pour nettoyer tout ça, continue Natsu.
- Euh... Oui, si ça ne vous dérange pas. De plus, l'auberge ouvre dans 30 minutes et je ne veux pas avoir de problème, sourit-elle crispé.
- Ok ! Ou sont les balais ? demande Lucy motivée.
- Je vous les passe. Je m'occupe du reste. Encore merci.
- De rien.
Ils prennent le nécessaire et s'empressent de nettoyer la salle. Mira redresse les tables à l'aide de Natsu et les replacent pendant que Lucy passe le balais pour ramasser les bouteilles et les banderoles déchirées. Le meilleur anniversaire, elle disait hier. Heureusement que Natsu la ramenée chez eux...
Au bout de 25 minutes de balayage, brossage et rangement, l'auberge est redevenue comme propre.
- Ouf... Encore merci. Sans vous je n'aurais pas réussi à nettoyer tout ça toute seule, soupire Mira qui s'essuie le front du revers de la main.
- C'est nous qui te remercions. C'était la meilleure fête ! s'exclame Natsu.
Ils se tape dans les mains et range les brosses et balais avant que les premiers clients arrivent pour leur petit déjeuner quotidien. A partir de midi, les autres sont arrivés et finalement c'est Natsu qui s'est foutu de la tête de l'ébène qui avait clairement la gueule de bois.
- Eh bien... Ça n'a pas l'air d'aller, le nargue-t-il.
- Ferme la... ma tête va exploser à t'entendre parler.
- Oh... Raison de plus pour l'ouvrir alors, ricane-t-il.
- Tss... Va faire chier le monde ailleurs, tu veux.
Les filles se regardent en soupirant puis ricanent avant de s'assoir à une table.
- Ça ne s'arrangera toujours pas, se désespère Réby qui croise les bras sur la table pour s'allonger dessus.
- Oui. Ça va toi ce matin ? affirme Lucy.
- Un peu fatigué et toi ?
- Aussi.
Elles se regardent et s'échange un regard complice, comprenant en même temps les raisons de cette fameuse fatigue.
- C'était bien au moins ? lui demande Réby.
- C'était... fantastique, soupire-t-elle, et elle se mord la lèvre. D'ailleurs tu devrais essayer.
- De quoi ? demande-t-elle en se redressant.
Elle se penche vers elle et lui susurre quelque mot à l'oreille avant de se remettre droite sur sa chaise.
- Oh... J'imagine oui, sourit la bleu.
Elle ricane encore et Lucy touche son cou avec un sourire.
- Et puis... Il m'a offert ceci, annonce-t-elle en lui montrant la jolie perle qui tombe sur la naissance de sa poitrine.
- Whoaa. Elle est magnifique.
Elles discutent en rigolant puis Mira arrive à leur table. Ils commandent quelque chose à boire et discute pendant de longues minutes tout en grignotant quelques gâteaux apéro.
Dans l'après-midi, Natsu et Gajil sont allez à la forge. Les filles sont parties avec Grey et Jubia se promener en ville avant de passer dans leur chambre d'hôtel pour parler. Ce fut une après-midi plutôt calme et assez courte. Mais pour Natsu, il était bien content de quitter le four de la forge.
- J'y vais Elfman ! A demain !
- Ouais ! Repose-toi bien, je pense que tu en as besoin, ricane-t-il.
- Ah... Ouais Merci, sourit-il crispé en repensant à ses courbatures revenues en milieu de journée.
Il sort du garage et tombe nez à nez avec Jellal qui passait par là.
- Tient, qui voilà, remarque-t-il en s'approchant du bleu.
- Salut. Comment tu vas ?
- Crever... soupire-t-il.
- Et je peux savoir pourquoi ?
- ... Nuit mouvementée, se contente-t-il de répondre.
Le bleu ricane en lui tapant sur l'épaule.
- Aï ! Fait gaffe, j'ai déjà les muscles engourdis alors tape pas.
- Ha ha pardon. Lucy à du plus souffrir que toi alors.
- Oh non ! Figure toi qu'elle pété la forme cette chipie.
- Ha ha ! Mon pauvre. C'est toujours comme ça avec les femmes, on se donne à fond et c'est nous qui payons les pots cassés.
- Ouais... Je n'aurais pas dit mieux.
- Je te raccompagne ?
- Volontiers, conclu le rose.
Soudain une femme se met à crier. Les deux jeunes hommes se stoppent et se retournent avant de voir une foule de personne lever les yeux sur une colline. Ils lèvent les yeux eux aussi. Le cœur de Natsu rate un battement.
- Merde !
Devant eux, un gigantesque nuage noir se propage sur la ville, piquant les yeux. Un feu ravage la végétation de ses monstrueuses flammes. Natsu lâche toutes ses affaires et se met à courir.
- Natsu ! Ou tu vas ?! s'écrit Jellal.
Le rose ne lui répond pas, déjà partie à grande enjamber vers la colline, le cœur mitraillant dans sa cage thoracique.
Par tous les dieux, je vous en supplie... Faite qu'elle n'y soit pas !
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