10 ~ Nouvelle vie à construire

PDV Natsu

Impossible de fermer l'œil. La tempête fait rage. Serré comme une peluche par une certaine petite blonde qui grelotte dans mes bras. Chaque coup de tonnerre est accompagné de ses petits soubresaut. Je trouve ça, malgré tout, adorable. Étant à l'étage de l'auberge, impossible d'ignorer la déferlante qui s'abat sur le toit et les volets de la chambre. Sans oublier le fait que le souffle du vent siffle entre les tuiles et fais craquer le bois de la charpente.

Flippant.

Mais, ce qui me préoccupe le plus dans tout ce remue ménage, c'est la maison. Lors de notre visite, j'avais remarqué que le plancher de la terrasse n'était pas vraiment solide et qu'il manquait quelques tuiles sur les toits. Je suis même sûr de retrouver quelques pièces de l'étage moisit de partout à cause de ses trous. Je soupir déjà à l'idée de devoir refaire tous les murs, sachant que mon but était de retrouver la maison en état et de ne pas à avoir à refaire les mur. A partir de là, j'espère découvrir un miracle.

Je commence à m'imaginer les pires scénarios et cela me rassure encore moins. Si jamais un mur s'écroule ou que le plancher de l'étage s'effondre, c'est toute la maison qu'il faudra refaire ! On ne pourra pas habiter dedans d'ici peu et je crains que tout seul je n'y parvienne pas.

Bon. Ce n'est pas le moment de penser à tout ça Natsu. Dors et tu verras demain. On a déjà assez de ménage à faire dans le garage et ses foutu fusibles t'attendent, tu pourras penser au reste une fois ça fait.

Enfin bon, je pense qu'il est préférable de fermer les yeux. Je serais en forme pour demain et les travaux si nécessaire.

C'est donc au bout de 15 longues minutes que je réussi par m'endormir, sans doute en même temps que Lucy, qui me sert toujours dans ses bras et que je sens plus sursauter. Je la caresse doucement du pouce sur la hanche et plonge dans les bras de morphée bercé par nos respirations, me coupant du raffut de dehors.

[...]

Je sors du lit péniblement et traîne des pieds en me frottant les yeux. La nuit a été courte et le réveil est dur. Je pousse la porte de la petite salle d'eau et cherche l'interrupteur du bout des doigts. La lumière qui grésille m'aveugle un moment et je plisse des yeux. Je soupire et me penche au-dessus du petit lavabo. Il n'y aura pas cette lumière fantomatique sur mon visage, on ne verrait pas mes cernes à travers le carreau du miroir fissurer. Eurk. Je ne me vois pas du tout en vampire. Je ne suis clairement pas attirant au réveil. Edouard peut se vanté, je ricane. On dirait la gueule du mec qui se réveille le lendemain de soirée, défoncer. Enfin bref. Je me passe un coup d'eau sur le visage pour me réveiller et fais un brin de toilette. Je me sens mieux.

Je ne sais même pas à quelle heure je me suis endormit mais je sais une chose, je n'ai pas beaucoup dormi. Je sors de la petite pièce après m'être habillé et vais chercher mon téléphone dans la poche de mon sac au pied du lit. Il est 7 heures. Je suis dans les temps.

Mais vous me direz, comment se fait-il que j'aie un téléphone et que potentiellement, mes parents peuvent me retrouver ? J'ai benné l'ancien, et trafiquer un autre trouver dans les tiroirs de mon père lors de mon expédition nocturne pour retrouver Lucy. Je n'ai ni carte SIM ni numéro. En bref, je suis un inconnu. Mais je compte bien me trouver une carte sur le marché et me trouver un autre numéro sans trop de paperasse. De toute façon, je n'en ai pas besoin pour le moment, mais je risque d'être embêter pour trouver un boulot.

Je me suis déjà poser la question si je devais me créer une fausse identité mais je ne peux pas jouer le fugitif bien longtemps. Il va falloir se la jouer tactique et trouver un boulot difficilement trouvable ou repérable.

Un soupire me détache de mes pensées et je lève les yeux de mon écran. Je me dirige vers le lit et m'assois sur le bord avant de sourire. C'est la 3ème fois que nous dormons ensemble, en comptant la fois dans le train et j'avoue que je ne me suis jamais senti aussi serein. Je ne peux résister et l'embrasse du bout des lèvres. Elle semble dormir si paisiblement. Je ne vais pas la réveiller. Je caresse sa joue et glisse une de ses mèches derrière l'oreille. Je finis de la contempler dans un soupire et me retourne pour partir.

Je sors de la chambre en silence et guide mes pas vers une source de bruit. En bas des marches, une bonne odeur de croissant emplit mes narines et réveille mon estomac. Je me rapproche du bar alléché par celle-ci et repère la blanche déjà derrière les fourneaux.

Elle ne remarque pas tout de suite ma présence, trop occupé à surveillé la cuisson. Je remarque des cartons trainent un peu partout derrière le bar alors que je me m'installe sur un des tabourets. Je m'apprête à la saluer mais elle part chercher un des cartons et le porte en direction de l'arrière-boutique. Cependant, elle titube et manque de perdre l'équilibre. Je descends de mon tabouret et retient le carton de l'autre côté. Elle sursaute et m'observe un moment surpris.

- Natsu ?

- Salut. Désolé, je débarque derrière le bar sans prévenir mais je n'allais pas te laisser galérer comme ça. je m'explique.

Elle ricane et m'adresse un regard mystérieux.

- Il est vrai que c'est bien ton genre de secourir une femme en détresse. m'adresse-t-elle avec un rictus malin.

Je roule des yeux et je lui fais signe de me laisser le carton. Elle le lâche et va m'ouvrir la porte de l'arrière-boutique pour que je puisse le déposer.

- Je le pose ici ?

- Sur l'étagère, s'il te plait.

Pendant un instant je la sens fixer mes mains serrant le carton et j'essaie d'ignorer son regard insistant sur mes avant-bras. Je soulève le carton et le dépose en hauteur. je jette un coup d'oeil et ricane intérieurement en la voyant pencher la tête, suivant la courbe de mes biceps se contracter.

- Ça va, je ne te dérange pas ? je lui lance en rentrant mes mains dans mes poches et en sortant de la pièce.

- Merci beaucoup, sans toi, je n'aurais pas eu ma dose de virilité de la journée.

Je soupire. C'est vraiment un cas désespérer ou elle est toujours comme ça ? Comment je fais pour la supporter ? Mais bon, j'avoue que sa façon de me regarder était assez marrante. Pendant un instant, j'imagine Lucy se mordre les lèvres et...

- Fais gaffe tu bande. Me coupe-t-elle.

- Que !...

Elle a deviné ? Je la fixe avec de grands yeux ahuris puis regarde mon pantalon. Pff, cette garce.

- Je blague ! rit-t-elle en retournant devant son four pour surveiller la cuisson.

Le chronomètre sonne et elle s'empresse de sortir les petits pains du four. Elle les dépose dans un petit saladier en osier et m'en propose un que je prends volontiers. D'ailleurs, ils sont délicieux.

[...]

- Bien dormit malgré la tempête ? me demande-t-elle en rangeant de la vaisselle propre.

- Ça peut allez, mais je suis crever.

- Pourquoi tu t'es lever si tôt alors ?

- Je ne pensait pas qu'il ne serait que 7h en me réveillant.

- Tu as quelque chose de prévue avec Lucy aujourd'hui ? me demande t-elle en s'accoudant au comptoir, la tête entre ses mains.

- Hum... Non. Je dois allez à la maison aujourd'hui. Je devais y allez hier mais je n'ai pas pu avec la tempête. Lucy reste ici.

- Oh super.

- Par contre, je me demande dans quelle état elle est... Avec la tempête.

- Ne t'inquiète pas. Ça arrive souvent les tempête comme ça chez nous. Elle a du subir pire que ça, m'annonce t-elle simplement, toujours avec le sourire

- Pire... Que ça ?

Elle hoche la tête. Si ce que nous avons entendu hier soir n'était rien, je me demande se que ça doit être quand c'est pire... Mais mieux vaut pas y penser.

- Bon, tu veux quelque chose à manger ?

Je relève la tête.

- Volontier ! Je m'exclame.

Mira s'en va dans l'arrière boutique. Je prend mon petit déjeuner et une fois finit monte à l'étage. J'ouvre la porte de notre chambre et rentre à l'intérieur. Au début je suis surpris de ne voir personne dans la pièce ni dans le lit. Mais c'est en entendant l'eau de la douche que j'ai compris où elle était. Je sort de la pièce avant que le feu ne me monte au joues. Je ne veux pas prendre le risque de la voir encore une fois.

Même, si c'est tentant...

Je secoue la tête et reprends mon tel dans ma poche. Je regarde l'heure, il est bientôt 8h. Une fois que Lucy à finit je termine de me préparer et irait à la maison. Par contre, est ce que je peux je faire tous seul, ou bien demander de l'aide ? Avec Lucy sa risque d'être compliqué, elle panique à la moindre petites bêtes. Je ne vais pas l'emmener pour l'instant. La sensation de mon bras serrer entre ses seins me fait rougir une nouvelles fois. Arrête de penser à ce genre de chose Natsu ! La porte s'ouvre derrière moi. Je me retourne et vois Lucy se pencher vers moi avec un jolie sourire. Elle porte un chemise blanche et une petite jupe plisser rose clair. Je la prend par la taille et lui sourit. Je rapproche son visage et caresse sa joue du pouce avant de  l'embrasser.

- Coucou toi. Bien dormit ? Je lui demande en détachant nos lèvres.

- Ça peut allez. Je suis encore un peu fatiguer à cause de la tempête. me répond t-elle en posant sa tête contre mon torse en fermant les yeux.

Je passe ma main dans ses cheveux et caresse son dos. Je lui fait un bisous sur les cheveux et elle relève la tête.

- Tu es lever depuis combien de temps ? Ta place était froide quand je me suis lever.

- Je suis lever depuis 7h environ.

- Tu as pris ton petit dèj ?

- Oui. Mira est en bas. Elle est lever elle aussi.

- Ok. On fait quoi aujourd'hui ? me demande t-elle avec un grand sourire.

- J'ai prévu d'aller à la maison réparer les plombs, tu te souviens ?

- Ah oui... C'est vrai.

- Mais ne t'inquiète pas. C'est pour notre future. Je vais la rendre plus propre qu'une maison neuve.

Elle ricane doucement et s'extirpe de mes bras. Elle me sourit une dernière fois puis descend les marches de l'escalier. Je finis de me préparer et m'apprête à sortir de l'auberge quand on me tape sur l'épaule. Je me retourne.

- Tu dis pas bonjour avant de partir ? 

- Oh, Salut Erza.

- Salut. Tu vas où comme ça avec ton sac et cette boîte ?

- Ah ça ? Je dis en baissant les yeux sur la boîte métallique verte que m'a prêté Mira. C'est une boîte à outils. Je vais à la maison.

- La maison ? demande t-elle en arcan un sourcils.

- Ah oui t'es pas au courant. Lucy et moi sommes venu ici pour habiter dans une maison que mon père avait fait construire il y a 22 ans. 

- Vous êtes des amoureux en cavale !? C'est trop romantique. affirme t-elle les yeux qui pétillent.

J'ai un rire nerveux et je me gratte la nuque.

- Si tu le dis...

- Tu as des chose à réparer ?

- Oui. Il y a 2 jours, lors de notre arrivée nous l'avions visitez et... Il n'y avait plus d'électricité. Les plombs sont complètement griller. Je suis obligé de les changer. De plus, elle aurait grand besoin d'un coup de ménage. Et avec la tempête je ne sais pas comment je vais la retrouver.

- Tu as besoin d'aide peut être ? Je peux te filer un coup de main.

- Hé hé tes sûr ? Ya des petites bêtes qui grouillent de partout. Je ricane sadiquement.

- Tu oses dire que j'ai peur ? Elle se rapproche de moi en fronçant les sourcils avec une aura menaçante.

Natsu... Tu aurais mieux fait de te la fermer je pense. Je commence à paniquer lorsque j'entend des pas s'approcher de nous.

- C'est bon Erza, laisse le partir.

La concernée sursaute et se retourne avec quelques rougeur. Erza rougir ? Je lève les yeux et aperçois une silhouette imposante se diriger vers nous. Il pose sa main sur sa tête et caresse ses cheveux avec un sourire qui s'avère tendre. Elle lève les yeux timidement sur lui.

- Mais...

- C'est bon Erza. Tu sais bien que je préfère te voir sourire plutôt que de te voir te disputé.

- On... On se disputait pas.

Il sourit et se tourne vers moi. Je rêve ou j'assiste à la scène la plus drôle de ma vie. Erza en train de se faire à moitié gronder par... Par qui ? C'est qui ?...

- Hum hum. Bonjour jeune homme. Excuse la, elle a des tendance belliqueuse. 

- Euh... Bonjour. Ne vous en faite pas. Je la connais, c'est une amies.

- Oh vous vous connaissez. Je ne savais pas. Tu ne me l'avais pas dis Erza. se tourne t-il vers elle, qui boude toujours, le rouge au joues.

C'est bien la première fois que je la vois comme ça. Est-ce que c'est ce gars qui l'a met dans cet état là ? Je sourit du coin. 

- Au faite je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Jellal. Je suis le patron de l'auberge.

J'écarquille les yeux. Le patron de l'auberge ?!

- Je... Natsu. Enchanté.

- De même. Je devais arriver hier mais avec la tempête j'ai eu quelques problèmes avec le train.

- Ah je comprend. Mira nous l'avait dit il me semble.

- Oh, tu connais aussi Mira ?

- On viens de se rencontré oui, lors de notre arrivée. Ça fait 2 jours qu'on dort ici.

- Vous êtes plusieurs ?

- Oui... Je suis ici avec ma petite amie. Je sourit en rougissant légèrement.

- C'est super. Et pourquoi dormez vous ici, vous êtes des voyageur ? C'est rare qu'on est de la visite ici.

- Vous voyez cette boîte à outils ? j'annonce en levant la boîte vers lui. Ma copine et moi sommes venue en ville pour habiter dans une maison pas très loin d'ici mais le problème est qu'elle est en piteux état, du moins, jusqu'à la dernière tempête. Du coup je vais la réparer.

Il me regarde un moment surpris puis sourit.

- Je vois. On peut se tutoyer? Si ça ne vous dérange pas.

- Pas de souci.

- Tu aura sans doute besoin d'aide. Je peux t'accompagner si tu veux.

- Tu ferais ça ?

- Si je peux rendre service à un ami ça me ferais plaisir. De plus, je commençais à m'ennuyer dans les bureau, un peu de bricolage me changera les idées.

- Très bien alors. Tu es embaucher. je lui sourit.

Je pars donc avec Jellal après avoir saluer Lucy et Erza. Comme mira est très gentil elle nous a préparer des sandwichs à manger pour midi. En plus ils sont au poulet, je sens que je vais me régaler. Jellal est vraiment un chic type je sens qu'on va bien s'entendre. Nous montons le petit sentier et je me retourne vers lui tandis qu'il semble ralentir.

- Tout va bien ? Je demande.

- Tu es sur que c'est par là ? demande t-il essoufflé. Je n'ai pas l'habitude de crapaüté, je ne sors pas beaucoup du bureau, sauf pour les déplacement. 

- Affirmatif patron. Et il va falloir t'habituer, parce qu'il y a du boulot arrivé tout en haut. Je lui sourit et on continue de monter.

A notre arriver je reste un moment surpris. Comme je l'avais prédit cette nuit, je savais que le plancher extérieur de résisterait pas. Il s'est effondré et les planche de bois sont éparpillé un peu partout sur le terrain tous comme les tuiles du toit. Je relève la tête vers le toit et remarque qu'un des toit est ouvert. Il s'est sans doute effondré. Je soupire. Jellal arrive à côté de moi.

- Effectivement, ça ne va pas être de tout repos. En tout cas, sans compter les dégâts, je ne savais pas qu'une villa se trouvait ici. Mec, elle est immense cette baraque.

Je ricane.

- Ouais pas faux. C'est l'entreprise de mon père qui l'a construite.

- L'entreprise de ton père ?

- Oui. Il y a 22 ans. D'après mes souvenirs, mon père l'avait fait construire lorsqu'il a rencontrer ma mère. Mais il a finit par la laisser à l'abandon il y a environ 15 ans. Je ne me souviens plus exactement de son agencement, mais je sais que j'y ai vécu à l'âge de 3 ans pendant des vacances.

- Hum...

On regarde la bâtisse un moment puis je respire un bon coup et reprend les sac et la boîtes.

- Allez hop. Profitons que le soleil sois revenue et réparons tout ça.

On hoche la tête tout les deux et rentrons dans la maison. Il fait plutôt frai et humide à l'intérieur. Et une drôle d'odeur de moisissure commence a me monter à la tête. Lucy va être contente, je songe en grimaçant. Je me dirige vers le garage avec Jellal. J'ouvre la boîte à outils et installe une lampe torche sur le meuble à côté. J'ouvre le compteur et fait un bon en arrière. Je lâche le boîtier qui tombe par terre et pousse un cri.

- Tout va bien ? Demande Jellal en s'approchant de moi.

Je le vois faire de grand yeux et se reculer un peu.

- Eh bien. Belle bête... Un geste de plus et elle t'aurait manger la main. ricane t-il d'un ton moqueur.

- Roooh ça va. Elle m'a surprise, c'est tout. C'est pas comme si j'avais peur.

Je prend un balais qui traîne derrière moi et enlève la masse de toile avec le manche. Ses pattes noirs apparaissent au fur à mesure jusqu'à faire place à un corps velue et noir cendre. Ses yeux rouges globuleux me fixent de tout les angles et me fait légèrement frissonner. A vu d'œil, elle pourrait presque tenir dans la paume de ma main. Je sens un souffle derrière moi.

- Fait gaffe elle pourrait te sauter dessus.

- C'est ça ! Au lieu de te moquer prépare toi à l'écraser. Si je la laisse ici vivante j'en connais une qui ne mettra pas les pieds ici.

- Tu parles de ta petite amie.

- Tout à fait... Je soupire.

- Alors débarrassons nous de ça !

- Pas besoin de me le dire deux fois !

Je donne un coup de manche au cul de l'araignée et elle tombe au sol. Jellal, qui avait pris une pelle en fer arrive et d'un coup, l'écrase sous le poids de la pelle. Un frisson nous parcours l'échine et entendant le craquement de son squelette externe se briser. Il soulève la pelle pour nous montrer la vue de son corps bouilli à en faire vomir. Certes j'ai pas peur des araignée en générale mais la c'est vraiment dégeulasse.

Enfin bon, on nettoie tout ça et revenons à notre sujet principal. Une fois la poussière bien enlever dans le tableau électrique, j'enlève tout les fusibles HS et les remplace par des neufs. Vu que je ne suis pas électricien, Jellal s'occupe de raccorder les files. Il relève le disjoncteur principale et les néons du garage se rallument, se qui nous fait souffler de soulagement. Première mission de réparer la panne électrique accomplit. Jellal referme le tableau et nous revennons dans le salon. Nous avons passer la matinée à nettoyer l'intérieur de la maison. Nous n'avons fait que le bas mais j'ai quand même pus découvrir l'étage. Au bout de quelques heures mon ventre se mis à gargouiller.

- Ah. J'en connais un qui a faim. affirme Jellal à travers la pièce voisine.

Il m'a entendu de la pièce voisine ? Il a l'ouïe fine. Je le rejoint et on sort dehors. Au début la lumière m'aveugle. Du reste de l'intérieur, il faisait plutôt sombre et une fois dehors le soleil attaque ma peau. La vache, c'est pas l'été pour rien pour qu'il fasse si chaud.

- Assis toi. Jellal me fait signe de venir le rejoindre sur l'herbe. On ouvre le panier à sandwich et je me jette dessus en me léchant d'avance les babines. On commence à manger sous le soleil en regardant le reste de la colline.

- C'est plutôt calme ici. j'annonce en regardant autour de moi.

- Dis toi que c'est mieux. Si je peux me permettre, tu pourras faire crier ta petite amie sans que personne ne vous entende... amorce t-il à son tour avec un sourire au coin.

Sérieux, ils ont tous un souci avec ce type de conversation chez eux. Je le regarde avec de grand yeux et rougis légèrement.

- Dans un sens, c'est pas faux... 

- Ha ha vous l'avez déjà fait ? 

Je baisse le menton dans mon écharpe.

- Nan... On la pas encore fait.

Un silence règne pendant un moment. On entend juste les oiseaux passez au dessus de nous et un léger vent passe entre les arbres.

- Et toi ? D'où tu connais Erza ? Vous aviez l'air bien proche se matin. je lui retourne la monnaie de la pièce avec le même sourire au coin.

- C'est vrai oui. Elle ne te l'a peut être pas dis mais je suis son copain. On est ensemble depuis 2 ans. Et nous sommes propriétaire de cette auberge vu que je suis le patron.

- Ah Nan je savais pas. C'est vrai qu'elle n'aime pas trop s'ouvrir au autre notre chère Erza.

- C'est clair. Pour l'instant je suis le seule à l'avoir fait rougir.

- J'ai vu ça ouais, j'ai découvert la face caché de Erza. je laisse un silence de quelque seconde avant de reprendre. Et vous, vous l'avez déjà fait ?

- Non. Elle n'est pas encore prête à ce qu'elle m'a dit.

- On est deux alors.

- Ah, les femmes. 

Nous rions. Je reprend un sandwich. C'est vrai qu'ils sont vraiment délicieux avec du poulet.

- Elle s'appelle comment ta copine ?

Je sourit.

- Lucy.

- Jolie prénom. Elle est comment ?

- Tu vois la jolie blonde que j'ai serrer dans mes bras ce matin ? C'est elle.

- C'est vrai qu'elle à tout pour plaire. Tu as de la chance. Elle en a du faire tomber plus d'un.

- Peut être. Mais je suis son premier.

- Vraiment ?

- On se connais depuis que j'ai 5 ans. On est devenue amis, puis meilleurs amis et... amoureux en fin d'année scolaire. On ne s'est jamais quitté.

- Et pourquoi habiter ici ?

- On vient tout juste de finir nos études et d'obtenir notre bac. Je savais que mon père avait laissé cette maison à l'abandon et j'ai réussi à retrouver son adresse par hasard.

- Vos parents sont au courant ?

Je baisse les yeux.

- Non... En réalité, c'est bien plus triste que ça. On les fuit.

Il me regarde avec de grand yeux un instant. Je vois toute sorte de question lui passer par la tête mais il ne sait laquelle dire. Autant tout lui raconter. De toute façon j'ai confiance en lui.

- Pour tout te dire, Lucy et moi sommes de base des "pire ennemis". je mime les guillemets avec une grimace. Nos familles s'avouent une haine sans pitié et nous étions obligé de faire comme si l'on se détestait. Quand on était petits, on s'est vite lié d'amitié et on s'organisait pour se voir en cachette, en secret.

- Ouuuh, les petits cachotiers. ricane-t-il.

- Sans déconné, si on nous voyait ensemble s'échanger un seul sourire, qui sait ce qui nous serait arrivé... je murmure, et le flash back des mains de mon père tenant ma gorge, me coupe la respiration.  

Je lève les yeux vers la maison et prend un respiration. Je repense à tout nos moments avant de reprendre.

- Je suis tomber amoureux d'elle au fur a mesure des années, c'est pas plus compliqué que ça. Et je pense qu'elle avait déjà quelques sentiments pour moi, mais elle n'osait pas me le dire. On a finit par se l'avouer et la situation à vite dégénérer. Zeleph, mon grand frère, nous a surpris tout les deux, et... mon père a bien faillit me tuer en m'étranglant...

Je baisse mon écharpe et dévoile les marques qui ne sont pas encore parties. J'espère que ça partira un jour. Jellal ne bouge pas et continue de m'écouter attentivement. Je pense qu'il a parfaitement compris les faits. Je poursuit. 

- Je ne sais pas se que lucy à endurer et je m'en suis voulu un moment. C'était de ma faute. Si je ne l'avais pas suivit étant petit, je n'en serait peut-être pas en arriver là.

Jellal reste encore silencieux et ma gorge devient sèche. J'avale le peu de salive que j'ai et soupire. 

- Tu as bien fait. annonce t-il, coupant mon silence. 

Je hoche la tête. 

- Je n'arrive pas a être si éloigné d'elle. je continue. Sans elle, je me sens mal. Si nous avons fugué en pleine nuit, c'est pour fuir nos problème familiaux et pour vivre notre amour sans nous cacher et être libre. je termine. 

Il me sourit. Pendant tout mon discours, il est resté là, à me regarder avec le même regard, celui de l'écoute attentive. Il lève son bras et me tapote l'épaule. 

- Votre histoire a de quoi alerter tous les réseaux de polices. Sache que ce n'est pas rien ce qui vous est arrivé et que je ne conçoit pas qu'on fasse du mal à ce point. C'est bien la première fois que je croise des personnes comme vous. Mais... Il y a un truc qui me chiffonne.

Je le regarde un moment d'un regarde interrogateur.

- De quoi ? Tu ne me crois pas ? Je demande avec une pointe d'angoisse.

- Si. Ce n'est pas la question. Je trouve juste ton histoire captivante mais je voulais savoir : pourquoi avoir fait semblant de vous détester ? Il n'y avait vraiment pas d'autres solutions ? 

- ... Il ne faut pas croire que c'était si simple. Comme je te l'ai dis plus tôt, mon père a faillit me tuer en m'étranglant. Aujourd'hui j'ai 18 pige, mais je pense pas qu'a 10 de moins j'aurais survécu à son emprise. J'en garde les marques mais quand t'es gosse, tu as peu de chance de survit. Sache que même en générale, je ne garde pas de très bon souvenir de mon paternel. Il a toujours été distant et le moindre problème le rend instable. Mon père est comment dire, comme un alcoolique violent. Mieux vaut pas rester dans ses parages si tu oses le contredire... C'est pour ça que nous nous sommes cacher. Pour sauvez notre peau.

- Hum... Evidement. Mais pourquoi être rester ensemble si vous saviez que c'était impossible ?

- Nous étions conscient de la situation. On n'est pas dupe. Au fond, on savait pertinemment que ça nous tomberait dessus.

- Mais pourquoi vos familles se haïssent ?

Je reste un moment silencieux. La tête dans mon écharpe.

- ... Si seulement je le savais. Je te l'aurais dis.

Le reste du repas se passe dans le silence mais c'est mieux comme ça. Une fois finit, on range le panier actuellement vide et nous remettons au travail. Le soleil redouble de force cette après midi et pour réparer la terrasse c'est un peu lourd. J'ai dû enlever mon t-shirt pour avoir moins chaud, et je transpire quand même. Si elle était la, j'en connais une qui fondrait en voyant mon torse sculpté et mes bras en action qui tapent sur les clous de chaque planche de bois. 

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