Chapitre XIII. Pardonne moi
Riccardo et Paulie avaient fait part à Estéban du fait qu' ils voulaient qu' ils organise leur mariage. Il en était heureux et s'y mit aussitôt. Ils avaient fixer une date, dans trois mois exactement. Ils avaient réservés une grande salle dans un hôtel de haut standing. Estéban était très minutieux, il veillait à chaque détail.
En attendant, Riccardo et Paulie continuaient à vaguer à leurs occupations.
Un soir Riccardo sortit pour aller retrouver Dolores, Il se rendit à hôpital communautaire où elle travaillait comme stagiaire. Il y entra. Paulie venait d' accompagner Jess rendre visite à sa mère. s'étant garée un peu plus loin, elle marchait un peu, suivi de ses gardes du corps, quand elle vit la voiture de Riccardo garée non loin. Mais qu' est ce qu'il fait ici se demanda t elle. Elle s'en approcha et y vit James.
Paulie : que fais tu ici James ?
James : bonsoir madame.
J'accompagne monsieur Riccardo, il est à l'intérieur.
Elle se dit interieurement : « il est malade ? Non il préfère la clinique du docteur Davis. Mais que fait il ici ?»
Paulie : bien James je vais voir à l'intérieur.
Elle demanda aux gardes de l'attendre avec James puis marcha les quelques mètres qui les séparaient de l'entrée. Elle entra dans le hall et fût surprise de constater que Riccardo parlait avec sa mère, les deux assis sur des chaises destinée à l'attente. Elle ne l'avait pas vue depuis plusieurs mois. Le simple fait de la voir l'avait retournée et avait fait ressurgir beaucoup d'émotions en elle.
Riccardo : bonjour Dolores comment ça va aujourd'hui ?
Dolores : bien merci. C'est tellement gentil de ta part de venir me voir.
Riccardo : ce n'est rien. Je viens t' annoncer que Paulie et moi nous allons nous marier bientôt. Et si Paulie sera d'accord je souhaiterais que tu sois des notre ce jour là.
Dolores : je doute fort qu'elle accepte. Je lui ait fait tellement de mal tu sais. Je ne mérite même d'être sa mère.
Riccardo : Paulie a un grand cœur. Je suis sûr qu'elle y arrivera.
D'où elle était, Paulie était en larmes. Elle ne savait même pas si sa mère était toujours en vie. Elle avait une grande rage dans son cœur contre sa mère.
Elle sortit, puis attendit Riccardo à l'entrée. Une fois sortit, Riccardo la remarquat.
Riccardo : Paulie ? Que fais tu ici ?
Paulie : j'ai vu ta voiture et j'ai su que tu étais ici.
Riccardo : tu pleure ?
Paulie : Je voudrais qu'elle me dise pourquoi ? Pourquoi elle m'a exposée à toutes ces horreurs, pourquoi elle ne m'a pas protéger, pourquoi elle ne m'a pas aimer comme une mère normale. Qu' est ce que je lui ai fait pour mériter tout ça ?
Riccardo : calme toi ma chérie. Arrête de pleurer s'il te plaît.
Il lui prit dans ses bras. Dolores qui suivait Riccardo pour le rendre son téléphone qu'il avait oublié, entendit les réclamations de sa fille. Elle se mit à pleurer à son tour et s'approchant, elle lui dit :
Dolores : je suis désolée ma chérie, ma fille pardonne moi.
Paulie releva sa tête de la poitrine de Riccardo et se tourna vers elle.
Paulie : ne t'approche pas de moi. Ne m'appelle plus jamais ma chérie ou ma fille ou quoi que ce soit. Tu n'es qu' un monstre...
Riccardo : Paulie calme toi s'il te plaît.
Paulie : j'aurais encore préférée que tu avorte de moi ou encore que tu me dépose dans un orphelinat ou même que tu m'abandonne dans la rue plutôt que de me garder avec toi espèce de monstre. Tu ne mérite pas d'être mère. Tu ne mérite pas de vivre.
Riccardo : calme toi chérie. Viens dans la voiture.
Riccardo demanda à James d'aller dans l'autre voiture avec les gardes du corps de Paulie. Il installa Paulie dans sa voiture et retourna vers Dolores. Elle lui tendit son portable en pleurant assise par terre.
Riccardo : Dolores levez vous je vous en prie.
Il récupéra son portable, le mit dans la poche arrière de son pantalon, puis aida Dolores à se relever. Il appela à l'aide et deux infirmières accoururent.
Riccardo : je vous en prie aider la à se calmer. Dolores je reviendrai demain. Tenez bon je vous en prie.
Les infirmières l'emmenèrent à l'intérieur et l'aidèrent à se calmer. Riccardo retourna vers sa voiture. Après avoir ouvert la portière, il s'assied sur le siège conducteur.
Riccardo : ça va ?
Paulie : je la déteste.
Dit elle en sanglots.
Riccardo : essais de te calmer s'il te plaît.
Paulie : comment tu savais qu'elle était ici ?
Riccardo : quand je suis allé trouver Razoul la première fois, Pablo la vu en fouillant la maison. Je l'ai fait placer en cure de désintoxication, puis elle a suivit des cours d'infirmière et voila.
Paulie : il ya t il autres chose que tu me cache ?
Riccardo : Le jour où l'on t'a retrouver, après avoir parler avec Flora, je suis allé la voir. C'est là que j'ai sût que Razoul s'était évader de prison. On l'a suivit et ça nous a permis de te retrouver.
Paulie essuyait ses larmes au fur et à mesure.
Riccardo : tiens prend un peu d'eau ça te fera du bien.
Il lui tendit une bouteille d'eau.
Paulie : merci.
Riccardo demara la voiture.
Paulie : où on va ?
Riccardo : à la maison.
Paulie : pas tout de suite s'il te plaît.
Riccardo : tu veux aller quelque part ?
Paulie : j'ai juste besoin de prendre l'air.
Riccardo : je connais un bon endroit pour ça.
Il se mit à conduire. James et les gardes étaient à quelques mètres derrière eux. Il l'emmena dans un endroit tranquille, un peu en hauteur, où l'on pouvait voir une bonne partie de la ville. Les lumières au loin, donnaient l'impression d'observer un magnifique tableau.
Paulie : c'est magnifique !
Riccardo : oui, je viens ici quand j'ai besoin de calme. Ça va ?
Elle ocha la tête. Puis prit deux gorgée d'eau.
Paulie : excuse moi pour ce spectacle désagréable.
Riccardo : ce n'est rien. Je ne t'avais encore jamais vu aussi enragée.
Paulie : je n'arrive pas à me contrôler quand je la vois. Tous ce qui était enfuie reviens à la surface tout à coup. C'est comme une explosion à l'intérieur.
Riccardo : tu en a parler au docteur Flor ?
Paulie : oui, mais je crois que seul Dieu peut vraiment m'aider à dépasser tout ça.
Riccardo : je sais qu'elle mérite amplement tout ce que tu lui a dit et même pire encore. Mais au moins elle est encore là et elle essaie de devenir quelqu'un de bien.
Paulie : tu la défend maintenant ?
Riccardo : non. Tout ce que je veux dire c'est que je donnerais n'importe quoi pour revoir ma mère ne fût ce qu'une journée. C'est dur de savoir que tu ne la reverra plus jamais.
Paulie : ta mère elle t'aimais ok, ne la compare pas à Dolores au point où j'en suis j'aurais préférer qu'elle soit morte.
Dit elle un peu énervée.
Riccardo : ne dis pas des choses comme ça. ok calme toi. N'en parlons plus d'accord. Parlons d'autres choses.
Paulie : la mère de Jess n'a jamais rien eu, la vie ne lui a pas fait de cadeaux mais elle s'est battue pour prendre soin de ses enfants tu vois ; je rêvais de câlin, de mots doux, d'un petit geste de tendresse. Je jalousais les autres petites filles à l'époque. Je devais être maudite, comme elle le disait souvent pour ne pas pouvoir jouir de ces petits moments que partagent normalement les mères et leurs enfants.
J'aurais voulue qu'elle me donne des petits noms comme le font les mères tu vois ? Genre ma chérie, mon sucre d'orge, mon poussin,... tu sais comment elle m'appelait Dolores ? « boulet, bouffonne, saleté, mocheté, pétasse,..» et j'en passe.
Riccardo : je suis désolé ma chérie.
Il lui prit dans ses bras.
Riccardo : ça m'inquiète que tu porte autant de colère en toi. Tu devrais évacuer tout ça !
Paulie : mais comment ? Comment je fais ?
Dit elle en pleurant de plus belle.
Riccardo : calme toi amor je t'en prie.
Il était lui-même triste d'entendre tout ça, mais ne savais pas quoi faire concrètement pour lui éviter cette souffrance. Il se sentait impuissant, et se contentait de la serrer dans ses bras et de la rassurer.
Une heure plus tard, Paulie arrêta enfin de pleurer et Riccardo essayait de la distraire avec quelques histoires sur Benoît et François. Au bout de quelques histoires, elle esquissa un sourire.
Paulie : on peut rentrer maintenant ?
Riccardo : bien-sûr. Tu pourrais aller voire le docteur Flor demain ? Je l'appelle si tu veux.
Paulie : il se fait tard. On l'appellera demain.
Riccardo : bien. Rentrons.
Riccardo démarra la voiture, et ils prirent la route pour la maison, suivis de quelques mètres par James et les gardes du corps.
Une fois arrivés ils montèrent dans la chambre de Paulie. Riccardo lui fit préparer une infusion de camomille pour la détendre et l'aider à bien dormir. Quelques minutes plus tard, on la lui apporta. Elle la prit et s'allongea sur le lit. Riccardo vint s'allonger auprès d'elle, lui caressant les cheveux. On pouvait sentir à sa façon de respirer qu'elle avait beaucoup pleurer. Elle finit par s'endormir et Riccardo aussi.
Le lendemain très tôt, Riccardo, après s'être levé, prit son portable et prit rendez-vous pour Paulie avec le docteur Flor. Il alla dans sa chambre, se doucha se changea puis alla prendre son petit déjeuner. Il demanda à tous le personnel de ne pas déranger Paulie.
Après avoir fini de manger, il remonta dans la chambre de Paulie, s'assit sur le lit et lui caressa les cheveux. Elle ouvrit les yeux.
Riccardo : salut
Paulie : salut
Riccardo : bien dormi ?
Paulie : oui et toi ?
Riccardo : bien aussi. Je t'ai pris un rendez-vous avec le docteur Flor pour cet après-midi.
Paulie : tu as bien fait.
Elle s'assit sur le lit et resta un peu silencieuse.
Paulie : je vais aller me préparer.
Riccardo : ton petit déjeuner est servit en bas.
Il lui caressa le visage de sa main droite.
Riccardo : j'ai quelques courses à faire mais je serais là pour t' emmener au cabinet du docteur Flor. Ça va aller ?
Paulie : oui ne t'inquiète pas.
Riccardo : tu vas aller en cours ?
Paulie : non . J'ai envie de rien. Je vais me préparer, manger et passer le temps en attendant l'heure du rendez-vous.
Riccardo : je ne serai pas long je te le promet.
Paulie : d'accord.
Il l'embrassa tendrement.
Riccardo : a toute à l'heure. Je t'aime.
Paulie : je t'aime aussi.
Il sortit de la chambre, et elle se leva pour aller se doucher.
Riccardo fit ses courses, puis alla voir Dolores à l'hôpital communautaire et on lui dit que compte tenu son état d' hier soir, on lui avait donner sa journée. Il chercha à savoir où elle vivait mais aucune de ses collègues ne savais. Il rentra et emmena Paulie voir le docteur Flor.
Quand elle a fini, ils repartirent à la maison. Le soir, ils étaient tous deux sur la térasse et parlaient de la journée.
Riccardo : tu vas faire quoi maintenant ?
Paulie : il faut que je l 'affronte. Je dois lui parler mais je n'en ai pas encore la force.
Riccardo : ça va aller. Ça viendra tu verras.
Dit il en la serrant contre lui avec son bras droit.
Riccardo : on priera pour ça aussi. Tu sais même si elle ne le mérite pas, tu devrais décider de pardonner pour toi, parce que tu mérites d'être en paix.
Paulie : je sais mais ce n'est pas si facile.
Riccardo : je te comprends.
Ils parlèrent encore longtemps, puis allèrent se voir un film.
Riccardo priat pour que Paulie arrive à pardonner à sa mère. Paulie faisait de même aussi.
Le lendemain matin, Riccardo se rendit à l'hôpital communautaire pour voir Dolores mais on lui dit qu'elle n'était pas venue. Il demanda à la direction son adresse, prétextant qu'elle était malade et seule. Il réussit à obtenir l'adresse. Il s'y rendit.
Le quartier était mal famé. Il se garra, prit son arme dans la boîte à gants, il la plaça à l'arrière de son jean bleu ciel, soutenu par une ceinture en cuir marron foncé. Sa chemise était d'un blanc éclatant, une belle montre à son poignet gauche, des chaussures marron foncé également, et ses beaux cheveux noirs en queue de cheval. Il descendit et verouilla la voiture.
Comme il avançait deux brigands vinrent essayer de lui voler sa montre, son téléphone et ses chaussures. Ils étaient armés de couteaux et de tournevis. Il sortit son arme et la pointa sur eux.
Riccardo : ne bougez plus ! Lachez vos armes !
Ils laissairent tomber leurs armes et levèrent les mains automatiquement.
Brigant 1 : on ne voulait pas vous faire du mal.
Brigands 2 : on voulait juste vous prendre quelques affaires c'est tout. Rien de bien méchant.
Dit il en tramblant.
Riccardo : retournez vous ! Gardez bien vos mains en l'air. Et maintenant vous allez me dire où je peux trouver Dolores, une infirmière ça ne fait pas longtemps qu'elle vit dans le quartier.
Ils essayèrent de se défiler, mais Riccardo les en disuada en faisant raisonner le son de son arme prête à tirer. Il se figèrent.
Riccardo : emmener moi la voire tout de suite !
Brigands 1 : c'est par là.
Brigands 2 : vous lui voulez quoi ? A cette pauvre dame ? Vous savez elle ne fait de mal à personne. Elle est toujours triste et seule.
Brigands 1 : ouais et j'y pense, ça fait deux jours qu'on l'a pas vu.
Ils arrivèrent enfin.
Brigands 1 : c'est ici.
Riccardo : vous êtes sûr ?
Brigands 1 : ouais. Lui faites pas de mal hein !
Riccardo : allez barrez vous !
Ils lui remercièrent de ne pas les avoir tirer dessus. Riccardo avança vers l'entrée. Il toque et appel Dolores mais personne ne répond. Il fait le tour, essaie de voir à travers les vitres. L'endroit était insolite, déprimant, presque macabre. il entrevoit une main par terre. Il force alors la porte et entre. Il la trouve par terre, allongée, profondément endormie. Il la secoue en l'appelant mais rien. Il regarde autour de lui, et voit une bouteille d'eau. Il la prend et lui verse de l'eau sur le visage. Il continuat à la secouer et l'appeler. Au bout d'une dizaine de minutes, elle ouvrit enfin les yeux et marmona quelques mots.
Dolores : hum. Ric... Riccardo ?
Riccardo : Dieu soit loué. Ça va ?
Il l'aida à se relever et elle s'assit sur le matelas qui était près d'elle. Elle invita aussi Riccardo à s'y asseoir, car elle n'avait ni chaise, ni fauteuils. il s'assit à son tour.
Dolores : qu' est ce que tu fais ici ?
Riccardo : tu n'est pas aller travailler. Je m'inquiétait. Ça va ?
Redemanda t-il car elle avait mauvaise mine. Elle était somnolente, Ses yeux étaient enflés et rouge, ayant beaucoup pleurer. Elle semblait très fatiguée. Riccardo regarda à côté et vit un tube de somnifère. Il le prit aussitôt.
Riccardo : c'est ça que tu as prit ? Dolores enfin !
Dolores : je suis une personne horrible ! Elle a raison je ne mérite pas de vivre.
Riccardo : ne raconte pas n'importe quoi. Oui tu as fait beaucoup de mal. Mais tu peux reparer tes erreurs ou du moins essayer.
Dolores : elle ne me pardonnera jamais.
Riccardo : je n'en suis pas si sûr. Ecoute ce n'est pas en t'appitoyant sur ton sort ou en prenant des somnifères que tu vas arranger les choses. Tu dois te reprendre en main. Prendre soins de toi et de ton travail. Tu pourrais intégrer un goupe anonyme pour ancien toxicomane par exemple. Paulie ne se l'avoue pas mais elle t'aime au fond d'elle et je crois que c'est ce qui lui fait le plus mal, de t'aimer alors que tu lui as fait tant de mal. Elle a besoin de toi !
Elle éclata en sanglots.
Riccardo : allez calme toi ! Il faut que tu sois forte. Ça ne sera pas facile de récupérer son respect, sa confiance et son amour. Tu vas devoir te battre pour ça. Et pour commencer tu dois aller mieux. Et cet endroit est particulièrement déprimant et... tu ne peux pas continuer à vivre ici.
Dolores : c'est tout ce que je peux me payer. La police a saisit tous les bien de Razoul. Je n'ai plus rien.
Riccardo : prend tes affaires on s'en va.
Dolores : où ?
Riccardo : on trouvera sans doute une pension descente non loin de ton lieu de travail, et on te trouvera aussi un groupe anonyme de ..... je ne sais pas trop comment on les appelle dans les cas de drogue.
Elle sourit.
Dolores : merci pour tout Riccardo.
Riccardo : de rien. Ça me fait plaisir. Il faut se dépêcher on a beaucoup de choses à faire.
Dolores rassembla ses affaires, puis ils partirent tous deux en dirrection de la voiture de Riccardo. Une fois arrivés ils trouvèrent les deux Brigands de tout à l'heure, l'un faisant le guet et l'autre essayant désespérément retirer les enjolivers ne sachant pas qu' ils étaient incrustés dans les gentes.
Riccardo : que faites vous encore là ?
Brigands 1 : rien, on montait juste la garde. Ça grouille de voleur par ici.
Ditil en se grattant la tête.
Riccardo : déguerpissez !
Ils se sauvèrent.
Il ouvrit la portière à Dolores, elle monta puis se mit au volant à la recherche d'une pension. Au bout d'une heure, ils en trouvèrent enfin une digne des critères de Riccardo. On les fit visiter et Riccardo lui prit une chambre.
La chambre avait un lit, un bureau, une garde robe, une étagère, un balcon, dans le coin chambre. Il y avait aussi un coin salon avec deux fauteuils, une télévision plasma de trente deux pousses, une table basse, une vitrine reliée à un coin bar, une petite table à manger et un balcon. Le coin chambre ouvrait sur une petite salle de bain bien proportionnée.
Dolores : c'est beaucoup trop Riccardo. Je ne peux pas accepter. Ou au moins, laisse moi payer.
Riccardo : j'ai déjà régler pour six mois.
Dolores : merci infiniment.
Dit elle émue de la gentillesse et de la générosité de Riccardo.
Riccardo : ce n'est rien Dolores.
Gérant de la pension : madame vous trouverez le menu sur le bar. Chaque matin nous prenons les différents choix de nos pensionnaires pour leurs repas et boissons. Nous avons aussi un service de nettoyage. Vous nous ferez savoir à quel heure les femmes de menage pourons venir quotidiennement. Voici vos clés.
Dolores : merci bien.
Gérant de la pension : et bienvenue parmi nous madame Dawson.
Dolores : merci.
Il descendit en bas, les laissant dans la chambre.
Riccardo : vous vous installerez un peu plus tard on a encore une course à faire.
Elle ferma la chambre, et ils partirent chercher un groupe anonyme pour elle. Une fois que ce fut fait, Riccardo la racompagna à la pension.
Riccardo : te voila chez toi !
Dolores : merci encore.
Riccardo : de rien. Prend soin de toi et de ton travail.
Dolores : j'irai demain sans faute.
Riccardo : je dois y aller mais je viendrai te rendre visite très souvent.
Dolores : c'est d'accord. Bonne journée.
Riccardo : à toi aussi.
Elle descendit, monta dans sa chambre, s'assit sur le lit. Elle était heureuse et décidée à se prendre en main et à récupérer l'estime de sa fille.
Plus tard dans la soirée, ses voisins de palier vinrent la voir pour lui souhaiter la bienvenue et pour faire connaissance. Ça faisait longtemps qu'elle n'avais vécu une ambiance aussi conviviale. Elle répondit à leurs questions sans mentionner son passé de toxicomane.
Riccardo était rentré, il trouva Paulie devant la télé. Il lui prit dans ses bras par le dos.
Riccardo : mi amor,
Paulie : hola
Dit elle en caressant les bras de Riccardo.
Riccardo : qué tal ?
Paulie : esta bien. Tu tambien ?
Riccardo : si amor. On dîne dehors ?
Paulie : hum. J'ai pas trop envie de sortir. On dîne à la maison et on se voit un film ?
Riccardo : ok.
Paulie : Estéban veut nous parler de quelques détails du mariage. Il sera ici demain à la première heure.
Riccardo : eh bien, il prend ce travail très au sérieux.
Paulie : il faut croire oui.
Ils parlèrent encore un moment, Riccardo se moquait de certains personnages de la télé novela que suivait Paulie. Ils dinèrent puis virent un film.
Les jours passaient, avec le docteur Flor, Paulie s'apprêtait à affronter sa mère, et cette dernière travaillait sur elle pour pouvoir récupérer l'affection de sa fille.
Jess et Derreck quand à eux étaient bien dans leurs vie de nouveaux mariés. Ils organisaient au moins une soirée jeu par semaine avec Paulie et Riccardo.
Un mois plus tard, François et Annie reviennent de leurs lune de miel, qui était vraiment paradisiaque. Riccardo et Paulie vont leur rendre visite. Riccardo lui accorda une semaine avant de reprendre le boulot. Histoire qu'il commence à prendre ses marques dans sa nouvelle vie. Et Paulie leur invita à participer à la soirée jeu de vendredi chez Jess et Derreck.
Une fois de retour à la maison, Paulie décida qu'elle voulait affronter sa mère.
Riccardo : tu es sûr de toi ? Maintenant ?
Paulie : je n'en peux plus de toute cette pression. J'ai l'impression de suffoquer.
Riccardo : je l'appelle pour la voir demain ?
Paulie : oui s'il te plaît.
Riccardo : de toute façon je serais là si tu as besoin.
Il la serra dans ses bras, puis appela Dolores pour lui dire que Paulie et lui seraient là demain.
Dolores était à la fois exitée et anxieuse.
Riccardo avait raconter à Paulie ce qu'il avait fait pour Dolores. La nuit venue, Paulie n'arrivait pas à dormir tellement elle était nerveuse.
Le matin, Paulie et Riccardo se sont préparer puis se sont rendus chez Dolores. Ils arrivèrent enfin. Ils prirent l'ascenseur et en un rien de temps, il se sont retrouver devant la porte de Dolores.
Paulie : c'est ici ?
Riccardo : oui.
Riccardo frappe à la porte, Dolores ouvre.
Dolores : bonjour les jeunes entrez s'il vous plaît.
Ils entrent.
Riccardo fait la bise.
Riccardo : ça va Dolores ?
Dolores : oui bien merci et toi ?
Riccardo : je vais bien aussi.
Paulie a les mains dans les poches de son suite à capuche. Elle regarde ailleur.
Riccardo : ça va ma chérie ?
Elle hôche simplement la tête.
Riccardo : je vais vous laisser. Je suis à l'accueil.
Il fit un bisou sur la tête de Paulie en la serrant contre lui, puis sortit. Paulie fit quelques pas dans la chambre, les mains toujours dans ses poches.
Paulie : c'est jolie chez toi.
Dolores : merci, c'est Riccardo qui m'a offert de vivre ici.
Paulie : je sais. Il est très généreux.
Dolores : et il t'aime beaucoup aussi.
Paulie : je sais. Si je ne l'avais pas rencontré je crois que je me serais suicidée.
A ces dire Dolores fut subitement très triste. Elle versa quelques larmes et les essuya très vite. Elle se força de sourire.
Dolores : tu viens t'assoir ? J'ai fait des pâtisseries.
Paulie : je n'ai pas faim.
Elle s'assit sur une des chaises de la petite table à manger.
Paulie : je t'écoute !
Dolores : ma chérie je...
Paulie : ne m'appelle pas comme ça ! Tu n'en as pas le droit.
Dolores : désolée. Je sais que je ne te mérite pas. Mais...
Paulie : passe à l'essentiel tu veux ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tu ne m'a jamais aimer ? Pourquoi tu m'a vendue à Razoul pourquoi tu l'as laisser me faire toutes ces attrocités ? Hein ?
Dolores se mit à pleurer.
Dolores : pardon, je n'avais pas toute ma tête. J'ai toujours eu de mauvaises fréquentations depuis toute petite. J'ai grandie dans la rue. Après nous être échapper de l'orphelinat, mes amis et moi sommes tombés entre les mains d'un gang. Il nous ont utiliser pour des petits casses. Puis nous ont vendu à des tafiquant de femmes un peu plus tard. C'est avec l'un des clients que je t'ai eu. Ils m'ont forcer à avorter mais je me suis enfuie. Quelques mois après, tu étais née. J'étais si fière si heureuse. Je n'avais rien alors je volais pour te nourrire. Je voulais t'offrir une vie meilleure, mais ils m' ont retrouver et nous ont séparer. Tu n'avais que cinq ans et je ne t'ai plus revue pendant six ans. Submergée par tous ces problèmes, J'ai sombrée dans la drogue. Et de fils en aiguille, j'ai rencontrer Razoul, un autre trafiquant. Il m'avais promis de m'aider à te retrouver si j'acceptais de l'epouser. J'ai accepter et au bout de quelques mois on t'a retrouver. Tu avas été emmener dans une sorte de fabrique où on faisait travailler les enfants. Tu étais dans un de ses états ! Et ils avaient l'habitude de vous battre et tu en avait garder de graves séquelles. Tu avais des trous de mémoire. On t'a ramener. Peu de temps après, j'ai épouser Razoul. Mais j'étais toujours dépendante à la drogue et Razoul l'avait compris. Tu étais une belle jeune fille et tu lui as taper dans l'œil. Alors il me droguait, encore et encore. Je devenais une vraie loque humaine. Mon cerveau était en compote. Il m'a fait signer un acte de vente. Je savais même pas de quoi il s'agissait. Et par la suite, il me brandissait cet acte de vente quand il pouvait. Je suis restée dans cet état segond jusqu'au jour où Riccardo m'a sortit de là et emmener au centre de désintoxication.
Elles pleuraient toutes les deux pendant ce discours.
Dolores : pardonne moi ma fille, je n'ai pas su te protéger.
Elle pleurait encore de plus belle.
Paulie : et les injures ? Ça faisait aussi partie des effets secondaires ?
Dolores : je t'en prie pardonne moi. Je n'avais plus toute ma tête. Je te promet que tout ça est derrière nous. Et si tu m'en donne l'opportunité, je veux être la mère que tu mérites, celle dont tu as toujours rêver.
Riccardo en bas, priait en son cœur pour que Dieu aide Paulie à pardonner à sa mère.
Paulie : j'ai tellement souffert. Tu n'as pas idées de ce qu'il m'a fait subir.
Dit elle en larmes.
Dolores : je suis désolée ma chérie pardonne moi. Je t'en prie ma fille pardonne moi.
Paulie était touchée par l'histoire que venait de lui raconter sa mère. Elle se leva, fit quelques pas, donnant le dos à sa mère. Elle pleurait à chaude larmes. Dolores, elle était par terre, implorant le pardon de sa fille.
Riccardo était en bas, inquiet. Et comme il appelait Paulie sur son portable et qu'elle ne répondait pas, il décida de monter.
Paulie se retourna vers sa mère et l'aida à se relever.
Paulie : je te pardonne maman.
Dolores : tu m'a appelé maman ?
Elle hôcha la tête.
Dolores : oh ma chérie. Merci merci merci mon amour.
Elle lui fit beaucoup de petits bisous sur les joues et lui prit dans ses bras.
Paulie : doucement, doucement ! il me faut encore du temps.
Dolores : d'accord ma chérie.
Elle la relacha aussitôt, le sourire aux lèvres, ne sachant pas trop comment se tenir. Elles s'assirent à nouveaux.
Paulie : et ce client, mon père tu ne l'as jamais revu ?
Dolores : il a essayer de m'aider à m'échapper et ils nous ont surpris. Ils m'ont renvoyer dans ma chambre et l'ont emmener. Je ne l'ai jamais revue.
Paulie : comment s'appelait il ?
Dolores : George walter Dawson.
Elle se remit à pleurer.
Paulie : tu l'aimais ?
Dolores : de tout mon cœur. C'était le seul homme à m'avoir montrer de la tendresse. On voulait s'enfuir et faire notre vie ensemble.
Paulie : je suis désolée.
Dolores : moi aussi.
Elle se prirent dans les bras l'une de l'autre.
Riccardo frappa à la porte.
Riccardo : tout va bien ? Je peux entrer ?
Dolores : entre !
Dit elle en essuyant ses larmes. Il entra et les trouva toutes les deux en larmes.
Riccardo : ça va ?
Demanda t il inquiet.
Paulie : ça va.
Dit elle en essuyant ses larmes. Il la prit dans ses bras, lui frottant le dos.
Dolores : vous voulez quelques chose, j'ai fais des pâtisseries et du jus d'orange.
Riccardo : j'en veux bien. Chérie ?
Paulie : j'en veux bien aussi.
Dit elle le visage contre la poitrine de Riccardo. Dolores s'empressa de servir. Ils s'assirent , mangèrent et burent en silence. Le sourire ne quittais pas Dolores. Une fois finis, Riccardo dit à Dolores qu' ils devaient partir. Ils se levèrent. Elle les fit à tous deux des câlins et les raccompagna.
Riccardo : à bientôt Dolores.
Paulie : je t'appelle.
Dolores : d'accord ma chérie.
Ils partirent de là. Paulie se sentait liberée d'un énorme poid qui avait longtemps peser sur elle. Elle se retourna vers Riccardo, lui tenant la main, lui dit:
Paulie : merci, merci pour tout ce que tu as fais.
Riccardo : ce n'est rien. Ça m'a fait plaisir.
Elle se mit à pleurer.
Riccardo : arrête, non , s'il te plaît !
Il se gare sur le côté et essuie ses larmes.
Riccardo : arrête de pleurer allez !
Paulie : je pleure de joie. Je me sens tellement soulagée.
Ils se prirent dans leurs bras. Puis quand elle se calma, elle afficha un grand sourire, ce que fit sourire Riccardo aussi.
Riccardo : il faut dire que je suis aussi soulagé que ça se soit bien passé.
Elle resta sérieuse un moment.
Paulie : George walter Dawson.
Riccardo : c'est qui ?
Paulie : c'est mon père.
Dit elle émue.
Riccardo : il est vivant ?
Paulie : je n'en sait rien mais je l'espère.
Riccardo : je l'espère aussi. On rentre ?
Paulie : oui s'il te plaît.
Ils reprirent la route et rentrèrent chez eux.
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