Chapitre XII. Après la pluie le beau temps

Dan, le patron de Paulie et Jess, avait accorder à Paulie un congé, au vu des événements traumatisant passés. Se sentant de nouveau d'attaque, elle décida de réprendre son travail.

Riccardo veuillait qu’elle soit accompagnée à chaque fois par trois gardes du corps, un à l’intérieur, assis comme un client, consommant quelques boissons et un postés discrètement à chaque entrée.

Les mauvais jours derrière eux, Jess et Derreck avaient enfin fixés une date pour leur mariage, à peine deux semaines pour se préparer.
Ils s'atellaient aux préparations, avec l’aide de Riccardo et Paulie. Deux semaines plus tard, Jess et Derreck se dirent oui devant le maire de la ville de New-York. La cérémonie était une réussite. Ils avaient organiser un cocktail apéritif en journée, puis une soirée dansante le soir. Tout s’était très bien passé, tous le monde s’était bien amusé. Pour leur lune de miel, ils partirent à Miami, dans l’Etat de Floride et à leur retour, ils s’installèrent chez Derreck.

Plusieurs mois étaient passés, François et Annie étaient heureux ensemble. François avait économiser et avait acheter un bel et spatieux appartement. Il le fit visiter à Annie, et en profita pour faire sa demande en mariage. Il était un genou à terre devant elle, au milieu de la pièce de vie encore vide, lui demandant en mariage avec une bague en argent qu'il avait personnellement conçu et fait fabriquer. Sur l'anneau d’argent, était un îlot sur élevé en diamant, sous lequel était gravé les initiales de François. Ce qui, comme un trompe œil, donnait l’impression de voir les initiales à l’intérieur du diamant.
Bien sur Annie accepta avec joie, elle était surexitée.

Peu après, ils commencèrent à meubler leur appartement. Annie mettait aussi de l'argent de côté pour ses études. Elle s’inscrit à l’université publique pour faire des études de management.
Paulie aussi était entrée à l’université, pour faire des études l’hôtellerie.

Riccardo et Paulie continuaient à aller à l'eglise et continuaient à y avoir des enseignements. Paulie, qui avait toujours été blessée dans son âme, trouva du reconfort et de la paix en la personne de Jésus-Christ. Elle lui avait demander son aide pour pouvoir y arriver et elle y arrivait. Elle demandait aussi la force de pardonner à sa mère mais elle n'y arrivait pas.

Riccardo préparait en secret sa demande en mariage avec la complicité de François et Annie, de Jess et Derreck, ainsi que Rosa.
Un après midi, alors que Paulie revisait dans le jardin, Riccardo vint lui parler.

Riccardo : amor,

Paulie : si amor,

Riccardo : ma famille organise des retrouvailles, cette année, ça sera à l’occasion du dia de l'independencia. Je voudrais que tu viennes avec nous. Ça serait l’occasion de rencontrer toute ta belle famille.

Paulie : hum, cuándo ?

Riccardo : c’est le quinze et le seize septembre, dans environ trois semaines.

Paulie : il faut deux jours pour fêter l’indépendance ?

Il se rapprocha un peu plus d'elle et en lui caressant les cheveux il ajouta :

Riccardo : le quinze on fête le grito de dolores c’est le jour de la déclaration de guerre contre les colons. Et le seize, on célèbre l’indépendance.

Il lui raconta toute l'histoire avec plusieurs détails.

Riccardo : voila pourquoi on fête les deux jours.

Paulie : tu ferais un excellent prof d’histoire. Vraiment ! Bien-sûr que je viens et avec plaisir. Et Je veux pouvoir mettre un visage sur chaque nom. Alors on part quand ?

Riccardo : on arrivera à Mexico deux jours avant les festivités et puis on fera un tour à ma ville d'origne.

Paulie : Cancún.

Riccardo : oui. Une ville merveilleuse tu verras.

Paulie : j’ai hâte.

Riccardo : ok, je vais te laisser travailler. Je retourne au labo. A toute à l’heure.

Paulie : à toute à l’heure.

Il lui fit un bisou sur le front et retourna au labo.

Riccardo avait l’habitude de rendre visite à Dolores, elle était clean depuis plusieurs mois et suivait des cours pour devenir infirmière.

François et Annie avaient fait part à Riccardo et à Paulie de leur projet de mariage et de déménagement. Ils étaient heureux pour eux, mais en même temps triste de devoir se séparer d'eux.

Quand fût venu le moment de se rendre à Mexico, Riccardo, Paulie, François, Annie, Derreck, Jess et Rosa, s'embarquèrent à bord du jet de Riccardo pour s'y rendre.
Estéban devait les y rejoindre plus tard. Benoit et Chantal étaient aussi conviés, ils y allaient en jet depuis Paris.

Arrivés à Mexico, un comité d’accueil les attendait. Les membres de la famille Alvarez leurs réservaient un accueil très chaleureux. Après les accolades et les brèves présentations, ils se mirent tous en route pour le manoir, où les attendaient le reste de la famille. Ils arrivèrent, Riccardo présenta Paulie et ses amis au reste de la famille. Les retrouvailles étaient mouvementées et chaleureuses.

Riccardo : Abuelo, Abuela !

Abuelo : Riccardo mon petit qu’elle joie de te revoir après tout ce temps.

Abuela : alors c’est elle ?

Riccardo : si Abuela.

Abuela : elle est très belle. Bienvenue dans la  famille ma fille.

Paulie : gracias Abuela.

Riccardo : Azusena !

Azusena : mon petit tu m'as tellement manqué. Viens là.

Ils se firent un câlin.

Riccardo : Paulie je te présente ma tante Azucena, c’est la sœur de mon père.

Paulie : enchantée Azucena.

Azucena : moi aussi ma petite.
Dit elle en lui caressant la joue droite.

Riccardo : et voilà Ernesto et Maria ses enfants.

Paulie : enchantée.

Maria : Riccardito enfin tu daigne venir nous voir.

Elle lui fit deux bisous sur les joues, un de part et d’autre.

Riccardo : mais ce que tu as grandit Maria.

Maria : je fête ma quinceñera dans trois mois. Tu seras là n’est ce pas ? Je compte sur toi hein.

Riccardo : bien-sûr que je serais là.

Maria : tu dois être Paulie ?

Paulie : oui.

Maria : désolée, je parle beaucoup et j'ai oublier de te souhaiter la bienvenue. Bienvenida à Mexico y bienvenida en la familia Alvarez.

Paulie : gracias Maria.

Ernesto : bienvenue dans la famille Paulie.

Paulie : merci Ernesto.

Riccardo : viens je te présente d'autres cousins et cousines qui sont au fond.

Paulie fit la connaissance d’une trentaine de personne environ. Azucena présenta à chacun sa chambre, ils y rangèrent leurs affaires et profitèrent pour se reposer.

Riccardo parlait avec Paulie de ses premières impressions, quand son téléphone sonna. Benoit lui prévenait qu’ils venaient d’atterrir à Mexico. Riccardo demanda à un de ses cousins de les récupérer à l'aeroport. Une fois au manoir, il les accueillit et les présenta à tout le monde qui était présent. On leur indiqua leur chambre et ils allèrent se reposer.

Le manoir était devenu silencieux, presque tout le monde dormait, à l’exception des servantes, qui préparaient le gigantesque dîner.

Au alentour de six heures et demie du soir, presque tous le monde était réveillé, à l’exception de quelques gros dormeurs, dont Benoît et François. La table était presque prête, quelques un s' y installaient déjà. On fini par réussir à réveiller les gros dormeurs. A sept heures et demie, tous le monde était autour de la table.

Le dîner ressemblait presque à un festin médiéval, de nombreux plats garnissaient la très grande table. L'ambiance était au rendez-vous, les rires, les récits des souvenirs, rendaient ce moment exceptionnel.
Du plus âgé au moins âgé à table tout le monde avait un sourire aux lèvres. Les petits neveux de Riccardo riaient entre eux, se faisant des blagues. Le dîner terminé, tous le monde passa dans la grande salle, où étaient diffusés les films des anciennes fêtes familiales. L’ambiance était parfaite.

Quelques heures plus tard, tous le monde alla se coucher.
Le lendemain, après le petit déjeuner, Riccardo emmena Paulie et ses amis visiter la ville. Une ville magnifique et très colorée à certains endroit. La ville était en effervescence , dans la préparation des festivités d’indépendance.  Ils se promenèrent, firent des achats et déjeunèrent dans un restaurant de rue installé pour les festivités le serveur fit plusieurs va et vient, tellement ils changeaient leurs commandes.

Ils rentrèrent au manoir pour le dîner, Estéban était arrivé entre temps. Ils dinèrent tous ensemble dans la bonne humeur, mais Paulie remarqua quelqu’un qui lui foudroyait du regard à l'autre bout de la pièce. Le dîner fini, chacun se donnait à ses occupations.

Paulie était dans le jardin, attendant que Riccardo vienne la rejoindre, quand l'homme au regard de foudre vint se pointer devant elle, lui baisant la main.

Homme au regard de foudre : Paulie c’est ça ?

Paulie : et vous êtes ? Votre façon de me regarder me met mal à l'aise.

Homme au regard de foudre : c’est parce que je n’ai jamais vu une telle beauté auparavant.

Paulie : lâchez ma main s'il vous plaît.

Riccardo arriva avec deux bières, il descendait les marches qui mènent au jardin, ses bières à la main, il cherchait Paulie du regard et l’ayant aperçut, il se dirigea vers elle.

Riccardo : mi amor, je nous ai prit deux bières. Paulie,….Osvaldo ! Lâches ma femme.

Il s’approcha, déposant les bières sur le côté, retira violemment les mains d'Osvaldo de celle de Paulie.

Riccardo : Tu ne te lassera dont jamais de me pourrir la vie ?

Osvaldo : ta femme tu dis, je ne vois aucune bague à son doigt.

Riccardo : ne t'approche plus de Paulie tu comprends ?

Osvaldo : si non quoi ?

La tension commençait à monter, et Rosa qui n’était pas loin vint les séparer.

Rosa : calmez vous les garçons ! Arrêtez !

Paulie : qu’ est ce qui se passe ?

Rosa traina Osvaldo à l’intérieur.

Paulie : c’est qui lui ? Et qu’ est ce qu’il me veux ?

Riccardo : excuses moi. Je me suis emporter. Osvaldo est mon cousin, le fils d’un cousin de mon père. Il a toujours été en compétition avec moi, il a toujours voulut avoir ce que j'avais. Par le passé, il est sortit avec Sonia pour me faire du mal. C’est à cause de ça qu’on s'est séparé.

Paulie : «le Osvaldo» c’est ton cousin ?

Fit elle surprise et amusée.

Riccardo : oui. Et je me demande qui l'a inviter. C’est une vraie machine à problème.

Paulie : calme toi. Tu sais quoi ? Moi il ne m'aura pas. N'y penses plus. Où sont les bières ?

Riccardo : là. Attends je les récupère.

Ils prirent leurs bières tranquillement, en parlant de tout et de rien. Fatigués, ils montèrent dans la chambre de Paulie.

Paulie se jeta sur le lit.

Paulie : je suis épuisée.

Riccardo : moi aussi. Je vais rester avec toi cette nuit, je m'installe sur ce fauteuil si tu veux.

Paulie : A cause d'Osvaldo ?

Riccardo : tu ne sais pas de quoi il est capable.

Paulie : ça ne me dérange pas que tu reste. Tu pourrais t'allonger sur le lit, je pense que ce fauteuil n’est pas très confortable.

Elle lui fit de la place et tapota deux fois sur le lit, comme pour le dire de venir s’installer. Il vint et la serra dans ses bras.

Riccardo : je t’aime Paulie

Paulie : je t’aime Ricky

Ils s'endormirent après avoir dit une petite prière. Le lendemain, le jour de Grito de dolores, très tôt matin,  Riccardo descendit pour finaliser avec ses complices les préparatifs de la demande en mariage, prévu pour le lendemain soir. Tout était fini avant que Paulie ne descende.

Riccardo confia à ses amis qu’ Osvaldo était là, et qu'il l’avait surprit à faire la cour à Paulie. Ils étaient dégoûtés, mais se promirent d’être plus vigilants.

A vingt-trois heures, comme à l’accoutumée, le président lança le grito de Dolores et tous le peuple sur place répondait «viva». Après quoi, il y eût de beaux feu d’artifices. C’était parfait.  Les célébrations pour plusieurs venaient de commencer.

Riccardo regarda à sa gauche et ne vit plus Paulie, il l’appelait et la cherchait mais ne la voyait nulle part. Il y avait une grande foule. Il dit à Benoît et François qu'il ne trouvait plus Paulie. Et tous trois se mirent à sa recherche. Un peu plus loin, François surprit Osvaldo entrain de l’emmener de force. Il l'arrêta en lui tenant par l'épaule, puis lui donna un coup violent au visage. Il fût vite rejoint par Benoît et Riccardo. Riccardo s'assura que Paulie allait bien, puis frappa Osvaldo. Il était à terre, ils le relevèrent et l'emmenèrent au manoir. Une servante prit soin de lui et Riccardo demanda à ce qu’il s'en aille dès le lendemain.

L’incident passés, ils se sont refusés de gâcher leur soirée et se sont  tant bien que mal remis dans l’ambiance des festivités.
Ayant tous dormis tard, le lendemain, ils firent tous la grasse matinée. Après quelques heures, tout était en place pour la demande en mariage. La journée passa rapidement dans une ambiance festive.

Le soir venu, après que l'on ait bu et manger, le maitre de cérémonie invita Riccardo sur la scène car il avait quelque chose à dire. Riccardo se tint debout, rejoint la scène et prit le micro.

Riccardo : bonsoir à tous, je suis très heureux d’être parmi vous ce soir, pour fêter l’indépendance et ces belles retrouvailles familiales. Ce soir en plus de ces deux célébrations, je voudrais célébrer autre chose, l'amour.

A ces mots ses cousins et cousines se mirent à siffler.

Riccardo : l'amour que je ressens pour cette femme unique qui a changer ma vie, Paulie Madison Dawson. Mes dames et messieurs on l'applaudit bien fort.

Tout le monde applaudit. Elle les remercia et sourit, elle était émue.

Riccardo : Madi j'ai une importante question à te poser.

Il quitta la scène, et se rapprochait petit à petit de l'endroit où était assise Paulie.

Riccardo : tu as fais de moi un homme comblé depuis que tu partage ma vie. Accepterais tu aussi de partager mon nom ?

Les cris se multipliaient dans la salle. Quand enfin il arriva devant elle, il posa un genou à terre, ouvrit le coffret qui contenait la bague qu’il avait faite pour elle et la regardant dans les yeux, il lui posa cette question :

Riccardo : Paulie veux tu m'épouser ?

Un petit silence traversa la salle.

Paulie : oui je veux t'épouser Riccardo.

Tout le monde applaudit, en sifflant pour les un, en les félicitant pour les autres. Les félicitations et les bravos fusaient de partout. Riccardo lui mit la bague au doigt de Paulie, et Maria leva son verre en criant :

Maria : aux futurs mariés !

Et tous le monde reprit après elle :« aux futurs mariés». Riccardo se releva en tenant Paulie par la main, l’aidant à se lever à son tour. Une fois tous deux sur leurs pieds, ils échangèrent un doux baisers, ce qui fit pousser des cris, des sifflements et des ovations dans la salle. Ils souriaient tous les deux, front contre front, puis se sont ouverts aux accolade et aux félicitations qui ne cessaient d'arriver.

Peu après, on passa une musique douce, et les couples se mirent à danser, Riccardo et Paulie y compris. Estéban était aux anges, et pariait avec sa sœur sur lequel d'entre eux  aurait plus de petits enfants.

Après la fête, ils restèrent deux jours à Mexico, puis toute la bande s'envola pour Cancún. Ils se promenèrent dans la ville, puis rejoignirent la villa Alvarez au bord de la plage Delfines. Ils s'y installèrent tous.

Le soir tombé, ils se réunirent tous sur la plage, les garçons prirent soin d'allumer un feu, pendant que les filles ramenaient à boire et des chamallows. Ils étaient réunis autour du feu, se racontant des anecdotes, comme les fois où François testait ses regards séducteurs sur la dame de la bibliothèque. Ils riaient et passaient un très bon moment. Plus tard dans la soirée, ils rentrèrent tous à la villa. Après avoir vu un bon film, les filles s'installèrent toutes dans une chambre pour papoter, et les garçons en bas, des verres à la main, parlaient entre eux de tout et de rien. Ils se couchèrent tous tard et firent la grasse matinée, sauf Riccardo, qui fût réveillé de bon matin par une visite surprise. Il descendit au bureau, voir qui le demandait. Il fût surprit de voir Osvaldo assis derrière le bureau.

Riccardo :qu’ est ce que tu fais là ?

Osvaldo : très belle demande en mariage, toutes mes félicitations.

Riccardo : qu’ est ce que tu nous veux encore !

Osvaldo : j’ai croisé Ines à l’hôpital où tes potes et toi m'aviez envoyer après m'avoir refait le portrait. Elle est infirmière là-bas.

Riccardo : c’est très bien. Tu l'aimais beaucoup à l’époque non ?

Osvaldo : en fait, je viens te demander pardon.

Riccardo : à propos de quoi ? De toutes tes entourloupes, ou de …..

Osvaldo : laisse moi terminer ok, à l’époque où mon père et moi vivions à New-York, on s’entendait plutôt bien toi et moi, jusqu’à cet automne, après la mort d' Esmeralda. jusqu’à deux ans plus tard Il n y en avait plus que pour toi.

Riccardo : j’étais un gosse qui venait de perdre sa mère. J’avais besoin d'amour et d’attention.

Osvaldo : je sais sauf que moi je n'existais plus pour personne. La goute qui a fait déborder le vase, c'est quand je t’ai vu embrasser Ines. Tu savais que je l’aimait et que je ne voulais qu’elle.

Riccardo : je ne l’ai pas embrasser, c’est elle qui l’avait fait. Et je l’ai repousser justement parce que TU l’aimais !

Osvaldo : et n’ayant pas supporter ce rejet, elle a demander à aller vivre à Mexico avec son père. Elle m'a tout raconter.

Riccardo : et toi tu m'en a voulut pendant toutes ses années à cause de cette histoire ? tu as saboter ma relation avec Sonia, m'as fait passer pour un incompétent à plusieurs reprises,...

Osvaldo : je suis désolé. Je me sentais abandonné et en plus trahis par toi. Je ne savais plus à quel sein me vouer et j’ai laisser la jalousie et la haine grandir en moi. Pardonne moi mon frère je t'en prie.

Riccardo était stupéfait, il resta un moment sans rien dire. Le révérend Floyd les avaient enseigner à lui et à Paulie que le pardon est une puissance qui libère, qu’ en pardonnant, on se libérait soi même, mais aussi la personne que l’on pardonne même si la personne ne le mériterait pas. Ne pas pardonner, pouvaient emmener de graves problèmes  de santé sur le long terme. Il les avaient aussi dit qu’il n’était pas facile de pardonner, et que même si on ne le sentais pas, il fallait le décider et le reste suivrait petit à petit.

Riccardo était consterné, et luttait à l’intérieur de lui, se demandant si oui ou non il pardonnerai à son cousin. Il se passa la main dans les cheveux, puis soupira.

Riccardo : je te pardonne.

Osvaldo : merci mon frère. Je te promet que je ne te causerais plus de tort.

Riccardo : je l’espère bien.

Osvaldo : à propos, Ines est d’accord pour qu’on essaie, tu vois ce que je veux dire. J’aurais besoin de quelques conseils dans ce domaine.

Riccardo : on verra.

Osvaldo remit un paquet à Riccardo.

Osvaldo : tiens.

Riccardo : qu’ est ce que s’est ?

Osvaldo : quelques vidéos et des photos compromettantes de toi, la plus part prises lors de soirées très arrosée.

Riccardo était abasourdi, les yeux grand ouvert, il ne pouvait pas croire qu’ Osvaldo pouvait en arriver là.

Osvaldo : à propos, c’est moi qui ait casser la statue à l’entrée de la maison de ton père à New-York, c’est aussi moi qui avait fait courir le bruit que tu sortait avec la prof de math.

Riccardo : tu es machiavélique ! Tu m'as fais passer de sales quart d’heure. Tu m'a pouris la vie, aujourd’hui encore quand je croise un ancien élève, il parle de moi comme étant celui qui sortait avec la prof de math.

Osvaldo : je suis désolé.

Riccardo : Autres choses ?

Osvaldo : non, enfin je crois.
Dit il l'air pensif.

Riccardo : allez sauve toi avant que je décide de te renvoyer à l’hôpital.

Osvaldo : oui. Au revoir mon frère.

Il sortit de la pièce, puis de la maison. Riccardo s’assied sur une des chaises , la main droite sur le front, son coude sur le bureau. Il repensait à ce qui venait de se passer. Il était déboussolé. Il resta longtemps à réfléchir et à repenser aux sales coups qu’Osvaldo lui avait fait depuis des années, jusqu’au réveil de Paulie, qui se mit à sa recherche.

Elle le trouva dans le bureau, et il lui raconta ce qui venait de se passer. Il en parla aussi à Benoît et François à leurs réveil.
Ils allèrent prendre le petit déjeuner, puis se préparèrent pour faire un tour dans la ville. Ils passèrent une semaine de folie à Cancún, puis ils repartirent à New-York. Chacun reprit le cours de ses activités.

François et Annie préparaient leurs mariage, ils avaient prévu de faire une petite cérémonie privée, mais très chaleureuse. En même temps, ils amenageaient leur appartement.
Le jour j arriva enfin, Ferdinand avait fait le déplacement depuis Paris, quelques cousins aussi. Benoît et Chantal étaient arrivés quelques jours plutôt pour aider aux préparatifs. Du côté d’Annie, les responsables de son église et quelques orphelins.
Quelques journalistes de la presse Française s’étaient incrustés, retransmettant l’événement pour le grand malheur de nombreuses célibataires parisiennes.

François et les garçons étaient beaux dans leurs costumes. Annie était magnifique dans sa robe de mariée et les filles, ses demoiselles d’honneur étaient belles dans leurs robe roses bien accessoirisées par la maison Queen's Place.

La cérémonie se déroulait dans le jardin de la propriété de Riccardo, ce dernier était joliment décoré, de belles chaises transparentes de part et d’autre de l'allée bordée par des roses blanches et champagne et des rubans de couleur blanche opaque et transparentes. Le vert des feuilles des bouquets de roses, apportaient une touche de couleur à tout ce blanc.

La cérémonie avait enfin commencer, François et Annie se dirent oui devant le maire, puis devant Dieu, par l’intermédiaire du responsable de l'église d’Annie.
Après avoir été déclarer mari et femme, ils partagèrent un langoureux baiser. Ils étaient très heureux de s’être mariés. Annie lança de dos son bouquet comme à l’accoutumée, il tomba net entre les mains de Paulie.

Tous le monde était heureux. Un cocktail était servit pour l’occasion. Ils avaient réservés une salle pour la soirée. Le soir venu, les invités arrivaient et étaient installés à leurs places respectives. La lumière était tamisée, sur un ton violet, la déco digne d'un mariage princier.

Au bout de quelques temps, après que tout fût mis en place, les mariés firent leurs entrée, sur une musique entrainante, précédés de leur demoiselles et garçon d’honneur. Tous le monde se leva pour les accueillir, battant des mains et chantant.

Ils s'installèrent finalement et la soirée pouvait commencer. Le service avait commencé, boissons, nourritures, puis quelques mot des témoins, amis, collègues, membres de famille. Ferdinand, après avoir dit combien il était heureux et fier de son fils, porta un toast aux nouveaux mariés.
En milieu de soirée, François prit la parole et chanta une chanson pour sa dulcinée. Elle était très émue et versa quelques larmes. Il la rejoint ensuite et la soirée continua. Ils investirent la piste de danse, suivis de leurs invités.

Une fois la soirée finie, les invités partis, François et Annie restèrent un peu avec leurs amis et famille, avant de se rendre à la chambre d’hôtel qu’ ils avaient réserver.

Tout le monde partit à l'exception de Riccardo et Paulie. Ils étaient debout, au milieu de la piste de danse, à danser sur les slow que l’on passait. Ils discutaient, riaient, puis un moment, se regardant les yeux dans les yeux, ils s'embrassèrent tendrement.

Riccardo : on est les prochains.

Paulie : oui, il faut qu’on se mette aux préparatifs.

Riccardo : oui, je connais un excellent event planner .

Paulie : qui ton père ?

Riccardo : oui.

Paulie : Il n'est pas mal c’est vrai il a fait ses preuves.

Riccardo : mais bien-sûr cela doit correspondre à nos exigences.

Paulie : oui. C’était un beau mariage. J'aurais aimer que la soirée ne se termine pas.

Riccardo : vraiment c’était tellement parfait et on voit qu’ ils s’aiment vraiment.

Paulie : oui. Après viendra peut-être le tour de Benoit.

Riccardo : qui ? Non, Benoît ? Il déteste ça. A moins peut-être que Chantal ait comme toi le pouvoir de changer les gens.

Elle sourit. Ils dansèrent encore une trentaine de minutes, puis s'en allèrent. Ils prirent la voiture de Riccardo et retournèrent à la maison. Riccardo avait logé tous ceux qui étaient venus de l’étranger pour le mariage à l’exception des journalistes.

Extenués, ils s’étaient tous endormis. Riccardo et Paulie firent de même en arrivant.
Deux jours après, François et Annie s'envolèrent pour Cancún. Annie avait beaucoup aimer la ville, ils y retournèrent donc pour leur lune de miel. Riccardo et Paulie les avaient accompagner à l'aeroport, ainsi que tous leurs proches qui avaient fait le déplacement.
Riccardo prit les mains d’Annie dans les siennes et lui dit :

Riccardo : Annie, où que tu ailles, quoi que tu fasse souviens toi que tu as une famille et une maison ici toujours prête à t'accueillr.

Annie : merci Monsieur.

Riccardo : appelle moi Riccardo.

Annie : ça va être dur mais j’essaierai.

Ils rirent un peu.

Paulie : prenez soin de vous  tous les deux. On vous aime !

Leur dit elle en les prenant à tour de rôle dans ses bras. Riccardo prit François dans ses bras, et lui souhaita d'être heureux. Ferdinand fit de même.

François : eh effacer ces mines tristes on ne part que quelques semaines on sera bientôt de retour.

Après leur départ, Ferdinand retourna à Paris, Benoît et Chantal aussi. Tous ceux que Riccardo avait heberger s'en allèrent aussi. La maison était à nouveau silencieuse et presque déserte.


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