Chapitre X. l'ultime rencontre
Un mois déjà et aucune trace de Paulie. Un jour, pendant que Riccardo faisait ses recherches, exténué, il s’assied sur un banc près d'une aire de jeux. Il avait les mains sur la tête, ses coudes sur ses genoux et était perdu dans ses pensées, quand une petite fille avec deux sucettes à la main, vint vers lui.
Petite fille : tu es triste ?
Riccardo : oui petite.
Petite fille : pourquoi ?
Riccardo : j’ai perdu quelqu’un de cher.
Petite fille : oh désolée. Tiens une sucette tu sera peut être moins triste avec.
Il sourit et prit la sucette. La petite fille vint s’asseoir à côté de lui.
Petite fille : je m’appelle Flora.
Riccardo : enchanté moi c’est Riccardo.
Flora : alors elle est partie au ciel ?
Riccardo : qui ça ?
Flora : la personne que tu as perdue.
Riccardo : j’espère que non.
Flora : elle est au ciel ou tu l'a simplement égaré ?
Il sourit.
Riccardo : je l’ai égaré.
Flora : quand mon frère Byron s'est égaré, maman a prier, encore et encore et puis on l’a retrouver. Tu devrais essayer ça marche.
Riccardo : je ne crois pas vraiment à ces choses là.
Flora : tu as une autre option ?
Il la regarda perplexe
Riccardo : tu as quel âge toi ?
Flora : six ans.
Riccardo : que six ans ?
Flora : je veux dire ça ne coûte rien d’essayer ? Tu n'as rien à perdre mais tout à gagner.
Riccardo resta tranquille un moment.
Riccardo : comment on fait ça ?
Flora : on parlant à Dieu.
Riccardo : où ici ?
Flora : il est partout tu sais, mais on pourrait aussi bien aller à l'eglise à côté.
Riccardo : ok allons y.
Ils se rendirent dans l'eglise à côté et se mirent au premier rang.
Riccardo : il faut que je sois debout, assis ou….
Flora : relax, il écoute dans toutes les positions.
Riccardo : et si je la retrouve par hasard, je veux dire comment savoir si c’est bien lui qui l'aura fait ?
Flora : tu pourrais demander un signe comme Gédéon.
Riccardo : explique !
Flora : Gédéon était un homme à qui Dieu avait confier une mission. Mais n'étant pas sûr, il a demander deux signes pour savoir si la mission venait réellement de Dieu. Tu pourrais faire pareil.
Riccardo : ok ok
Il souffla.
Riccardo : je pourrais demander comme signe de la retrouver aujourd’hui, avant demain ?
Flora : et tu verras un camion de glace quand tu l'aura retrouver.
Riccardo : un camion de glace ?
Flora : ça serait un signe pour que tu saches que c’est Dieu qui l'a fait.
Riccardo : okeyyy.
Flora : il faut qu’on se mette d'accord sur ce qu’on va demander. Alors un, on veut la retrouver deux, comme signe pour que tu crois, aujourd’hui, et tu verras passer un camion de glace une fois que tu l’aura retrouver.
Riccardo : okeyyy.
Flora : un camion de glace rose, mais vert devant.
Riccardo : on ne peut pas être plus précis !
Flora : bien allons y. Parle à Dieu avec ton cœur, avec respect. Moi je vais t’accompagner.
C’est ainsi que debout, au premier rang, Riccardo fit cette prière :
Riccardo : cher Dieu bonjour, je viens te demander s’il te plaît de m’aider à retrouver Paulie en vie, et en bonne santé. Je ne sais pas gand chose sur toi, mais j’aimerais être sûr que c’est toi qui m'aura aider ou non, je demande comme signe de la retrouver avant demain….
Flora lui souffla :« le camion de glace»
Riccardo : et aussi que je vois passer un camion de glace rose et vert à l’avant. Je te promet que si tu m'aide, je ferai tout ce que tu veux.
Flora : au nom de Christ Jésus amen.
Riccardo : amen !
Riccardo : c’est tout ?
Flora : oui, mais tu peux continuer si tu veux.
Ils parlèrent un moment, Riccardo était détenu, il riait aux éclats à certains dires de Flora.
Riccardo : si non ta mère, à part avoir prier pour retrouver ton frère, pour quoi elle prie d'autres ?
Flora : pour beaucoup de choses, pour des personnes, mais en ce moment, surtout pour financer les études supérieures de Byron.
Riccardo : attend ! Tu as dis que Jésus pouvait se manifester en n’importe qui pour aider quelqu’un ?
Flora : oui c’est exact.
Riccardo : attend une minute je reviens.
Il alla prendre son chéquier dans sa voiture, puis revint.
Riccardo : comment s’appelle ta mère ?
Flora : Margareth Penny Stuart. Pourquoi ?
Riccardo fit un cheque en blanc au nom de la mère de Flora, puis le donna à Flora.
Riccardo : tiens, donne le à ta mère. Tu lui dira que c’est de la part de Jésus.
Flora : qu’ est ce que s'est ?
Riccardo : c’est un chèque pour les études de ton frère.
Flora : merci.
Riccardo : mais de rien petite. Je dois y aller maintenant à un de ces quatre.
Flora : à un de ses quatre.
Riccardo remonta dans sa voiture, et il eût une soudaine envie d’aller rendre visite à la mère de Paulie au centre de désintoxication.
Il s'y rendit, le médecin qui était de garde le reçut, et l'expliqua que tout se passait bien jusqu’à il y a deux jours. Dolores, la mère de Paulie avait fait une rechute.
Elle avait consommer de la drogue. Elle était dans les nuages, complètement ailleurs et elle ne voulait pas révéler qui l'a fournit de la drogue.
Riccardo : et vous n’avez pas juger bon de m'en informer ?
Docteur : je suis confus monsieur, je….
Riccardo était assis, l’avant bras gauche posé sur le bureau du docteur, son index et son pouce, de part et d’autre de son nez, entre ses yeux. Enuyé et énervé par l’attitude des responsables du centre de désintoxication, qui n’avaient pas juger bon de l'informer de ce qui se passait.
Riccardo : je peux la voir ?
Docteur : oui bien-sûr. Je vous y conduit.
Il le conduit donc à la chambre de Dolores.
Riccardo : Bonjour Dolores, vous vous souvenez de moi ? Je suis Riccardo, le petit ami de votre fille Paulie. Je suis venu vous voir deux ou trois fois.
Dolores : donne m'en, donne m'en s'il te plaît.
Riccardo :quoi ?
Dolores : de la coc. Voyons !!!
Elle fit un rire assez bizarre.
Dolores : un tout petit peu seulement.
Disait elle en rapprochant l' index et le pouce de sa main droite.
Riccardo : Dolores non, vous ne devez pas en prendre. C’est mauvais pour votre santé.
Dolores : Razoul lui il m'en donne.
Riccardo : pardon Razoul ! Razoul était ici ?
Dolores : ouaiiiis il….
Elle se mit à vomir.
Riccardo : ça va ? Infirmière ! Que se passe t- il ?
Infirmière : ce n’est rien le traitement fait effet.
Riccardo : vérifiez bien qu’elle n'en ai plus s'il vous plaît. Prenez bien soin d’elle.
Infirmière : bien-sûr monsieur.
Riccardo : je dois y aller.
Il s'avança vers la porte, quand Dolores rajouta :
Dolores : il va venir me chercher.
Infirmière : madame calmez vous.
Riccardo sortit de la chambre pour le bureau du docteur.
Docteur : Mr Alvarez !
Riccardo : vos cameras de sécurité fonctionnent bien ?
Docteur : oui monsieur.
Riccardo : je peux visionner les images des deux derniers jours ?
Docteur : oui bien sur monsieur. C’est bizzard que nous n y avions pas penser.
Riccardo soupira.
Docteur : allons y s'il vous plaît !il allèrent à la salle de contrôle, où il visionna les vidéos. Lui-même, le docteur et les agents de sécurité présent, constatèrent que Razoul s’était facilement introduit au centre, et qu’il en était sortit de la même manière.
Riccardo : il va sans dire que vous devez renforcer votre système de sécurité ! Faites gaffe, à ce que j'ai appris, il va revenir !
Docteur : je suis confus monsieur.
Riccardo : faites dont autre chose docteur.
Il sortit, en allant vers sa voiture, et appela Tedd.
Riccardo : salut Tedd
Tedd : salut Rick tu vas bien ?
Riccardo : oui et toi ?
Tedd : ça va. Quoi de neuf ?
Riccardo : l’homme que je t'ai livré dernièrement s'est évader de prison.
Tedd : tu en est sûr ?
Riccardo : oui je l’ai vu de mes propres yeux.
Tedd : Laisse moi vérifier.
Quelques secondes plus tard, il reprit.
Tedd : tu as raison, ça fait deux jours qu'il s'est évader, personne ne sait comment jusqu'ici. Mais un avis de recherche a été lancé contre lui.
Riccardo : ok merci pour l’info Tedd. Il faut que j'y aille. A plus.
Tedd : a plus .
J’aurai dû lui régler son comte à celui-là, se dit il intérieurement, Puis Il lança un appel à Pablo
Riccardo : Pablo, Razoul s’est évader de prison. Je veux que tu envois des hommes pour le localiser et le surveiller. Il pourra peut-être nous mener à Paulie. Interroge ses anciens hommes qui sont avec nous ils peuvent peut-être savoir où il se cache.
Pablo : bien patron.
Pablo s'empressa d’exécuter les ordres. Deux heures plus tard, ils l’avait localiser, et avaient placer deux espions pour surveiller ses moindres faits et gestes. Pendant ce temps, les recherches se poursuivaient en parallèle, jusqu’à ce qu’ un des espion signala avoir entendu qu'il y aurai une importante transaction le soir. Ce qui attira leurs attention.
Riccardo fit venir plusieurs de ses hommes, et avec eux, il fit un plan avec plusieurs possibilités. Ils préparèrent des véhicules, des armes et bien d’autres choses dont ils auraient peut-être besoin. Riccardo fit poster deux voitures avec chacune quatre hommes bien armés aux alentours de la cachette de Razoul, c’était une villa, avec la cour parsemée de garde.
A l'interieur, Razoul descendait à la cave, où Paulie était enfermée dans une cage, depuis plus d’un mois.
Razoul : je t’ai manqué ma chérie ?
Dit il avec un sourire mesquin.
Paulie : Razoul ! C’est donc toi qui est derrière tout ça ?
Razoul : eh oui ma jolie. Même enfermé, j’ai toujours le bras long.
Paulie : laisse moi partir Razoul !
Razoul : tu n’est pas en position d'exiger quoi que ce soit.
Il s'approcha de la cage, où Paulie était lourdement enchaînée des deux pieds.
Razoul : ça aurait pu être tellement différent si tu m’avais accepter, si tu m’avais aimer.
Paulie : tu es malade Razoul !
Razoul : malade d'amour pour toi.
Paulie : on ne fait pas ça à quelqu’un qu’on aime.
Razoul : si tu me laissais une chance, si tu m'acceptais là maintenant, je te libererai, j'annulerai la transaction de ce soir, je ferai de toi la femme la plus heureuse au monde.
Paulie : que fais tu de ma mère ?
Razoul : c’est de l'histoire ancienne. Dis moi oui Paulie.
Paulie : plutôt mourir.
Elle lui cracha sur le visage. Razoul s'esuya avec le côté de sa chemise.
Razoul : tu as pris de l’assurance hein ? Tu l'aura voulu dès ce soir, tu appartiendra à challo. Il me paie grassieusement pour ça. Tu es une affaire en or. Un million de billets rien que pour ce petit visage. Eh tu as de la chance, il te veut sans tâche ni egratinure. Sinon je me serai donner le plaisir de corriger ton insolence. En revanche, ton goss de riche a fait du bon boulot avec tes cicatrices.
Il remonta les marches et s’en alla. A six heures du soir, il envoya deux gardes la chercher pour la mettre dans une fourgonnette. Les espions de Riccardo signallèrent qu’il venait de voir Paulie se faire embarquer dans une fourgonnette.
Riccardo fit enfin soulagé de la savoir vivante et ordonna aux voitures sur place de suivre le convoi. Ce qui fût fait. Razoul se redit chez challo, échangea Paulie contre une mallette pleine de billets vert.
On signala à Riccardo que la transaction avait été faite. Il demanda à l'une des voitures de rester sur place et à l'autre de suivre Razoul, de le ramener, lui, ainsi que l'argent qu’il venait de se faire. Riccardo prit avec lui quatre hommes, tous bien armés et se rendirent chez Challo.
Ils resterent en retrait jusqu’à ce que l'autre équipe revint avec la mallette d'argent et Razoul.
Riccardo se fit annoncer et Challo accepta de le recevoir. On le conduisit lui, et deux de ses hommes, dans le salon d'honneur de Challo.
Challo : Mr Alvarez fils que me vaux cet honneur ? Vous avez reprit du service ?
Riccardo : non Challo, c’est autre chose qui m’emmène.
Challo : je vois que tu as une mine sérieuse. Je t'offre à boire ?
Dit il en se servant un whisky, puis il prit place sur un des fauteuils.
Riccardo : non je serai bref. Nous avons été tous deux victime d'un misérable individu qui pourrait mettre en peril nos arrangements de longue date.
Challo : je commence à m’inquiéter que se passe t il ?
Riccardo : la femme qui t’as été vendu ce soir même, n’est autre que la femme que j’aime, celle qui va devenir ma femme.
Challo se leva de son siège dégoûté.
Challo : ce sale chien a osé !
Riccardo : je l’ai fait attraper, il est dehors avec mes hommes. J’ai aussi ramener ton argent.
Challo : je suis navré de cette situation. Je ne veux pas que quoi que ce soit entache nos relations. Faites venir ce fumier ?
Riccardo fit un signe de la main à un de ses hommes et celui-ci s'exécuta. On ramena Razoul et l’argent. Riccardo fit poser la mallette d’argent devant Challo.
Riccardo : tout y est.
Challo : je n'en doute pas.
Puis Challo se dirigea vers Razoul.
Challo : tu a voulu me berner ?
Razoul : Challo je t'assure que je ne savais pas.
Challo : tu voulais faire éclater une guerre entre nous ?
Razoul : Challo non je t’en prie…. Ecoute je .. je vais me rattraper tu verras…. Je t'en donnerais une complètement gratuite.
Challo : la ferme !
Il lui tira une balle dans la tête.
Challo : allez chercher la fille et nettoyez moi ça. Encore désolé Riccardo.
Riccardo : je sais.
Deux des servantes de Challo allèrent chercher Paulie et on l'emmena à Riccardo.
Riccardo : Paulie ?
Paulie : Ricky ?
Elle était habillée en danseuse du ventre, elle avait les larmes aux yeux. Elle avait visiblement perdu au moins dix kilos. Riccardo s'empressa de la prendre dans ses bras. Ils la serra fort.
Challo : je vais vous laisser. Encore désolé.
Riccardo : merci Challo.
Challo sortit de la pièce. Riccardo enleva sa veste et la lui fit porter.
Riccardo : mon amour tu vas bien ? J’ai eu tellement peur de te perdre.
Paulie : moi aussi si tu savais.
Riccardo l'inspecta d'un rapide coup d’œil.
Riccardo : tu as perdu du poids. ça va ?
Paulie : je me sens étourdie.
Elle perdit l’équilibre et voulut tomber, mais Riccardo la soutint. On pouvait lire sur son visage un mélange de joie et de mélancolie. Paulie compte à elle, était heureuse mais tellement faible pour esquisser ne fût ce qu'un sourire.
Riccardo : viens on rentre à la maison.
Elle n’avait pas d’énergie, étant mal nourrie assez longtemps.
Riccardo la porta dans ses bras. En sortant de chez Challo, ses yeux tombèrent sur l'enorme horloge dans le hall. Il était vingt-trois heure, cinquante minutes. Quand ils arrivèrent dehors, l'un de ses hommes lui ouvrit la portière et il installa Paulie. Il monta à son tour, on referma la portière et le chauffeur démara la voiture. Ils prirent la route, et à un carrefour, ils firent couper par un camion de glace rose et vert à l’avant, passant lentement devant eux. Riccardo était abasourdi, en même temps émerveillé.
Paulie : ça va ?
Riccardo : oui très bien mon amour. Très bien.
Il la serra fort dans ses bras. Ils arrivèrent chez Riccardo, Pablo avait déjà prévenu Rosa, qui avait fait préparer une chambre pour elle. Elle prevenit aussi Estéban.
Rosa : mon petit Dieu soit loué. Où est elle ?
Riccardo : elle est là.
Il la porta depuis la voiture jusque dans le salon.
Rosa : j'ai fais préparer une chambre pour elle. Oh mon Dieu ma chérie tu n’as plus que la peau sur les os.
Riccardo : je vais appeler Jess. Il appela Jess, qui était avec Derreck pour les prévenir. Ils prirent aussitôt la route pour se rendre chez Riccardo. Riccardo demanda à ce qu'on appelle le docteur Davis pour qu’il l'examine.
Après ce court instant, on installa Paulie dans sa chambre, Rosa l'aida à prendre une douche, et à se changer. Elle lui prepara une bonne soupe très nourissante, histoire de l'aider à reprendre de l'energie.
Le docteur arriva entre temps et l'examina. Tout vas bien, dit il. Elle a besoin de bien se nourrir et de beaucoup se reposer. Ajouta t il.
On apporta le plateau avec la soupe de Rosa. Riccardo le prit et donna graduellement de la soupe à sa Paulie. Après quelques cuillères, elle n'en voulait plus. Riccardo fit repartir le plateau.
Jess et Derreck arrivèrent. On les conduisit à la chambre de Paulie.
Jess : oh mon Dieu ma chérie ! Ça va ?
Elle lui prit dans ses bras.
Jess : tu m'as tellement manqué, mon Dieu que j'ai eu peur si tu savais !
Paulie : reprend ton souffle allez ! Je vais bien je t'assure.
Jess se mit à pleurer.
Jess : regarde ce qu’il t'on fait, tu n’as plus que la peau sur les os. Oh ma chérie j’ai eu tellement peur.
Paulie : moi aussi.
Derreck vint s'ajouter au câlin.
Derreck : on a eût très peur pour toi. Ne disparais plus jamais.
Paulie : c’est promis.
Ils étaient tous en larmes.
François qui avait été prévenu par Annie du retour de Paulie, il revint vite d'une réunion à laquelle il assistait.
François :Rick ! Rick ! Mon frère ça va ?
Riccardo : oui je l’ai retrouver François enfin.
Il lui prit dans ses bras.
François : je suis content pour toi mon frère.
Il s'approcha du reste de la petite meute.
François : eh, salut Paulie ça va ? Tu nous a fait une grande frayeur.
Il lui prit dans ses bras.
François : je suis contant de te revoir.
Paulie : moi aussi.
Rosa : les jeunes ce n’est pas pour jouer les rabat joie mais le docteur a insister sur le fait qu’elle doit se reposer.
Jess : je suis en bas je ne bouge pas d'ici. A toute à l’heure ma chérie.
Paulie : à toute à l’heure.
Ils boudèrent tous. Et lui dirent chacun à tour de rôle qu’ ils étaient heureux de la revoir, et qu’ ils étaient là pour elle. Comme ils sortaient, François fit un signe de la main à Riccardo, pour qu’il sorte avec eux.
Riccardo : partez devant, je vous suis.
Il se pencha vers Paulie.
Riccardo : tu me jure qu'ils ne t'ont rien fait de mal.
Paulie : rien à part me priver très souvent de nourriture. Ils disaient que le client les préfère très fines.
Riccardo : les salauds.
Paulie : et Razoul ?
Riccardo : cette fois ci je suis sûr qu’il ne te dérangera plus.
Paulie : tu l'as tué ?
Riccardo : j’aurais bien aimé. Mais Challo s'en est chargé.
Paulie : tu connais Challo ?
Riccardo : il fait des affaires avec mon père. J’ai renforcer la sécurité de la maison. Je serai plus tranquille si tu restait ici.
Paulie : je sais. Tu m'as tellement manqué
Riccardo : et toi, si tu savais.
Paulie : tu as perdu du poid aussi. Tu t’es beaucoup négligé aussi. Mais tu es encore plus beau que dans mes souvenirs.
Riccardo : tu es encore plus belle toi aussi. Te amo
Paulie : te amo.
Ils s'embrasserent.
Riccardo : je te laisse te reposer. Bertha restera à proximité si tu as besoin de quelque chose.
Paulie : et Rodriguez ? Bon sang ils l’ont frapper violement à la tête avant de m’emmener.
Riccardo : on l’a retrouvé dans une décharge mal en point. Il est interné à la clinique du docteur Davis.
Paulie : il va s’en sortir ?
Riccardo : le docteur dit que oui. je sortirai tôt demain pour aller remercier la personne qui m'a aider à te retrouver.
Paulie : qui est ce ?
Riccardo : Jésus.
Paulie : quand j’irais mieux, j’irais avec toi le remercier.
Riccardo : d'accord repose toi bien.
Il lui fit un bisou sur le front. Elle lui fit un sourire, puis il sortit de la chambre. Elle s'allongea et sourit, reconnaissante d'avoir échapper à ses bourreaux.
Le lendemain matin, alors que Paulie était encore endormie, Riccardo se rendit à l’ église où il était la veille avec Flora. Debout au premier rang, il fit cette prière :
Riccardo : bonjour Dieu. je tiens à te remercier de m'avoir aider à retrouver Paulie. Vraiment je… merci. J’ai promis de faire ce que tu veux. Je t'en prie fais moi savoir ce que tu veux et je le ferai. Amen.
Le pasteur de l' église n’était pas loin, il s’approcha de lui.
Pasteur : bonjour mon fils. Ça va ? je ne vous ai jamais vu par ici avant.
Riccardo : oh bonjour, oui je vais bien. Je passait dire merci à Jésus.
Pasteur : pouvons-nous nous entretenir un peu ?
Riccardo : bien-sûr !
Ils s’assirent sur un banc
Pasteur : j'ai involontairement ecouter votre prière. Vous êtes nouveau converti ?
Riccardo : à vrai dire mon père je..
Pasteur : Révérend Floyd
Riccardo : Révérend Floyd, je n’ai jamais vraiment cru en Dieu, jusqu’à ce que cette petite fille me parle de lui et après le miracle que je viens de vivre, je crois que je commence à y croire un peu. Je lui ai dis que si il m’aidait à retrouver ma petite amie, je ferai tout ce qu'il veut, mais j'ignore ce qu’il veut .
Révérend Floyd : ce que Dieu veut par-dessus tout c’est le salut de nos âmes. Il veut que tous soyons sauvés au moyen de la foi.
Riccardo : Révérend mais sauvés de qui ? de quoi ?
Révérend Floyd : de la mort et du péché. Laisse moi t’expliquer. Quand Dieu a créé l'univers, il a placer l’homme et la femme dans un jardin de délices appelé eden, ils y étaient libres et heureux mais avaient l’interdiction de manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal au milieu du jardin. Mais après avoir été trompée par le malin, la femme en mangea et en donna à son mari qui en mangea aussi. Ils avaient désobeïs à Dieu et par conséquent, la mort est entrée dans le monde. Mais pour éviter que l’homme ne se perde, l'homme avec un grand H, Dieu a alors envoyer son fils Jésus-Christ parmi nous sur terre, pour mourir à notre place. Et tout ceux qui croient en lui, qui lui donne leurs vies, ne meurent point mais vivent éternellement.
Riccardo : vous voulez dire que si on croit en lui on ne meurt plus ? Et comment je fais pour vivre si je lui donne ma vie ?
Révérend Floyd : il ne s’agit pas ici de mort physique mais spirituelle, la mort éternelle et de la même manière, la vie éternelle est spirituelle. Notre corps meurt mais notre esprit vit pour la vie ou la mort éternelle. Donner sa vie à Jésus c’est lui ouvrir son cœur, le laisser faire parti de soi et lui en retour te transforme pour le meilleur.
Riccardo : j’avoue que tout ça n’est pas très clair pour moi.
Révérend Floyd : ce n’est pas grave ça viendra. Mais ce que tu peux faire maintenant, c’est l’inviter dans ta vie.
Riccardo : et comment je fais ça ?
Révérend Floyd : par une simple prière et tu continura de vivre sauf qu’il vivra en toi maintenant.
Fais cette prière avec moi : Seigneur Jésus-Christ je te remercie pour ce jour, merci pour cette grâce. Aujourd’hui, je te donne ma vie, je t'ouvre la porte de mon cœur, entre dans mon cœur, soit mon seigneur et mon sauveur personnel. Dirrige toute ma vie. Aide moi à vivre pour toi. Merci pour ton Esprit et le pardon de mes péchés. Au nom puissant de Jésus-Christ amen.
Riccardo repetat la prière, puis le révérend lui remit une bible et son numéro de téléphone pour qu’il restent en contact. Riccardo repartit heureux mais la tête pleine de questions. il alla retrouver Paulie qui prenait son petit déjeuner sur la terrasse.
Riccardo : hola amor. Bien réveillée ?
Il lui fit un bisou dans le coup, elle posa sa main sur la main que Riccardo avait posé sur son épaule, il fit un quart de tour et s’assied sur la chaise à côté.
Paulie : bien merci. Alors, tu as pu remercier la personne.
Riccardo : oui, je te raconterai. Paulie,
Il lui prit la main.
Riccardo : reste vivre ici, je veux te savoir en sécurité et je te promet que tu sera traitée comme une reine.
Paulie : je n’en doute pas. Au vu des événements….
Riccardo : je sais que tu aime être indépendante mais,….
Paulie : je te vois venir. une chose à la fois. Je veux bien m’installer ici, mais ne me demande pas de quitter mon emploi.
Riccardo : je pourrais t'offrir un restaurant,….
Paulie : on en reparlera.
Ils firent vite rejoint par le reste de la bande, qui se dissipa après le petit déjeuner. Tous partirent vaguer à leurs occupations, à l’exception de Jess qui resta avec Paulie jusqu’au soir. Elle promit de lui rapporter ses affaires dès le lendemain matin.
Les jours passaient, Paulie se remettait.
Riccardo profita de la présence de François dans l’entreprise, et s' accorda deux semaines pour passer du temps avec Paulie. Ils sortaient, faisaient des pique-nique, histoire de se retrouver. Riccardo avait prit le temps de raconter à Paulie comment Dieu l’avait aider à la retrouver, et un beau matin, il l'emmena à l’église où il était allé.
Paulie : c'est ici ?
Riccardo : oui.
Paulie : et là je fais quoi ?
Riccardo : tu lui parle, avec ton cœur, avec respect.
Paulie : ok.
Paulie fit une prière pour remercier Dieu puis, main dans la main, ils avançaient pour sortir de l’église, quand ils tombèrent sur Flora.
Flora : Riccardo ? C’est toi ? c’est elle ? Tu l’as retrouvé ?
Riccardo : salut Flora. Oui c’est elle.
Flora : elle est drôlement belle dite donc.
Ils sourirent.
Paulie : je m’appelle Paulie. Alors c’est toi le petit ange qui a initier tout ça ?
Flora : oui.
Paulie : merci beaucoup.
Flora : mais de rien. Demain après midi, avec les autres enfants, on va faire une pièce de théâtre. Vous viendrez me voir hein.
Paulie : avec plaisir.
Flora : au fait Riccardo, ma mère n'a pas arrêter de dire merci.
Riccardo : mais de rien. A demain
Flora : à demain.
Ils se séparèrent. Riccardo et Paulie revinrent le lendemain pour voir la pièce de théâtre qui parlait de la résurrection de Jésus Christ, et bien d’autres jours encore, pour recevoir des enseignements.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top