Chapitre VIII. La saison des amours
Quand le docteur Davis vint faire sa ronde, Riccardo lui demanda de contacter pour lui sa collègue psychologue dont il lui avait parler dernièrement. Ce dernier l'appela devant Riccardo et prit un rendez-vous pour Paulie.
Le lendemain Paulie commença sa thérapie. Les questions du docteur Flor Song étaient simples mais transperçaient le cœur de Paulie. Elle était en larmes mais ça lui faisait du bien. Elle decida alors de poursuivre la thérapie.
La plaie de Riccardo cicatrisait et quand le docteur Davis lui permit enfin de sortir, il voulut alors rencontrer le docteur Flor, pour s'en quérir de la situation.
Riccardo : bonjour docteur
Dr Flor : bonjour monsieur Alvarez comment allez vous ?
Riccardo : bien merci et vous ?
Dr Flor : ça va aussi merci. La situation de Paulie est assez complexe. Elle a subit beaucoup de traumatismes. Jusqu'ici, elle ne s’est pas encore ouverte mais ça viendra. Je vais vous demander d’être très doux et patient avec elle, surtout pour ce qui relève de l’intimité. Il y a de grandes blessures à guérir.
Riccardo : je comprend
Dr Flor : vous devez l'aider à se sentir mieux.
Riccardo : rassurez vous je ferai ce qu'il faut. Bien je dois vous laisser. C’était un plaisir.
Dr Flor : plaisir partagé.
Il partit de là. Il alla ensuite questionner le docteur Davis sur la possibilité d'effacer des cicatrices. Il prit rendez-vous pour Paulie auprès du docteur schimtz, un chirurgien esthétique recommandé par le docteur Davis. Il en informa Paulie. Le docteur Schimtz préconisa plusieurs thérapies, dont celle au laser. Elle commença les thérapies.
Deux mois plus tard, Riccardo étant bien rétablit, Estéban se remit à organiser la fête qu’il avait prévu pour son fils. Les préparatifs battaient le plein, Benoît et François se préparaient à revenir pour la fête. Depuis quelques temps déjà, François écrivait des lettres à Annie, et lui envoyait des cadeaux de temps en temps.
Riccardo compte à lui passait ses journées au labo et ses soirées avec Paulie, et Paulie entre ses différentes thérapies, passait ses journées au travail et ses soirées avec Riccardo. Les jours où elle n' était pas de service, elle suivait une formation en gemmologie dispensée par son bien aimé.
Un jour, comme Riccardo travaillait dans son laboratoire, il reçut un appel de Derreck.
Derreck : salut Rick comment vas-tu ?
Riccardo : bien Derreck et toi ?
Derreck :ça va aussi, j’ai besoin d'un conseil et tu es le mieux placé pour me le donner.
Riccardo : je t’en prie va y.
Derreck : je préfère que l'on se voit. Tu es disponible quand ?
Riccardo : je serais toute la journée au labo. Passe si tu as le temps.
Derreck : je serais là tout à l'heure.
Riccardo : ok à toute.
Il retourna au labo. Environ une demi heure après, Derreck arriva. On annonça à Riccardo son arrivée. Ce dernier demanda qu’ on le conduise au labo, ce qui fût fait.
Riccardo : salut Derreck
Derreck : salut Rick
Riccardo l'invita à s’asseoir non loin, dans un coin du jardin.
Riccardo : je t’écoute
Derreck : voila, je veux demander Jess en mariage,….
Riccardo : eh c’est super !
Derreck : oui
Il sourit
Derreck : j'ai besoin de tes conseils pour choisir la bague.
Riccardo : compte sur moi. On a de magnifiques joyaux viens je te montre.
Ils se levèrent et marchaient en direction du labo.
Riccardo : la dernière collection de bijoux n' a pas encore été envoyer à la bijouterie. Tu es chanceux tu va les voir en avant première.
Ils entrèrent au labo.
Riccardo : voici les bagues.
Derreck : elles sont magnifiques. Mais laquelle choisir ?
Riccardo : connaissant la personnalité de Jess, je pense que celle-ci ferait l’affaire.
Derreck : elle est trop belle. La pierre c’est une vraie ?
Riccardo : oui, c’est une améthyste.
Derreck : combien elle coûte ?
Riccardo lui fit un prix sans le lui dire, parce que les prix de ses bijoux n’était pas donnés.
Riccardo : elle est à trois cent dollars.
Derreck : Je la prend.
Riccardo : ok, on va te choisir un coffret et te l'emballer. Tu as déjà choisi le contexte ? Je veux dire, le scénario, le déroulement de la demande ?
Derreck : je compte le faire lors d'un dîner entre amis et j’ai inviter ma sœur aussi, elle vit à L.A.
Riccardo : dis moi si tu as besoin d’aide je me ferais un plaisir de t'aider. Tu compte le faire quand ?
Derreck : le week-end prochain, samedi plus précisément.
Riccardo : il faut déjà se mettre au boulot.
Derreck : le dîner se fera chez moi, ma sœur arrive lundi prochain, elle va m'aider pour la déco et d’autres détails. Je nous voit dans de beaux costumes bleu marine pour accueillir nos dames, une soirée romantique et après le repas, je me lance.
Riccardo : super, je reste à ta disposition. Je peux en parler à Paulie ?
Derreck : je vais m’en charger. Elle nous sera d’une grande aide. Je dois y aller, je te tiens au courant.
Riccardo : ok.
Il s'en alla, et Riccardo souriant reprit son travail. Derreck passa au restaurant où travaillent Paulie et Jess, pour parler à Paulie. Jess n’était pas de service. Il expliqua ses intentions à Paulie, qui fit émue et heureuse pour son amie. Elle proposa son aide pour la réussite de l’événement.
La fête en l'honneur de Riccardo était dans un mois, et le dîner de Derreck dans à peine trois jours, sa sœur mary était arrivée depuis trois jours, et ils dinaient dans un restaurant pour mettre en place les derniers détails. Comme ils parlaient, assis à leur table, en face de la vitre de la façade du restaurant, Jess les aperçue de loin. Vue l’affinité qu'il y avait entre eux, elle se dit que Derreck la trompait. Elle était triste, énervée, abattue. Elle rentra chez elle.
Paulie : eh pourquoi tu fais cette tête ?
Jess : Derreck me trompe.
Paulie : quoi ? Non ce n’est pas possible !
Jess : je les ai vu dîner en amoureux tout à l'heure.
Paulie : c’est pas vrai ? qu’ est ce que tu as fait ?
Jess : rien, je n’allais pas quand même faire la folle et tout casser en public, je vais le faire en privé.
Paulie : quand tu dis tout casser tu penses à quoi ?
Jess : ça dépend, j' espère qu’ il a une bonne explication.
Dit elle énervée.
Paulie parla à Derreck pour savoir de quoi il s’agissait il lui confirma que c’était sa sœur et il proposa de la leur présenter plus tôt que prévu, pour éviter tout mal entendu.
Le soir venu, Derreck et Mary se rendirent chez Jess. Les présentations furent faites.
Derreck : les filles je vous présente ma sœur Mary elle vit à L.A. elle venue me voir.
Mary : il m'avait tellement manqué.
Dit elle en le frottant la tête.
Paulie : enchantée Mary.
Jess souffla un bon coup.
Jess : salut Mary bienvenue à New York .
Elle lui prit dans ses bras.
Mary : Jess je parie, mon frère m'a tellement parlé de toi. Je suis heureuse de te rencontrer.
Jess : moi aussi tu n’as pas idée.
Derreck prit Jess dans ses bras
Derreck : salut mon amour.
Puis il lui fit un langoureux baiser.
Mary : hum hum
Paulie : eh oh, on est là. Viens Mary on va dans le salon.
Mary : oui c’est mieux.
Elles se rendirent au salon.
Jess : la crise que j’allais te faire Derreck tu n’allais pas en revenir.
Derreck : qu’ est ce que j’ai fais ?
Jess : rien heureusement. On rejoint les autres ?
Derreck : on y va.
Ils parlèrent longuement, et Derreck annonça que pour l’arrivée de sa sœur en ville, il organisait un dîner ce samedi avec quelques amis.
Le samedi après-midi, tout était prêt pour le dîner. Riccardo et Derreck étaient dans de beaux costumes bleu marine. Quelques amis et collègues de service de Derreck, Jess et Paulie étaient là. Le jardin était romantiquement décoré, Mary s’était surpassée. Tous le monde était installés Jess et Paulie arrivèrent enfin.
Jess : la déco est à couper le souffle. Ça ne fait pas simple dîner.
Quand elle vit Riccardo et Derreck dans leurs beaux costumes elle se dit
Jess : waw ils sont très beau, c’est presque suspect.
Pauli sourit, puis elles s'installèrent à leur tour. On servit la première tourné de boisson, et Derreck proposa que l'on porte un toast à sa sœur Mary qu'il n’avait pas revu depuis longtemps. Ce fut fait, et Mary remercia l’audience en faisant deux petites révérences.
L’ambiance était agréable, on servit le dîner, qui soit dit en passant était délicieux. On servit ensuite le dessert et n'en pouvant plus d'attendre, Derreck se leva et prit la parole.
Derreck : bonsoir à tous, je vous remercie d'être là ce soir. Le but de cette soirée, hormis le fait de souhaiter la bienvenue à ma sœur, est de vous prendre comme témoin de cet instant si important pour moi,….
Il s'avança vers Jess, posa un de ses genoux à terre.
un oooh collectif se leva de l' ensemble des tables. Jess était comme émerveillée.
Derreck : Jessica Magnolia Banks, tu as illuminer ma vie, tu me complète parfaitement, tu me rend heureux et plus jamais je ne voudrais être incomplet. Jess, acceptes tu de m'épouser, de faire de moi l' homme le plus heureux de la terre ?
Jess : oui, oui je le veux !
Il lui passa la bague au doigt, se releva la prenant par la main et l'embrassa. Tout le monde applaudit. Paulie versa quelques larmes de joie. Riccardo porta un toast à Derreck et Jess, tout le monde reprit en levant leurs verres, « à Derreck et Jess».
Puis Mary passa une musique douce, et le couple se mit à danser. Ils firent vite rejoint par les autres couples. C’était tout simplement parfait.
Deux heures plus tard, les invités commençaient à partir peu à peu. Une heure plus tard, il ne restait plus que Derreck, Jess, Riccardo, Paulie et Mary.
Mary : bon les amoureux c’est pas tout ça mais il est tard, je vais aller me coucher.
Elle félicita encore son frère et Jess, les fit un câlin, saluât Paulie et Riccardo d’un geste de la main puis alla se coucher.
Jess : vous étiez au courant tous les deux hein ?
Riccardo : il fallait bien un comité d’organisation.
Ils se mirent tous à rire.
Paulie : il se fait tard je dois y aller aussi. Jess ?
Jess : oh non moi je vais rester encore un peu.
Paulie : ok. Encore félicitations.
Dit elle en les faisant des bisous sur les joues, suivie de Riccardo.
Derreck et Jess : merci
Riccardo : on va y aller bonne soirée les amoureux.
Derreck et Jess : à vous aussi.
Riccardo et Paulie sortirent du jardin de Derreck pour la voiture de Riccardo. Riccardo ouvrit la portière à Paulie, qui lui remercia, puis monta à son tour et prit le volant. Il était sortit sans chauffeur ce soir là. Arrivés chez Jess, Paulie l'invita à entrer ce qu' il fit.
Paulie : je ne crois pas que Jess revienne ce soir.
Riccardo : moi non plus. Je n'aime pas l’idée que tu passe la nuit toute seule.
Paulie : ça va aller je suis une grande fille.
Riccardo : je sais, mais je ne serais pas tranquille tant qu’on aura pas démanteler tout le réseau de Razoul.
Paulie : je crois qu’ il n'y aura pas de récidive.
Riccardo : je l’espère. Mais je vais quand même rester dormir. Je pourrais m’installer sur le canapé.
Paulie : ok. Mais arrêtons de parler de choses qui fâchent. Est-ce que je t’ai dit que tu es très beau dans ce costume ?
Riccardo : non je ne crois pas tu peux répéter ?
Paulie : Riccardo Morales Alvarez tu es très beau dans ce costume.
Lui répétât elle, les bras autour de son cou. Lui, la prenant par la taille, son regard plongé dans le sien, lui souffla ces mots.
Riccardo : gracias amor. Tu es magnifique dans cette robe.
Paulie : merci mon amour.
Ils échangèrent un doux et court baiser.
Paulie : met toi à l'aise. Je vais voir si je trouve un pyjama qui t'ira.
Riccardo : tu vas me donner un pyjama de femme ?
Paulie : euh tu n’as pas trop le choix. Tu ne vas quand même pas dormir en smoking.
Riccardo : un pyjama de femme la honte !
Dit il avec un ton comique.
Paulie : ne t’inquiète pas ça sera notre petit secret. Je n’en parlerais à personne. Sauf peut-être à nos enfants. Je leur dirait que leur père dormait avec des pyjama de femme rose avec un doudou entre les bras, le pouce dans la bouche.
Riccardo : eh calomnie ! Attend il n'est pas rose le pyjama ?
Paulie leva les mains au niveau de ses épaules puis les redescendit
Paulie : ben…. Je n'ai que des roses.
Riccardo : tu n’as rien de virile à porter ?
Paulie : espèce de macho. Attend laisse moi voir.
Elle trouva une grosse culotte et un t-shirt extra large.
Paulie : c’est tout ce que j’ai, désolée.
Riccardo éclata de rire.
Riccardo : fais moi penser à trimballer un pyjama dans ma voiture au cas où.
Ils rirent tous les deux. Riccardo prit le pyjama et le mit, pendant que Paulie enfilait le sien dans la chambre. Une fois que ce fût fait, il se retrouvèrent dans le salon.
Paulie : je n’ai pas sommeil.
Riccardo : moi non plus.
Paulie : tu veux quelque chose ?
Riccardo : de l’eau s'il te plaît.
Paulie lui apporta une bouteille d’eau et lui proposa de regarder un film. Ils regardèrent donc un film, et s'endormirent tous les deux sur le canapé. Ils furent réveillés par le livreur de fleur habituel qui sonna à la porte.
Riccardo : qui peut bien venir à cette heure ?
Dit il tout somnolant.
Paulie : le livreur de fleur. Je vais ouvrir.
Elle alla ouvrir la porte.
Livreur : bonjour Madame
Paulie : salut Hank
Hank : voilà vos fleurs Madame.
Aujourd’hui il n’y a pas de mot Mr Riccardo ne nous en a pas fait parvenir.
Paulie : mm je crois que je sais pourquoi. Merci.
Elle prit les fleurs, referma la porte et se rendit au salon.
Riccardo : il est partit ?
Demanda t il en fermant le bouton de son pantalon.
Paulie : oui mais on dirait que tu as oublier de leur faire parvenir le mot. Tu en écris un chaque jour ?
Riccardo : un ou plusieurs selon les inspirations.
Paulie : tu es mignon. Tu t'en va déjà ?
Elle mit ses fleurs dans un vase avec de l'eau.
Riccardo : j’ai un important rendez-vous d’affaire dans quelques heures, il faut que je me prépare.
Paulie : avec Jess on a prévu d’aller acheter nos robes pour la fête mercredi.
N'ayant pas bien entendu, comme il mettait ses chaussures, il posa la question:
Riccardo : Cuándo ?
Paulie : je ne parle pas Espagnol désolée.
Dit elle d'un ton sarcastique.
Riccardo : tu devrais apprendre sinon tu seras dépaysée avec ta belle famille, Madame Alvarez. Je demandais «quand» quand allez vous y aller ?
Paulie : eh bien Monsieur devrais travailler son audition. C’est Pour mercredi. Et à propos, tu voudrais être mon professeur d’espagnol ?
Riccardo : avec plaisir. Pour mercredi je vous envoie James. Je vais réapprovisionner ta carte de crédit.
Il lui fit un bisou sur le front.
Paulie : tu n’as pas besoin de le faire,…
Riccardo : arrête ça me fais plaisir. je dois y aller. On se voit ce soir ?
Paulie : d’accord.
Riccardo : je t’appelle. Je t’aime
Paulie : je t’aime
Il se dirigea vers la porte, puis il revint, lui vola un baiser et s'en alla. Paulie sourit.
Elle se mit à ranger la maison puis prit une douche. Elle sortait en peignoir, s’essuyant les cheveux quand Jess fit son entrée dans la maison. Derreck venait de la raccompagner.
Jess : je suis rentrée
Paulie : je savais que tu ne rentrerais pas hier. Mais je ne t’en veux pas allez allez raconte !
Elle se précipita vers elle et la prit dans ses bras.
Paulie : je suis heureuse pour toi.
Jess : merci. Et attend c’est pas le nœud que Riccardo portait hier ?
Paulie : euh oui, il a dû l'oublier.
Jess : hum il s’est passé des choses ici non ?
Paulie : ne change pas de sujet raconte !
Elle papotèrent longtemps, rirent, se firent des câlins.
Jess : je vais aller me doucher et dormir je suis crevée.
Elle passa pratiquement toute la journée au lit.
Le soir venu, Riccardo vint voir sa belle. Apres l'avoir appelé au téléphone, elle le rejoint dans sa voiture.
Paulie : salut
Riccardo : hola amor
Ils se firent un bisou
Paulie : ça va ?
Riccardo :si, está bien
Paulie : tu ne va me parler qu'en espagnol ?
Riccardo : ton cours a commencé.
Paulie : eh bien tu dois être un piètre professeur parce que je ne comprend rien. A part peut-être le sens.
Riccardo : c’est déjà ça, piètre élève.
Ils sourirent.
Paulie : comment s’est passée ta réunion ?
Riccardo : bien,
Il soupira.
Paulie : on dirait pas.
Riccardo : je vais devoir aller quelques jours en Afrique, au Mozambique plus précisément pour étudier une pierre qu'ils ont récemment trouver.
Paulie : cuándo ?
Riccardo : eh tu vois que tu apprends.
Dit il en souriant, puis il reprit un air sérieux.
Riccardo : dans environ un mois. J’irais après la fête.
Paulie : tu vas trop me manquer.
Riccardo : toi aussi. Tu pourrais venir avec moi ? Tu demanderai quelques jours à ton boss ?
Paulie : j’ai eu beaucoup de permissions dernièrement. Je ne sais pas mais j’essaierai.
Sa mine était devenue triste.
Riccardo : ne sois pas triste, tout va bien se passer tu verras.
Il la serra contre lui pour la réconforter.
Riccardo : et si on commençait la leçon du jour ?
Paulie : oui.
Dit elle en s'essuyant les yeux.
Riccardo : ok on va commencer par les salutations. Bonjour c'est Buenos Dias. Buenos pour bon et Dias pour jour.
Paulie : ok ! Buenos Dias amor.
La leçon continua, la prononciation de Paulie était à mourir de rire. Après la leçon, ils parlèrent longuement, puis après s’être amoureusement dit au revoir, Riccardo rentra chez lui.
Le mercredi comme prévu, Paulie et Jess allèrent faire leurs achats pour la fête. James était à leur disposition. Elles parcourent plusieurs boutiques, firent les folles dans les cabines d'essayage, et trouvèrent finalement les perles rares. Elles soldèrent cette journée de shopping par un bon dîner dans un restaurant de la place, puis elles demandèrent à James de les raccompagner.
Une fois à la maison, Paulie appela Riccardo ils parlèrent longuement. Riccardo la taquinait du fait qu’ il leur fallait toute une journée pour acheter deux robes.
Quelques jours plus tard, Benoît et François arrivèrent à new York. Riccardo et Paulie allèrent les chercher à l’aéroport.
Benoît : Rick mon frère ! Content de te voir en forme.
Ils se donnèrent une poigne virile suivit d’une accolade puis quelques tapes dans le dos.
Riccardo : content de te voir aussi mon frère.
François : et moi on me laisse de côté ?
Riccardo : jamais. Viens là.
Il se prirent dans les bras l’un de l'autre. Et firent interrompus par le raclement de gorge de Paulie.
Paulie : hum hum.
Benoît : désolé ma belle. Comment vas-tu ?
Il lui prit dans ses bras.
Paulie : je vais bien. Et toi ?
Benoît : ça va aussi. Tu es radieuse.
Paulie : merci
François : est-ce mon imagination, ou est ce vraiment une apparition divine devant moi ?
Paulie : François.
Elle secoua légèrement la tête de gauche à droite.
François : tu es encore plus belle que dans mes souvenirs.
Riccardo : eh doucement François.
Benoît : il est jaloux le beau gosse ?
Paulie : il n'a pas de raison de l’être.
Riccardo prit Paulie par la main.
Riccardo : mais j'ai des raison de me méfier de ce dragueur compulsif.
Il éclatèrent de rire en gagnant la voiture. Une fois à la maison, Bertha les fit installer par une servante.
François : où est Annie ?
Bertha : elle est allée faire des courses Monsieur.
Benoît : il faut que je dorme c’est encore le décalage horaire.
François : ouais moi aussi. Mais Rick ne te fais pas tirer dessus pendant qu’ on dort. Ok ?
Riccardo : promis.
Benoît : non sérieux. Tu ne sors même pas hein !
François : ouais on t'a à l’œil.
Riccardo : mais bien sûr, sous vos couettes.
Dit il ironiquement.
François demanda à Bertha de dire à Annie de venir le voir dans sa chambre une fois qu’elle serait rentrée.
Riccardo : on se fait un ciné ?
Paulie : oui mais si les garçons se réveillent entre temps ?
Riccardo : ne t’inquiète pas on a le temps. Hormis le décalage horaire, ils ont toujours été de gros dormeurs.
Ils allèrent voire un film. Plus tard dans la soirée, Annie revint avec les courses de la semaine, elle était aidée par une autre servante. Une fois dans la cuisine, elles débarrassèrent les sacs et rangèrent les courses.
Bertha : Annie ! Les amis de monsieur Riccardo sont arrivés et monsieur François vous fait dire d’aller le voir dans sa chambre.
Annie : bien merci Bertha.
Après avoir fini de ranger les courses, Annie monta dans la chambre où était installer François.
La porte était entre ouverte. Elle entra et le vit entrain de dormir.
Il avait laisser un mot sur sa table de chevet à l'intention d’Annie, disant :« même si je ronfle comme un vieux moteur diesel, réveille moi.» Elle sourit et le réveilla.
Annie : Mr François, Mr François réveillez vous.
Après plusieurs tentatives, il marmonna des mots imperceptibles, puis ouvrit les yeux.
François : salut
Annie : salut
Il se redressa, s’appuyant sur sa tête de lit. Il se passa les mains dans ses beaux cheveux bruns.
François : ça va ?
Annie : oui et vous ?
François : ça va aussi merci. On peut se tutoyer ?
Annie : oui pas de problème.
Il se frottait un peu les yeux avec sa main droite.
François : viens assied toi.
Elle s’assied sur le lit.
François : je t'ai écris plusieurs lettres tu ne les a jamais reçues ?
Annie : si je les ai toutes reçues.
François : et les cadeaux ?
Annie : je les ai reçut aussi. Et merci.
François : pourquoi n'avoir pas répondu à mes lettres ?
Annie : on ne se connaît pas vraiment, lors de votre dernière visite on ne s'est presque pas parler et,….
François : un simple bonjour m'aurait fait plaisir. Pardon tu disais ?
Annie : je vais être franche avec vous. Je ne suis pas pour les aventures patrons employés, en générale ça se termine mal. On est de deux mondes différents et c’est juste pas possible.
François : mais qu’ est ce que tu racontes là ?
Annie : la vérité. Je ne suis pas dupe. Je ne veux pas vous servir de jouet.
François : tu ne sera jamais un jouet pour moi. Tu sais Annie tu m'as plut dès que je t’ai rencontré. Et mes sentiments sont sincères.
Annie : peut-être. Mais je ne supporterai pas de déception. Donc je préfère me tenir à carreau.
François : je te promet que je ne te décevrai pas. Laisse moi juste une chance.
Annie : tu me demande de te croire sur parole. Juste comme ça !
François : je t’en prie, accordes moi au moins le bénéfice du doute. Je te promet que je ne te décevrai pas et je me consacrerais à te rendre heureuse au quotidien. Tu as ma parole.
Lui dit il en plongeant ses yeux verts dans ceux d’Annie d'un regard intense, presque déstabilisant.
Elle baissa la tête puis soupira.
Annie : admettons que je t'accorde le bénéfice du doute, comment cela se passerait il ?
François : je me chargerai des détails. Alors c’est un oui ?
Annie : c’est plutôt un « on va apprendre à se connaître d'abord»
François : parfait, apprenons à nous connaitre alors.
Annie : bien, je dois te laisser j’ai du travail. Tu devrais te rendormir, tu es fatigué.
François : tu as raison.
Annie : à après demain.
François : pourquoi après demain ?
Annie : parce qu’il Ya de grandes chances que tu te réveille après demain Mr le gros dormeur.
Il sourit. Elle sortit en fermant la porte derrière elle. François afficha un grand sourire, se recoucha sur son lit, les mains derrière la tête, fixant le plafond. Il était heureux d’avoir fait un pas avec Annie.
Quelques heures plus tard, leurs séance de cinéma terminée, Riccardo raccompagna Paulie chez elle puis rentra chez lui pour se reposer.
Le lendemain, il eût le temps de se doucher, de petit déjeuner, de voir Paulie, de revenir travailler au labo avant que ses amis ne se réveillent. Vers cinq heure de l’après midi, Benoît descendit enfin.
Benoît : salut où est Riccardo ?
Bertha : il est au labo monsieur.
Voulez vous que je vous y conduise ?
Benoît : ce n’est pas la peine merci je connais la route.
Il s'y rendit et entra. Riccardo était en blouse blanche, avec des gants et de quoi se protéger les yeux.
Riccardo : si ce n’est pas l'un des beaux aux bois dormant,
Dit il en souriant.
Benoît : salut frère.
Riccardo : bien dormi ?
Benoît : oui
Riccardo : je fini dans quelques minutes après on pourra sortir,
Benoît : ouais. Je vais chercher à manger. Je voulais être sûr que tu étais entier.
Riccardo sourit.
Benoît : à toute à l’heure.
Une heure après, vint le tour de François, il se leva, se prépara puis sortit il trouva Riccardo et Benoît entrain de dîner.
François : comme ça on ne m'attend pas ?
Riccardo : te voilà enfin. Tu t'es fait beau ! Tu vas quelque part ?
François : oui.
Benoît : ouuu la machine à draguer est de sortie.
François : ce n’est pas drôle Benoît.
Il s’assied à table avec eux, prit quelques bouchées puis sortit.
François : a plus les gars.
Lors de sa première visite, il avait pût connaître en partie les faits et gestes d’Annie. Il prit une voiture et se rendit devant l’église où Annie allait chaque soir avant de rentrer à la maison. Il sortit de la voiture, s'appuya dessus, sa paire de lunettes à la main en attendant qu’ Annie sorte.
Dix minutes plus tard, elle sortit enfin et il alla vers elle.
François : salut
Annie : salut. Qu'est ce que tu fais ici ? Comment tu as su où me trouver ?
François : je sais beaucoup de choses.
Annie : ah oui ? comme quoi d’autres ?
François : que tu n'est pas de service les mercredis et les samedis, qu’à peu près tous les soirs tu fini le travail à cinq heure, et que tu viens ici.
Annie : waw. Bravo Sherlock.
François : et là je suis venue t'inviter à dîner. Acceptes tu de dîner avec moi ?
Annie : euh, je dois…..
François : s'il te plaît ! Comment peut on faire connaissance si on ne passe pas du temps ensemble?
Annie : c’est d'accord allons y.
Il lui ouvrit la portière de la voiture, elle monta puis la referma. Il s’installa sur le siège conducteur démarra puis se mit en route pour le restaurant qu'il avait ciblé. Ils y arrivèrent, s’installèrent.
Ils commandèrent à boire, puis l’entrée, puis le plat de résistance.
François : François le Brun, gemmologue, célibataire mais plus pour longtemps.
Annie : enchantée, Annie Emily Parks, j’ai un bac en hôtellerie, célibataire.
François : mais plus pour longtemps.
Elle sourit.
François : tu as fait des études l’hôtellerie, pourquoi tu travailles comme servante ?
Annie : je n’ai rien trouvé d'autres et j’avais besoin d'argent. J'ai commencé très jeune, j'ai travailler pour trois famille jusqu'ici. C’est avec ça que je payais mes études.
On les servit à boire et l’entrée.
François : et ta famille ?
Annie : je ne l’ai jamais connue, j' ai grandie à l’orphelinat de l’église. J'y retourne pour donner un coup de main de temps en temps.
François : je suis désolé que tu n'ai pas connu ta famille.
Annie : ce n’est rien et toi ?
François : j’ai toujours vécu avec mes parents. Mon père est assez cool mais ma mère est très particulière. Je ne souhaite à personne de croiser sa route.
Annie : oh à ce point ?
Il sourit.
François : oui. Je travaille pour le compte de mon père en ce moment.
Petit silence.
François : donc tu es chrétienne ?
Annie : oui et toi ?
François : oh je ne suis pas vraiment croyant. T'es une chrétienne moyenne ou pratiquante ?
Annie : ça veut dire quoi moyenne ?
François : tu vois le genre de ceux qui se permettent certaines choses.
Annie : ah je vois. Non je suis pratiquante. Et donc, je ne couche pas avant le mariage. Si c'est ce que tu veux savoir.
François : la galère.
Dit il tout bas
Annie : pardon ?
François : non rien, mais tu peux au moins embrasser ?
Elle rit un peu.
Annie : tu es terrible toi ?
François : j'aime mieux être transparent.
Annie : je vois ça ! Mais rassures moi, tu ne viens pas vers moi pour une histoire de sexe ?
François : non pas du tout, enfin si un peu quand même…. Je veux dire je t’aime pour toi en premier… et ,
Annie : et mon corps ensuite. Ok
François était un peu gêné.
François : mais tu n’as pas répondu à ma question, tu peux embrasser ?
Annie : ça c’est à voire si tu le mérite.
François : alors Emily qu’ elles sont tes aspirations ?
Annie : je rêve de créer une grande agence de service ménagers, placer des hommes et femmes de ménages. En fin tu vois ?
François : oui je vois.
Annie : et toi ?
François : à part t'épouser et te faire des enfants, je rêve d’avoir plusieurs entreprises dans plusieurs secteurs d’activité.
Elle sourit
Annie : tu n’est pas croyable.
Le diner continua, ils firent plus amples connaissance. Après avoir fini autour de onze heures du soir, ils remontèrent dans la voiture et rentrèrent.
François accompagna Annie jusqu’à la porte de sa chambre.
François : bonne nuit.
Annie : merci pareillement.
François : je peux avoir un petit bisou ?
Annie :non pas cette fois.
François : allez !
Annie : non, allez rentre il fait tard.
Il rentra un peu déçu mais quand même heureux de sa soirée. Il était souriant et sifflotait.
Benoît : le donjuan est de retour, alors la pêche a été bonne ?
François : arrête Benoît. Et votre soirée ?
Riccardo : rien d’intéressant on est sortis prendre quelques bières.
François : on se voit un film ?
Benoît : ouais pourquoi pas ?
Riccardo : si vous voulez mais je dois me coucher je me lève tôt demain. Mon père sera là demain et Rosa revient de sa croisière avec le Dr John.
François : ils sont ensembles ?
Riccardo : je crois bien que oui.
Benoît : waw depuis le temps ? Enfin !
Riccardo : ouais. Je vais parler à ma princesse et aller dans les bras de Morphée.
François : salut là de ma part.
Benoît : et de la mienne.
Riccardo : je n'y manquerai pas.
Les jours passaient, les préparatifs battaient le plein. Le salon ne ressemblait plus à un salon. Plusieurs personnes y passaient du temps pour mettre les choses en place. François voyait chaque jour Annie, en secret et ses amis se demandaient où il passait tout son temps, si bien que Benoît décida de le suivre un jour.
François était vers le lac , sniffant de la drogue quand Annie le surprit.
Annie : qu’ est ce que tu fais ? Tu te drogue ? C’est pas vrai ! Arrête ça !
Elle renversa le reste par terre.
François : je suis désolé que tu ais vu ça. Ce n’est rien j'en prend juste un peu.
Annie : tu devrais arrêter ça avant de devenir accro. Tu ne te rend pas compte ça détruit. Bon sang François !
Annie était à la fois anxieuse et énervée.
François : eh ça va calme toi. Ok ok j’arrête. Tu vois je jette tout.
Il sortit son stock de sa poche et le jeta dans l'eau.
Annie : tu vas intoxiquer les poissons avec.
François : ça ne les fera pas de mal c’est dilué. Attend tu t’inquiètes pour moi ? A ce point ? Non je rêve.
Annie : quoi ?
François : tu m'aime au fait.
Annie : quoi ? qu’ est ce que tu raconte ?
François : oui tu es folle de moi en fait.
Annie : prétentieux va.
François : tu le cache mais en fait c’est vrai.
Il se rapprocha d'elle, lui effleura le bras droit d'une tendre caresse. On pouvait voir la chaire de poule sur la peau d'Annie.
François : je ne te laisse pas indifférente on dirait.
Il lui caressa le visage et voulut l'embrasser. Quand Benoît fit son apparition.
Benoît : alors comme ça tu fricotte avec le personnel de maison ?
François : Benoît !
Il se retourna vers lui.
François : elle s’appelle Annie ! Qu'est ce que tu fais ici ?tu m'a suivi ?
Benoît : je résous enfin le mystère de tes disparitions.
François : Benoît on parlera plus tard tu nous dérange là.
Benoît : arrête de lui faire perdre son temps ta famille n'acceptera jamais que tu sois avec une servante. Il t’as dit Annie, qu'il n y avait pas d'avenir entre vous ? Regarde même à ses propres amis il n'a rien dit et tu crois qu’il en parlera à sa famille ?
François : Benoît arrête !
Benoît : c’est triste mais il s’amuse simplement avec toi il n'a jamais vraiment été sérieux.
François : BENOÎT ARRÊTE TAIT TOI !
Il lui donna une gifle. Sur ceux, Annie prit congé sans crier gare.
François : Annie ! Annie ! Attend ! Toi on en reparlera .
Dit il à Benoît, puis il poursuivit Annie.
François : attend Annie s'il te plaît.
Elle s’arrêta un moment.
Annie : c’est vrai ce qu'il a dit ?
François : non, bien-sûr que non. Annie écoute moi.
Il était essoufflé d'avoir couru aussi vite.
François : laisse moi reprendre mon souffle.
Ses deux mains appuyées sur ses genoux, il poursuivit.
François : C’est vrai que j'ai souvent été un salaud. J’ai fait des choses pas bien et je l’assume. Mais je t’aime et je n’ai pas honte de toi. Seulement je voulais que notre relation se solidifie avant d'en parler et de te présenter officiellement comme ma petite amie. J’ai demandé à Riccardo la permission de t’emmener à la fête comme cavalière.
Annie : c’est vrai ? Il t'a dis quoi ?
François : de ne pas te blesser, de ne pas m'amuser avec tes sentiments. Et je ne le ferais pas. Et au bon moment, je te ferais rencontrer ma famille et si ils ne t’aiment pas tant pis, je ne te laisserai pas pour autant.
Il reprit un peu son souffle et se redressa.
Annie : tu es sérieux ?
François : plus qu’une crise cardiaque.
Annie prit son visage entre ses mains et l'embrassa.
François : waw ! ça y est je l’ai mériter ? Encore, encore s'il te plaît.
Annie : non petit gourmand.
François : je suis à la diète alors ? Annie allez !
Annie : je n’ai rien à me mettre pour la fête et c' est dans deux jours.
François : on peut faire les magasins ?
Annie : non je n'ai pas le temps j'ai trop de boulot.
François : on va commander en ligne ce soir quand tu finis ?
Annie : ok à ce soir. J' y vais avant que Bertha ou Rosa ne hurle mon nom.
François : à ce soir.
Elle partit en courant vers la maison. François était comme un enfant, avec un sourire bête sur le visage. Il regagnait peu à peu la maison. Une fois arrivé, son sourire s'effaça quand il vit Benoît.
François : à quoi tu joue Benoît pourquoi tu as fait ça ?
Benoît : quoi pourquoi je veux sauver la vie à cette pauvre fille ?
François : elle s’appelle Annie et tu la respecte !
Benoît : pardon ? Attend, tu es amoureux ? Sérieux mec pour une fois que tu es amoureux c’est d'une servante ?
François : Benoît tu la respecte !
Benoît : si non quoi ? Tu es aveuglé ou quoi ? Mireille ne va en faire qu’ une bouchée.
François : ma mère je m'en charge et toi occupe toi de tes oignons. Tu ferai mieux de te trouver une copine.
Benoît : qu’ est ce que tu insinue, que ma vie est ennuyeuse c’est ça ? Et que je passe mon temps à me mêler de la tienne ?
François : exactement !
Benoît : tu n'est pas gêné, je t’ai toujours empêcher de faire des bêtises.
François : parce que tu n'as rien de mieux à faire. Trouve toi une vie.
Benoît : quoi ?
Il donna un coup à François, François répliquât toute suite c’est devenu une bagarre. Rosa accouru.
Rosa : les garçons, les garçons arrêtez ! Qu’est ce qui vous prend ?
Riccardo vint aussi et il arriva à les séparer. Il les emmena tous les deux dans son bureau.
Riccardo : qu’ est ce qui se passe entre vous ? En plus de cinq ans je ne vous ai jamais vu vous battre et là c’est la totale. Qu'est ce qui vous prend ?
Benoît et François: c'est lui qui a commencé.
François : il m'a vu avec Annie et il a pété les plombs.
Benoît : quoi Rick t'es au courant ?
Riccardo : je savais qu’elle t’intéressait mais pas que vous étiez ensemble ?
François : elle ne m'a pas encore validé donc du coup on est pas encore vraiment ensemble. Mais on se voie depuis quelques temps. Et ne t’inquiètes pas je ne joue pas avec elle.
Riccardo : tu es amoureux d'elle ?
François : je crois bien que oui.
Riccardo : c’est super mon pote, je suis content pour toi.
François : tu te souviens que je t’ai demandé la permission pour qu’elle m’accompagne à la fête ?
Riccardo : oui, elle t'est accordée. Je verrai avec Bertha pour alléger ses horaires.
François : ça serait bien ça lui permettrais d'aller chercher sa tenu.
Riccardo : bien sûr je vois ça tout de suite.
Benoît : je suis le seul à être lucide ou quoi ? Mireille va la couper en morceaux.
Riccardo : c’est vrai que Mireille n'est pas facile.
François : eh les mecs je me charge de ma mère ok ? Benoît désolé j’ai été un peu méchant…
Benoît : tu es excusé et en plus tu as raison on est à deux jours de la fête et je n’ai même pas de cavalière.
Riccardo : non c’est pas vrai il faut remédier à ça. On va te trouver quelqu’un tu verras.
Ils firent la paix, et discutèrent ensemble d'options de cavalière. Il se trouvait qu'une amie de Riccardo n’avait pas de cavalier. Il les a mit en contact et le tour était joué. Il demanda aussi à Bertha de libérer Annie pour les deux prochains jours, afin qu’ elle se prépare pour la fête. Ce qui fût fait. Annie était surprise mais contente de la nouvelle. Elle savait que François y était pour quelque chose.
Ils profitèrent donc de ce temps pour trouver la robe que François insistât énormément à payer, pour apprendre à Annie à valser, et pour se retrouver et discuter de toutes sortes de choses.
Le samedi matin, toute la propriété était en effervescence, le jardin était décoré, les tables et les chaises mises en place, tout était prêt. Riccardo et ses amis faisaient des dernières courses.
Paulie et Jess se préparaient aussi. Derreck devait les conduire à la fête. Vers quinze heure environ, les garçons allèrent se préparer. La fête devait commencer à sept heure du soir.
Le personnel était prêt, Rosa, Bertha et Estéban fignolaient les derniers détails. Estéban avait prévu de faire jouer le groupe préféré de Riccardo à son insu.
Six heures, quelques invités commençaient à arriver. Derreck et les filles aussi. Elles avaient prévues de finir de s'apprêter sur place pour gagner du temps. Rosa les installa dans une chambre.
Sept heure, tous les invités étaient là, Estéban prit la parole pour souhaiter la bienvenue à tous le monde, racontant aussi quelques blagues.
Riccardo de son côté s'impatientait de voir Paulie car il voulait faire son apparition avec Paulie quand on l'annoncerai. Il vit passer Jess et l'interpella.
Riccardo : Jess où est Paulie ?
Jess : elle descend dans une minute.
Il se tint alors en bas des escaliers pour l'attendre. Puis il la vit. Elle s’arrêta un moment puis commença à descendre les escaliers.
Riccardo : Dios santo
S'exclamat il, ébloui par la beauté de Paulie, dans sa robe vert billard , décoltée, laissant paraitre ses épaules et une bonne partie de son dos. Ses cheveux relevés, avec un maquillage digne des plus grands artistes, le tout couronné par l'ensemble de bijoux en diamant que lui avait offert Riccardo. Elle arriva enfin en bas.
Riccardo : eres magnifica
Paulie : désolée ça tu ne m'a pas encore appris.
Riccardo : tu es magnifique.
Paulie : gracias mi amor. Toi aussi tu es magnifique.
Il lui tendit son coude, elle y accrocha le sien et se dirigèrent vers la porte, attendant d’être appellés.
Estéban : sur ce je vous demande d’accueillir chaleureusement l’homme de la soirée, mon fils Riccardo accompagné de sa charmante compagne Paulie.
Ils sortirent sous les ovations des invités, et Estéban remit le micro à Riccardo.
Riccardo : bonsoir à tous, je vous remercie d'avoir répondu à notre invitation. Il s’est passé beaucoup de chose ces derniers temps, mais nous sommes là. Et ça mérite d’être célébré. Je vous souhaite à toutes et à tous de passer une bonne soirée. Que la fête commence !
Tous le monde applaudit. Il redescendit au bras de Paulie, et alla saluer ses invités, pendant que l'on jouait de la musique classique. Après cela, il s’assied à sa table avec ses invités d’honneur, à savoir Benoît et sa cavalière, François et Annie, Derreck et Jess, quelques autres amis et bien-sûr Paulie.
Le service commença, le personnel passait avec les boissons, puis, on servit à manger. D'abord l’entrée, puis le plat de résistance puis le désert. La soirée était agréable, les gens parlaient, riaient. Quand ils eurent fini de manger, le groupe préféré de Riccardo investit la scène. Riccardo était agréablement surprit. Après quelques chansons mouvementées, ils chantèrent un slow et Riccardo demanda à sa belle de lui accorder une danse. Il se levèrent, allèrent sur la piste de danse et se mirent à danser. Ils furent très vite rejoint par d’autres couples. Ils dansaient et bavardaient.
L’ambiance était telle une chanson d'amour à succès. Après la danse, place à des humoristes qui aiguayèrent toute l’assemblée, puis des jeux, et des concours avec des cadeaux à la clé.
Vers onze heures, certains invités commençaient à partir en félicitant Riccardo et Paulie de la réussite de la fête, et en remettant leurs cadeaux.
Deux heures plus tard, tous le monde était partit. Le personnel se chargea de débarrasser et rendre propre les lieux. Riccardo alla voir son père en privé.
Estéban : ça va fils?
Riccardo : très bien papa. Je tenais à te remercier pour tout. Cette fête était formidable.
Estéban : de rien fils. Tu m'a rendu fier. Avec tes études et tout le reste. C’est la moindre des choses. Bien que tu ne veuille pas reprendre les affaires familiales….
Riccardo : papa on en a déjà parler. Bien je vais rejoindre mes amis. Merci encore.
Il le prit dans ses bras
Estéban : de rien fils.
Riccardo rejoint sa team, ils parlèrent un peu, rirent en prenant quelques verres, puis chaque couple s'isola un peu.
Riccardo : tu es éblouissante ce soir, quand je t’ai vu j'en ai eu le souffle coupé.
Paulie : tu n’est pas mal non plus amor. Te amo
Il sourit.
Riccardo : te amo
De leurs côtés, François et Annie marchaient dans le vaste jardin.
Annie : la soirée était formidable, merci pour tout ce que tu as fais.
François : je t'en prie c’était avec plaisir. Alors, tu crois qu’on se connaît assez pour prétendre à une relation sérieuse ?
Elle sourit.
Annie : je crois que oui.
François : tu es sérieuse ?
Annie : pour reprendre tes mots, plus qu’une crise cardiaque.
Il la prit dans ses bras, puis l'embrassa.
François : je suis l'un des hommes les plus heureux de la terre en ce moment.
Annie : mais tu vas repartir.
François : oui, malheureusement.
Mais je reviendrai très vite. On s'appellera et on s'écrira aussi.
Annie : tu vas me manquer.
François : toi encore plus.
De l'autre côté, Benoît faisait plus amples connaissance avec sa cavalière autour d'un verre.
Derreck et Jess compte à eux, revenaient sur leurs pas pour dire au revoir à Riccardo et Paulie.
Jess : eh les amoureux on va y aller.
Paulie : déjà ?
Jess : oui ma chérie.
Paulie : je vais rester encore un peu.
Derreck : on voulait vous annoncer qu'on a prévu de se marier dans six semaines.
Paulie : vraiment ?
Jess : oui ma chérie.
Paulie : toutes mes félicitations.
Riccardo : félicitations à vous.
Derreck : bon on va y aller
Riccardo : à plus.
Ils s'éloignaient peu à peu.
Jess : je ne crois pas que Paulie rentre ce soir.
Derreck : moi non plus.
Ils montèrent dans la voiture de Derreck et s'en allèrent.
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