Chapitre VI. Le déclic

Riccardo était dans le salon, il sortit pour faire un tour dans le jardin, quand son téléphone vibra, un message de Paulie lui donnant rendez-vous dans une heure, dans un endroit assez particulier.
Dans le message, elle disait être désolée de tout et voulait arranger les choses.

Riccardo sourit il en était heureux mais trouvais ça un peu bizarre quand même. Il alla se préparer, prit James et Rodriguez avec lui. Comme ils se rendaient au lieu de rendez-vous, Paulie ayant finie son service, se rendait chez Riccardo. Elle prit son bus, puis marcha un peu.

Riccardo était arrivé au lieu de rendez-vous. Il descendit de la voiture, ne se rendant pas compte que son téléphone était resté sur le siège. Il se demanda à voix haute pourquoi Paulie aurait elle choisit un endroit aussi isolé. Il avançait, et appelait Paulie de vive voix, mais rien.
  De son côté, Paulie arriva chez Riccardo, elle demanda à le voire, expliquant à Rosa qu'elle n’avait pas pu le joindre car elle avait perdu son téléphone. Comme Rosa n'arrivait pas à le joindre sur son portable, elle appela Rodriguez, pour lui dire que Paulie était à la maison et souhaitait le voir. Rodriguez compris alors qu'on avait tendu un piège à Riccardo et  hurla de toutes ses forces : « patron revenez c'est un piège !» il eut à peine le temps de finir sa phrase, qu'il  entendit deux détonations. James et lui accourent.

Rodriguez : patron !
Ils le trouvèrent allongé par terre, se vidant de son sang. Il avait reçut deux balles dans le ventre.

James : Mr Riccardo, Mr Riccardo restez avec nous….

Rodriguez remarqua une silhouette s'éloigner en courant. Il lui tira dessus, et l'homme fit toucher à la jambe, mais réussi à s'en fuir. Il se précipita vers Riccardo, et avec l'aide de James il lui mirent dans la voiture se dirigeant vers la clinique du Dr Davis. Rodriguez appela Rosa pour lui prévenir.

Rosa : oui Rodriguez,

Rodriguez : madame le patron viens de se faire tirer dessus, on l’emmène à la clinique du Dr John Davis.

Rosa : quoi ?Comment ? Mais par qui ?
Rodriguez : je ne sais pas encore madame. je dois raccrocher j’appelle le docteur.

Rosa : oh mon Dieu, oh mon Dieu !
Elle perdit l’équilibre et chercha un appui. Elle s'appuya sur un meuble.

Paulie : il Ya un problème Rosa ?

Rosa : Riccardo…. Il s’est fait tirer dessus. Mr Estéban… je dois....

Paulie : quoi ? Il va bien ?

Rosa : je n'en sais rien ma petite
Elle prit son portable et composa le numéro d' Estéban et lui annonça la nouvelle. Il était choqué.

Rosa : Mr Estéban Rodriguez viens de me dire qu’on a tiré sur Riccardo.

Estéban : comment ? Comment vas t il ? Où est il ?

Rosa : ils le conduisent à la clinique du Dr Davis.

Estéban : on se retrouve là bas.

Rosa : bien monsieur.

Elle raccrocha et s'empressa de préparer quelques affaires.

Rosa : je vais à l’hôpital.

Paulie : je viens avec vous.

Rosa : Annie ! Annie !

Annie : oui madame ?

Rosa : Mr Riccardo s’est fait tirer dessus.

Annie : oh mon Dieu !

Rosa : prévenez ses amis quand ils se réveilleront, gardez tout  en ordre et dites à Bertha de me téléphoner dès qu’elle rentre.

Annie : bien Madame.

Rosa : allons y Paulie.

Elles montrèrent dans une des voitures, puis demandèrent au chauffeur de les conduire à la clinique.
Rodriguez et James arrivèrent à la clinique, on plaça Riccardo sur une civière et on l'emmena au bloc il agonisait.
Rosa et Paulie arrivèrent en suite puis Estéban. Ils paniquèrent tous quand ils virent que Rodriguez et James étaient couverts de sang.

Estéban : où est il ?

Rodriguez : ils l'ont emmener au bloc, il a reçut deux balles dans le ventre.

Paulie :Oh mon Dieu !

Elle s’assied sur une des chaises de la salle d’attente, choquée.

Estéban : qui a fait ça ?

Rodriguez : nous ne savons pas encore patron.

Estéban prit avec lui Rodriguez et se décalèrent des autres.

Estéban : comment est ce arrivé ?

Rodriguez : le patron avait reçut un message l’indiquant un lieu de rendez-vous. D' après ce que j'ai compris, c’était pour  retrouver  Mme Paulie. Nous y sommes allés et quand on était sur les lieux, Mme Rosa m’a appelé pour me dire qu’elle n’arrivait pas à joindre Mr Riccardo pour lui dire que  Mme Paulie était à la maison et souhaitait le voir. C’est alors que j’ai compris que c’était un piège. J’ai voulut prévenir le patron mais quelqu’un lui a tiré dessus.

Estéban : tu as pu voir qui s’était ?

Rodriguez : non Mr mais je lui ai mis une balle dans la jambe.

Estéban : bien. passe le message à tous nos hommes, je veux celui qui a fait ça mort ou vif. Cinquante mille dollars pour celui qui me ramènera ce fumier.

Rodriguez : bien patron.

Il s'exécuta. Puis Estéban rejoint les autres.

Estéban : je suis désolé que l'on se rencontre dans ce genre de circonstances  ma fille.

Paulie : désolée moi aussi.

Estéban : tu avais rendez vous avec mon fils aujourd’hui ?

Paulie : non. On s’était disputer, on ne s'est pas parler depuis hier après midi. J’ai décider de venir le voir ce soir pour parler.

Estéban : et pour le message ?

Paulie : quel message ?

Estéban : mes employés m'ont rapportés que tu lui as envoyer un message cet après midi pour fixer un rendez-vous.

Paulie : j’ai perdu mon portable depuis ce matin, je ne le retrouve plus.

Estéban : pratique, et à l’heure du rendez-vous tu t'es pointé chez lui pour avoir un alibi ?

Paulie : qu’ est ce que vous insinuez ?

Rosa : Mr Estéban je vous en prie.

Paulie : vous croyez que je lui ai fait du mal ? Mr Estéban je peux comprendre votre désarroi compte tenu de la situation. Mais je ne ferais jamais de mal à votre fils, je l’aime.

Rosa : je vous en prie ne nous disputons pas, soyons uni pour Riccardo.

Ils se calmèrent. Paulie ne réalisait pas qu’ elle venait de dire tout haut ce qu'elle pensait tout bas, alors qu'elle ne se l'avouait même pas elle même.

Paulie : Rosa je peux avoir votre portable ? Je voudrais appeler mon amie .

Rosa : bien-sûr tiens.

Paulie composa le numéro de Jess puis lança l’appel.

Paulie : Jess c’est  moi Paulie, il s'est passé quelque chose de terrible, Riccardo s'est fait tirer dessus.

Jess : quoi ?mais par qui ?

Paulie : On ne sait pas encore. Je ne vais pas rentrer ce soir et je ne crois pas que j’irais travailler demain.

Jess : ok, je te couvre pour demain.

Paulie : merci.

Jess : au fait pourquoi tu n'appelle pas de ton portable ?

Paulie : je l'ai perdu depuis ce matin et il parait que Riccardo a reçu un message de mon numéro cet après midi. Son père me soupçonne d' y être pour quelque chose.

Jess : c’est pas vrai ! Mais il est fou ou quoi ?

Paulie : il est troublé comme nous tous. Je te laisse Jess je dois rendre son portable à Rosa .

Jess : dac je suis de tout cœur avec toi. Prend bien soin de toi je passerai tôt avant le boulot envoie moi l'adresse.

Paulie : dac à demain. Bisou.

Jess : bisou.

Elle raccroche, et envoie un message à son amie avant de rendre à Rosa son téléphone.

Le docteur Davis sortit enfin du bloc.
Ils se précipitèrent vers lui.

Estéban : comment va t- il  ?

Dr John : il a reçut deux balles dans l'abdomen, l'une est ressortie et l'autre est restée logée. On a réussit à l'extraire mais Il a perdu beaucoup de sang.

Rosa : mais comment il va ?

Dr John : mal, le pronostic vital est engagé. Mais nous faisons de notre mieux.

Paulie : il est conscient ?

Dr John : non. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour le sauver.

Infirmière 1 : Dr venez vite on est entrain de le perdre.

Le docteur s'empressa de retourner au bloc. Paulie le suivit, et regardant par la vitre, elle fut bouleversée de le voir inerte, relié à plusieurs machines du sang un peu partout.

Infirmière 2 : ne restez pas là mademoiselle allez venez avec moi.

Mais elle résistait et criait :« ne me laisse pas Riccardo je t'en prie bat toi»

Paulie : oh mon Dieu non je ne veux pas le perdre, je ne peux pas le perdre, non ! Je l'aime, je t'en prie sauve le.

Infirmière 2 : mademoiselle venez avec moi.

Elle tremblait et suait, elle était en train de faire une crise de panique. L’infirmière l'emmena dans une chambre, lui donna un calmant qui lui fit dormir, puis elle prévint Rosa de la situation.
Au bloc, le Dr et son équipe tentaient de réanimer Riccardo, ce qui marcha au bout de la troisième tentative. Ils ont fini par réussir à le stabiliser. Il était toujours inconscient, l'effet des sédatifs y contribuait aussi. Au bout de cinq heures, Paulie se réveilla
Rosa était à son chevet.

Rosa : ça va ma chérie ?

Paulie : je crois. Comment vas Riccardo ?

Rosa : le docteur dit qu'ils ont réussi à le stabiliser mais il est toujours inconscient.

Elle voulut se redresser mais Rosa l'en dissuada. le matin arrivé, Jess arriva, elle vit Paulie.

Jess : eh ma belle qu’ est ce qui s’est passé ?

Paulie : une crise de panique.

Jess : ça va ? Et Riccardo ?

Paulie : moi ça va. Riccardo est en soins intensifs, toujours inconscient mais stable. On ne peut pas encore le voir.

Jess : je suis vraiment désolée ma chérie. On ne sait toujours pas qui a fait ça ?

Paulie : toujours pas.

Jess : je t’ai emmener des vêtements propres, et de quoi manger.

Elle mangea puis alla se doucher et se changea.

Jess : je dois y aller.

Paulie : ok je serai à la maison le soir sauf imprévu.

Jess : ok à toute

Paulie : salut.

Le docteur Davis avait donner des chambres à Estéban et Rosa pour passer la nuit. En se réveillant, Rosa demanda à Bertha d’apporter quelques affaires pour elle et Riccardo.
Estéban compte à lui était sortit tôt pour aider à trouver le responsable de cette infamie.
Vers le milieu de l’après midi, le docteur autorisa de courtes visites. Rosa entra, lui parla, puis ce fût au tour de Paulie. L’infirmière lui précisa bien qu'elle n’avait que 5 minutes.

Paulie : salut Riccardo c’est moi ta fleur des champs.

Elle s’assied près du lit et se mit à lui caresser les cheveux. Versant quelques larmes.

Paulie : je suis désolée pour ce que je t’ai dit, je ne le pensais pas. Je ne te l’ai jamais dit mais,... enfin je ne le savais même pas, mais... Je t’aime Riccardo et je ne veux pas te perdre. Je t'en prie bat toi mon amour s'il te plaît sois fort. Ne me laisse pas toute seule. Tu m'as redonner le goût de vivre et Dieu sait que ça fait longtemps que je l'ai perdu.

Infirmière 3 : vous devez sortir maintenant mademoiselle.

Paulie :une minute je vous prie. Je dois y aller Riccardo, je t'aime.
Elle l'embrassa sur la joue et se leva pour sortir. L’infirmière depuis la porte, remarqua qu’il bougea un doigt.

Infirmière 3 : attendez il a bouger, je vais chercher le docteur.

Paulie : mon amour, un petit effort s'il te plaît réveilles toi. Le docteur va arriver, je dois sortir rappelle toi que je t’aime et je suis impatiente de revoir tes beaux yeux noisettes et ton sourire qui me fait fondre.

Le docteur arriva.

Dr Davis :  il faut sortir mademoiselle.

Paulie : il a ouvert les yeux.

Dr Davis : infirmière s'il vous plaît aider mademoiselle à sortir.

Paulie : c’est bon j'y vais. Je t’aime Ricki.
Elle sortit annoncer la bonne nouvelle à Rosa, qui appela aussitôt Estéban. Les médecins ce sont occupés de lui pendant un bon moment, puis vinrent annoncer à la famille qu'il était en train de reprendre conscience.

Paulie : au moins une bonne nouvelle.

Dr Davis : il ne faut pas l'épuiser en ce moment. Il a besoin de repos. C’est un vrai miracle ce qui se passe avec lui.

Rosa : quand est ce qu’on pourra le voir ?

Dr Davis : les infirmières vous feront signe pour l'instant il doit se reposer.

Paulie : merci docteur.

Rosa : merci docteur.

Il repartit à ses occupations.

Paulie : Rosa je vais rentrer me reposer un peu, me doucher et me changer. Je reviendrais tard dans la soirée.

Rosa : très bien ma fille. Je vais rester ici jusqu’au retour d’ Estéban.

Paulie : à toute à l’heure.

Elle rentra à la maison. Quelques dizaines de minutes plus tard Jess arriva.

Jess : salut ça va ? Je te trouve plus tranquille.

Paulie : j'ai dis à Riccardo que je l' aimais, il a bouger un doigt et ouvert les yeux.

Jess : c’est super ! Attend tu lui a dit quoi ? Oh ohohoh je savais que l’aimais. Je suis contente que tu ais ouvert les yeux. Ça soulage hein ?

Paulie : ouais. Je vais me doucher, me changer, me reposer puis manger avant de repartir.
Dit elle en bayant.
Paulie: Et ta journée ?

Jess : oh la routine, j’ai raconter à Dan ta situation, il t'accorde une semaine après quoi tu va reprendre le boulot.

Paulie : waw c’est très gentil à lui. Merci Jess.

Jess : de rien.

Paulie fit comme elle avait dit puis alla se reposer pour 3 heures.
Pendant ce temps, chez Riccardo, ses gros dormeur de potes se réveillent enfin. François va dans la chambre de Benoît.

François :  on dort depuis combien de temps ?

Benoît : je ne sais pas 10 minutes je pense.

Annie : bonjour messieurs, vous avez bien dormi ?

Benoît : quelques minutes seulement.

Annie sourit.

Annie : vous avez dormi près de vingt quatre heures.

François : Quoi ? Ce foutu décalage horaire s’est bien foutu de nous. A chaque fois que j'ouvrai les yeux il faisait nuit.

Benoît : on est de gros dormeur mon pote. Eh Riccardo où il est ?

Annie : c’est terrible monsieur, monsieur Riccardo est à l’hôpital, il s’est fait tirer dessus hier.

Tous les deux ensembles : «QUOI !!!»

Benoît : comment c’est possible ?

François : comment il va ?

Benoît : et vous nous avez laisser dormir avec tout ça ? Où est cet hôpital ?

Annie : je vais demander à un chauffeur de vous y conduire.

François : bien je vais me préparer.

Benoît : on sera prêt dans dix minutes.

Annie : votre dîner est servit sur  la  terrasse.

Benoît : on va l’emporter.

Annie : bien monsieur.

Ils se préparèrent très vite et partirent pour la clinique. Ils y trouvèrent Rosa et se  renseignèrent auprès d’elle de l' état de santé de Riccardo. Ils voulaient en savoir plus sur ce qui s’était passé.

Estéban arriva, il fût heureux de revoir Benoît et François qu'il avait rencontré lors d'un de ses voyages à Paris. une heure plus tard, Paulie arriva.

Paulie : bonsoir à tous. Que dis le docteur ? On peut le voir ?

Rosa : Paulie je te présente Benoît et François des amis de Riccardo.

Paulie : oh enchantée. Il m’a beaucoup parler de vous. Je suis Paulie.

Benoît : il nous a aussi beaucoup parler de toi.

François : mais il a oublié de nous dire que tu étais magnifique.

Lui dit il en lui baisant la main. Elle sourit.

Paulie : toi tu dois être François !

François : dans le mille.

Ils parlèrent longtemps avant que le docteur Davis ne vienne leur annoncer qu’ ils pouvaient voir Riccardo mais pas plus de deux personnes à la fois et pas plus de cinq minutes. Il en profita aussi pour leurs présenter le docteur Bill qui était de garde cette nuit là, et qui resterai jusqu’au lendemain soir.

Dr Davis :  je dois aller me reposer je suis à bout de force. Riccardo est dans un état stable. Il récupère bien c’est un vrai miracle.

Estéban : merci pour tout docteur.

Dr Davis :  de rien je vous laisse entre de bonnes mains. Je serai de retour après demain, mais si il y a quoi que ce soit vous m’appellez.

Estéban : merci encore.

Sur ce, il prit congé d'eux. Les visites commencèrent, Estéban entra en premier. Son cœur était serré de voir son fils dans cet état. Riccardo était faible, somnolent sous l'effet des médicaments. On pouvait à peine l’entendre.

Estéban : fils comment te sens tu ?

Riccardo : bizarre, mais ça va je crois…. On sait qui a fait ça ?

Estéban : oui, c’est ce fumier d' el ratón. Il espérait me déstabiliser en te tuant pour récupérer notre marché.  Mais je vais m’occuper personnellement de lui.

Riccardo : j’aurais aimé être là pour voir ça.

Estéban : je filmerais tous les détails pour toi. Surtout ne t'épuise pas. Repose toi bien et suis les consignes des médecins.

Riccardo : oui papa.

Estéban : je dois aller régler cette affaire. Prend soin de toi. Je t’aime fils.

Riccardo : moi..auss…..i papa.

Il lui fit un bisou sur le front et sortit. Rosa entra à son tour pendant qu’elle était à l’intérieure, Estéban alla voir Paulie.

Estéban : Paulie je voudrais m’excuser de t'avoir accusé à tort.

Paulie : vous êtes excusé, je comprend que vous étiez troublé comme nous tous ici.

Estéban : tu es une bonne fille, je sais que tu rendra mon fils heureux.

Puis ce fût au tour de Paulie d'aller voire Riccardo. Elle s'excusa auprès d' Estéban et rejoint la chambre.

Paulie : eh ça va ?

Riccardo : amor…. tu es venu !

Paulie : je suis là Ricki

Riccardo : ma mère …..m’appelait..Ricki

Paulie : si ça te dérange je peux arrêter.

Riccardo : non …c’est... parfait.

Il semblait enthousiasmer par sa présence mais tout à coup sa mine s'assombrit.

Paulie : qu'est ce que tu as ?

Riccardo : c’était qui l'autre jour ?

Paulie : pardon ? De qui tu parles ?

Riccardo : de celui que….. tu ….enlaçait le jour où…..le dernier jour où… je suis venu chez toi.

Paulie étonnée n'en revenait pas.

Paulie : c’est pas vrai tu va si mal et c’est à ça que tu penses ?

Riccardo : ne te …moque pas…. s'il te plaît.

Paulie : C’était Derreck, le petit ami de Jess. Elle l’avait envoyer pour voir si j’allais bien. Elle s’inquiétait.

La mine de Riccardo s'éclaircit de nouveau.

Paulie : tu es jaloux ?

Riccardo :  Je suis content de… ne pas l'avoir… tué.

Paulie : tu l'aurais fait ?

Riccardo : si il … était vraiment…. Avec toi… je
Il s’endormit cinq seconde. Puis rouvrit les yeux.

Riccardo : Toi tu ne veux pas …d'un tueur.

Paulie : c’est à cause de ça ? Je veux dire c’est parce que je t’ai demandé d’arrêter que tu t’es fais tirer dessus ?

Riccardo : non amor….. ils m'ont…juste….. prit par….surprise.

L’infirmière vint pour signaler à Paulie qu’il fallait qu’elle sorte.

Paulie : je dois y aller mais je ne suis pas loin. Prend soin de toi.

Elle lui fit un bisou sur la joue, se leva et se dirigea vers la porte, quand il l'interpella. Elle se retourna vers  lui.

Riccardo : eh Madi, je t’aime aussi.

Ils sourirent tous les deux, puis elle sortit. Ce fut au tour de Benoît et François. Ils épuisèrent leurs cinq minutes et furent emmener à sortir pour laisser Riccardo se reposer.

Le lendemain, Jess et Derreck vinrent aussi lui rendre visite. Tous les employés de maison venaient aussi à tour de rôle.
Les jours passaient, Riccardo se remettais bien, Paulie et lui devenaient de plus en plus proche.
Un jour, comme Paulie était allongée à côté de Riccardo, appuyée sur son coude, elle le regardait.

Paulie : je meurs d’envie de t’embrasser.

Riccardo : qu’est ce qui t'en empêche ?

Paulie : j’ai peur de te faire mal.

Riccardo : tu n’aurais pas plutôt peur de devenir accro ?

Dit il en se moquant.

Paulie : pff prétentieux va. Tes blessures ne sont pas encore guéries.

Riccardo : je crois qu’elles le sont assez pour supporter le choc.

Paulie se pencha vers lui et l'embrassa. Il lui rendit aussitôt son baiser, mais ils firent interrompus par un « aïe».

Paulie : oups pardon.

Riccardo : évite de t'appuyer s'il te plaît.

Paulie : ok

Puis il la ramena vers lui tendrement en lui  prenant par le cou. Ils s'embrassèrent de nouveau. Cette fois-ci, ils firent interrompus par  le raclement de gorge du docteur Davis.

Dr Davis : hum hum ! bien les amoureux c'est l'heure des soins vous reprendrez plus tard. Et s'il vous plait en douceur.

Ils sourirent, Paulie fit un bisou à Riccardo, ils se dirent mutuellement qu'ils s'aimaient puis Paulie sortie de la pièce, laissant ainsi au docteur et aux infirmières le champ libre pour soigner Riccardo. Il resta à la clinique dix jours au total.
Le docteur Davis l’avait permit de sortir, mais il était toujours sous surveillance médicale. Il avait une infirmière personnelle et le docteur Davis était là à chaque changement de pansement pour voir l’ évolution des plaies. On lui avait aussi donner une béquille, pour l’aider à se déplacer.

Un soir,  alors que Riccardo venait de se réveiller, encore allongé sur son lit, François et Benoît vinrent lui annoncer qu'ils devaient rentrer à Paris pour des obligations professionnelles, mais qu'ils reviendrais bientôt le voir.

François : eh bro !

Benoît : salut Rick tu vas bien ?

Riccardo : ça va mes frères. Approchez !

Il se redressa et s’assied sur le lit.

Benoît : on doit repartir à Paris mais on reviendra te voir le plus tôt possible.

François : et j’espère que tu sera rapidement en forme pour qu'on la fasse cette fête.

Riccardo : c'est tout ce à quoi tu penses ?

François : non pas du tout. Je pense aussi à ta servante, la belle Annie.

Riccardo : Franck écoute si tu veux quelque chose avec Annie assure toi d’être sérieux. La pauvre n'as pas de famille et a déjà endurée tellement d’épreuves. S'il te plaît ne joue pas avec elle.

François : je tâcherai de m'en souvenir. Tu vas me manquer bro.

Riccardo : vous allez me manquer aussi. Prennez soin de vous.

Deux heures plus tard, Paulie arriva. Ils passèrent la soirée ensemble et le lendemain matin François et Benoît partirent pour l’aéroport. Paulie allait et  venait chez Riccardo, elle y habitait presque.
Comme il pouvait se déplacer, elle organisait de temps en temps  des pique-nique avec leurs amis Jess et Derreck, et des sorties en amoureux. Elle ne voulais pas qu'il déprime, alors elle organisait toutes sortes d’activités. Certains jours, ils allaient travailler au labo, et certains autre, elle se contentait de rester allongée près de lui, lui racontant toutes sortes d'histoire, et lui faisant manger comme à un bébé.

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