Chapitre V. Merci Sonia
Le lendemain, Paulie envoya un message à Riccardo « on peut parler ?» il rappella aussitôt.
Riccardo : amor ça va ?
Paulie : oui, tu peux passer à la maison ?
Riccardo : oui bien sûr à quelle heure ?
Paulie : dès que tu peux.
Riccardo : ok j'arrive tout de suite.
Il se mit en route et arriva une vingtaine de minutes plus tard. Paulie était dehors. Voyant sa voiture arriver et se garer, elle s'avança ouvrit la portière, monta puis referma la portière.
«Bonjour madame» dit James, le chauffeur.
Paulie : bonjour James. Tu peux nous laisser un instant ?
James : bien-sûr madame.
Il descendit et prit soin de fermer la portière, et se décalla de la voiture.
Riccardo : ça va ?
Paulie : oui et toi ?
Riccardo : ça va mieux maintenant. Tu m'as manqué.
Paulie prit la parole d'un aire très sérieux.
Paulie : j'ai beaucoup réfléchi. Je ne veux pas être avec un assassin.
Riccardo : Paulie,....
Paulie : laisse moi terminer s'il te plaît. Si il doit se passer quoi que ce soit entre nous, je veux que tu me promette d'arrêter de tuer.
Riccardo : amor, je suis fils de trafiquant et une cible de prédilection pour ses ennemis, tu ne peux pas me demander ça.
Paulie : oui je te l'accorde. Ok mais seulement en cas de légitime défense.
Riccardo : Paulie,...
Paulie : c'est à prendre ou à laisser.
Il baissa la tête, se passa main gauche sur les cheveux et resta silencieux un moment.
Riccardo : c'est d'accord.
Paulie : tu me le promet ?
Riccardo : je te le promet.
Elle le prit dans ses bras.
Paulie :Tu m'as manqué aussi.
On pouvait voir le soulagement de Riccardo. Elle relâcha son étreinte.
Riccardo : mon père organise une fête en mon honneur pour ma réussite et mon retour. Tu veux bien être ma cavalière ?
Paulie : avec plaisir.
Riccardo : mes deux amis François et Benoit seront là eux aussi comme ça tu pourra faire leurs connaissances. Je dois y aller je dois réceptionner de nouvelles pierres, tu peux passer les voir si tu veux.
Paulie : ce soir je travaille tard mais demain j'ai ma journée.
Riccardo : parfait je t'envoie James demain matin.
Paulie : ça marche.
Il lui baisa la main, elle descendit et fit signe à James de remonter dans la voiture.
James : aurevoir madame.
Paulie : aurevoir James.
Elle alla se préparer pour aller travailler. Lui de son côté, alla receptionner ses pierres.
Comme convenu, Riccardo envoya James chercher Paulie, le lendemain, il fit préparer un acceuil digne pour sa princesse.
Rosa : alors elle est en route ?
Riccardo : oui ça fait une demie heure déjà que James est allé la chercher. Tu sais Rosa, je la sens de plus en plus proche de moi, je crois qu'elle ressent quelque chose pour moi.
Rosa : Dieu t'entende mon petit. Dieu t'entende.
Une dizaine de minutes plus tad, le carosse arriva et cendrillon descendit escortée par Bertha. Riccardo se tenait debout devant la porte principale.
Riccardo : bienvenue mon amour.
Il l'enlaça.
Riccardo : comme c'est ta première visite officielle, je vais te faire faire le tour du propriétaire viens avec moi.
Ils entrèrent dans la maison et marchaient. Il lui présenta toutes les pièces de la maison. Le vestibule, le grand salon, le petit salon, la terasse où il aimait prendre son petit déjeuner, la cuisine, le bureau , les dix-septs chambres avec leurs salles d'eau, dont la sienne et celle de Rosa, les toilettes visiteurs, le bâtiment de logements des employés, les équries, la picine, le terrain de tennis, l'immense jardin avec fontaine et autour d' une romantique paillote, et plus loins un lac artificiel et un terrain de golf.
Paulie : waw c'est immense ici et très beau en plus.
Riccardo : tu n'as pas tout vu. Viens
Il lui montra sa boîte de nuit personnelle.
Paulie : monsieur est un grand fêtard à ce que je vois.
Il sourit.
Riccardo : et enfin mon laboratoire. C'est là que je passe la grande partie de mes journées et mes nuits aussi. Tiens voilà Pièrre mon lapidaire.
Paulie : salut pièrre.
Pièrre : salut. Je vous laisse je prend ma pause.
Riccardo : et nous on continue la visite. Alors là tu as une balance pour calculer l'indice de densité des pierres, ça c'est un refractomètre, ça un polariscope ça sert à voir la refringence des pierres.
Paulie fait des grimaces à la présentation de chaque appareil.
Paulie : c'est du charabia pour moi tout ça.
Riccardo : ça ne le sera plus bientôt. Je vais m'assurer que tu connaisse tout par coeur.
Paulie : oh ça c'est un microscope ! Ça te sert à quoi ici ?
Riccardo : à desceler les systèmes cristallins et les clivages.
Paulie : autres charabias.
Riccardo : pourtant j'essaie d'être le plus explicite que possible.
Paulie : tu es un très mauvais professeur alors.
Ils rirent.
Paulie : si non ça c'est quoi ?
Riccardo : c'est un spectroscope, il sert à connaitre la composition chimique des pierres.
Paulie : bien, et ses pierres elles sont où ?
Riccardo : viens par ici, regarde. Ici tu as des émeraudes , là des diamants, approche, ici on a des safirs, là des rubis....
Paulie : elles ne ressemblent pas vraiment à des pierres précieuses.
Riccardo : c'est parce qu'elles ne sont pas encore traitées, laisse moi du temps tu verras.
Paulie : et les autres là bas ?
Riccardo : là ma chérie, ce sont des pierres fines. Elles étaient toutes précieuses avant mais leurs appelation a été changée. Là tu as des améthystes , c'est la variété violette des quartz.
Paulie : les quartz ?
Riccardo : ils sont là, regarde. Là c'est du zircon, ici de la malachite, et là on a du topaz, là de la tourmaline, ce bleu magnifique c'est de la tanzanite....
Paulie : elle me rappelle le nom d'un pays, attend, la Tanzanie.
Riccardo : oui elle en est originaire. Voilà ici des œils de tigre, là des pyrites.
Paulie : quel gros lot de pierres !
Tout se passait bien, ils souriaient et discutaient. Pendant ce temps, Bertha partit avec un des chauffeurs dans le van pour faire les courses hebdomadaires. Pendant que le van sortait de la propriété, une décapotable rouge entra aussitôt dans le domaine, conduite par une belle jeune brune. Elle se gara non loin du laboratoire et descendit. Elle ajusta sa jupe, puis ses seins et s'élança sous le regards surpris de Rosa.
Rosa : NON PAS ELLE !
Rosa et Annie firent tout pour l'empêcher d'entrer dans le laboratoire. Pendant ce temps, Riccardo et Paulie discutaient calmement en marchant dans le laboratoire.
Riccardo : certaines personnes croient que les pierres ont le pouvoir de guérir et d'améliorer la vie.
Paulie : et toi tu en penses quoi ?
Alors qu'ils s'étaient arrêtés devant un grand miroir, Riccardo se tenant derrières Paulie, lui tient par les épaules et dit:
Riccardo : je crois que certaines pierres peuvent faire bien plus. Voici une Paulie Madison Dawson, une pierres extrêmement rare et belle qui as le pouvoir de transformer même le plus rigide des cœurs en guimauve.
A ces mots elle se retourna vers lui, plongeant son regard dans le sien.
Riccardo : je t'aime Paulie.
Ils se rapprochèrent l'un de l' autre, prêts à échanger un baiser quand subitement, la jeune brune fit son entrée, malgré toutes les tentatives désespérées de Rosa et Annie.
Jeune fille brune : Riccardo amor
Elle le prit dans ses bras et lui donna un langoureux baiser, mais Riccardo la repoussa.
Riccardo : Sonia ?
Sonia : amor j'ai appris que tu est revenu de France pourquoi tu ne m'a rien dit. Je serais venu te chercher à l'aéroport. Je sais tu avais sans doute beaucoup à faire mais je suis là maintenant et tu verras je vais m'occuper de tout. J'ai déjà commencer avec les préparatifs du mariage mon chou tu ne dis rien ?
Riccardo : sonia ?
Répétait il surpris par cette apparition. Paulie compte à elle observait le spectacle, étonnée et un peu amusée. Sonia s'adressa à Paulie.
Sonia : jeune fille je t'en prie va nous chercher à boire j'ai la gorge sèche.
Paulie la regarda d'un aire étonnée, puis regarda Riccardo qui était toujours en mode Sonia. Puis Sonia embrassa Riccardo qui était comme paralysé.
Paulie : je vois, tu parle d'un albatros on dirait plutôt un coq.
Sur ces mots elle prit la porte. Et Riccardo sembla revenir à lui.
Riccardo : Sonia ? Mais que fais tu ici ?
Elle l' enlaçait.
Riccardo : lâche moi, lâche moi je dis.
Il se libéra d'elle et prit la porte à son tour, courant derrière Paulie.
Riccardo : Paulie !, Paulie ! Madi attend.
Paulie : pourquoi ? Pour vous voir vous becqueter ?
Riccardo : non ce n'est pas ce que tu crois c'est mon ex et j'ignore ce qu'elle fait ici.
Paulie : bah voyons. James !
James : madame ?
Paulie : raccompagnez moi s'il vous plaît.
James : bien Madame
Riccardo : James !
James : mr vous disiez que j étais à la disposition de madame.
Riccardo : oui attendez ! Paulie s'il te plaît.
Paulie : va t'occuper de ta brune aux longues jambes. James on y va.
Il demara la voiture et la raccompagna. De retour au laboratoire, Il vit Sonia assise sur un comptoir.
Sonia : tu m'a manqué mon chéri.
Riccardo : Sonia qu' est ce que tu fais ici ? Je t'avais clairement dit que c'était fini entre nous.
Sonia : oh arrête chéri, laisses moi te prendre dans mes bras.
Riccardo : ASSEZ !!! Stop ça suffit va t en d'ici !
Sonia : quoi c'est pour cette maigrichonne que tu me chasse ?
Riccardo : cette maigrichonne comme tu dis c'est la femme que j'aime alors tu lui montre du respect et tu t'en vas.
Sonia : hum. je te laisse le temps de reprendre tes esprits. Je serais là pour le petit déjeuner demain. Aurevoir mon amour.
Elle s'en alla comme elle était venu. Puis Riccardo parla aux employés de maison d'un ton ferme et autoritaire.
Riccardo : Le prochain qui la laisse entrer dans cette propriété est viré.
Il prit son portable et s'en alla au jardin. Il reçut un appel
Riccardo : Benoît ? Comment vas-tu mon frère ?
Benoît : oui mon frère ça va et toi ?
Riccardo : ça va aussi.
Benoît : on a finalement pût se libérer à temps on pourra être là demain ça ne dérange pas tes plans j'espère ?
Riccardo : non pas du tout au contraire.
Benoît : on pourra être là autour de huit heure du soir.
Riccardo : pas de souci je serai là pour vous accueillir. Bon voyage.
Benoît : merci mon frère à demain.
Riccardo : à demain frère.
La conversation prit fin. James avait déposé Paulie chez elle, une fois arrivée Paulie appela Jess qui était de service, pour lui raconter ses mésaventures. En bonne amie, connaissant les colères de son amie, elle demanda à Derreck son petit ami d'aller s'assurer que tout allait bien.
Paulie une fois rentrée, enleva ses chaussures, se mit à l'aise, prit un pot de crème glacée et s'installa sur le canapé.
Riccardo se mit au volant d'une de ses voiture, et se rendit chez Paulie. Paulie dégustait sa crème, quand elle entendit sonner à la porte. Qui ça peut bien être, se demanda t elle. Elle ouvrit et c'était Derreck.
Paulie : Derreck ? Que fais tu ici à cette heure ? Jess n'est pas encore rentrée.
Derreck : je sais c'est elle qui m'a demandé de venir voir si tout allais bien. Ça vas ?
Elle se jeta dans ses bras en larmes.
Derreck : oh Paulie qu'est ce qui ne va pas ?
Il lui essuya les larmes et lui fit un câlin. Au même moment, Riccardo garant sa voiture les aperçus. Il descendit et se dirigea vers eux, un peu remonter à cause de la scène devant lui.
Riccardo : qu' est ce que s'est ? C'est qui lui?
Paulie se détacha brusquement de Derreck.
Paulie : lui, il a un nom et c'est Derreck. Et puis qu'est ce que tu fais là ?
Riccardo : tu veux te venger c'est ça ?
Paulie : de qui et de quoi ?
Le ton commençait à monter et Derreck essayait de calmer Paulie.
Paulie : le monde ne tourne pas autour de toi. Pourquoi je serai jalouse ou essayerais de me venger de quoi que ce soit tu n'es rien pour moi. Tu peux retourner auprès des ta brune aux longues jambes.
Derreck : Paulie !!!!
Un silence gênant s'installa.
Paulie : je suis désolée.
Riccardo : non c'est moi qui suis désolé.
Riccardo baissa la tête puis la releva en sepassant la main sur les cheveux.
Riccardo : Bien sur c'est à cause de lui.
Derreck : non pas du tout.
Riccardo : il n a même pas le courage de t'assumer devant moi.
Derreck : ce n'est qu'un mal entendu...
Riccardo : je dois y aller.
Paulie : Riccardo....
Il remonta dans sa voiture et s'en alla.
Derreck : ok, ça sens la jalousie,...
Paulie : je suis désolée pour ce spectacle.
Derreck : qu' est ce qu'il t'a fait pour mériter ça ?
Paulie : viens on entre.
Ils entrèrent s'assirent devant la fenêtre vitrée de la petite salle à manger, et Paulie lui raconta toute l' histoire.
Derreck : tu ne penses pas qu'il faudrait que vous parliez ?
Paulie : il s'est laisser embrasser deux fois.
Derreck : je pense que tu devrais te calmer et le rappeler un peu plus tard pour vous expliquer.
Paulie : je verrai bien.
Derreck : en même temps si il est ce que décrit jess, je ne veux pas finir en bouillie.
Paulie : ne t'inquiètes pas.
Quelques minutes plus tard, on sonna à la porte.
Paulie : je vais voir.
Surprise désagréable !
Paulie : qu' est ce que tu fais ici ?
Sonia : je viens te dire petite chose insignifiante, de ne pas te faire trop d'illusion Riccardo et moi on est ensemble depuis cinq ans et on va se marier. Il a peut être voulut s'amuser avec toi mais rappelle toi bien tu n'est qu'un jeu pour lui.
Paulie : oh pauvre petite chose peu sûr d'elle qui vient chez moi essayer de justifier les infidélités de son homme. Eh bien si tu es si sûr de ce que tu dis montres pour voir. Mais ne me fait pas perdre mon temps inutilement. Dégages de chez moi avant que je te mette mon poing en plein visage, je ne voudrais surtout pas abîmer ton botox.
A ces mots, elle referma la porte et respira profondément.
Sonia : je n'utilise pas de botox...
Elle remonta dans sa voiture puis s'en alla.
Derreck :eh ben faut pas te chercher toi.
Paulie : ils me tapent sur les nerfs tous les deux. Il n'ont qu'à se marier et me foutre la paix.
Derreck prit une une pomme dans le frigo, et se mit à la manger.
Derreck : c'est pas tout ça mais il faut que tu parles à ton mec...
Paulie : c'est pas mon mec arrête !
Derreck : ah vraiment ? On dirait pas. Moi je dirais plutôt que tu es folle de lui.
Paulie : arrête Derreck.
Derreck : enfin, il faudrait que tu lui parles j'ai pas envis de finir mort sous un pont.
Paulie : ne t'inquiètes pas c'est pas du tout son style ça. Lui il est plutôt du genre spectaculaire, il signe ses œuvres,...
Derreck : déconne pas Paulie.
Elle éclata de rire.
Paulie : oh la chochotte si tu veux tu peux dormir ici. Il ne t'arrivera rien.
Sur ces paroles, Jess fit son entrée dans la maison.
Jess : salut, alors tout va bien ? Il n y a pas eu de mort ?
Derreck : pas pour l'instant, son mec croit qu'on est ensemble.
Jess : oh, je vois.
Ils parlèrent longuement et rirent beaucoup. Riccardo de son côté, s'était retiré dans un endroit isolé au paysage à couper le souffle. Il avait l'habitude de s'y rendre pour décompresser. Pendant qu'il éte là, le regard dans le vide, Sonia qui l'avait suivit s'approcha de lui et lui prit la main. Tiré de sa rêverie, il tourna la tête et aperçut Sonia.
Sonia : Riccardo mon chéri ça va ?
Riccardo : lâche moi Sonia. Ecoutes Sonia on a passer des bons moments ensemble mais c'est fini ! Tu as choisi d'être avec Osvaldo. Tu m'as jeter comme une vieille chaussette. J'ai eu du mal à m'en remettre tu peux me croire. Mais j'ai réussi à tourner la page et j'ai rencontré Paulie. Une femme unique, magnifique, avec elle je ne vois plus le monde de la même manière. tu peux comprendre ça ? Je veux faire ma vie avec elle.
Sonia : waw je... je suis désolée. Je ne savais pas que c'était aussi sérieux. Tu as beaucoup de chance je crois qu'elle t'aime aussi.
Riccardo : ta présence m'aura au moins servit à découvrir qu'elle en aime un autre.
Sonia : t'es jaloux comme une chaussette. Tu ne vois rien toi !
Riccardo se mit à rire
Riccardo : tu as déjà vu une chaussette jalouse , hahaha Sonia toi et tes comparaisons hahaha .
Sonia : tu n'as pas remarqué comme elle est folle de toi ? Ecoute je suis désolée d'avoir semer le trouble dans ta relation. C'est juste que je pensais que j'avais encore une chance. Si tu l'aime tant que tu le dis, vas la voir, parles avec elle. N'abandonne pas si facilement. Je m'en irais dès demain. Je crois que je n'ai plus rien à faire ici.
Elle lui tapota sur l'épaule droite et se dirigea vers sa voiture.
Riccardo : Sonia !
Sonia : oui ?
Riccardo : prends soin de toi.
Sonia : toi aussi.
Fit elle avec un petit sourire. Riccardo resta encore un peu puis rentra chez lui.
Le lendemain matin, Paulie se prépara, puis alla à son travail. La journée commença bien, puis on vint lui annoncer qu'elle avait une visite. Elle se rendit dans la salle et resurprise.
Paulie :ce n'est pas vrai qu' est ce que tu fais là ?
Sonia : calme toi ! Je viens juste te dire que je m'en vais...
Paulie : Et ?
Sonia : je me suis trompée, Riccardo t'aime vraiment et n'a d'yeux que pour toi il me l'a bien fait comprendre. Je te demande juste de bien prendre soin de lui. Aurevoir.
Elle s'en alla et à ce moment, Paulie voulut prendre son portable pour appeler Riccardo, mais elle ne le trouva point.
Paulie : quelqu'un a vu mon portable ?
Demanda t elle à ses collègues. Mais personne ne l'avait vu.
Paulie : comment je fais pour l'appeler maintenant ?
Riccardo un peu plus tard, s'était rendu à l'aéroport pour accueillir ses deux amis venus de France. Il avait beau tenter d' appeler Paulie mais rien son téléphone était toujours éteint. Elle est toujours en colère pensa t il.
L' avion avait atterrit, quelques formalités plus tard, il les aperçut enfin. Il les fit vigoureusement un signe de la main. Ils le rejoignent. La joie et la nostalgie prennent vite leurs places. Il fait à chacun une poigne virile suivie d'une accolade.
Riccardo : mes potes, mes frères !
Benoît : tu nous manqué frère.
François : grave mon frère. Dis moi elles sont toujours aussi belle ici les femmes ?
Riccardo : c'est la première chose que remarques tiens ?
Riccardo et Benoit sourirent.
François : non mais je suis sérieux les gars. Je crois que je ne vais pas m'ennuyer.
Benoît : tu le connais, il n y a rien d'autre dans sa tête. En parlant de femme alors, ton illumination où elle est ? Elle ne devrais pas être là en ce moment ?
Riccardo afficha tout à coup une mine un peu triste.
Riccardo : non, elle travaille aujourd'hui. Vous la verrez plus tard.
François : quoi elle travaille ? Toi tu la laisse travailler ? Je ne douterais plus jamais, c'est vrai que les gens changent. Elle t'a ramolli du cerveau ta nana.
Riccardo sourit
Riccardo : non pas du cerveau mais du cœur.
Benoît et François poussèrent ensemble un :« oh l'amoureux» il se mirent tous à rire. Comme il avançait, Benoît remarqua la mine triste de Riccardo.
Benoît : ça va mon pote ? T'as une mine d'enterrement.
Riccardo : ça va , ça va. Allez montez on va à la maison. Vous avez besoin de vous reposer de ce long voyage.
Ils montèrent tous en voiture, direction la maison. Paulie cherchait toujours son portable. Elle tenta d' l'appeler Riccardo avec le téléphone du restaurant, mais il ne prit pas l'appel.
Paulie : mince, c'est vrai qu' il ne répond pas aux appels inconnus. Je vais passer le voir après mon service.
Riccardo et ses amis arrivèrent à la maison. Riccardo fit les présentations et leur fit faire le tour du propriétaire .
François : elle est pas mal Annie.
Riccardo : pardon ?
François : la servante, Annie. Ça te dérangerait si je lui demandais d'être ma cavalière pour la fête ?
Riccardo : tu es terrible François. Tu ne veux pas attendre que je te présente des amies ?
François : sérieux ? Ah ouais toi tu es mon pote.
Riccardo sourit. Benoît le prit à part.
Benoît : c'est quoi cette mine triste mec ?
Riccardo : c'est juste.... On s'est prit la tête Paulie et moi à cause de Sonia.
Benoît : quoi Sonia ?
François s'incrusta aussitôt dans la conversation.
François : quelqu'un a dit le nom qu'il ne faut pas prononcer ?
Benoît : quoi tu t'es remis avec Sonia ?
François : j'ai rater un épisode ou quoi ?
Ils s'assirent dans le salon. François et Benoît, très impatients de connaître la suite.
Riccardo : non bien-sûr que non. Elle a débarquer ici hier et elle m'a embrasser. Et je l'ai laisser faire. J'étais tellement surpris que j'en ai perdu mes moyens.
Benoît : laisse moi deviner Paulie était là !
Riccardo : oui et ça a mal tourné. Depuis elle ne m'adresse plus la parole. Je suis allé la voire pour m'expliquer et là je l'ai trouver dans les bras d'un autre....
François : et il est vivant ?
Riccardo : qui ?
François : l'autre ! Te connaissant tu lui aurais mis une balle dans la tête.
Benoît : François !
François : ben quoi ?
Riccardo : oui il est vivant et sur le moment, je n'ai pas penser à ça. Elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas être jalouse de Sonia par ce que je n'étais rien pour elle.
François : hum elle est «IN» à fond.
Benoît : mais qu'est ce que tu raconte encore !
François : croyez en mon avis d' expert, cette fille est dingue de toi. Et cette apparition de Sonia va bouger les choses entre vous tu verra.
Riccardo : tu crois ?
François : fais moi confiance mon pote.
Riccardo : elle est jalouse.
Dit il en souriant.
Riccardo : je ne pensais pas dire ça un jour mais, merci Sonia.
Benoît : c'est pas tout ça mais je suis crevé.
Riccardo : Annie va vous accompagner dans vos chambres. On se vois tout à l'heure ?
François : ouais frangin
Riccardo :Annie !
Annie : oui monsieur ?
Riccardo : accompagnez nos invités dans leurs chambres.
Annie : oui monsieur.
Elles les accompagna dans les chambres qu'il avait fait préparer pour eux. Une fois installés, ils tombèrent de sommeil, épuisés par le voyage.
Sonia quand à elle, prit l'avion ce même soir pour Mexico.
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