Chapitre II. la belle aux bois dormant
Le matin arrivé, la cuisine était en mouvement. Les servantes préparaient le petit déjeuner et mettaient la table. Riccardo s'étant réveillé, prit une douche, se brossa les dents, et s'habilla. Il sortit de la chambre et alla dans la sienne où il croisa Annie.
Annie : bonjour monsieur.
Riccardo : bonjour, comment va-t-elle ?
Annie : elle est toujours endormie. Le petit déjeuner est servit monsieur.
Riccardo : et Rosa ?
Annie : elle est déjà en bas monsieur.
Riccardo : bien continuez de veuiller sur elle.
Annie : oui monsieur.
Il descendit rejoindre Rosa. Qu'il saluat d'un tendre baiser sur la joue en l'enlaçant par dernier. Elle était déjà assise devant son petit déjeuner.
Riccardo : Rosa Rosa que c'est bon de t' avoir ici.
Rosa : bien dormi ?
Riccardo : oui pas mal.
Dit il en prenant un petit pain sur la table caloriquement et chromatiquement garnie.
Rosa : et notre belle invitée ?
Riccardo : la belle aux bois dormant est encore endormie. Je devrais peur être l’embrasser, elle se reveillerai peut-être ?
Dit il ironiquement.
Riccardo : quoi que ça m’inquiète un peu qu' elle dorme toujours…. Je devrais peut-être appeler le docteur John…
Rosa : ce bon docteur John ( dit elle e souriant)
Riccardo : je le vois que tes joues deviennent roses à chaque fois que l'on évoque son nom.
Dit il en souriant. Il prit son portable et lança l'appel. S’éloignant un peu et donnant le dos à la table.
Le Dr John lui dit que tout allait bien et qu’elle se reveillerai d'ici là. A ces dires, il se sentit soulagé et profita de l'appel pour annoncer le retour de Rosa à la maison. Ce qui l'enchanta et il pretexta venir rendre visite à sa patiente de la veille, son intention étant de revoir Rosa. Riccardo revint à table.
Riccardo : il dit que tout va bien et qu’ il passera
Rosa : comment aujourd’hui ? à quelle heure ? Je crois que je vais aller,…. Bon à tout de suite.
Elle s'empressa de quitter la table.
Riccardo : Rosa mais Rosa,….
Il sourit en secouant la tête. Elle revint queques instants àprès toute pomponée.
Riccardo : eh Rosa….
Rosa : silence petit insolent ce ne sont pas tes affaires. Et en parlant de tes affaires, je veux que tu t'excuse auprès de Paulie et que tu corrige ton comportement envers elle.
Riccardo : je le ferai Rosita je le ferai.
Rosa : un vrai homme fais le bonheur de la femme qu’il aime et non son malheur.
Riccardo : tu sais je me sens vraiment attiré par elle et je n’admettrai pas qu’ elle me rejette.
Rosa : un homme, un vrai ne force pas une femme à faire quoi que ce soit.
Riccardo : je n'admettrai aucun rejet!
Dit il avec un air très sérieux et décidé.
Rosa : alors convain la avec de l'amour, de la patience, du respect, de la tendresse et non par la force !
Lui dit elle d'un ton sévère. A ces mots vinrent se joindre ceux de Bertha, la responsable des servantes.
Bertha : notre invitée est réveillée monsieur.
Riccardo : ah enfin.
Fit il avec un grand soulagement. Il s'appuya sur les manches de sa chaise pour se lever quand Rosa l'interrompit.
Rosa : reste ici je vais la voire. Il vaudrait mieux qu’elle ne te voit pas.
Elle monta alors voir Paulie qui peinait encore à ouvrir les yeux.
Paulie: où je suis ? Qui êtes vous ?
Rosa : n'ai pas peur mon enfant tout va bien, tu nous a fait une méchante crise d'angoisse hier et mon ami le docteur John t'a donner un calmant.
Paulie : je veux rentrer chez moi.
Rosa : bien sûr après que le docteur nous aura confirmer que tout va bien. Il est déjà en route. En attendant tu pourrais prendre une douche ou….
Paulie : non merci je vais me doucher chez moi.
Rosa : prend au moins quelque chose à manger.
Rosa ordonna qu'on lui serve un petit déjeuner. Ce qui fût fait. Ayant une faim de loup, elle ne se fit pas prier. Elle mangea presque comme un petit cochon.
Annie : Le docteur est arrivé madame.
Rosa : bien qu’on le fasse entrer.
Paulie finie la bouchée qu’elle avait entamer, s'essuya avec une serviette. Quelques secondes après le docteur fit son entrée.
Dr John Davis : eh bien voila notre hystérique.
Paulie : je ne vous permet pas de vous moquer.
Dr John : toutes mes excuses. Je voulais juste détendre l’atmosphère. Comment allez vous ce matin ?
Paulie : bien merci.
Dr John : laisser moi vous examiner.
Ce qu'il fit et conclut que tout allait bien.
Dr John : tout va bien mademoiselle vous vous êtes remise.
Paulie : je peux rentrer chez moi ?
Dr John : oui sans aucun soucis
Paulie : merci.
Elle se leva promptement, épousseta ses vêtements, remercia Rosa et sans attendre que l'on puisse l'escorter ou même l’indiquer le chemin, elle prit la porte. Elle longea le couloir puis descendit les escaliers et au lieu de prendre la porte principale, elle prit celle qui mène à la terrasse où Riccardo prenait son petit déjeuner, les deux portes se ressemblant. Et là surprise !!! L’homme qui avait fait foirer ses plans d'évasion, celui là même qui a rendu nul ses efforts et qui par la même occasion l'a fait perdre la moitié de ses économies et qui en plus a considérablement contribué à sa crise de panique.
Paulie : VOUS !!!!
Dit elle avec une rage sans précédent, lui lançant un regard de tigre enragé. Surpris par cette interpellation, Riccardo se retourna et la vit. Elle prit une carafe de jus d’orange et lui en arrosa puis la reposa. Surpris, Riccardo prit à peine le temps de se lever.
Riccardo : mais qu’ est ce que vous faites bon…..
Paulie : je devrais faire bien pire. Estimez vous heureux. Je prie le ciel pour ne jamais avoir à vous recroiser de toute ma vie.
Enragée, elle lui balança à tour de rôle la corbeille de fruit et de pain, avant que les autres à l'étage ne fussent avertis par le bruit et se mirent à descendre les marches.
Un des gardes s’approchait pour l’arrêter mais Riccardo tendit son bras, lui montrant la paume de sa main pour lui faire signe d’arrêter.
Riccardo : je suis désolé de vous avoir causé du tort croyez moi. Ce n’était pas mon intention. Dites moi juste comment me faire pardonner.
A ces mots, Rosa, le Dr John, Bertha et Annie arrivèrent sur les lieux.
Riccardo : je suis heureux de voir que vous allez bien.
Il s'approcha, saisit sa main gauche qu’elle retira aussitôt. Et si les regards pouvaient tuer, il ya longtemps que Riccardo serait mort et enterré.
Riccardo : je vous en prie dites moi comment me faire pardonner.
Elle se retourna et reprit la porte et cette fois ci, passa par la porte principale et sortit de la maison. Elle marcha quelques mètres avant d’arriver à l'immense portail de la propriété qui s'ouvrit devant elle puis elle sortit. Elle marcha quelques mètres avant de trouver un arrêt de bus. Elle prit celui en direction de la maison de Jess.
Elle arriva enfin et sonna à la porte. Jess vint l'ouvrir en chantonnant mais elle s’arrêta net quand elle vit son amie au pas de la porte.
Jess : ma chérie oh mon Dieu mais qu’ est ce que tu fais ici ? Entre vite.
Paulie était lessivée et s'écroula dans les bras de son amie.
Jess : qu’ est ce qui s'est passé ? Attend je te prend un verre d'eau.
Ce qu’ elle fit et Paulie lui raconta toute la mésaventure. Jess n'en revenait pas. Et pour détendre l’atmosphère, elle taquina un peu son amie.
Jess : alors ce Riccardo il est mignon ?
Paulie : arrête Jess!
Jess : allez répond.
Paulie : oui quand-même.
Jess : remarque si il est friqué comme tu dis il pourrait peut-être te sauver des griffes de Razoul.
Paulie : Razoul ! Heureusement qu’il est en voyage. J’espère qu’il n'apprendra pas pour ma petite escapade. (Silence) et Jad t'a de ses nouvelles ?
Jess : tenace celui là. Il es toujours en vie.
Dit elle en s'empiffrant de crème glacée, debout contre la porte de sa cuisine.
Jess : Qu’ est ce que tu vas faire maintenant ?
Paulie : je ne sais pas déjà je ne veux pas retourner chez Jad.
Jess : installes toi ici. Viens vivre chez moi le temps qu’il faudra.
Paulie : je….
Jess : allez ça sera cool tu verras.
Paulie : bon ok
Jess : ouais.
Fit elle en se frappant les mains, laissant ainsi tomber son pot de glace.
Jess :oups !
Paulie : maladroite ! je vais devoir aller chercher quelques affaires chez Jad .
Jess : je t’accompagne !
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