Chapitre 27 : mange-mort pour toujours.
Les manges-morts contestèrent à la décision du mage noir, ils n'avaient aucune envie de m'avoir dans leur rangs et moi non plus. Puis Voldemort repris :
« Et, tu vas même l'aider à accomplir sa mission.»
Là, personne ne fit aucun commentaire, nous devions lui obéir et moi, je n'avais aucune solution de secours, c'était une situation sans issue. Je devais donc me résigner à faire ce qu'il voulait que je fasse.
Il me pris donc en privé et commença la procédure de conversion, je devenais ce que je méprisais le plus : une adepte du mage noir le plus célèbre du monde sorcier.
Malheureusement, cela me faisant trop mal, j'ai du m'évanouir, car je ne me rappelle de strictement plus rien après avoir découvert cette quelques peu flippante mais magnifique marque ( tous le monde en a peur, mais elle est assez stylé !).
En me réveillant je découvris Narcissa penchée sur moi avec une petite serviette qu'elle posait délicatement sur mon front. Elle devait peut être me soigner d'une blessure quelconque car je ne me rappelais même pas m'en avoir faite une.
Puis elle m'expliqua rapidement que quand le seigneur m'a lancé le sort du Doloris, en tombant je m'étais blessée.
Quelques minutes après cela, elle sortit de la chambre et je pus admirer de plus près la marque qui me faisais tant souffrir. Elle bougeait encore, elle se baladais sur mon bras comme un véritable serpent. Dobby vint toquer à la porte.
Je le pria d'entrer, il vint s'asseoir près de moi quand je me décida à le prendre dans mes bras. Je lui devais une fière chandelle pour avoir concocté l'antidote contre le philtre de Pansy. Le pauvre, je crois que jamais, il n'avait reçu une accolade de la part d'un de ses maîtres, il en avait les larmes aux yeux.
Il me demanda ensuite de me préparer pour retourner à Poudlard, car soit disant, une longue fin d'année m'attendais. Je pense qu'il faisait allusion à ma mission, et oui, elle allais être rude et très dure a mener à bien.
En arrivant à Poudlard, tout le monde se précipita sur moi. Ce n'était pas très étonnant vu que plusieurs d'entre eux avaient passés leur soirée à me chercher. Hermione me demanda où j'était donc passée, et je ne voulais pas lui mentir mais il le fallait. Je lui raconta donc, que j'étais en route pour rejoindre Draco quand d'un coup je me suis évanouis et je n'ai repris connaissance que le lendemain matin dans un auberge sur le Pré-au-Lard. Draco, m'avait également appris grâce à un sort, à cacher ma marque des ténèbres.
Quelques heures plus tard, il était l'heure d'enterrer mon père. Toute l'école était réunie, mais Hermione et moi étions placés devant, même si d'autres élèves se plaignaient en disant qu'il était avant tout leur professeur. J'avais franchement envie de leur fermer leur clapés ou de les obligés à partir. Draco était avec moi et me tenait la main, tandis qu'Hermione était soutenue par Ron et Harry. Si Hermione n'était pas là, je n'aurais plus personne.
Mon père me manquait déjà, il était toujours près de moi dans les mauvais moments et aussi pendant mes moments de victoires. Mais il fallait aller de l'avant comme tout ceux qui perdaient quelqu'un de très cher à leurs yeux.
Et je n'ai même pas eu le temps de lui parler une dernière fois ou de le prendre dans mes bras. Je lui avais fait la tête pour rien, pour une histoire qui n'avait ni queue ni tête.
Après ce grand pas en avant, Draco vint me trouver pour parler du plan, même si je n'avais pas vraiment la tête à ça dans l'immédiat il le fallait. Nous allâmes dans la salle sur demande que j'avais rencontrer l'année dernière avec " l'armée de Dumbledore ". A la place de la grand salle que j'avais rencontrer là une année auparavant, se trouvait une assez grande pièce avec un canapé de cuir noir et une cheminée. Entre la cheminée et le sofa se trouvais une petite table avec des documents placés au milieu de celle-ci, je ne savais pas à quoi ils servaient exactement mais nous nous assîmes et feuilletèrent les fameux dossiers.
Dessus comprenaient plusieurs techniques pour pouvoir faire rentrer Bellatrix dans l'enceinte du bâtiment et pouvoir prendre Dumbledore par embuscade - ce que je ne voulais absolument pas faire - et.. pouvoir le tuer.
Nous décidâmes en fin de conte, que la meilleure stratégie serait la suivante : Draco allait connecter l'armoire qu'il avait rencontrer à Barjo et Beurk sur le chemin de Traverse avec celle qui se trouvait dans une autre variante de la salle sur demande - car comme tout le monde le disait, la salle sur demande changeait à mesure de ce qu'on avait besoin de trouver à l'intérieur.
Mon esprit était malheureusement ailleurs, je m'étais donné la mission de retrouver l'assassin de mon père à tout prix. Je me décida donc à mettre Draco dans la confidence car j'avais confiance en lui.
« Draco, je ne veux pas faire ça.»
« Je le sais bien ! Moi non plus tu sais.» me répondit-il.
Il me pris dans ses bras et je lui expliqua la situation, je lui expliqua que je m'étais décidée à débusquer le meurtrier de mon père et l'achever. Comme je le pensais, il me prit au sérieux, me fit un sourire et hocha la tête en signe d'approbation. Il allait m'aider.
Après deux heures à être restés là, à ne rien faire de plus que se tenir chaud avec la seule lumière des flammes dansantes de la braise, nous nous décidâmes à aller nous coucher, ce qui était d'après nous une très bonne idée.
Le lendemain, Hermione m'aspergea de question disant qu'il n'y avait aucune cohérence dans mon explication du jour d'avant. Je devais lui dire, elle était ma jumelle tout de même. Si jamais elle l'avait appris de quelqu'un d'autre elle m'en aurait voulu. Je me décida donc à le lui dire.
Après avoir fini de parler - lui avoir expliqué que j'étais une mange-mort, que Voldemort avait menacé de me tuer, la mission que Draco et moi nous nous devions d'accomplir - elle me regarda d'un air subjugué. Je baissa la tête de honte, et de peur qu'elle est peur de moi. Puis elle me pris dans ses bras et me murmura ses quelques mots.
« Personne ne le saura, je te le promets et sache que rien ne pourra m'éloigner de ma jumelle, rien ni personne !»
J'étais très contente qu'elle dise cela , même si j'aurais préféré qu'elle ne veuilles plus jamais m'adresser la parole, je voulais qu'elle restes à l'abri de tous danger. Je souleva ma manche et prononça le sort "Aparecium" pour faire apparaître ma marque sur mon avant-bras. Elle vit la marque, soupira un bon coup et dit :
« Je n'en avais jamais vu une d'aussi près !»
« J'imagine, mais tu ne sais encore rien !» dis-je alors qu'elle me regardait d'un air confus.
Je repris ma respiration et me résigna à parler.
« Draco.. est un mange-mort également.»
Soudain, elle se couvrit la bouche et couvrit ma bouche aussi. On entendit une voix masculine mais une voix féminine de même.
« Qu'es ce que tu fais là ?» dit la voix de ce que nous supposions être une fille.
« Je pourrais te poser la même question Pansy !» cette voix.. je pourrais la reconnaître entre des tonnes et tonnes de voix différentes, c'était celle de Draco.
Qu'est-ce que ces deux là faisait dans la salle commune des Gryffondors ? Et comment ce fait-il qu'aucun Gryffondor ne les ait intercepté ? Surtout Harry ou Ron, il seraient fous de rage de voir un de ces deux comme il diraient "serpents" dans les entourages.
Comme je m'y attendais, les deux d'entre eux pénétrèrent dans la chambre, beurk comme je la déteste cette fille ! Ils furent suivi par Yumiko qui criait "vous n'avez rien à faire ici, ni l'un ni l'autre !"Elle s'arrêta net quand elle vit qu'Hermione et moi étions déjà dans la petite pièce.
C'était à mon tour de parler.
« Pansy, qu'est-ce que tu fais là ?»
Elle me répondit : « Je fais ce que je veux et quand je le veux !»
Yumiko dit rapidement :
«Ah non, je ne crois pas. Ecoute, nous n'avons pas de temps à perdre avec tes enfantillage Pansy, nous ne sommes plus à la maternel !»
« Et bien tu sais quoi Pansy, nous allons voir tout ça dans le bureau du professeur McGonagall, donc si tu veux bien me suivre .» et sur mes mots, elle fit demi-tour et emporta avec elle son arrogance. Sur son chemin elle cria :
«Je ne te suivrai nul part et pour rien au monde Perez !»
Mon regard se tourna donc vers Draco et je lui posa la même question. Mais il me répondit tout autrement :
« Il faut qu'on parle.»
Sur ces mots je me leva, adressa un clin d'œil à Yumiko pour avoir essayer de faire taire la petite prétentieuse qu'est Pansy. J'hocha la tête en direction de ma sœur et m'en alla avec le blondinet.
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