Chapitre 17: C'est une blague ?
Je me cacha vite derrière la porte avant que quelqu'un ne me voit, et je pus reconnaître une personne que je ne pensais pas voir des vacances, Rogue. Son regard était plein de confusion on aurait dit qu'il avait vu un fantôme. Il avait peur ça se voyait, apparemment, moi aussi, car, j'étais figé sur place, je ne pouvais plus bouger.
Jusqu'à ce qu'une main rencontre mon épaule pour me tirer en arrière, cette main était froide. Je perdis donc l'équilibre et tomba en arrière, mais quelqu'un me rattrapa. J'avais les yeux fermer, m'attendant à tomber parterre. En ouvrant les yeux, je découvris une paires d'œil gris. J'avais reconnu Draco qui se dépêcha de me relever, de me prendre la main et de m'entraîner avec lui pour ne pas se faire voir.
Nous étions maintenant dans la bibliothèque dont il m'avait parlé la veille. J'étais confuse, pourquoi tant de gens étaient là et aussi, pourquoi y avait-il le pire sorcier de tout les temps ? J'avais des questions à poser à Draco, et je comptais bien avoir des réponses.
« Tu peux m'expliquer !» dis-je sans même lui laisser le temps de parler.
« T'expliquer que tous les jours, ces personnes habillées de noir sont chez moi autour d'une table avec mes parents et Voldemort ?»dit-il en haussant le ton.
«Oui, c'est exactement de quoi je veux parler !».
Mon regard était vide mais, en même temps je voulais comprendre. Je m'approcha de lui, posa ma main sur sa joue et lui dit :
« Tu sais que tu peux tout me dire.» d'une voix calme.
Il hocha la tête délicatement pris ma main et la posa dans la sienne. Je crois qu'il avait honte de ce qu'il allait dire.
« T/P, mes parents sont des mange-morts, et c'est ici qu'ils se réunissent pour parler de..» il s'arrêta brusquement pour reprendre son souffle, ses joues étaient déjà toutes rouges, à force d'avoir crier.
«Tu sais que Voldemort, n'est pas un des plus grands admirateurs d'Harry Potter, et, cela fait longtemps qu'il planifie la mort de celui-ci.»
À ce moment précis, je savais exactement ce que Draco voulait dire, Voldemort et ses adeptes planifiaient de tuer Harry. Soudain, la peur m'envahis et mon expression vide disparût laissant place à une expression d'inquiétude.
«Mais, T/P,» en disant cela, comme j'avais mes yeux fixer sur le sol, il souleva mon menton du bout de ses doigts. «Tu sais qu'avec moi, tu ne risques rien ?» me dit-il alors qu'un léger sourire se plaçait sur mes lèvres.
Je savais que près de lui, je ne craignais rien, je savais que près de lui, rien de mal ne pourrais m'arriver. Mais je n'en étais pas si sûre pour mes amis, pour ma soeur. Alors, je le pris dans mes bras, sentant l'odeur que j'avais en effet déjà dans mon Amortentia, à Poudlard. C'était un mélange de menthe poivrée et de pomme verte.. Cette odeur qui était définitivement dégagée par Draco, était apaisante, elle me fit presque envie de m'endormir là, dans ses bras.
Puis je le lâcha, il avait une adorable teinte rouge sur les joues, mais pas parce qu'il était entrain de reprendre son souffle à cause d'avoir couru ou quoi que ce soit d'autre, c'était parce qu'il était heureux, enfin.. il semblait heureux.
Je suis restée avec lui plus d'une heure dans la bibliothèque sur le canapé en lisant un livre pendant que lui, jouait avec mes cheveux bouclés. Narcissa toqua à la porte pour nous dire qu'il était l'heure de manger. Nous descendîmes donc et j'étais prête à affronter Mr Malfoy. Il était là, en bas des escaliers et ne semblait pas moins tendu que la veille. Il s'approcha avec un faux sourire avant de nous dire :
«Les enfants, nous avons de la visite aujourd'hui !»
Qui cela pouvait-il bien être, des amis de la famille ? Nous nous installâmes donc, à table, Draco qui me regardait tout aussi confus que moi. Puis Narcissa sortit de table et alla ouvrir la porte car, l'inviter avait sonner à celle-ci. À ma grande surprise, je vis Pansy rentrer dans la pièce, dans une robe qui n'était pas plus belle qu'elle, si vous voulait mon avis.
Je me leva donc pour la saluer comme Mr Malfoy et le blondinet à mes côtés. Ce n'était qu'un geste de politesse, si ça ne tenait qu'à moi, je m'en serais bien passer. Puis elle me demanda si elle pouvais prendre ma place à côté de Draco, je refusa bien évidemment, mais Narcissa m'adressa un hochement de tête que je ne pus contester.
Je me leva, lui laissa ma place et vint m'asseoir à côté de la mère de Draco en face de Pansy. Il n'était pas d'accord avec cela non plus, mais il le fit pour faire plaisir à ses parents, je suppose. Puis, Lucius prit la parole :
«Draco, mon fils, j'ai une annonce à te faire,» dit-il, alors que je prenais une gorgée d'eau. « Figure-toi que tu es promis, à Pansy Parkinson !»
Mes yeux s'ouvrirent comme des globes prêts à exploser. Et elle, en face de moi, eut un sourire qui grandissait. Ayant l'eau encore dans ma bouche, je recracha tous sur son jolie petit minois.
Elle se leva brusquement et cria :
«T/P, qu'est-ce que tu fous !»
Je me leva de table, la dévisagea, lança un regard des plus noirs à Draco; si les regards pouvaient tuer, il ne serait déjà plus de ce monde, et monta dans la chambre qui m'était destinée. J'étais tellement en colère et en même temps je me rappelai tous ce qu'il m'avait dit dans la grande bibliothèque quelques heures plus tôt.
Je m'assis quelques instants sur mon lit pour réfléchir, mes yeux me piquaient car je pleurais. Pourquoi me l'avait-il cacher ? Ou peut-être qu'il ne le savait même pas. Cela ne m'étonnerais pas vu qui était son père; un manipulateur, cruel et vil comme Harry le décrivait si bien.
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