Chapitre 9

Sortant de mon mutisme je remarque le regard fureteur de Marina dirigé vers moi, même assise sur les cuisses de son soit disant mec elle ne s'arrête pas de me pourrir le souffle, cette fille est espiègle et je crois même que c'est l'une de ses manies innée;

En réalité lorsqu'on se regroupent dans la soirée on jouent plusieurs jeux ensembles mais aujourd'hui rien ne se fait nous sommes tous assis sans rien dire...

Les couples slaloment déjà discrètement et moi toujours seule puisque même Éloïse est auprès de Samuel écartés à l'un des fauteuils du coin de l'appartement...

Je ne sais ce qui se passe il n'a même pas fallu des mois pour que cette révélation divise notre groupe j'ai l'impression qu'ils font juste ça pour faire baisser mes armes et que je deveinne comme eux je ne les comprends pas après toutes ces années que l'on a passés ensembles aujourd'hui me laissent tombé parce que je ne partage pas leur bonheur ?

C'est pas possible là ?

Que suis je donc sensée faire en ce moment toute seule affairée dans mes pensées sur ce fauteuil vide ?

Je pense  que si je dois faire quelque chose c'est m'en aller d'ici simplement ça convient à tout le monde néanmoins s'ils avaient pensé à ça depuis de me laisser toute seule pour bavarder en couple, ils devraient me le faire part pour que je vague à d'autres occupations;

ils  ne sont pas sérieux là, je n'aurais pas du venir dis-je en ronchonant cette dernière phrase à voix basse;

Je me lève subitement et les voilà qui posent leurs yeux sur moi pour une première fois depuis le début de leurs bavardages;

Je suis déstabilisée mais je fais l'effort de garder un visage neutre et m'avance vers la cuisine car je viens à peine de me rappeler que je n'ai rien manger depuis hier soir...
Ce qui est inhabituel je mange plutôt beaucoup mais je ne grossi aucunement toujours décharnée, émaciée, effanquée tout ça pour signifier que j'ai un corps gracile à mon goût  ça doit paraître excessif mais voyant je me trouve ainsi.

On a toujours dit qu'il faut être fière de son corps néanmoins moi c'est le contraire car je n'apprécie aucunement mon corps et le trouve chétive;
Je préfère plutôt ces filles embonpoints.

Cet atmosphère me turlupine l'esprit mais je ne le laisse pas transparaître je me surprends même à émettre un léger sourire au coin des lèvres.

Éloïse se lève aussitôt en suivant mes pas comme si elle était intéressée tout à coup a moi, c'est vrai j'admets être clair que je ne partage leur bonheur concernant l'amour mais je ne veux pas les empêchés d'être heureux car ce n'est en aucun cas mon droit et ne le serait jamais simplement parce que toute personne possède sa pensée...

Alors qu'ils ne soient surtout pas gênés de toute les façons ils ne le sont pas puisqu'ils viennent de passer des minutes à discuter et s'embrasser en couple me mettant à l'écart.

Arrivée dans la cuisine je me dirige vers les placards pour sortir les épices je compte  cuisiner des pattes à la bolognaise qui est d'ailleurs l'un de mes plats préféré.

J'écoute Éloïse bougonnée une phrase à voix basse ce qui attire mon attention vers elle;
-Helena est-ce que ça va ? Finit-elle par dire.

C'est pas croyable c'est tout ce qu'elle trouve à me dire après ce qu'il se passe dans la pièce d'à côté ?

À quoi m'attendai-je alors ?

Je rêvasse trop c'est pourquoi je ne fais que me leurrer.

Je sors de ma rêverie et lui regarde efforçant un sourire aux lèvres.

-Oui ça va pourquoi cette question Éloïse ? Lui demandai-je

-Rien juste pour savoir alors que comptes-tu cuisiné ?

-Des pattes à la bolognaise ça te dit ?

-Oui je savais que tu ferais ça car tu les adore dit-elle mimant un sourire

-Bien devinée répondis-je lui souriant également.

J'ai cuisiné ce petit plat avec l'aide d'Éloïse ce qui nous a permis de vite finir et de tous passer à table  bien sûr qu'on l'a cuisiné pour nous tous...

On est tous à table  et je me retrouve en face d'Olivier ce qui a le don de m'irriter un tout petit peu c'est quand même éreintant toute cette histoire;

Je pense que je vais devoir vite quitter la table car se œillades me font fredonnée je ne suis pas la seule à le remarquer car non seulement les autres constatent mon malaise mais aussi sa soit disant copine me lance des œillades inquisiteurs, il se peut qu'elle le sache déjà que son homme aime une autre depuis toujours et que c'est moi, de toute les façons qu'est-ce que je m'en fou ça ne me fait ni chaud ni froid qu'elle le sache car je ne le lui piquerai jamais.

Une fois mon assiette vide je me lève  mon siège mais Marina se lève également je ne prête aucune attention à  sa personne et me dirige vers la cuisine pour déposer mon assiette mais alors que je veux sortir à nouveau, c'est avec surprise que je la découvre à l'embrassure de la porte;

Elle ouvre sa bouche aussitôt...

-Helena je veux que l'on parle dit-elle d'un regard désinvolte

-Oui je t'écoute répondis-je sereinement mais rajoute moi je ne veux guère te parler alors je t'écoute;

-Oui c'est toujours ça sur ta langue depuis des temps, je vois bien ton jeu Héléna mais sache que tu ne peux guère me gagner je suis plus forte que toi en tout et ça tu le sais;

-Pardon ? Et de quel jeu parles-tu là au juste répliquai-je calmement

-Tu le sais pourtant cela fait des années que Olivier à des yeux sur toi, tu le vois pourtant ne me dis pas  que tu es aveugle, il t'a toujours regardé autrement mais vois tu madame la pimbêche est plus cloîtrée dans son mutisme stupide et bête pour le remarquer lance-t-elle avec hargne

-Je ne te permets pas de me parler sur ce ton Marina tu ne me connais pas alors tu te tais dis-je d'un regard tranchant

-Ferme la petite bêcheuse tu penses que ta manie me fait peur ? Je t'interdis de t'approcher de nouveau de mon mec, il est à moi et à moi seule de toutes les façons je suis de retour alors on verra bien comment seriez-vous encore aussi proche argue-t-elle.

Ainsi j'émets un petit rire machiavélique alors comme ça elle pense que je suis une menace pour son couple mal réussi ?

C'est lourd vraiment lourd, je dois lui dire deux mots afin de la rendre incrédule;

J'ouvre ma bouche mais elle a eu la témérité de me couper dans mon élan;

-Ne fait pas ta mijaurée avec moi petite maigrichonne tu n'es rien qu'une pauvre roturière dit-elle me dévisageant comme une aguerrie.

-Je vois que tu as acquiert beaucoup de vocabulaire méchants dans ta cervelle ce qui est sûr c'est que tu demeure sans utilité car tu es moins intelligente que j'en pensais cependant tu dois aussi te mettre en tête que jamais au grand jamais je ne pourrais rivaliser avec toi ainsi te ravir ton mec car je vois même pas pourquoi je le ferais quelle lâcheté tu penses que je n'ai rien d'autres à faire qu'à bifurquer vers de telles bassesses méfie toi Marina je ne suis pas comme toi et oui ce n'est pas grave de me traiter de maigrichonne car ça au-moins c'est inclue dans mon méninge, un simple conseil ne sois pas toujours attirante et belle de l'extérieur... Je suppose que ton coeur est remplit de peinture car tu adores trop te peinturlurer tout les recoins de ton corps. Finis-je par dire.

Elle me regarde outrée et ne dit rien d'autres ainsi je suppose être clair dans mes propos alors je fais un pas en avant;

Je suis proche du fauteuil sans même lui voir arrivée surprisement je sens une main exercée une force sur mon bras et me retourne...

Ce n'est que Marina je dois avouer qu'elle a fallit me tordre le bras cette malade;

-Que me veux-tu Marina dis-je agacée.

Tout à coup je sens un coup m'être assaillit au visage alors je trébuche me retrouvant sur le carrelage ce qui fait levés immédiatement les autres...

Attendez  a-t-elle osée me frappé ?

Mais pourquoi autant de brutalité  et ce à cause d'un mec ?

Elle se croit dans un film apparemment c'est pas possible crainte de l'avouer mais j'ai énormément mal au visage maintenant.

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