« Emiko ! »

« Qu'est-ce que tu veux Rindo ? »

« Tu dois aller en cours. »

« Toi aussi et pourtant t'es encore là. »

« Sale conne. »

« Je t'aime aussi frangin. »

Elle lui avait sourit avant de sortir de sa chambre, elle croisa Ran qui lui avais dit la même chose que Rindo.

« Je comptais partir maintenant Ran. Je fais la route avec Mikey sur sa moto ! »

« Pardon ? »

« A ce soir ! »

Elle en avait trop dit. Ils n'étaient pas supposés savoir qu'elle faisait de la moto, ils trouvaient ça trop dangereux pour elle, enfin, à les écoutés, tout l'était. Elle s'était éclipsé assez vite pour que ses frères ne la rattrapent pas mais elle savait que ce soir, elle allait en prendre pleins la tête..

« Salut Manjiro ! »

Le blond lui avait sourit, un sourire comme il savait si bien le faire, celui qu'elle aimait voir sur son visage. Elle en avait fait autant malgré quelque rougeurs sur ses joues.

« J'ai peut être dit à mes frères que tu m'accompagnais en moto.. »

« Et tu es toujours en vie ? »

« J'ai réussi à m'enfuir mais si tu ne me vois pas demain tu sais pourquoi ! »

Ils se mirent à rire puis Mikey pris place sur sa moto, incitant son amie à en faire de même en lui tendant un casque. Il ne prenait jamais de risque inutile lorsqu'elle était sur sa moto, il faisait bien attention, il se voudrait si elle avait une quelconque blessure.

« Je te laisse rejoindre ta classe, Emichou. »

Elle lui laissa un baiser sur la joue avant de rejoindre ses amies, c'était un peu leur rituel et le blond s'était surpris à attendre ce moment avec impatience.

« Ça rougis dès qu'Emiko t'embrasse sur la joue Mikey ? »

« La ferme Draken, commence par te déclarer à Emma et on en reparlera ! »

La grande perche s'était mise à rougir tout en insultant son chef, ils étaient parti pour se chamailler un bon moment. Comme à son habitude, Mikey attendait la jeune fille à la sortie de son école pour la raccompagner. Cela faisait plus d'un an qu'ils se connaissaient, ça avait toute suite accroché et depuis, ils ne cessaient de se rapprocher.

« Manjiro, tu ne devrais pas me raccompagner.

« Pourquoi cela ? »

Il trouvait ça étrange, habituellement, elle était toujours contente qu'il la raccompagne.

« Mes frères... tu sais, pour ce matin... »

Ça lui était déjà sorti de la tête. Il lui sourit pour la rassurer, disant que tout se passerait bien et qu'elle n'avait pas à s'en faire. Entendant le bruit de la moto, Ran Haitani était sorti de leur maison, prêt à en découdre mais la blonde tenta de le retenir.

« Ran arrête, tu me fais honte ! »

« J'en ai rien à faire ! Hé toi, tu as beau être le chef du toman j'en ai rien à faire, c'est ma petite sœur que tu fais monter sur ta foutu moto ! »

« Et je fais attention quand elle y est. »

Il avait répondu avec un tel détachement que le tressé avait envie de le frapper.

« Je ne veux plus qu'elle monte. »

« Ran ! »

« C'est comme ça et pas autrement ! »

« Bien, je l'accompagnerai a pied alors. »

« Tu ferais ça ? » S'étonne la jeune Haitani.

« Je ferais beaucoup de chose pour toi. »

Elle était devenue instantanément rouge, comme une tomate ce qui avait beaucoup amusé Mikey mais un peu moins Ran qui lui avait lancer un regard noir.

« Elle peut aller en cours seule. »

Le garçon avait hausser les épaules, il était décidé a continuer d'accompagner son amie en cours, c'était un moyen de passer du temps avec elle. Il s'en alla en saluant son amie ainsi que son frère même si ce dernier en avait complètement rien a faire.

« Tu sors avec ou quoi ? »

« On est amis et au moins sur la route y a personne pour m'emmerder ! »

« Mouais.. »

Il n'y croyait pas, il savait reconnaître un gars amoureux et quand il s'agissait de sa sœur, ça ne lui plaisait absolument pas. Ils rentrèrent dans la maison, là où Rindo l'attendait de pied ferme. Il l'attrapa par le col pour la ramener à lui.

« Espèce de petite conne, ça t'amuse de nous inquiéter ? »

Un duel de regard s'était installé, elle était du genre provocatrice, elle n'avait peur de rien, enfin c'est ce qu'elle montrait car parfois ses frères lui fichaient quand même la trouille.

« J'ai rien fais de mal. »

« On t'a déjà interdit de monter sur une moto ! »

« Je ne vais pas en mourir, fou moi la paix putain, tu me fais chier ! »

Un bruit de gifle se fit entendre, il l'avait lâché pour mieux la gifler. Elle était surprise de ce geste, le blond à lunette également ainsi que leur frère. Aucun bruit, personne ne parlait pendant de longues secondes.

« Emiko, va dans ta chambre. » Lui demande Ran.

Elle l'avait écouté, bousculant au passage le blond qui n'avait pas réagi.

« T'es pas bien Rindo ?! On avait dit que JAMAIS on lèverais la main sur elle ! »

« J'ai déconné ok ? Elle me parlait mal, j'ai vrillé. »

« C'est une ado, forcément elle va mal parler, on doit la recarder autrement ! »

« J'irais m'excuser. »

La jeune fille était face à son miroir, regardant la marque qui se trouvait sur sa joue. Elle avait refusé de manger le soir même, Ran avait décidé de ne pas la brusquer pour ce soir. Le lendemain, elle était partie plus tôt, en prenant soin de prévenir Mikey, ce qui l'avait plutôt inquiété d'ailleurs. Il l'avait rejoins en milieu du chemin pour aller en cours. Elle refusé de dire ce qui allait pas, ce qu'il ne comprenais pas.

« Emiko, c'est grave à ce point ? »

« Au point que tu veuilles casser la gueule a mon frère.. »

« L'un d'eux t'a frapper ? »

« Manjiro, ce n'est pas si grave. »

« Pas si grave ? Tu les fuis dès le matin. C'est lequel ? Il t'a mis un coup de poing ? Bordel dit le moi je vais devenir dingue ! »

« C'était une gifle. »

« Lequel. »

« Manjiro, laisse tomber d'accord ? »

« Je dois laisser passer ça ? »

« C'était la première fois et sûrement la dernière. Crois moi, mes frères m'aiment et ne me veulent pas de mal. »

Il avait capitulé mais seulement imaginé quelqu'un l'a giflé le rendait furieux.

« Je te remercie de prendre soin de moi, Manjiro. Ta future copine aura beaucoup de chance de t'avoir. »

Dans sa tête il se disait qu'une chose. C'était elle qu'il voulait. Il le savait, il en avait discuter avec Draken, Baji et Mitsuya. Ils lui ont ouvert les yeux sur ce qu'il ressentait alors que c'était évident pour tout le monde.