CHAPITRE 1, Londres
Un an plus tôt
Bernd Leno
Porte s'ouvrant sur la personne qu'il attendait patiemment. Sourires s'installant quasi immédiatement. Bras enveloppant le corps de l'amant. Tête s'enfouissant dans le cou et y laissant quelques doux bisous. Odeur fleurie de lavande se mêlant à celle douce de l'amande. Profondes inhalations du parfum. Ces vacances commençaient bien.
— Tu m'as tellement manqué.
Lèvres rapidement trouvées. Doigts glissés dans les mèches dorées. Phalanges soulevant le tissu pour se déposer sur le torse sculpté.
— Ça fait que quelques semaines Leno, j'te préférais peut-être avant quand t'étais pas aussi impatient de me voir.
Regard qui se lève vers le ciel. Nom de famille utilisée comme il le faisait il y a des années. Prunelles qui roulent dans leurs orbites à l'entente de cela. Rire qui vient s'élever avant que la bouche ne soit une nouvelle fois happée. Baiser que rien ne semble pouvoir briser. Amour si fort que rien n'aurait dû pouvoir les empêcher de se le porter.
— Je t'aime.
Murmure entre deux baisers avant que les lèvres ne viennent se retrouver. Métal froid entrant au contact de la peau de la joue. Visage reculant doucement puis s'éclairant violemment.
— Tu la portes.
Simple constatation. Cœur qui se gorge d'une vive émotion. Yeux brillants plongeant dans ceux bleus de l'allemand. Main qui glisse autour du cou. Léger éclat de rire quand le mouvement déplace le métal froid. Chainette adroitement sortie. Bague argentée effleurée. Objet retombant sur le sweat violet. Sourire malicieux lors de la rencontre entre les paires de prunelles bleues.
— C'est quand tu veux que tu me mets la bague au doigt Ter Stegen.
Air provocateur. Reste de leurs jeunes heures.
— Je sais pas vraiment pas ce qu'on fout ensemble. Bernd Ter Stegen ou Marc-André Leno, ça sonne vraiment mal.
— C'est un signe du destin pour nous dire qu'il faudrait divorcer.
— Tu sais très bien que j'ai toujours été plutôt comédie que tragédie. Bien sûr que j'accepterai à jamais de porter ton nom quitte à me ridiculiser Bernd Ter Stegen.
Air qui vibre alors que son mari rit. Son cristallin qui explose dans l'atmosphère. Éclats complémentaires.
Pensées divagantes vers le passé. Leurs cris. Leurs poings. Leur sang coulant se mêlant. Leurs colères. Leurs rivalités exacerbées. Personne ne l'avait jamais autant énervé. Son double. Son rival.
Foutu destin. Il n'en avait fallu qu'un.
Un baiser partagé. Un baiser partagé pour tout chambouler. Un baiser partagé pour tout envoyer valser. Un baiser partagé pour tout révolutionner. Mais Bernd était certain de ne rien regretter.
Chainette détachée. Alliance délicatement confiée. Doigt tendu alors que la suite est attendue.
— C'est quand tu veux Marc-Andre Leno.
Geste si souvent réalisé réitéré.
Et alors que leurs corps entraient en collision et leurs âmes en fusion, rien ne semblait pouvoir les diviser.
« Que la coupe du monde ne devrait pas être au Qatar, nous le savons tous. Que la Coupe du monde ne devrait pas être en hiver, mais en été, nous le savons aussi. »
Nico Schlotterbeck - Borussia Dortmund
je commence avec 3 chaps placés plus tôt pour centrer le contexte de chacun des personnages :) selon les chaps y aura des petites citations d'époque !
c'était Etats-Unis - Pays de Galle (à l'époque)
❝ Marc-Andre ter Stegen : Allemagne ; FC Barcelone, Borussia Mönchengladbach ; 30 ans, gardien de but, grand rival de Bernd Leno en équipe d'Allemagne depuis qu'ils sont ados ❞
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