Chapitre 10
Je mis ma main sur mon front, me protégeant ainsi des éclats aveuglants du soleil. Il faisait chaud. Je vis de coin de l'œil, Raphael et Ambrosio courir en se déshabillant vers la plage et en poussant des cris joyeux. Quels idiots. Noam et Cassandre tenaient un grand parasol loué à une boutique spécialisée et Addi et Javier suivaient avec la glacière et le sac à pique-nique.
Nous étions arrivés tard la veille à Punta Raisi, l'aéroport international de Palerme, le chef-lieu de la Sicile. Nous avions très rapidement trouvé l'hôtel « S'évader », dirigé par la chaine d'hôtels de Haccews Incorporation, qui se trouvait non loin de la plage tout en restant proche du centre-ville. Avec cette position stratégique, cela ne m'étonnait pas de voir que les affaires se passaient bien dans cet hôtel. C'était un hôtel luxueux qui avait cepndantplusieurs chambres à prix low cost. Je partageais ma chambre avec Cassandre et Addison, les jumeaux étaient ensembles et Noam et Raphael avaient été répartis dans la même chambre. Le fait de partager la chambre donnait des airs de colonie à ces vacances et c'était assez drôle. Nous nous étions endormis comme des masses à peine avoir touché un oreiller.
Aujourd'hui, nous avions décidés d'aller profiter de la superbe plage Cefalù qui se trouvait à proximité de la capitale de l'île. Armés du matériel de survie à la plage -à savoir, parasol, nourriture et bonne humeur-, nous étions arrivés jusqu'ici. Ambrosio et Raphael étaient maintenant en train de se baigner dans l'eau cristalline de la Mer Méditerranée, alors que Cassandre et moi, montions le parasol. Noam entreprit à son tour d'enlever ses vêtements et il se retrouva bientôt en short de bain dévoilant son unique tatouage très attrayant. C'est une sorte de nœud en corde et je devais l'avouer cela lui allait bien. Cassandre posa le grand drap, qu'on avait pris, au sol. Après avoir mis en place notre coin, j'enlevai à mon tour la robe-paréo verte qui cachait mon maillot de bain rose et blanc et mon bas de bikini taille haute blanc. Addison portait un très mignon bikini bleu à fleur. Javier siffla et plusieurs personnes se retournèrent vers nous. Je frappai l'idiot de la main.
- Eh, remercies-moi plutôt, râla-t-il. Je te permets d'être au centre de l'attention !
Je le frappai à nouveau. Cassandre défit le son paréo et fit apparaitre son beau corps noir sculpté et son maillot de bain échancré bleu turquoise. Elle était tout simplement divine. Javier décida d'intervenir.
- Tu vois, sinon, Cassandre va te voler la vedette, rit-il.
- Tais-toi idiot, grommela Noam en soufflant.
Nous vîmes Ambrosio et Raphael nous faire de grands signes depuis la mer turquoise et décidâmes d'aller les rejoindre. Je pris la main de Cassandre et d'Addison et nous avançâmes prudemment vers l'eau. Je me penchai pour la toucher et c'est avec étonnement que je me rendis compte qu'elle était fraiche et bonne. Prenant une grande inspiration, je plongeai totalement dans l'eau, jusqu'à la pointe de mes cheveux. Raphael vint vite, me prit la taille et me lança plus loin encore. Qui aurait dit que cet homme aux cheveux roses avait autant de force ? Cassandre fut machiavéliquement poussée par Javier dans l'eau. Ce dernier pleurait de rire. Noam et Ambrosio, nous rejoignîmes rapidement et nous profitâmes de l'eau l'heure durant.
Comme il était maintenant la moitié de l'après-midi et que nous commencions à avoir faim, nous sortîmes de l'eau et rejoignîmes notre coin. Javier servit les sandwiches faits par mes soins. Nous mangeâmes en discutant joyeusement.
- Ils sont bons tes sandwich, Eve, complimenta gentiment Raphael.
- Merci Rafi, souris-je ne posant un bisou sur son épaule dénudée.
- Eh, je veux aussi un bisou, grogna Ambrosio.
- Je t'en donne quand tu veux, rétorqua Addison, avec une voix aguicheuse néanmoins moqueuse.
Noam fit mine de vomir et nous éclatâmes de rire. Ayant décidé de bronzer un peu, je m'allongeai alors que les autres retournaient à l'eau excepté Noam. Il avait pris place à mes côtés et regardai nos amis. Il soupira et je relevai mes lunettes de mon nez pour le regarder attentivement. Je n'avais absolument pas oublié notre dernière conversation. Et je n'arrêtai pas d'y penser. « Et toi, une prochaine madame Haccews ? » « Ce n'est pas du tout au goût du jour. Je laisse cette tâche à mon grand frère ». La conversation rejouait dans ma tête.
- Arrêtes de me regarder comme ça, râla-t-il.
- Quoi ? Demandai-je d'un ton innocent.
- Tu sais très bien ce que je veux dire !
Je secouai la tête, prenant un air faussement confus. Il souffla et je souris tendrement. Je me penchai vers mon meilleur ami. Ses yeux bleus me scrutèrent longuement avant qu'il ne parle.
- Je pense qu'il faut juste tenter sa chance, n'est-ce pas ? dit-il.
Je me recouchai méditant ses paroles. Tenter sa chance. Avec... Jeremiah ? Men pensées furent coupées par le cri strident d'Addison et le rire des jumeaux. Les autres jouaient stupidement dans l'eau. Etait-ce vraiment des adultes ? Je souris à cette pensée.
Quelques minutes plus tard, Cassandre et Raphael revinrent, complètement trempés. Ils s'amusèrent diaboliquement à nous mouiller, Noam et moi. Je poussai de stupides cris alors qu'ils étaient morts de rire. Puis, les deux nouveaux arrivants se posèrent à nos côtés. Nous discutions, noyés dans la chaleur du soleil quand Raphael tapa soudainement des mains.
- Eh, regardez, ils font une sorte de ballon prisonnier, s'exclama-t-il.
Nous tournâmes la tête vers l'endroit que Raphael pointait du doigt. A une centaine de mètres de nous, était dressé un terrain sur le sable. Des joueurs, divisés en deux équipes égales, paraissaient s'affronter. C'était effectivement un ballon prisonnier. Je me souvenais que ce sport était aussi estimé que le volleyball en tant que jeu de plage par les Italiens. J'approuvai Raphael et ce dernier se mit debout prestement. Nous le dévisageâmes.
- Venez, on va voir, dit-il d'un ton enfantin en tapant des mains.
Raphael était le plus jeune d'entre nous, ayant seulement vingt-trois ans, bientôt vingt-quatre, et jouait son rôle de benjamin à merveille. Même s'il pouvait parfois faire preuve de maturité, c'était notre petit gamin excentrique aux cheveux fous. Je me levai, enfilai un paréo, et il passa ses bras autour de mes épaules. Noam aida Cassandre à se lever et nous laissâmes Addison et les jumeaux dans la mer.
Nous marchâmes tranquillement jusqu'au terrain où étaient regroupés plusieurs groupes de jeunes. Certains soutenaient leurs amis en poussant des cris, les autres bavardaient tranquillement. C'était assez festif, et, en entendant quelques bribes de conversations, je compris que certains fêtaient l'obtention d'un diplôme. Je ne maitrisais pas parfaitement l'Italien mais je le comprenais globalement. Les équipes étaient composées de six voire sept personnes. Les gagnants restaient sur le terrain jusqu'à ce qu'ils ne soient battus. Les perdants laissaient la place à une autre équipe. C'était amusant. Et plaisant pour les yeux, je devais me l'avouer. Les Italiens, répondant parfaitement aux stéréotypes, étaient vraiment beaux. Ils avaient la peau hâlée, les cheveux éclaircis par le soleil, le torse développé. Ils auraient bien tous pu faire du mannequinat. Les filles avaient plus ou moins un superbe corps. Il faut dire que celles présentes jouaient divinement bien et avait de superbes jambes fuselées.
Raphael était complètement dans le jeu. Il avait une équipe favorite et criât des « Forca raggazi » à tout bout de champ. Il ne passait définitivement pas inaperçu avec sa couleur de cheveux et ses cris stridents. J'en riais tellement que j'en avais des crampes au ventre. Raphael s'amusait à faire semblant de parler football avec un groupe de jeunes qui ne cessaient de le regarder bizarrement. Cassandre discutait avec Noam et lançait des paris sur la prochaine équipe gagnante. Je me dirigeai vers le bar, ayant pour but de me rafraichir un peu.
A peine je fus accoudée au comptoir que des mains se posèrent sur mes hanches. Je fis brusquement volteface, me préparant à gifler l'inconnu aux mains baladeuses quand on stoppa mon geste. Je me retrouvais face à un bel homme un visage carré, des yeux bruns charmeurs, un nez tordu, des cheveux blonds légèrement bouclés et une bouche divinement charnue. J'ouvris grand les yeux face à l'homme au buste nu qui venait de poser sa main gauche sur ma hanche. L'autre me tenait le poignet. Il me fit un sourire enjôleur.
- Alors c'est comme cela que tu me salues, dolcezza ? Susurra-t-il de sa voix virile.
Je soutenais son regard aguicheur et soufflai.
- Pino.
J'avais rencontré Pino lors de vacances, alors que j'avais à peine la majorité. Il servait au bar, près de la maison de vacances de mes grands-parents, et nous passions beaucoup de temps là-bas. A l'époque, je n'étais pas insensible aux charmes du bel italien et son accent lorsqu'il parlait français. Nos grands-parents étaient amis et nous nous étions naturellement rapprochés. Eh bien, Pino était un tombeur. J'avais passé tout l'été à tenter de le garder loin de moi. Je n'avais pas la tête à une histoire d'été. Mais rien n'arrêtai Pino. Et disons qu'il avait mal pris le fait que je l'avais quitté à la fin du mois d'août, pensant que j'allais rester pour toujours en Sicile et peupler son harem.
- Eh, mia cara. Pourquoi ce ton si froid ?
Il prit une voix peinée, mais je n'étais pas idiote. Je me détachais de ses bras langoureux. Je tournai les talons. Je fis de pas en avant, avant qu'il ne se saisisse à nouveau de mon bras. Plus fort cette fois-ci.
- Eve, ma douce Eve, tu es encore plus belle qu'avant. Mio Dio, regarde-moi tes superbes hanches !
Je le fusillai du regard. Pino n'avait jamais été tendre avec ses mots. Plutôt cru et parfois vulgaire. Je devais avouer que cela m'avait paru sexy avant, mais maintenant ce n'était absolument plus le cas. Et qu'il parle de moi comme d'un morceau de viande, m'énervait au plus haut point. Pino n'en démordit pas et me sourit, un sourire torve.
- Penses à tout ce qu'on pourrait faire si on s'éloignait un peu...
- Pino, crachai-je. Lâche-moi tout de suite ou je-
Pino me coupa dans ma phrase en m'embrassant à pleine bouche. Il plongea sa langue dans ma bouche et je dus contenir un haut le cœur. Ce n'était pas plaisant. Pas du tout. Cela me dégoûtait Je le repoussai violemment et voulus lui donner une claque. Mais il fut plus rapide et bloqua à nouveau ma main avant de prendre ma taille et m'embrasser langoureusement. Je lui mordis la lèvre et il prit cela comme un accord alors qu'il grogna rauquement. Je me dégageai à nouveau, encore plus fort cette fois-ci, et lui mis une bonne gifle. Je me sentais salie. Comment avait-il osé m'embrasser comme cela ? J'essuyai mes lèvres rageusement.
Pino se redressa et ses yeux me lançaient des éclairs.
- Eve, tu es aussi féroce qu'une lionne, susurra-t-il.
Lionne. C'était ainsi que Pino avait pris pour habitude de me surnommer. Le fait qu'il utilisait ce surnom finit de me mettre en colère. Rageusement, je le giflai à nouveau. Cette fois, Pino, se leva et posa ses mains sur mes fesses. Il me colla à lui et ses yeux me menaçaient. J'eus un frisson d'effroi. J'étais sans défense et ne pouvait rien faire si Pino décidait de devenir agressif.
- Oses, encore me gifler, petite salope et je vais-
Le coup qu'il reçut à la mâchoire, le coupa dans son injure. Il s'écoula à terre. L'homme qui venait de le frapper, lui asséna un coup dans le ventre qui colla l'italien au sol. Ce dernier gémissait lamentablement. De mon côté, j'étais complètement absente. Mon Dieu, qu'allait-il se passer si cet inconnu n'était pas intervenu ? Pino était fort, plus fort que moi et je ne pouvais pas me mesurer à lui. L'homme qui m'avait secouru tint Pinon, par le cou et mis son visage à hauteur du sien. Ce dernier était complètement paralysé alors que ses yeux regardèrent mon sauveur avec une peur et une colère non dissimulées. Je m'inquiétai. Pas pour Pino, mais pour l'homme. S'il continuait ainsi, cela pourrait retomber sur lui. Je m'approchai des deux hommes et posai la main sur s'épaule de l'inconnu. J'en eus des frissons. C'était étrange. Seul un homme me faisait frissonner comme cela....
L'inconnu, se retourna et je restai figée.
Ces yeux bleus. Jeremiah se tenait devant moi, la main autour du cou de Pino. Il le lâcha négligemment et se tourna complètement vers moi. Je restai sans voix. Jeremiah posa ses mains sur mes épaules et ses yeux regardèrent silencieusement chaque parcelle de mon visage. Il me prit doucement la main et s'éloigna de l'endroit où était allongé pathétiquement Pino et où c'étaient regroupées quelques personnes ayant assisté à la bagarre. Nous nous dirigeâmes vers la route. Jeremiah me fit avancer jusqu'à une berline noire.
C'est à ce moment-là, que je réagis. Je dégageai ma main, obligeant Jeremiah à me faire face. Je ne pouvais croire qu'il était là, en Sicile et qu'il venait de me sauver. J'hésitais entre être reconnaissante et être stupéfaite. J'analysais son visage. Jeremiah s'approcha de moi. Je ne savais pas ce qu'il allait faire mais jamais je n'aurai pensé qu'il me prendrait dans ses bras. Il colla ma tête à son torse et ses bras m'encerclaient comme une barrière me protégeant de tout. Ce sentiment fut si fort, que j'eus envie de pleurer. Toute la peur et l'inutilité que j'avais ressenties ressurgirent. Malgré tout, j'avais eu peur que la situation puisse vraiment dégénérer entre Pino et moi. Et Jeremiah était venu me sauver.
Il se détacha de moi et ses yeux bleus parcoururent mon visage, inquiets. Il laissa échapper un soupir de soulagement.
- Eve...
- Je..., hésitai-je, la voix emplie de tremblements. Qu'est-ce que tu fais là ?
Il me regarda longuement et j'eus envie de me jeter à nouveau dans ses bras. Je n'aurai jamais cru qu'un évènement pareil pouvait se produire et plus j'y pensais, plus je m'imaginais jusqu'où la situation aurait pu dégénérer. Il me reprit la main, la serra et le geste me parut naturel et réconfortant. Je lui fis un sourire nerveux et encore angoissé et les yeux de Jeremiah s'assombrirent.
- S'il te plaît monte dans la voiture avant que je ne retourne frapper cet homme, demanda-t-il, d'un ton doux mais résolu.
Je m'exécutai ne voulant pas tergiverser avec l'air puissant qui émanait de Jeremiah. Je m'assis sur le siège couleur beige en cuir absolument confortable. J'étais assez gênée d'être simplement vêtue que de mon paréo dans une voiture pareille. J'étais aussi assez contente malgré tout. J'étais avec Jeremiah. Il venait de me sauver. Cette simple pensée emplit stupidement mon cœur de joie et réconfort.
- Merci, lâchai-je.
Jeremiah se tourna vers moi et me regarda longuement. Il soupira et caressa pensivement le volant de sa voiture.
- Je suis là pour le travail, dit Jeremiah. Indigo souhaite élargir son marché sur toute l'Europe, expliqua-t-il, d'un ton sans émotions. L'Angleterre, la Hongrie et l'Allemagne sont acquises mais l'Italie est plus réticente.
J'hochai la tête, un brin intimidée.
- En fait, l'Italie et l'Espagne sont les plus réticentes. Et quand... et quand j'ai su que tu allais venir en Sicile, mon choix a vite été fait.
Mon cœur fit une embardée dans ma poitrine. J'étais choquée des réactions de mon corps. Mais encore plus de la réponse de Jeremiah. Je restai cependant muette, ne sachant quoi répondre. Jeremiah ne s'en prit apparemment pas ombrage puisqu'il parla à nouveau.
- Eve, est-ce que tu connaissais cet homme ?
- Oui, avouai-je avant même avoir eus le temps de réfléchir. C'est Pino, on s'est, hum, connus il y a peu près quatre ans et...il avait un assez grand béguin pour moi, me justifiai-je inconsciemment.
Jeremiah n'ajouta rien et se contenta de démarrer. Je ne pus m'empêcher de me tourner vers lui, légèrement inquiète. Ses mains étaient crispées sur le volant, et sa conduite, un peu tendue. Je m'en voulais. C'était de ma faute s'il était comme cela.
- Où est-ce qu'on va, demandai-je finalement alors que nous traversions le centre peuplé et joyeux de Palerme.
- Je te ramène à l'hôtel, répondit Jeremiah, la voix ferme.
Mais je n'en avais pas envie. Ce que je voulais était - oui, je l'avoue - être avec lui.
- Mais, je ne veux pas rentrer à l'hôtel, dis-je d'une vois assez pathétique.
Jeremiah se tourna vers moi alors qu'il était arrêté à un feu rouge. Je fuyais son regard alors que je prononçais ma phrase.
- On pourrait, je ne sais pas, aller se promener, peut-être ?
Alors que le silence régnait toujours dans l'habitacle, j'osai tourner la tête vers lui. Il garda son regard devant lui, mais sa main quitté la volant et vint serrer la mienne. Le sourire que je vis s'afficher sur son visage harmonieux manqua de m'achever.
***
Wow, que d'actions n'est-ce pas ?
Donc, bon. Nos personnages sont en Italie et profitent de leurs vacances. Vous avez été beaucoup à faire de spéculations sur Addison et au jour d'aujourd'hui, je ne sais pas si je vais la mettre avec quelqu'un. Au fil des années, je me suis un peu lassé de ces griupes d'amis ou tout le monde sort avec toute le monde... ça casse un peu l'ambiance et c'est un peu gore, si vous voulez mon avis (à la 90210, vous voyez ?). Donc, cela reste encore en suspens.
Jeremiah est là, quelle coincidence ... ;) Alors nos deux protagonistes, seule dans les rues de Palerme, hum? Hâte de la suite, hein? ;) *rit machiavéliquement*
Alors, alors:
- Evemiah seuls sur une île, qu'est-ce que ça peut bien donner ?
- J'adore cette bande d'amis (Raphael, Javier, Ambrosio, Cassandre, Noam, Addison, Eve), aha
- Si vous deviez constituer votre équipe de trois pour jouer au ballon prisonnier, qui prendriez vous parmi la bande?
J'espère que le chapitre vous a plu et que vous prenez toujours autant de plaisir à lire mon histoire. N'hésitez pas à voter et commenter.
TatianaNg
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