DIECI: Spider-Man est passé

CAPITOLO DIECI


SPIDER-MAN EST PASSÉ
( spider-man — john paesano )

« DONC, CE QUE T'ES entrain de me dire, c'est que tu craque sévère pour Parker ? »

Vito écarquilla les yeux et s'étouffa presque avec le morceau de arancini qu'il mâchait. Alors qu'il était prit d'une furieuse toux, MJ le regarda d'un air désabusé en venant taper dans son dos. Ce qui ne l'aida en rien.

Étant dimanche, et ses parents lui ayant dit qu'ils ne voulaient pas qu'il vienne travailler au restaurant, il avait décidé de prendre quelques trucs à manger et d'aller chez Michelle pour qu'ils passent la journée ensemble.

Ils n'habitaient pas tout près l'un de chez l'autre (c'était carrément l'inverse vu que MJ vivait dans le Queens), mais heureusement que le train existait.

Le père de Michelle travaillait mais sa mère était là, et Julia était toujours contente de voir Vito.

Ils s'étaient installés dans le salon, Brooklyn Nine-Nine en fond et MJ lui avait demandé comment s'était passée sa première journée de travail.

« Oh, c'était vraiment chouette. Madame Potts ne m'a pas fait beaucoup travailler, on a eu fini vers midi, mais elle m'a dit que j'avais fais du bon travail.»

Il avait fini par lui avouer également qu'il avait déjeuné avec elle, Tony Stark et Peter. Ainsi que tout ce qu'il s'était passé pendant le dit repas.

Ce qui mena à cette question absolument effarante, selon Vito, de sa meilleure amie.

« Qu-quoi ?! Je- mais- non ! MJ leva un sourcil, dubitative. Arrête de me regarder comme ça !

— Tu viens de me dire que vous avez quasiment passé tout le repas à rougir comme deux parfait idiots et que Tony Stark faisait sans arrêt des allusions étranges. C'est quasiment un aveu, ça, Vi.

— Mais-

— Et puis, c'est pas comme si Ned et moi on était les deux débiles qui devraient vous regarder éviter le regard de l'autre et rougir comme des tomates depuis un pénible mois.

— Il est gentil…

— C'est ce qu'on dit. Elle ricana en lui mettant un léger coup de coude. Son joli visage il est gentil aussi ?

— MJ ! Vito senti ses joues chauffer, faisant éclater de rire Michelle, alors qu'elle prenait une bouchée de sa nourriture.

— Quoi ? Elle rit, la bouche pleine, faisant grimacer son ami. Tu sais que j'ai raison. Tu craque pour sa petite frimousse d'angelot. Et lui aussi il craque pour toi.

— C'est ridicule, il marmonna en jouant avec les grains de riz de son arancini.

— Tu crois ? MJ plissa les yeux avant de mettre pause. Wow, ça devenait sérieux. Je connais Parker presque aussi bien que je te connais toi, et lorsque ce gamin a un coup de coeur, ça se voit comme le nez au milieu de sa figure. Tu aurais dû le voir l'an dernier quand il en pinçait pour Liz, c'était aussi évident que ça l'est maintenant. Elle haussa les épaules. Je sais que tu l'as remarqué.

— Je n'ose pas trop espérer. Vito leva les yeux vers MJ en soupirant. Je n'ai jamais eu vraiment de chance avec les garçons, pas que j'ai eu beaucoup copains non plus.

— Parce que t'as eu plus de copines ?

— T'es vraiment una cagna.
(une chienne. Très classe)

— Ton langage mon enfant ! Elle fit mine de le frapper sur le bras, indignée. Mais sérieusement. Essaies au moins de passer le cap du "on devient cramoisi dès qu'on se regarde dans les yeux". Au moins pour notre bien, à Ned et à moi.

— Si je savais comment, ça serait déjà fait.

— Invites le à sortir.

— Là, Vito leva les yeux au ciel alors que MJ le regarda innocemment. C'est plus qu'un seul cap de passé.

— Radical.

— Je vais le faire fuir.

— Ou il va te sauter au cou.

— Très peu probable.

— J'ai l'image en tête. Tel un téléfilm romantique du mercredi après-midi.

— Encore pire.

— Encore mieux !

— Je vais me terrer au fond d'un trou.

— Tu vas surtout lécher le visage de Peter Parker et plus vite que ça.

— Michelle Jones ! »

Ils sursautèrent tous les deux en entendant la mère de MJ la réprimander, causant un fou rire chez les deux amis qui prirent quelques minutes pour s'en remettre.

« Sérieusement, Vi. La jeune fille se calma et sourit à son vis-à-vis. T'es un garçon génial, et c'est évident que Peter t'aime bien, alors fonce. »

Vito ne répondit rien, mais hocha la tête, un léger sourire sur les lèvres.

Ça ne devait pas être bien compliqué d'inviter Peter Parker à sortir.

IL S'AVÉRA QUE C'ÉTAIT bien plus dur qu'il ne l'aurait cru.

Tout d'abord, l'école semblait vouloir lui mettre des bâtons dans les roues, et l'horaire de la semaine était dépourvu des cours qu'il avait en commun avec Peter.

Il y avait les temps de midi, évidemment, mais la cafétéria ignoble du lycée n'était pas vraiment le meilleur endroit pour demander à Peter de sortir avec lui.

Après les cours, le jeune Parker s'éclipsait directement et lorsqu'il essaya de le retenir, Peter rétorqua qu'il avait un truc urgent à régler avec Monsieur Stark.

En gros, Vito n'avait quasiment pas vu Peter de la semaine, et ça commençait vraiment à le décourager. Surtout que ça lui donnait envie de se plaindre.

Il n'avait pas envie d'ennuyer MJ plus que ce n'était déjà le cas, alors il se contentait de lui envoyer des sms pathétiques disant à quel point avoir des crush, c'était la merda.

Il ne pouvait pas en parler à Ned. Même s'il s'entendait bien avec ce dernier, il se voyait mal dire au meilleur ami du gars qu'il kiffait à quel point il en avait marre de ne pas pouvoir le "courtiser".

Il était hors de question qu'il en parle à ses parents. Ils étaient occupés, et Vito se sentait mal à l'aise. Pas parce qu'il était bisexuel (non, sa sortie du placard remontait à deux ans auparavant, au cours d'un dîner extrêment rempli du mal aise de Vito et de l'acceptation de ses parents), il n'avait juste pas envie de parler de sa vie "amoureuse" avec ses parents, encore moins de se plaindre.

Alors, sans qu'il sache vraiment comment il s'en était retrouvé à ce stade, il avait commencé à se confier à Pepper.

Il avait été assez renfermé sur lui-même le mercredi et le jeudi, ne souhaitant pas vraiment discuter et ne faisant que son travail.
Mais le vendredi, alors qu'il y avait aucun meeting, que la journée arrivait à son terme et que Pepper lui avait gentiment demandé comment s'était passée sa semaine, il avait tout simplement explosé.

Et à voir l'expression sur le visage de Pepper, elle s'y attendait un peu.

«...Et là ! Il se tire ! Alors que ça fait UNE semaine que j'essaie de lui parler ?! Et que je pensais ENFIN qu'on allait être seuls tous les deux parce que Happy est sensé nous conduire à la Tour ensemble ?! Il me lâche un "non mais je dois y aller bye" ?! Je suis choqué, Madame Potts ! Choqué ! Et déçu !

— Je vois ça. Elle répond d'un air grave, mais Vito était trop en rogne pour voir le sourire en coin qu'elle portait. Pourquoi tu voulais lui parler, au juste ?

— Vous voyez, dimanche dernier, MJ m'a conseillé de l'inviter à sortir. Parce que "apparemment", on est deux idiots de poivrons qui devraient sortir notre tête de notre- pardon. Bref, elle me dit ça, moi je lui dit que bof parce que je ne sais pas vraiment comment faire, et là-

— Tu veux sortir avec Peter, donc ? »

Vito se stoppa soudainement de parler, les yeux grands ouverts. Il songea à nier, mais vu tout ce qu'il venait de déballer, ça n'avait plus beaucoup d'intérêt.

Il rougit et hoche la tête légèrement.

« Ce n'est pas vraiment une surprise.

— Madame Potts !

— C'est la vérité. Mon fiancé me bassine les oreilles depuis qu'il t'a rencontré en disant que ce serait bien que Peter ait un petit ami. Il en a même discuté avec sa tante May.

— Quoi ?!

— Tony est vraiment un commère quand il s'y met, et sa tante n'est pas mal dans son genre non plus. Quand ils se mettent à parler de Peter, c'est à celui qui aura le plus d'infos croustillantes. Tony a de loin gagner la semaine dernière.

— Je vais m'exiler à Disneyland, M'dame Potts.

— Mais non. Elle rit en posant une main réconfortante sur son épaule. J'imagine que Peter a juste eu une semaine difficile.»

Vito n'eut même pas le temps de répondre, qu'un grand fracas se fit entendre derrière eux.

Leur surprise fut telle qu'ils se levèrent d'un bon commun.

Il y avait un trou conséquent dans la baie vitrée, et juste à côté du bureau de Pepper, où des morceaux de verres étaient éparpillés, se trouvait Spider-Man, visiblement mal en point.

Son costume était déchiré à l'arrière, laissant entrevoir sa peau couverte de sang, et son visage masqué posé sur le sol.

Pepper et Vito étaient choqués, incapables de bouger de leurs places.

Spider-Man leva la tête et les yeux de son masque s'écarquillèrent à la vue des deux personnes devant lui.

« Mince, je pensais arriver au labo de M'sieur Stark. »

Ça eut le don de sortir Pepper de sa stupeur, qui demanda à FRIDAY d'envoyer un message à Tony pour qu'il se rapplique avec de quoi faire monter le garçon, et s'approcha du super-héros rapidement.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

— Je-j'ai visiblement heurté un camion sur l'autoroute.

— Et tu n'as pas pensé qu'appeler Tony était une meilleure idée que de venir jusqu'ici ?!

— Je-je ne v-voulais pas le dé- le déranger. Il prit une grande inspiration, mais elle était saccadée, signe qu'il avait du mal à respirer. Sa-salut Vito.

— Qu-

— Arrêtes de parler, le coupa Pepper, qui semblait extrêmement inquiète. Où est Tony ?! Ça va aller. N'use pas trop ton souffle.

— Pep ?

— Quoi ?

— May va me défoncer. »

Quelques secondes plus tard, Tony Stark fit irruption dans la pièce, absolument paniqué, accompagné de plusieurs personnes et d'une sorte de brancard.

Alors qu'ils l'emmenaient, Vito ne pu s'empêcher de se demander comment Spider-Man le connaissait, et pourquoi le nom "May" lui disait tant quelque chose.

▌▌▌

( nda. )

Hellooooo !

Chapitre assez sympathique je dois dire mdrr !

— Je sais que ça peut sembler bizarre que Vito n'ait pas fait directement le lien entre Peter et May et Spider-Man.

Mais genre, moi mes potes ont beau me rappeler 50 fois le nom de leurs parents j'aurai toujours un doute mdrrr
C'est peut-être que moi qui ai une mauvaise mémoire mdrr oups

— J'ai appelé la mère de MJ, Julia, mais c'est personnel bc on a aucune info sur ses parents donc vouala mdrrr

— AUSSI ! Je ne veux pas généraliser, mais beaucoup d'italiens (dans mon entourage, ma famille même du côté de mon père donc sicilien assez conservateurs) sont homophobes ou vraiment peu ouvert à l'homosexualité ou autres. J'ai de la chance que mon père ne soit pas de ce genre là (il est mal à l'aise avec ça, mais c'est déjà bcp mieux que la plupart de mes zio [oncles]) et ça me désole beaucoup, j'ai des cousins qui ont mon âge ou qui sont plus jeunes et qui pensent qu'être gays ou lesbiennes ou bisexuel est anormal et qu'ils devraient être "reniés".

Je vous avoue que ça finit assez souvent avec moi qui gueule donc mtn ils se la ferment avec ça.

C'est pour ça que j'ai décidé que les parents de Vito seraient bienveillants et heureux pour leurs fils. Je m'en balec qu'ils soient de Sicile, ils ne sont pas conservateurs, ils sont ouverts, bienveillants et aiment leur fils comme il est.

J'espère n'avoir choqué personne avec ce que je viens d'écrire dans cette nda, mais voilà je tenais à en faire part.

BREF ! J'ESPÈRE QUE ÇA VOUS A PLU BLBL !
N'HÉSITEZ PAS À ME DIRE CE QUE VOUS EN AVEZ PENSÉ ! *.*

LA BISE !

kickass

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