Chapitre 55
sorry pour les fautes !!
~~~~~
Je suis auprès l'homme, les mains toujours sur ses bijoux de famille.
Je me sens de plus en plus coupable. Le pauvre, il a rien mérité... mais c'est tout de même de sa faute ! On ne touche pas une femme par surprise ! C'est lui le ouf ! Pas moi !
En effet, Enrique m'attends près de sa magnifique voiture de luxe. Le jeune homme nous laisse seul et je serre la lance de mon sac entre mes mains.
Aller, je dois affronter ma peur. C'est-à-dire, Enrique.
Conseil de Matthew.
En pensant à lui, mon cœur commence à battre à la chamade.
Enrique tire une taffe de sa cigarette avant que la fumée ressorte par sa bouche. Je resserre ma veste contre moi, n'appréciant pas son regard se promener sur moi.
— J'aime bien ta nouvelle teinture, m'annonce-t-il en désignant mes cheveux ..
Quand je suis revenu à New-York, mes cheveux étaient terne et moche. Je suis partie chez le coiffeur pour me couper les pointes, mais pour aussi me faire un dégradé blond miel.
— Tu veux quoi ? lancé-je froidement.
Il fouille dans sa poche avant de me tendre un morceau de papier. Confuse, je prends avant de lire le papier.
— C'est pour Alexa.
— Dix millions de dollars ? lis-je, surprise. Tu sais que je n'ai pas la garde d'Alexa.
— Alors donne à sa mère adoptive, crache-t-il sèchement.
— Plus que ça, reprends ton fric ! C'est pas avec cet argent qu'elle aura un souvenir avec son père.
Mais il me fait rire, lui ! Il croit vraiment Alexa va l'adorer car il y a versé dix millions de dollars sur son compte en banque ? S'il veut que sa fille ait un souvenir de lui, vaut mieux la voir et passer du bon temps avec elle.
– En vrai, Enrique, je te déteste à fond, et tu ne mérites pas tes enfants, dis-je d'une voix froide.
Il détourne ses yeux.
— Mais, pour le bien d'Alexa, je ferai en sorte que tu la voies parce qu'elle a besoin de la présence de son père et je ne peux pas la priver de cela.
Il se retourne vivement vers moi, surpris.
— Attends, tu feras ça pour moi ? demande-t-il sous le choc.
Je tique.
— Non. Pour elle. Je te contacterai quand j'aurai envie.
Sans lui laisser le temps de dire un mot, je tourne mes talons et disparais dans son champ de vision.
*
Je rentre chez moi, en repensant de mon tête à tête avec Enrique.
Putain... je suis folle ! Mais forte !
Enrique est peut-être un gros con, mais le priver de sa fille serait injuste. La présence d'un père chez un enfant est très important selon une des psychologues dans l'hôpital que je travail. Je ne sais pas si c'est vrai, mais je ne veux pas priver Alexa de son père.
Je sens qu'Oxana sera contre mon idée, et c'est pour cela que je vais lui mentir. Le jour d'anniversaire d'Alexa j'emmènerai la gamine avec moi afin de la faire rencontrer Enrique.
Et puis en prenant cette décision, les mots d'Halina m'ont repassés dans la mémoire. Selon elle, Enrique aime ses gosses. On verra ça avec Alexa.
Je dépose mes sacs de course sur la table passe avant de m'avachir sur le canapé.
Cette journée a été épuisante ! Je prends la télécommande et zappe les chaînes avant de m'arrêter sur la série Atypical. Quelques minutes tard, je me perds dans mes pensées, non parce que la série est nulle, loin delà.
Puis, le visage de Matthew me passe dans la tête et vivement, je prends mon téléphone entre mes mains avant de lui envoyer un message qui va s'accumuler aux autres messages qu'il n'a pas encore vu :
« Je viens tout juste de parler avec le diable et j'étais très clémente. Je vais lui laisser passer du temps avec Alexa ! Finalement, il ne m'a pas mordu ! »
J'envoie le message suivit de deux emojis qui rient et j'attends impatiemment une réponse, mais au bout de dix minutes, je fais valser mon téléphone sur la table basse.
Pff, quel con !
Peut-être il veut me quitter mais il n'a pas le courage de me le dire en face ! En pensant à cela, des larmes me montent aux yeux et je renifle fort avant de me lever et éteindre la télé.
Je m'assois sous la véranda avec un livre à l'eau de rose. Oui, Ofelia lit ce genre de merde.
Je feuillette son bouquin sexuel et mon téléphone se met à sonner. Je réponds à l'appel sans regarder le nom de la personne.
— Maman, arrête de m'appeler ! Je vais bien, soupiré-je lassée.
— Maintenant je suis ta mère ? Je me sens flatté, s'exclame une voix avec ironie
J'arrête de respirer en entendant cette voix.
— Ma... Matthew ? bégayé-je.
Les secondes passent et mon stress monte en crescendo.
— C'est bien moi.
Putain !
Un grand sourire illumine mon visage et je me lève d'un bond pour marcher dans le jardin, toute contente. Mes mains tremblent de joie et mon cœur prend une allure rapide et j'ai l'impression qu'il va sortir de ma cage thoracique.
— Sérieusement, Matthew ! Tu me laisses sans réponse depuis une semaine. T'es vraiment un gros con , m'exprimé-je en riant.
Je l'entends rigoler à travers la combine.
— Ton frère m'a confisqué mon téléphone. Selon lui, tu me déconcentrais trop et que je chiais des fleurs à cause de l'amour, souffle-t-il. Tu es vraiment au Costa-Rica ?
Je m'arrête de marcher, et m'adosse contre un arbre.
— Oui. Je crois que c'est une de mes pires arrivées au Costa-Rica. Enfin bref, je t'ai tout raconté par message.
— Raconte-moi encore. Je veux entendre ta voix, lâche-t-il d'une voix douce.
Je me mors la lèvre inférieure, heureuse. Je lui réexplique mon arrivée au Costa-Rica. Puis il me raconte un peu ce qu'il faisait. Les heures passent rapidement avec lui et cela m'a fait mal au cœur quand il a dit qu'il doit raccrocher. Pendant une heure et demie, j'ai oublié tous mes tracas. Tous s'est envolé en un laps de temps, mais la réalité tombe sur ma tête.
— Quand tu rentreras ? demandé-je avec la voix serrée.
— Dans trois mois, répond-t-il d'une voix triste. J'essaierai de te contacter au moins une fois par semaine, Opal. Mais je te garantis rien.
Une fois par semaine ? Pendant trois mois ?
C'est frustrant, mais c'est son métier. Je dois accepter cela, voire m'y habituer de son absence.
– Te amo, Matthew, lui confié-je tout bas.
Je l'entends sourire.
— Te amo también, Opal, me dit-il en retour, sincère.
Ces mots ont l'effet d'un baume sur mon cœur et je sens plus pour quelques instants ce néant en moi. Nous échangeons des derniers mots avant de mettre fin à notre conversation.
Je retourne chez moi, l'esprit plus zen.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top